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Ça va encore jazzer ! Cette joyeuse douceur revient bercer le début d’automne, de part et d’autre de l’agglomération grenobloise ! Pour sa 19e édition, du 29/9 au 15/10, le Grenoble Alpes Métropole Festival a convoqué la crème de la scène internationale, les pépites de la scène locale, et les préférés des enfants… On en parle avec l’un des organisateurs Pascal Kober, et avec l’artiste Malcolm Potter.
Aurélien Sagorge et Boris Paturet n’ont pas froid aux yeux… pas même lorsqu’ils défient la gravité avec leur combinaison ailée, lancés dans le vide à plus de 3000m d’altitude ! Vice-champions du monde de Wingsuit, ils nous racontent leur passion, et les secrets de leurs performances inédites, ce mercredi dans Si On Parlait !






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00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous, ravis de vous connecter à ceux qui font vibrer le territoire par leur passion
00:34 et qui pourraient vous animer, vous aussi, comme ces acrobates déserts qui volent et survolent les
00:41 contrées en défiant les millimètres en plus de la gravité et comme ces pourvoyeurs de douceur
00:46 pour nos oreilles, pour nos âmes vers ces rythmes et transcendés par le talent des plus grands.
00:52 Et on va jaser ce soir avec le chef d'orchestre, un des chefs d'orchestre du Grenoble-Alpes-Métropole,
00:58 Jazz Festival. C'est ça ? - Bravo !
01:01 - Bienvenue Pascal ! - Bonsoir !
01:03 - Pascal Cobert, un des administrateurs de ce Jazz Club de Grenoble, comme on le dit, merci beaucoup d'être avec nous.
01:09 C'est vraiment l'événement qui va nous faire vibrer ici en ce début d'automne avec, on le promet, des stars de classe internationale
01:18 mais aussi de la scène locale, un festival pour les enfants et avec un petit peu tout ça, les trois à la fois sont réunis avec Malcolm Potter.
01:25 Bienvenue ! - Bonjour !
01:27 - C'est un peu ça, bien sûr ! - Super !
01:29 - Bien oui, scène internationale, en plus je crois que vous êtes moitié anglais, c'est ça ?
01:32 - Tout à fait ! - Merci beaucoup !
01:34 - Ça me fait déjà un gros défaut mais... - Ah bon ?
01:36 Ici, il n'y a que des qualités, vous allez voir, merci beaucoup d'être avec nous.
01:40 Et bienvenue Aurélien et Boris ! - Bonjour !
01:43 - Alors Aurélien Sadorge, Boris Paturé, il manque Nicolas ? - Oui !
01:48 - Nicolas Manget, c'est ça ? - Oui, il est à Toulouse, en famille.
01:52 - Eh oui, puisque vous êtes aussi du sud-ouest. Alors, vous êtes vice-champion du monde de wingsuit.
01:56 Alors, plus exactement, Aurélien, vous êtes vidéomane. - C'est ça !
02:01 - Et Boris, vous êtes performeur. - Voilà, un des deux performeurs.
02:04 - C'est comme ça qu'on dit. En fait, athlète, puisque c'est vraiment de haut niveau, on va comprendre.
02:10 Vous êtes de retour des championnats de France, c'était il y a quelques jours aussi, à Gap. Ça va, ça a été ?
02:15 - Très bien ! - Et encore un petit peu plus haut, encore dans la hiérarchie,
02:19 on va vous retrouver dans un petit instant aux Coupes d'Europe, Championnats d'Europe et Coupes du Monde.
02:24 Alors d'abord, pour que vos idées soient claires, le wingsuit, ce sont un peu les icards modernes avec des ailes,
02:31 alors non pas en cire, mais en quel matériau d'ailleurs ces combinaisons ?
02:34 - C'est du tissu. - Du tissu ? Un tissu un peu imperméable quand même ?
02:38 - Oui, voilà. - Ah ouais, elle est grosse, votre...
02:42 - C'est très souple et ça se gonfle, ça se pressurise, au fur et à mesure qu'on prend de la vitesse,
02:45 il y a de l'air qui rentre dans les écopes et ça devient un peu comme un parapente finalement,
02:49 c'est tout mou quand on le range et une fois gonflé, ça devient semi-rigide.
02:52 - D'accord, donc c'est une aile, une combinaison aile et en fait wingsuit, c'est ça, donc avec...
02:58 C'est marqué dessus, vous êtes sponsorisé par cette marque de chocolat en boîte de conserve
03:05 qui a fait aussi les souvenirs de notre enfance et qui est toujours là bien sûr, c'est votre sponsor.
03:11 - Alors pour être plus didactique, en fait, cette combinaison est utilisée pour les plus extrêmes par,
03:19 eh bien, ceci. Alors on a une petite image de Vincent Cotte, Aurélien Chattard que vous connaissez,
03:25 il y a quelques mois, le long du Mont Blanc, ça c'est une des disciplines qui consiste à frôler les rochers.
03:31 C'est ça qui vous a fait rêver au départ ou vraiment il y avait ce petit côté un petit peu cascadeur,
03:38 casse-cou qui vous inquiétait un peu ?
03:42 - Je crois qu'on n'a pas trop été inquiété. Par contre, la perspective de voler en wingsuit, ça c'était excitant.
03:50 Dès qu'on a vu les images, ça fait partie des activités qui, je pense, nous ont fait très envie.
03:55 Alors nous, on ne fait pas de base jump.
03:57 - Le base jump, c'est on saute directement d'un édifice.
04:00 - D'un point fixe, voilà, on saute et alors on peut le faire soit en lisse, donc sans wingsuit ou alors avec une wingsuit.
04:06 Mais dans tous les cas, ça s'appelle du base jump.
