La Matinale (Émission du 14/12/2023)

CNEWS

Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

Transcript

00:00:00 C'est News, il est 6h. Merci d'être avec nous.

00:00:03 Faut-il que la France reprenne la main à 100% sur les expulsions ?

00:00:07 Je pose la question ce matin puisque la Cour européenne des droits de l'homme,

00:00:10 comme le Conseil d'État d'ailleurs, nous demande de faire revenir en France

00:00:14 un Ouzbek considéré comme dangereux et radicalisé et expulsé à la mi-novembre.

00:00:20 Bruno Le Maire demande que le gouvernement reprenne le projet de loi immigration

00:00:24 dans sa version sortie du Sénat.

00:00:26 Une nouvelle réunion a lieu ce matin avec Elisabeth Borne et les représentants de la droite.

00:00:31 Vers quoi se dirige-t-on ? Quelles sont les mesures qui seront reprises ?

00:00:34 On verra ça avec vous Gauthier Lebrecht.

00:00:36 La collégienne renaise qui a menacé sa professeure avec un couteau a été hospitalisée cette nuit.

00:00:43 Elle était déjà allée en cours armée dans un autre établissement dont elle avait été exclue.

00:00:48 Mickaël Dos Santos en direct de Rennes pour C News.

00:00:52 A tout de suite, Mickaël.

00:00:54 Benjamin Netanyahou prévient les terroristes du Hamas.

00:00:56 Nous irons jusqu'au bout, nous irons jusqu'à la victoire,

00:01:00 vous entendrez le Premier ministre israélien.

00:01:02 Et puis le fils de Monique Olivier lance un appel à sa mère,

00:01:06 parle et dit aux familles où sont cachées les corps des victimes,

00:01:10 notamment le corps de la petite Estelle Mouzin.

00:01:12 C'est Noémie Schultz qui suit le procès de Monique Olivier pour C News.

00:01:18 Faut-il sortir de la Cour européenne des droits de l'homme ?

00:01:20 On se pose la question ce matin parce que le Conseil d'État demande le retour en France d'un Ouzbek radicalisé.

00:01:26 Gérald Darmanin l'avait expulsé le 15 novembre dernier sans prendre en compte une décision de la CEDH.

00:01:32 Oui, estimant que sa vie est en danger dans son pays d'origine,

00:01:34 la CEDH avait pris une mesure pour empêcher son expulsion.

00:01:38 Mais hier soir, dans l'heure des pros sur C News, le ministre de l'Intérieur a assuré qu'il allait tout faire

00:01:43 pour que cet homme de 39 ans, considéré comme très dangereux, ne puisse pas revenir.

00:01:47 Toutes les explications de Goderic Bey et de Maxime Legay.

00:01:51 C'est un nouvel accrochage entre le gouvernement et le Conseil d'État.

00:01:56 La haute juridiction administrative demande à la France de faire revenir sur le territoire un Ouzbek expulsé dans son pays d'origine.

00:02:04 L'individu en question est un homme âgé de 39 ans, soupçonné de proximité avec la mouvance djihadiste.

00:02:11 Son dossier pénal est vide, mais les renseignements français ont précisé qu'il est radicalisé et très dangereux.

00:02:18 En avril 2021, il est visé par une interdiction administrative du territoire.

00:02:23 Il n'est finalement expulsé que deux ans et demi plus tard, le 15 novembre dernier.

00:02:28 Pourtant, la Cour européenne des droits de l'homme s'y est opposée,

00:02:31 déclarant que sa vie est en danger dans son pays d'origine.

00:02:34 Un avis partagé par le Conseil d'État, mais contesté par Gérald Darmanin.

00:02:39 La CEDH ne m'empêche pas d'expulser cette personne.

00:02:42 Elle considère que je n'aurais pas dû le faire, mais ce n'est pas suspensif, donc je l'ai fait.

00:02:45 Comme je l'ai fait pour d'autres personnes.

00:02:47 Je vous dis, la CEDH ne m'empêche pas de le faire.

00:02:51 Qu'est-ce qui se passe ? Si on renégocie la CEDH, c'est des années et des années.

00:03:00 L'urgence, c'est maintenant.

00:03:01 Je rappelle que le tueur d'Aras, ça n'avait pas de casier judiciaire.