04:08 - Sans wingsuit mais avec un parachute.
04:09 - Dans tous les cas, il y a un parachute, évidemment. En wingsuit, on a un parachute.
04:12 C'est vrai que souvent, les gens nous posent la question, est-ce que vous avez un parachute ?
04:14 Oui, on pourrait difficilement se poser confortablement sans parachute.
04:19 - D'accord. Certains ont essayé du haut de la tour Eiffel. Ils ont eu des problèmes il n'y a pas très longtemps.
04:23 Vous, non. Vous, vous sautez d'un avion, d'un véhicule ?
04:26 - Que de l'avion. Hélicoptère, ça peut se faire. C'est un peu la même discipline.
04:30 On est en hauteur, on est largué en altitude. On a un parachute avec deux voiles.
04:34 En base jump, il y a une seule voile.
04:36 On a deux parachutes, ce qui nous rajoute quand même de la sécurité.
04:39 Et on a beaucoup de hauteur pendant le saut.
04:41 - Et donc, cette discipline est validée par la Fédération française de vol libre à laquelle vous appartenez.
04:49 Et donc, vous évoluez entre 3800 et 1800 mètres d'altitude.
04:53 Vous sautez donc ici, c'est d'un avion.
04:55 Vous disputez les championnats d'Europe et Coupes du monde.
04:59 Pourquoi l'un et l'autre, ces deux disciplines, deux compétitions en une ?
05:03 - Oui, c'était en République tchèque à la fin du mois d'août.
05:07 Et effectivement, sur la même organisation, était organisée la Coupe du monde et les championnats d'Europe.
05:14 - J'ai mis une petite musique parce qu'on peut se dire...
05:18 - On a bien pensé à la musique. - Ça pourrait, non ?
05:20 - C'est vrai. - On y a pensé.
05:22 - Bon là, c'est Rossini de la pivoleuse. Elle vole, pas pour les mêmes raisons.
05:27 - Là, les images sont très ralenties. Dans la vraie vie, on vole beaucoup plus vite que ça.
05:32 Là, c'était au ralenti. On voyait que ça tournait très lentement.
05:35 - D'accord. - Regardez les secondes en haut à droite qui s'égrènent plus lentement que les vraies secondes.
05:43 - Donc en fait, ça va beaucoup plus vite. Là, ce sont les images officielles du championnat.
05:47 Il y a donc sept épreuves.
05:49 Là, on a mis une petite musique parce qu'il y a des figures à imposer et des programmes libres.
05:54 C'est comme au patinage artistique. Donc il y a sept épreuves en tout ?
05:57 - Oui, il y a sept sauts à faire. On a quatre sauts imposés.
06:00 Donc les sauts imposés, c'est des figures. Il y a douze figures.
06:03 Elles sont tirées au hasard au début de la compétition, réparties par trois figures pour chaque saut.
06:08 Donc ça nous fait quatre sauts avec des figures imposées.
06:10 Et on a trois libres. Et là, on présente une chorégraphie qu'on a préparée un peu en secret pendant l'entraînement.
06:15 Et on leur présente sur les trois sauts libres.
06:18 - On va la voir la choré dans un petit instant. Mais là, on le voit, ça se joue au millimètre près.
06:22 En fait, les figures imposées, c'est des touchées, c'est des distances. Et on juge quoi, en fait ?
06:28 - En fait, on part de l'avion en vol, on appelle ça "belly", on vole sur le ventre.
06:33 Et chaque figure commence par un vol à plat où on se grippe.
06:39 Ça, c'est le départ de la figure. Ensuite, par exemple, il y a une figure où on va devoir se retourner, refaire un grippe.
06:44 Donc c'est attraper la main, Nicolas et moi, et revenir ainsi de suite.
06:47 Donc on va avoir toujours des figures qui commencent et qui finissent par un grippe de la main.
06:50 Et chaque grippe rapporte un point, à condition évidemment que la figure soit faite, que ce soit la bonne figure entre les deux grippes.
06:56 - Et ça, c'est très dur à faire. J'imagine parce qu'en fait, là, si c'est ralenti, on a l'impression que non.
07:00 Donc quand ça va aussi vite, vous allez à combien à peu près ?
07:04 - Sur trajectoire, on est dans les 200 km/h. - Dans les 200 km/h à plat, comme ça ?
07:07 - Voilà. - Et on peut regarder, alors ça, c'est le libre. C'est un petit peu plus artistique.
07:13 On le rappelle, là, c'est à Prostéyov, c'est ça ? - À Prostéyov, absolument.
07:17 - C'est ça, en République tchèque. Là, c'était fin août. Et donc vous avez terminé 2e au général.
07:23 Donc vice-champion du monde. Là, c'est ralenti ou pas ?
07:27 - Non, là, c'est la bonne vitesse. - Ah, d'accord. Et donc ça, c'est artistique.
07:30 Donc on pirouette, on virevolte ? - Voilà. En fait, on essaie de proposer des mouvements les plus variés
07:36 pour montrer un peu tout ce qu'on est capable de faire avec la wingsuit.
07:40 Donc voilà, on va avoir cette petite figure qu'on a appelée le gros collage, qui a été un peu notre trick secret,
07:46 puisque chaque équipe essaie de proposer un mouvement inédit qui n'a pas été encore vu.
07:50 Donc ça, c'était ce que nous, on a proposé. - Le gros collage. C'est votre spécialité, d'accord.
07:55 - Voilà. Et donc voilà, on va avoir une petite séquence synchronisée, ce qui n'est évidemment pas super facile à faire.
08:00 Mais voilà, ça, ça a beaucoup plu au juge à la Coupe du monde.
08:04 Et ensuite, on va avoir une phase où on va partir tête en bas pour montrer qu'on peut un peu voler dans toutes les directions.
08:10 Voilà. Tac. Et là, sur la partie tête en bas, le gros mérite, presque, il est plus pour Aurélien,
08:15 parce que suivre ça de l'extérieur, c'est extrêmement difficile. - Là, il y a la tête en bas.
08:21 - Voilà. Là, on passe tête en bas et là, on est en train de se remettre à plat.
08:25 Et pour le vidéomane, de réussir à suivre ça, c'est vraiment dur, parce que ça prend beaucoup de vitesse
08:30 et il doit quand même rester assez proche de nous. - Mais donc c'est la prise de risque aussi qui est jugée ?
08:34 - Non. - Et par le vidéomane, non. C'est vraiment la synchronisation, la précision ?
08:39 - Il n'y a pas de notion de risque. Là, c'est uniquement la précision.
08:43 C'est voler propre, c'est ramener les images, que ce soit stable.
08:46 C'est que, eux, quand ils font leur déplacement, ce soit avec des ailes qui soient bien tendues
08:50 et que ce soit vraiment travaillé, qu'on sente qu'ils s'y maîtrisent.
08:53 - Mais il y a un risque, parce qu'on vous voit faire un peu des pirouettes.
08:57 Moi, j'ai fait du patinage. Je vous parle un peu comme ça, mais c'est un peu comme en...
09:02 Là, on a l'impression que c'est une chorégraphie, mais il y a un risque.
09:05 Donc là, ce n'est pas un risque de chute, c'est un risque sans tortiller, de tout mire.
09:08 - On pourrait se toucher après, comme on vole à la même vitesse.
09:11 En fait, l'impact, mais si on se touche, il n'y a pas forcément des chocs qui sont très importants.
09:17 Tant qu'on vole proche, on se met en sécurité.
09:19 C'est de voler loin qui pourrait créer du risque, parce qu'à partir du moment où on se rapprocherait,
09:23 qu'on a des vitesses de déplacement qui sont importantes.
09:25 Là, si on tape, ça pourrait taper assez fort.
09:28 Et c'est pour ça qu'on reste toujours le plus proche possible pendant le saut.
09:31 C'est pour limiter, justement, ce risque.
09:33 - Donc le risque, il est technique aussi, s'il y a un souci avec le parachute,
09:36 puisque bien sûr, vous n'atterrissez pas à pied, mais...
09:38 - On a bien un parachute. On nous demande souvent si on a un parachute.
09:42 - C'est vrai qu'on ne voit pas l'atterrissage ici. En revanche, on voit cette médaille.
09:46 C'était du bonus, cette médaille ?
09:48 Parce que vous avez déjà dépassé le record du monde qui était de 41 points,
09:51 qui était détenu par les Allemands, qui l'ont encore amélioré, ce record.
09:55 Je crois qu'il est à 5 points.
09:56 - Le précédent record a été détenu par les Norvégiens.
10:00 Il était de 35 points.
10:02 C'est un petit peu la partie rigolote de la Coupe du monde.
10:06 C'est que nous, on part en premier de l'avion, juste avant les Allemands.
10:10 Quand on atterrit, on est jugé en premier.
10:12 Pour être jugé, on donne la vidéo qu'Aurélien a tournée.
10:16 On descend, on la donne au juge, et il regarde la vidéo.
10:19 Il compte le nombre de points, il fait leur notation, etc.
10:21 - Donc ça dépend de vous, finalement.
10:23 - Ça dépend d'Aurélien.
10:24 - Parce qu'on se dit, avec les nuages en bas, on n'y voit rien.
10:26 Ce n'est pas évident. C'est vraiment votre vidéo qui fait quoi ?
10:28 - Non, ils ne regardent rien du sol.
10:29 On pourrait regarder avec des grosses jumelles pour voir un petit peu le vol.
10:32 Mais par rapport aux détails, c'est vraiment la vidéo qu'on leur ramène qui fait foi.
10:35 Il se base sur la vidéo, plus un petit GPS qui donne l'attitude du départ du saut et de fin de vol.
10:40 Pour dire, on va noter sur 2 secondes à 1 minute 20.
10:45 Tout ce qui est avant, après, on ne regarde pas.
10:47 Et par rapport à l'image qu'on leur ramène.
10:49 - D'accord. Et donc ces points ?
10:51 - Et donc, on atterrit, on donne la vidéo.
10:54 Là, il nous juge, il nous score 41 points.
10:56 Donc, record du monde battu.
10:58 Sauf que quelques minutes après, les Allemands quittaient l'avion juste après nous.
11:02 Et eux, ils ont encore fait mieux.
11:03 Donc, on a eu le record du monde pendant 25 minutes.
11:06 - Voilà. C'est déjà ça.
11:07 - Mais on a quand même la fierté d'avoir battu un record du monde.
11:10 Et on a amélioré le record français qui était de 24 points.
11:13 Et donc, on a établi le nouveau record à 41.
11:16 Donc, voilà, c'est chouette.
11:17 - Félicitations. Bravo à vous.
11:19 Surtout que les Allemands totalisent quelque chose comme 3000 heures en soufflerie.
11:24 - Oui. - C'est ça.
11:25 Et vous ?
11:26 - 26. - 26 heures.
11:28 C'est ça, la soufflerie. Elle est où, celle-ci ?
11:30 - Il n'y en a qu'une au monde. Ce n'est pas compliqué.
11:32 C'est à Stockholm, en Suède.
11:34 - Et donc, les Allemands s'entraînent là-bas.
11:35 Et ce sont même vos coachs un peu là-bas.
11:36 - Ils sont coachs. Voilà.
11:37 C'est les chefs même. C'est les chefs instructeurs.