00:03:03 Donc j'ai le droit de protéger les Français.

00:03:05 J'ai pris cette décision en mon inconscience de renvoyer dans son pays quelqu'un

00:03:10 qui certes n'a pas de casier judiciaire, mais qui est radicalisé.

00:03:13 Avec cette décision d'expulsion, la France devra s'acquitter d'une amende de 3000 euros

00:03:18 auprès de la Cour européenne des droits de l'homme.

00:03:20 Alors cette question, je vous la pose.

00:03:23 Est-ce que la France doit sortir de la CEDH, de la Cour européenne des droits de l'homme ?

00:03:27 Je vous pose la question.

00:03:28 Parce que cette CEDH et le Conseil d'État demandent à la France d'accepter le retour de cette ouzbek.

00:03:34 Vous flashez le QR code, vous enregistrez une vidéo dans laquelle vous donnez votre avis.

00:03:39 Vous connaissez le principe. En clair, c'est est-ce que la France doit avoir la main sur son immigration ?

00:03:43 Si on veut aller au bout du bout du bout de la réflexion, c'est est-ce que la France doit décider

00:03:48 de qui elle fait rentrer et de qui elle fait sortir ?

00:03:51 Et avoir la main à 100%.

00:03:53 Et ne dépend pas d'une Cour des droits de l'homme.

00:03:57 Elle ne dépend pas véritablement, vous avez entendu le ministre.

00:04:00 Les décisions de la CEDH, on n'est pas obligé de les suivre.

00:04:04 Mais elle donne cette indication.

00:04:07 Est-ce qu'il faut en sortir ? Je vous pose la question.

00:04:09 La commission mixte paritaire se réunira lundi pour trancher sur la loi immigration de Gérald Darmanin.

00:04:14 Cette députée, cette sénateur, ils vont devoir se mettre d'accord.

00:04:17 Pour Bruno Le Maire, il faut reprendre la version du Sénat.

00:04:21 C'est ce qu'il dit ce matin dans Le Figaro.

00:04:23 Quel est le seul moyen aujourd'hui pour qu'une telle loi passe ?

00:04:26 C'est de reprendre la version du Sénat.

00:04:29 Accessoirement, le ministre de l'Economie et des Finances sort de son terrain de jeu.

00:04:34 Gauthier Lebrecht, quels sont les points de tension ?

00:04:38 Vers quoi se dirige-t-on avec ce texte ?

00:04:40 On pourrait croire que Bruno Le Maire est candidat pour succéder à Elisabeth Borne.

00:04:42 Il y a trois points de tension et on verra qui cède.

00:04:45 Est-ce que c'est l'aile gauche de la Macronie qui va céder ou est-ce que ce sont les Républicains ?

00:04:49 Peut-être que personne ne cédera et qu'il n'y aura pas d'accord lundi lors de cette commission mixte paritaire.

00:04:54 Peut-être que les sept sénateurs et sept députés ne tomberont pas d'accord.

00:04:58 Premier point de tension, c'est l'aide médicale d'État supprimée au Sénat

00:05:03 et transformée en aide médicale d'urgence.

00:05:06 Cette aide médicale d'État a été rajoutée, la suppression a été invalidée par la commission des lois de l'Assemblée nationale.

00:05:14 Donc c'est le premier point de tension.

00:05:15 Est-ce que l'aile gauche de la Macronie va accepter de supprimer l'AME ?

00:05:19 Rien n'est moins sûr.

00:05:20 Ensuite, c'est la fameuse régularisation des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension.

00:05:25 C'était l'article 3 de cette loi.

00:05:27 Même chose, ça a été complètement transformé au Sénat par les sénateurs LR

00:05:31 qui est aujourd'hui dans le texte.

00:05:33 Donc c'est une régularisation par le préfet à titre tout à fait exceptionnel.

00:05:36 Ça ne plaît pas non plus à l'aile gauche de la Macronie et au président de la commission des lois, Sacha Houllier.

00:05:41 Et enfin, il y a le délit de séjour irrégulier, le délit de clandestinité.

00:05:45 Un clandestin est sur le sol de France, il commet déjà un délit.

00:05:48 Ça, ça a été supprimé par François Hollande et Manuel Valls quand ils étaient au pouvoir.