11:39 Donc, c'est eux qui forment tous les nouveaux coachs au fur et à mesure qu'ils arrivent.
11:42 - Et là, ils sont où, alors ?
11:43 On voit... Vous avez des oreillettes pour faire vos trucs ?
11:46 Vous vous entraînez ? Vous avez un petit programme ?
11:49 - Oui. Alors, on fait des runs de 2 minutes en soufflerie.
11:52 Ensuite, on coupe le vent.
11:53 On peut discuter. On peut un petit peu débriefer.
11:57 Voilà. Là, on s'entraînait à faire des rotations.
11:59 On appelle ça des barrels.
12:00 Et... Ah, c'est rigolo de revoir ça.
12:02 - Oui, oui. C'est rigolo pour nous aussi, hein,
12:04 parce qu'on a bien envie de faire la même chose.
12:07 Ça souffle très, très fort.
12:09 Parce qu'il y a aussi certaines structures qui font ça un peu plus pour le grand public aussi.
12:12 On sait qu'à Lyon, par exemple, il y a une soufflerie qu'on peut tester.
12:15 - Des souffleries verticales, il y en a pas mal en France.
12:17 - Et là, ça n'a rien à voir.
12:18 - Et celle-là, elle est inclinée.
12:19 Donc, il n'y en a qu'une. C'est pas compliqué.
12:21 Il n'y en a qu'une au monde. Il y en a d'autres qui sont en construction.
12:23 Mais celle-là est inclinée.
12:24 Elle est spécifiquement construite pour la soufflerie.
12:28 - Et elle va représenter vraiment les conditions exactes de vos chutes, alors ?
12:32 - En fait, on peut choisir la vitesse de vent qu'on veut dans la soufflerie.
12:36 On peut choisir également l'inclinaison de vol.
12:39 - On tombe, hein ?
12:40 - Ah oui.
12:41 - Là, vous êtes tombés.
12:42 - Ça s'entend, on va faire des bisous au matelas en bas. Voilà.
12:44 - D'accord. Et pourquoi il ne peut pas y avoir ce type de structure ailleurs ?
12:48 - En fait, ils sont en train de travailler sur des nouveaux projets
12:52 pour en construire en Slovénie ou aux États-Unis.
12:55 Mais ça coûte cher, ça prend du temps, ça fait pas mal d'autorisation.
12:58 Donc, pour l'instant, c'est quand même assez récent.
13:00 Je pense que dans l'avenir, il y en aura plus qui vont exister.
13:03 Donc, les gens vont en faire plus souvent. Le niveau va également monter.
13:06 Actuellement, il y a beaucoup de souffleries verticales.
13:08 Donc, les gens en font habiller, on va dire, en tenue de tous les jours.
13:12 - Et oui, parce que pour vous entraîner, vous êtes obligés d'aller en Suède.
13:16 - On est forcé d'aller en Suède.
13:17 Donc là, on est allé en Suède à peu près tous les mois depuis le mois de janvier.
13:20 On a planifié des voyages à peu près une fois par mois.
13:22 - Oui, c'est sûr. C'est pas ce qu'il y a de plus accessible.
13:25 Vous savez combien vous êtes en France à pratiquer cette discipline ?
13:28 - Quelques centaines ? - Ah oui, quand même.
13:31 Ça va se développer. Je peux la revoir, la combinaison ?
13:33 Parce que ça m'intrigue beaucoup. Je ne sais pas si ça vous tenterait de...
13:37 - C'est possible de l'essayer. - De l'essayer là, maintenant ?
13:40 Je ne sais pas si... Alors, la vache me va particulièrement bien.
13:43 Ça, j'avoue, c'est un petit peu lourd. On fera ça en fin d'émission.
13:46 C'est promis. Suivez-nous sur nos réseaux sociaux, bien sûr.
13:49 En revanche, vous, est-ce que vous allez vous équiper de nouveau, peut-être,
13:53 pour faire un petit peu de saut ?
13:55 Regardez ça, ça ne donne pas envie. C'est nos amis de tout à l'heure.
13:58 Toujours Vincent Cotte, regardez ça, les pyramides.
14:01 - Là, il n'y a pas de parachute. - Non, il y a un parachute.
14:05 Là, il n'y est pas. Il est à la fin.
14:07 - Oui, à la fin. - Il ouvre après.
14:09 Voilà. C'est hallucinant. C'est merveilleux, non ?
14:12 - Ça vous tente pas, ça ? - Ça, c'est joli. Ça se tente beaucoup.
14:15 Cette année, on a consacré quasi 100 % de notre temps à l'entraînement.
14:21 On avait cette échéance. C'était la 1re fois qu'on participait à la Coupe du Monde.
14:24 On voulait vraiment être au point.
14:26 L'année prochaine, on va essayer de consacrer un peu de temps à ce genre de projet,
14:29 un peu extra-entraînement, pour aussi en mettre plein la rétine.
14:33 Nous, concernant, moi, le base jump, c'est ce qui m'a motivé à commencer la wingsuit.
14:39 Mais, maintenant, je compte rester qu'en discipline avion.
14:42 - Vous en avez fait, déjà ? - Non, je n'ai pas fait de base jump.
14:44 Ça m'a motivé à commencer la discipline en avion.
14:47 Normalement, on commence par l'avion et, après, avec l'expérience,
14:50 on arrête l'avion et on se dirige vers les rochers ou vers les points fixes.
14:54 Moi, clairement, je compte rester que sur le vol d'avion.
14:57 Cheikh Boury s'est tenté d'essayer un petit peu,
15:00 découvrir le monde du base jump en wingsuit.
15:02 Au cas où, vous avez vu, c'est marqué sur leur casque, c'est pas ça qu'ils boivent.