00:05:52 Ça a été remis dans le texte de Gérald Darmanin par les sénateurs

00:05:55 et à nouveau supprimé par les députés, notamment l'aile gauche de Renaissance.

00:06:00 Gérald Darmanin, hier chez Pascal Praud sur CNews,

00:06:03 est favorable au retour de ce délit de clandestinité contre l'avis d'une partie de sa majorité.

00:06:07 Donc sur tous ces points-là, sur ces trois points-là,

00:06:10 l'AME, la régularisation, le délit de séjour irrégulier,

00:06:13 ça va être vraiment au cœur des débats entre les sénateurs et les députés.

00:06:17 Et on verra qui cède, mais il est largement possible que personne ne cède et qu'il n'y ait pas d'accord.

00:06:22 Merci Gauthier. Voilà, réunion ce matin à 8h30 autour d'Elisabeth Borne

00:06:26 et des représentants des ténors de la droite, des ténors des Républicains.

00:06:31 Arenne, la collégienne de 12 ans qui a menacé sa professeure d'anglais avec un couteau,

00:06:36 a été hospitalisée cette nuit. C'est l'information de la nuit.

00:06:39 Un examen psychiatrique a conclu que la mineure était dangereuse pour elle-même

00:06:42 et que son état nécessitait des soins en milieu spécialisé.

00:06:46 On va partir tout de suite. Rejoigne notre renvoyée spéciale, Chana.

00:06:49 Oui, parce qu'on en sait plus sur le profil de l'adolescente ce matin.

00:06:53 Sa famille est d'origine mongole, athée et inconnue des services de police.

00:06:56 Elle ne présentait aucun signe de radicalisation.

00:06:59 On rejoint donc Mikaël Dos Santos sur place avec Raphaël Lasreg.

00:07:03 Mikaël, bonjour. En revanche, elle avait quand même des antécédents qui interpellent.

00:07:06 Bonjour.

00:07:07 Oui, des antécédents qui interpellent.

00:07:12 Le procureur, hier, lors d'une conférence de presse,

00:07:15 avait déjà privilégié cette piste psychiatrique pour plusieurs raisons.

00:07:20 La première, on le rappelle, cette phrase chuchotée à la professeure d'anglais en salle de classe.

00:07:25 « Je suis folle, j'ai envie de tuer quelqu'un, j'ai envie de tuer les élèves qui ne m'aiment pas,

00:07:29 la personne qui est en face de moi. »

00:07:31 Ça s'est passé à Arras. « J'ai envie de faire pareil. »

00:07:34 Et puis, bien sûr, au printemps dernier, l'adolescente avait été exclue d'un précédent collège

00:07:40 pour des troubles du comportement, le port d'un couteau en janvier dernier,

00:07:44 mais aussi des injures et des menaces proférées à l'encontre d'un enseignant.

00:07:49 Un signalement avait été fait à ce moment-là.

00:07:52 Son père avait demandé de l'aide aux services départementaux,

00:07:55 sans savoir finalement si un suivi psychologique avait été effectué à ce moment-là.

00:08:01 Elle avait été finalement scolarisée dans l'établissement qui se trouve juste derrière nous en septembre dernier.

00:08:07 Merci beaucoup, Mickaël Dos Santos, envoyé spécial de CNews.

00:08:12 Merci beaucoup.

00:08:13 Benyamin Netanyahou s'est dit déterminé à aller jusqu'au bout, à aller jusqu'à la victoire,

00:08:18 en dépit des pressions internationales concernant les victimes civiles palestiniennes.

00:08:23 Israël a annoncé hier le décès de 115 soldats de Tsaïles depuis le début des combats terrestres.

00:08:28 Dans la bande de Gaza, le Hamas recense 18 600 morts.

00:08:31 Écoutez le Premier ministre israélien.

00:08:33 Je veux dire de la manière la plus claire possible ce que je viens de dire au commandant sur le terrain.

00:08:40 Nous continuerons jusqu'au bout.

00:08:44 Cela ne fait aucun doute.

00:08:46 Je le dis dans la douleur, mais aussi sous la pression internationale.

00:08:52 Rien ne nous arrêtera.

00:08:55 Nous irons jusqu'au bout, jusqu'à la victoire, rien de moins.