15:06 C'est autre chose. C'est pas le même sponsor.
15:08 Bref, en tout cas, merci beaucoup à vous. Tenez-nous, bien sûr, au courant.
15:13 C'est souvent écrit, c'est un petit jeu de mots.
15:16 Là, on va aussi s'envoyer en l'air, mais sur un air de jazz.
15:19 - On va bien, on va bien. - Tout de suite.
15:21 On a dit, c'est le thème de cette émission, c'est l'air, un petit air de jazz.
15:33 Et surtout que là, ça fait 19 ans, dans la fleur de l'âge,
15:36 que le Grenoble-Alpes Métropole Jazz Festival va souffler sa jeunesse
15:40 du 29 septembre au 15 octobre, dans toute la glo,
15:43 et surtout pour tout le monde, n'est-ce pas, Pascal ?
15:46 Tout à fait pour tout le monde, y compris le public non spécialisé,
15:50 non amateur de jazz a priori, mais qui va, en passant par le jazz vocal,
15:54 des fabuleuses chanteuses, des fabuleux chanteurs,
15:57 forcément chanter avec nous.
15:59 Forcément, on voit de tous les publics, Malcolm, aussi dans vos audiences.
16:04 En fait, c'est la spécificité, je trouve, de la programmation
16:07 de ce Jazz Club de Grenoble, c'est que pour le festival,
16:10 il y a vraiment... Il y a pour les jeunes, c'est actuel.
16:13 Le jazz peut avoir une image un petit peu dans le formol.
16:16 Franchement, on adore, on adore aussi.
16:19 - Un formol, peut-être pas, mais peut-être d'une autre époque,
16:21 un peu ancienne.
16:23 - Il faut penser que c'était des révolutionnaires à leur époque.
16:25 Il ne faut pas oublier qu'il y en a aujourd'hui qui créent
16:27 et qui font des choses tout à fait modernes et différentes.
16:30 Et donc, ça attire des publics plus jeunes, plus casse-cou.
16:33 Je ne sais pas si on peut dire ça par rapport à ce qu'on vient d'entendre,
16:36 mais plus casse-cou des oreilles.
16:39 Et oui, moi, je trouve que cette programmation,
16:42 elle est vraiment intéressante et ils ont fait un super job.
16:45 - On va en parler avec vous, jusque-là, Pascal Cobert.
16:47 Donc, vous êtes un des administrateurs de ce Jazz Club de Grenoble
16:50 qui marche bien, qui bouge bien aussi, et depuis des générations.
16:53 Mais c'est une réalité, les jeunes sont sensibles aussi au jazz.
16:57 Et ils le revendiquent.
16:59 Je ne sais pas si c'est la perception que vous en avez sur le terrain.
17:01 En tout cas, vous leur lancez aussi un appel
17:04 sur cette programmation.
17:07 C'est dans 11 salles de 10 communes de l'agglomération grenobloise.
17:12 C'est depuis 19 ans, vous en avez forcément entendu parler.
17:15 Ils régalent donc les initiés, comme on vient de le dire, le grand public aussi.
17:19 Alors, vous avez articulé la programmation très riche, comme on le dit,
17:22 et vraiment très grand public autour de trois axes.
17:24 Il y a l'international, le local et les enfants.
17:27 Alors, l'international avec, par exemple, cette tête d'affiche.
17:30 - Oui, la caissière Benjamin, qui est une jeune saxophoniste noire américaine
17:33 de New York, qui vient d'échapper à un grave accident d'automobile
17:38 et qui a sorti un disque qui s'appelle "Phoenix", "La Renaissance".
17:42 - "La Renaissance".
17:43 - Et qui est une fille absolument magnifique, dont on commence à entendre parler,
17:46 mais qui n'est encore pas très, très connue en France.
17:48 Et qui, pour moi, est vraiment dans cette culture du jazz.
17:52 Malcolm parlait tout à l'heure de musique de résistance.
17:56 C'est aussi une musique de culture, d'abord,
17:59 qui correspond effectivement au combat des Noirs américains pour leur droit
18:04 au début du 20e siècle.
18:06 Donc, ça, c'est important.
18:07 - C'est l'origine. - Il ne faut pas l'oublier.
18:08 - C'est la base aussi.
18:09 Il y a eu ensuite le blues, bien sûr, et beaucoup d'autres musiques.
18:13 Alors, on ne va pas égriner, bien sûr.
18:15 Vous avez quand même une sacrée programmation.
18:19 - Oui, une quinzaine de concerts, quand même.
18:21 - Oui, une quinzaine de concerts.
18:22 Donc, on le rappelle, 11 salles et 10 communes de l'agglo.
18:28 Les salles, c'est l'Avent Seine, c'est le Lossie, c'est l'Oriel,
18:31 aussi, où vous produirez, bien sûr, Malcolm aussi.
18:34 La scène locale, elle est toujours aussi riche, aussi prometteuse.
18:39 - Oui, la preuve avec mon voisin.
18:41 - Elle est locale et internationale aussi, la scène de votre voisin.
18:44 - Ça monte, joue de la contrebasse, monte à sept têtes avec des cuivres
18:47 sur un répertoire qui est aussi bien des compositions personnelles
18:51 que des reprises de standards.
18:53 Enfin, non, la scène locale est extrêmement riche.
18:56 On va aussi accueillir, par exemple, le pianiste Alfio Aureglio
18:59 dans une configuration un petit peu particulière,
19:01 puisqu'il a quelques fois joué avec lui, mais jamais en concert,
19:04 vraiment pour un vrai concert.
19:06 On va accueillir un duo avec Sylvain Luc,
19:08 qui est pour moi l'un des plus grands guitaristes, je dirais, mondial.
19:12 Vraiment, Sylvain Luc, c'est quelqu'un de exceptionnel.
19:15 - Oui, et surtout, on parlait aussi de cette histoire de famille,
19:17 puisque là, vous êtes tous les deux sur cette...
19:20 Alors, tous les trois, même, puisqu'il y a Sauveur.
19:22 Salvator Aureglio, administrateur aussi de ce jazz festival, bien sûr.
19:26 Malcolm, et puis voilà, Alfio.
19:28 C'est une histoire de famille intergénérationnelle, le jazz aussi.
19:31 C'est une famille ouverte, mais c'est une famille.
19:33 - C'est ça. En fait, il y a cette histoire culturelle,
19:35 mais il y a cette histoire de...
19:37 On a un pot commun de culture commune, mais avec des gens au Japon.
19:40 Donc, c'est ça qui est fantastique avec la musique.
19:42 Il n'y a pas de frontière.
19:44 Il suffit d'avoir des valeurs humaines d'échange et d'ouverture d'esprit,
19:46 et on y est.
19:48 Et donc, vous me demandiez tout à l'heure
19:50 s'il y avait des jeunes et des moins jeunes qui venaient.
19:52 En fait, oui, il y a tous les publics.
19:54 Ce que j'essaye de faire, c'est de la pop jouée par des musiciens de jazz.
19:57 Donc, voilà, le lien est fait.
19:59 J'invente rien.
20:01 Il y a plein de gens qui ont fait le pont,
20:03 que ce soit Sting ou Stevie Wonder ou des gens comme ça.
20:05 Il faut... Voilà.
20:07 Je dis quelques noms pour appeler, parce que pour dire...
20:09 Venez, ça va être super.
20:11 - Il y en a qui vous comparent, d'ailleurs, à Sting ou à Jamie Cullum aussi,
20:14 parce qu'on peut faire du jazz, pop, rock aussi.
20:17 - Oui, il faut juste...
20:19 En fait, c'est marrant, parce qu'en France en particulier,
20:22 mais c'est quand même assez général chez l'être humain,
20:24 on veut mettre des étiquettes.
20:26 On veut coller absolument des étiquettes.
20:28 - On veut s'y retrouver. Il y a tellement aussi de références aujourd'hui.
20:30 - On nous demande de faire quelque chose d'original,
20:32 et puis après, on rentre pas dans les cases,
20:34 donc on veut nous mettre des étiquettes,
20:36 alors qu'en fait, il faut faire quelque chose d'original.
20:38 Et puis on a envie de faire quelque chose d'original.
20:40 On n'a pas envie de rentrer dans des carcans.
20:42 - C'est pour ça que vous créez, déjà.
20:44 Parfois, quand même, vous reprenez aussi.
20:46 - En fait, c'est ça.
20:48 On fait des reprises, parce que c'est le même principe que sur scène.
20:50 Je vois bien que sur scène, si je faisais que des créations, que des compos,
20:53 il y a un moment où le public manquerait de quelque chose d'un peu...
20:57 Pour se relâcher un petit peu, avec des airs connus.
21:00 Alors on fait des airs connus, mais on les revisite,
21:02 on les réarrange, on les réadapte,
21:04 histoire d'avoir quelque...
21:06 D'abord, on pourrait pas refaire aussi bien que les originaux.
21:08 Ça sert à rien d'essayer de copier. Faisons-en quelque chose d'autre.
21:10 - Un peu. Un équilibre, en fait.
21:12 - Voilà, un équilibre. Compos et reprises, mais réarrangées.
21:14 Toujours un truc, si possible, en adéquation
21:17 avec le moment, avec les gens qui sont là,
21:19 avec le son du jour, de la salle.
21:21 On va pas jouer de la même manière, selon où on est.
21:24 Et plutôt que de réciter bêtement un album
21:26 qu'on aurait enregistré en studio, à faire exactement la même chose,
21:28 là, on va plutôt s'adapter au moment.
21:31 - Et c'est ça, la finalité de ce festival de jazz,
21:33 sur l'agglomération, c'est que chacun s'y retrouve
21:36 et passe un bon moment. C'est surtout ça.
21:38 C'est qu'on va pas aller chercher à faire de l'avant-gardisme,
21:41 à aller plus loin. C'est juste passer un bon moment
21:43 et s'adresser à tout le monde.
21:45 - Avec une musique enchanteuse, enchantresse,
21:48 qui va flatter les âmes et ouvrir les oreilles
21:53 sur des univers qu'on connaît pas forcément.
21:55 Parce que le jazz est aussi cette musique d'expression
21:59 qui fait qu'un thème, une reprise de standard,
22:03 va donner tout à fait autre chose,
22:05 parce que tout à coup, ça aura été réinterprété autrement.
22:07 Je pense en particulier à un thème très connu,
22:10 qui s'appelle "Les feuilles mortes", que Malcolm l'a repris, par exemple,
22:13 en en faisant une version que je trouve personnellement magnifique,
22:16 mais qui est tout à fait particulière.
22:19 - Oui, vous aussi, d'ailleurs, vous faites des reprises.
22:22 - Oui, à mon petit niveau amateur, effectivement, je prends...
22:25 Alors oui, Malcolm parlait tout à l'heure de musique internationale.
22:27 C'est vrai qu'on a un certain nombre de compositeurs français
22:31 dont les musiques sont aujourd'hui connues partout dans le monde entier,
22:35 du Japon à la Thaïlande, en passant par le Brésil.
22:38 Je pense à Claude Nougarro, je pense à Michel Legrand,
22:40 je pense à Serge Gainsbourg,
22:44 et dont la plupart des musiciens de jazz savent jouer les compositions,
22:47 mais ont oublié qu'ils ont été écrits par des compositeurs français.