00:08:59 Le fils de Michel Fourniret et de Monique Olivier a témoigné hier dans le cadre du procès de sa mère.

00:09:05 Célim Fourniret assure qu'il n'a jamais soupçonné à qui il avait affaire.

00:09:10 J'ai vécu pendant 15 ans avec des acteurs.

00:09:13 Ce sont ces mots, Célim, qui a supplié sa mère de parler.

00:09:16 Noémie Schultz, Swiss Procès pour CNews.

00:09:19 Monique Olivier s'y est engagée hier sur Estelle Mouzin.

00:09:22 Je vous dirai tout ce que je sais.

00:09:24 Je vous en dirai le plus possible.

00:09:26 Pourtant, depuis le début du procès, il y a près de trois semaines,

00:09:29 l'accusée n'a livré aucune information nouvelle concernant les trois crimes pour lesquels elle est jugée.

00:09:33 Rien sur les derniers incidents de Johanna Parish.

00:09:36 Rien sur l'emplacement du corps de Marie-Angèle Domes.

00:09:39 Son avocat met en garde pour obtenir des réponses.

00:09:43 Il faut que l'interrogatoire de Monique Olivier se passe dans de bonnes conditions.

00:09:46 Essayons de voir si demain, on lui laisse la parole et qu'on la laisse parler et s'exprimer.

00:09:52 Je suis même prêt, moi, si ça peut aider, à poser des questions en premier.

00:09:55 Le but étant de la manifestation de la vérité.

00:09:57 Et comme je pense qu'elle n'a pas d'intérêt particulier ou envie de bloquer, tout le contraire,

00:10:03 je suis prêt à aider là-dedans, si on pense qu'elle est plus en confiance.

00:10:06 Voilà, le but c'est d'obtenir pour les victimes, je crois, le maximum de réponses aux questions qu'elles se posent.

00:10:13 Hier, le fils de Monique Olivier l'a supplié de parler.

00:10:16 T'as quoi à cacher ? Personne ne t'attend dehors.

00:10:18 Dis tout ce que tu as à dire.

00:10:20 Monique Olivier a répété ce qu'elle dit depuis le début du procès.

00:10:23 Pourquoi vous voulez croire que j'en sais plus ?

00:10:25 On va dire que je n'ai pas de sentiments.

00:10:27 Je suis un monstre, je sais.

00:10:28 Mais j'ai dit tout ce que je savais.

00:10:30 Cette information qui va vous faire réagir, je le sais,

00:10:33 le gouvernement espagnol veut interdire le portable à l'école,

00:10:37 de l'école primaire jusqu'au lycée.

00:10:39 Est-ce que c'est une bonne solution ?

00:10:41 L'objectif c'est de réduire l'impact négatif de l'usage excessif des smartphones chez les adolescents.

00:10:47 C'est une bonne idée ou c'est un peu rétrograde ?

00:10:50 C'est déjà le cas en France.

00:10:52 Théoriquement, on n'a pas le droit d'utiliser son téléphone portable en classe.

00:10:55 Ce n'est pas le cas en Espagne.

00:10:56 Vous faites bien de le préciser.

00:10:57 Théoriquement.

00:11:00 Le mic.

00:11:01 Oui, on n'a pas utilisé son portable en classe.

00:11:05 Après, c'est un outil qui sert beaucoup en dehors.

00:11:09 Il faut voir comment organiser ça.

00:11:11 Si c'est pour aller sur Instagram voir les photos des grandes écoles.

00:11:14 On est en classe.

00:11:15 Oui, on est en classe.

00:11:17 Gautier, tiens.

00:11:18 Du moment que vous me le laissez sur le plateau, tout va bien.

00:11:20 C'est ça.

00:11:21 Quel égoïste.

00:11:23 Allez, restez bien avec nous.

00:11:24 Dans un instant, on va aller dans le département de Lens

00:11:26 qui a suspendu l'accueil des mineurs isolés.

00:11:29 Il n'y a plus d'argent.

00:11:30 Il n'y a plus d'argent pour accueillir les mineurs isolés.

00:11:33 Il y en a de plus en plus des mineurs isolés

00:11:35 qui doivent être accueillis par les départements.

00:11:37 Ça a un coût.

00:11:38 Restez bien avec nous sur CNews.

00:11:39 A tout de suite.

00:11:40 CNews, il est 6h15.

00:11:45 Merci d'être avec nous.

00:11:46 Tout d'abord, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité.

00:11:48 Avec vous, Chana Lusso.

00:11:49 Réunion en cascade depuis l'adoption de la motion de rejet

00:11:55 du projet de loi immigration.

00:11:56 Elisabeth Borne reçoit à nouveau l'été nord des Républicains.

00:11:59 Aujourd'hui à 8h30 à Matignon, Bruno Retailleau, Eric Ciotti,

00:12:03 Olivier Marlex.

00:12:04 La Première Ministre tente de négocier avec la droite

00:12:07 en vue de la commission mixte paritaire,

00:12:08 prévue lundi à 17h.

00:12:10 Joe Biden visé par une enquête en destitution

00:12:14 par le Congrès américain.

00:12:15 Les conservateurs accusent le président d'avoir usé de son influence

00:12:18 lorsqu'il était vice-président de Barack Obama

00:12:20 dans les affaires controversées de son fils Hunter à l'étranger.

00:12:24 Des accusations jugées complètement infondées pour les démocrates.

00:12:27 La procédure n'a quasiment aucune chance d'aboutir,

00:12:30 mais elle pourrait entacher la candidature de Joe Biden en 2024.

00:12:33 Et puis le Paris Saint-Germain a qualifié de justesse

00:12:36 un huitième de finale de Ligue des champions.

00:12:38 Après une phase de poule difficile,

00:12:40 les Parisiens finissent deuxième de leur groupe.

00:12:42 Hier soir, le Paris Saint-Germain s'est contenté du match nul

00:12:45 face à Dortmund qui jouait à domicile.

00:12:47 Les Allemands ont ouvert le score,

00:12:48 mais grâce aux petits prodiges ou à Reine Zaher-Emery,

00:12:50 les Parisiens ont rapidement égalisé.

00:12:52 Une rencontre que vous avez pu suivre évidemment sur Canal+.

00:12:55 C'est une information qu'on suit sur CNews, bien sûr,

00:12:59 on vous en a déjà parlé.

00:13:01 Depuis le 1er décembre, le département de L'Inn

00:13:04 a temporairement suspendu l'accueil des mineurs isolés.

00:13:07 La collectivité n'a plus suffisamment d'argent pour les recevoir,

00:13:11 ni de place pour les accueillir.

00:13:13 Il faut dire que le nombre d'arrivées de MNA,

00:13:17 de mineurs non accompagnés, ne cesse d'augmenter.

00:13:19 Sachant que chaque mineur coûte en moyenne 25 à 30 000 euros par an.

00:13:23 Reportage CNews, signé Olivier Madinier,

00:13:26 avec le récit de Solène Boulan, regardez.

00:13:28 C'est l'un des derniers centres d'accueil

00:13:35 pour mineurs isolés dans le département de L'Inn.

00:13:37 Ouvert le 2 octobre dernier, l'établissement accueille 25 jeunes

00:13:41 qui suivent des cours de français et sont hébergés.

00:13:44 Parmi eux, Alpha, 15 ans, originaire de Guinée,

00:13:48 il est arrivé en France il y a deux mois.

00:13:50 La traversée c'était un peu difficile.

00:13:54 Mon but ici maintenant c'est de faire l'école,

00:13:56 de continuer à étudier, d'apprendre le français,

00:13:58 de m'améliorer petit à petit et pour finir aussi

00:14:02 apprendre l'informatique.

00:14:04 Malgré l'ouverture de 150 places d'hébergement en 2023,

00:14:07 le département de L'Inn assure ne pas disposer des capacités

00:14:10 d'accueil et d'encadrement nécessaires.

00:14:12 Car le nombre de mineurs isolés dans le département

00:14:15 est passé de 261 en 2022 à 377 en 2023.

00:14:20 Cette année, nous avions inscrit 5,5 millions d'euros

00:14:23 au budget 2023. Nous allons en dépenser près de 7,4 millions,

00:14:26 ce qui est un effort là encore extrêmement important

00:14:28 et pour lequel l'État compense de façon extrêmement minime.

00:14:32 Pour ce collectif de solidarité, les raisons avancées

00:14:36 par la collectivité ne sont pas suffisantes.