22:50 Donc effectivement, avec mon modeste petit trio, Alzy Trio,
22:53 on a sorti un disque qui s'appelle "The French Songbook"
22:57 pour dire que les Français aussi savent faire du jazz.
23:00 - Il faut se le rappeler.
23:01 Donc il faut aussi rassurer avec des références qu'on connaît.
23:05 Jouer des thèmes connus, ça rassure un peu,
23:07 parce qu'il faut quand même admettre, parfois, le jazz, c'est un peu perché, non ?
23:09 - Si, c'est quand on expérimente.
23:11 Pour beaucoup, ce n'est pas forcément audible.
23:14 - Imaginez une conversation à table avec des gens.
23:17 Le sujet de conversation n'est pas forcément choisi au départ,
23:20 ou alors on ne sait pas qui va dire quoi.
23:22 Puis quelquefois, on s'ennuie un peu,
23:23 on n'est pas d'accord avec ce que l'autre dit,
23:25 et puis vivement qu'on passe à autre chose.
23:26 Quelquefois, c'est ce moment-là où on s'ennuie,
23:28 mais c'est comme une conversation, c'est vivant, c'est vrai.
23:30 Donc ce n'est pas toujours 100% paramétré et bingo.
23:35 - On va tout de suite se retourner.
23:36 Le jazz, vous aimez ?
23:37 - Oui.
23:38 - Vous connaissez ?
23:39 - Oui.
23:40 Moi, je suis violoniste de formation,
23:42 bien avant de faire de la windsick,
23:43 donc j'ai joué un peu de jazz, un peu de tango.
23:45 - Ah ouais ?
23:46 Donc un violon dingue, alors, en ce qui vous concerne.
23:48 - Oui.
23:49 - Donc du jazz, un peu de tango, alors.
23:51 - Oui.
23:52 Pas forcément les deux en même temps, mais...
23:54 - D'accord.
23:55 Et vous, Aurélien ?
23:56 - Je ne suis pas musicien.
23:57 - Si, il joue de la guitare.
23:58 Il ne le dit pas, mais il joue de la guitare.
23:59 - D'accord.
24:00 Mais pas de jazz, c'est vrai que...
24:01 - Non, c'est trop dur.
24:02 - D'accord.
24:03 - C'est vrai que c'est effectivement ouvert à tous,
24:05 une large part aussi qui est faite pour les enfants.
24:07 Comment est-ce qu'on peut faire découvrir le jazz aux enfants, Pascal ?
24:09 - Alors là, avec deux concerts qui auront lieu pendant le festival,
24:12 un opéra de jazz autour de Pinocchio, du personnage de Pinocchio.
24:15 Donc évidemment, ça ne peut que séduire les enfants
24:17 que d'aller voir ce spectacle,
24:18 et qui est assuré en plus par des écoles.
24:20 - Par des collégiens ?
24:21 - Par des collégiens.
24:22 Et puis avec...
24:24 Alors, le carnaval des animaux de Saint-Saëns
24:26 a été repris, pris et repris dans plusieurs versions.
24:29 Et là, on a un afro-carnaval des animaux
24:32 qui pareil, va être orienté en direction des enfants.
24:36 Et le jeune public va forcément trouver là-dedans
24:39 beaucoup de bonheur, beaucoup de sourire,
24:42 beaucoup de complicité avec les musiciens et les artistes sur scène.
24:46 - Et ça sera le jeudi 12 octobre à Kroll, à l'espace Paul Jargo.
24:49 Le Pinocchio opéra de jazz, on le disait, c'est le 12 octobre.
24:52 Et c'est à Fontaine, à la salle Edmond Wigne.
24:55 - Petite précision.
24:57 Il n'est pas impossible que la date à l'espace Paul Jargo
25:00 soit avancée en raison de...
25:02 Je crois qu'il y a un mouvement de grève ou un mouvement social ce jour-là.
25:05 Et comme il y a les musiciens qui viennent d'un peu loin,
25:08 je ne sais pas si ça ne va pas être déplacé la veille.
25:10 - Alors, on va suivre tout ça.
25:12 - Il faut bien se tenir au courant sur le site du Jazz Club.
25:16 Donc, vous tapez sur les moteurs de recherche.
25:18 On trouve un petit peu tout.
25:19 Vous, c'est le 4 octobre, c'est sûr, Malcolm ?
25:21 - Alors, il y a la Varse en septet.
25:23 C'est mon quartet habituel avec trois cuivres en plus.
25:25 C'est la version que j'essaie de proposer le plus souvent possible.
25:28 Venez, parce que ça va être sympa.
25:30 - Et un peu de pub aussi pour Alfio Auriglio.
25:32 Donc, je crois que c'est le lendemain.
25:34 C'est le 5 à L'Oriel aussi.
25:35 - À L'Oriel aussi, d'accord.
25:36 - Je crois.
25:37 Oui, oui.
25:38 - Non, Alfio, c'est à la Salet de Montvigne.
25:40 - Ah, d'accord. Ah, ben voilà.
25:41 - C'est le mercredi 11.
25:42 - C'est le mercredi 11.
25:43 - Bon, j'ai mes petits pompes là.
25:44 - Oui, parce qu'on va se tenir au courant, bien sûr, sur le site.
25:48 Malcolm, comme vous le disiez tout à l'heure aussi,
25:50 ça n'a pas toujours été le jazz.
25:52 C'était pas forcément votre première école.
25:54 Parce qu'en étant, vous avez commencé cet entretien par dire que vous êtes à moitié anglais,
25:57 donc à moitié, on ne peut pas avoir des qualités.
26:00 Si, justement, on vous a entendu jouer les Beatles un peu quand vous étiez jeune.
26:03 - C'était de l'ironie mal placée.
26:06 - Heureusement qu'on les a aussi les anglais pour innover.
26:09 - En fait, non, mais souvent les anglais sont critiqués par les français.
26:12 C'est la vieille bataille de mangeurs de grenouilles.
26:15 Bref, oui, j'ai toujours été passionné de Beatles.
26:18 Et je vous annonce d'ailleurs que je viens de fonder le "Sgt. Potter's Magical Mystery Band".
26:24 - Sgt. Potter's ? Ah oui, c'est plus le "Potter's".
26:27 - Voilà, on est en train de monter tout un répertoire de reprises de Beatles,
26:32 mais réarrangées à ma sauce.
26:34 Et on prépare un disque, là.
26:36 Alfio sera probablement sur quelques titres aussi, donc ça va être sympa.
26:39 - Est-ce que vous jouez aussi de la guitare ?
26:41 - Non, non, non, je me limite à contrebasse et chant.
26:44 - C'est connu.
26:45 - J'ai une vieille image qui circule comme ça, si on a des petits dossiers.
26:49 Regardez, vous avez vu, là-haut ?
26:51 Regardez, tout en haut, c'est vous, Sam Alcolm ?
26:53 - C'était de la basse électrique, c'était de la guitare basse électrique.
26:57 - Et ouais, alors là, on est en 92, 93, c'est un dossier qu'on a ressorti.
27:02 C'est un dossier, Sam Alcolm, attention, qu'on a ressorti dans le magazine du lycée du Grésil-Vaudan.
27:09 Parce que vous, les filles, qui êtes en train, les filles de ma génération,
27:12 des années, fin des années 70, on va dire, qui regardaient, c'était bien Malcolm avec la queue de cheval.
27:17 Vous étiez, et beaucoup de filles étaient amoureuses de vous quand même au lycée.
27:20 Et donc, voilà, il est là, cet article.
27:22 - Il y avait beaucoup de mecs aussi.
27:23 - Vous voyez, là, juste à côté, il y a le mien, c'est mon premier article à moi aussi.
27:26 Donc, comme ça, le monde est tout petit.
27:28 - Il faut qu'on avoue qu'on était ensemble au lycée, on est obligé d'avouer maintenant.
27:30 - Ah, ça, c'est une légende, hein.
27:32 C'est une légende, on dirait, ni oui, ni non.
27:34 - Le monde est petit, ouais.
27:35 - Mais ensemble, en tout cas, au lycée, dans la salle musique du lycée, ça, c'est sûr.
27:39 - Oui, tout à fait, tout à fait.
27:40 - Voilà.
27:41 - Non, c'est l'époque où j'avais donc les cheveux longs et je faisais, pour en parler d'ouverture d'esprit,
27:44 à l'époque, je faisais du AC/DC, du Led Zep, voilà, avec une bague de tête de mort à chaque doigt, etc., quoi.
27:50 - Mais on sait que AC/DC, Led Zep sont des grands amateurs de jazz aussi.
27:53 - Voilà, pas de problème.
27:54 - Donc, voilà, ça fait, c'est sympa, hein, pour ces petits souvenirs.
27:57 On sait qu'ils sont nombreux aussi à nous regarder de la vieille époque, désole, mais...
28:02 - On va faire un duo, maintenant, on chante.
28:04 - Bah, alors, surtout, s'il parle des Beatles, là, on va s'amuser, bien évidemment.
28:08 - Let it be.
28:09 - Exactement.
28:10 Allez, donc, oui.
28:11 - Juste, on parlait d'ouverture, de comment on s'adapte d'une fois à l'autre.
28:14 C'est que tout à l'heure, on a enregistré un morceau en duo avec mon guitariste, là, Dan Dumont.
28:20 - Dan Dumont, on se quitte, on se retrouve avant de se quitter, bien sûr.
28:23 - C'est deux morceaux que vous pourrez entendre en sept-et, avec les cuivres et tout, à l'oreiller La Varse ou sur nos disques.
28:28 - Pour aujourd'hui, on les a fait en duo, comme ça, en acoustique, c'est pour changer un petit peu, pour dire qu'on s'adapte à chaque fois.
28:33 - Tout est possible.
28:34 - Voilà.
28:35 - Absolument.
28:36 Merci, en tout cas, pour ces souvenirs et cette belle programmation.
28:39 Donc, du, on le rappelle très exactement, du 29 septembre au 15 octobre.
28:47 - Au 15 octobre.
28:48 - Voilà.
28:49 Allez, les bons plans de nos invités, vous en avez certains qui sont très sympas.
28:52 Tout de suite.
28:53 - On reste en famille, promis.
29:03 Pascal Cobert, c'est quoi, votre bon plan sur Grenoble ?
29:06 - Alors, mon plan, c'est mon fiston.
29:08 - Et plus exactement ?
29:09 - Qui travaille depuis 7 ans, 8 ans, maintenant, à la boulangerie Le Pain des Carnes, qui est un boulanger bio, qui est situé dans le quartier Saint-Brenont,
29:17 qui est la meilleure boulangerie du monde, évidemment.
29:19 - Mais il paraît, en tout cas, beaucoup en parle et est très réputé.
29:22 - Oui, parce qu'il y a beaucoup de gens qui sont très intéressés par le boulanger bio.
29:25 - Et qui sont très intéressés par le boulanger bio.
29:27 - Oui, parce qu'il y a beaucoup de gens qui sont très intéressés par le boulanger bio.
29:29 - Et qui sont très intéressés par le boulanger bio.
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34:25 ...
34:30 - Vous avez profité de "Si on parlait" avec Gilles Trignan Résidence.
34:35 [Musique]

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