00:14:38 On peut comprendre la position du département,

00:14:41 simplement pour nous elle n'est pas suffisante,

00:14:43 il ne suffit pas de dire que l'État ne nous paye pas

00:14:45 ou qu'on a du mal à fonctionner.

00:14:47 Encore faut-il faire une action supplémentaire

00:14:49 pour réclamer ces deniers.

00:14:51 En moyenne, selon le département,

00:14:53 l'accueil d'un mineur isolé coûte 25 à 30 000 euros par an.

00:14:57 On va partir à présent en Israël. Ce matin, 137 otages

00:15:01 sont toujours entre les mains du Hamas.

00:15:03 Concernant les personnes libérées, l'heure est à la reconstruction.

00:15:07 Le traumatisme est évidemment immense.

00:15:10 Ce matin, on vous diffuse le témoignage de Sharon libérée

00:15:13 le 27 novembre dernier avec ses deux filles âgées de 3 ans

00:15:17 forcées de chuchoter pendant toute leur captivité.

00:15:19 Elles ont mis 48 heures à reparler normalement.

00:15:22 Le récit est signé Adrien Spiteri.

00:15:24 Serré son père dans ses bras, Sharon en a rêvé

00:15:29 pendant 52 jours dans la bande de Gaza.

00:15:32 Le 7 octobre, dans le kibou de Seni Rose,

00:15:34 elle est enlevée par des terroristes du Hamas

00:15:37 avec son mari et ses deux filles,

00:15:39 et la guerre de la captivité commence.

00:15:41 Chaque minute d'attente est comme une roulette russe.

00:15:45 Vous ne savez pas si le lendemain, ils vous garderont en vie ou vous tueront.

00:15:48 Et les conditions sont difficiles,

00:15:50 des conditions dans lesquelles personne ne devrait vivre.

00:15:53 Le 27 novembre, c'est le soulagement.

00:15:56 Sharon et ses enfants sont libérés.

00:15:58 Mais pour cette mère de famille et les jumelles âgées de 3 ans,

00:16:01 le traumatisme est encore vif.

00:16:03 Chaque petit bruit, chaque claquement de porte,

00:16:06 chaque vol d'avion, les filles se mettent en colère et s'accrochent à moi,

00:16:09 font des crises parce qu'elles ont dû être si calmes

00:16:12 pendant 52 jours enfermées dans une seule pièce.

00:16:15 Un comportement différent, très vite remarqué par les parents de Sharon.

00:16:20 Là-bas à Gaza, il les forçait à parler en chuchotant.

00:16:25 Et nous l'avons ressenti encore plus sur Sharon et les filles.

00:16:28 Il leur a fallu deux jours pour parler normalement.

00:16:35 Une reconstruction progressive et difficile pour cette famille meurtrie.

00:16:39 D'autant plus que David, le mari de Sharon ici sur cette vidéo,

00:16:43 est toujours détenu à Gaza.

00:16:47 C'est Newsy, il est 6h20.

00:16:51 Restez bien avec nous. Dans un instant, la France championne du monde.

00:16:54 Championne du monde des impôts.

00:16:56 Voilà, c'est avec l'homique Guillaume. Dans un instant.

00:16:59 A tout de suite.

00:17:04 La France vient de remonter sur la première marche d'un podium mondial.

00:17:08 Un podium dont se passerait bien, évidemment.

00:17:11 Celui du premier pays au monde en matière d'impôts.

00:17:14 Combien paye-t-on exactement ?

00:17:16 Quels sont les chiffres exactement, l'homique Guillaume ?

00:17:19 Beaucoup, beaucoup Romain.

00:17:21 Il faut dire, il y a quelques semaines, on était champion d'Europe.

00:17:23 Là, c'est carrément champion du monde.

00:17:25 Selon les calculs des économistes de l'OCDE,

00:17:27 46,1% du PIB français, l'ensemble de la richesse que l'on produit en travaillant,

00:17:32 part dans les prélèvements obligatoires.

00:17:34 C'est un chiffre qui est en hausse.

00:17:36 En 2021, les impôts ne pesaient que, si on peut dire, 45,2% du PIB.

00:17:40 Cette augmentation nous fait passer devant le Danemark,

00:17:43 qui était jusqu'à présent le pays le plus taxé au monde.

00:17:45 Mais au Danemark, l'impôt sur le revenu a baissé de 5 points.

00:17:48 Cela fait reculer le pays.

00:17:49 Et comme nous, on progresse.

00:17:50 Nous voici premiers en haut du classement.

00:17:52 Nous avons donc la France, puis la Norvège, l'Autriche, la Finlande, l'Italie.

00:17:56 Et de l'autre côté, dans les pays les moins taxés,

00:17:58 on trouve le Mexique, la Colombie, la Turquie et l'Irlande, notamment.

00:18:02 Alors, qu'est-ce qu'il y a dans ces 46% ?

00:18:04 Qu'est-ce que vous mettez dans ces 46% ?

00:18:06 Eh bien, la grande partie des impôts et des taxes en France

00:18:09 vient des cotisations de sécurité sociale qu'on paye sur les salaires,

00:18:12 notamment 32% contre 25% en moyenne dans les pays de l'OCDE.

00:18:17 Ensuite, c'est l'impôt sur le revenu,

00:18:18 que ne payent pas en France qu'un foyer sur deux.

00:18:21 Là, ça représente 21% des prélèvements.

00:18:23 Puis, en troisième place, on trouve la TVA

00:18:25 et toutes les autres taxes sur la consommation,

00:18:28 type taxes sur l'essence, les cigarettes ou encore l'alcool.

00:18:31 À quoi servent tous ces impôts et toutes ces taxes ?

00:18:33 C'est vrai, souvent, quand on parle d'impôts, on dit

00:18:36 "Bah oui, mais il faut bien payer l'école, les routes, la police, l'armée,

00:18:39 tous les services de l'État."

00:18:41 Sauf que ce qu'on oublie souvent, c'est que la majorité des impôts

00:18:44 et des taxes en France servent à payer la sécurité sociale,

00:18:48 c'est-à-dire essentiellement les retraites et la maladie,

00:18:51 25% du PIB, de tout ce qu'on produit, part ainsi

00:18:54 dans le financement de la sécurité sociale.

00:18:56 Elle verse quand même chaque année 470 milliards d'euros de prestations.

00:18:59 À titre de comparaison, le budget de l'éducation nationale,

00:19:02 c'est 63 milliards. 63 milliards pour l'éducation,

00:19:05 470 milliards pour la Sécu.

00:19:07 On a souvent l'impression que la santé, c'est gratuit,

00:19:10 c'est ce qu'on entend, on oublie qu'on paye tous, tous les jours et beaucoup.

00:19:13 Et puis, on a aussi les retraites, puisque dans notre système,

00:19:16 ce sont les actifs qui payent pour les retraités.

00:19:19 Et puis enfin, il y a la politique sociale et familiale,

00:19:22 avec à nouveau des aides généreuses, mais on le voit,

00:19:25 qui nous coûtent au final une fortune, bien plus que dans d'autres pays.

00:19:28 Alors, on dit souvent que la France a ou avait l'un des meilleurs

00:19:31 systèmes de protection au monde. On sait surtout qu'on a le plus cher.

00:19:35 - On était champion d'Europe.

00:19:38 - Champion d'Europe des impôts et des taxes,

00:19:41 maintenant on est champion du monde. - Champion du monde.

00:19:43 - Merci beaucoup. - Peut-être bientôt.

00:19:46 - Malheureusement, ça nous fait sourire, mais ça doit en agacer

00:19:49 certains d'entre vous, j'en suis sûr.

00:19:52 6h26, tout de suite le temps et on commence avec la météo des neiges.

00:19:55 - Les conditions météo dans les stations de ski.

00:20:09 Il est tombé 45 cm de neige à Cerchevalier en début de semaine.

00:20:12 De nouvelles chutes ont été observées ces dernières heures.

00:20:15 Attention aux risques élevés d'avalanches.

00:20:18 Une neige humide à Courchevel où 4 pistes sont déjà ouvertes.

00:20:21 Les températures étaient faiblement positives et parfois proches du zéro

00:20:24 en haut et en bas du domaine. La neige continue de tomber

00:20:27 sur une bonne partie du relief alpin. Enfin, risque élevé d'avalanches

00:20:30 également à la Clusaz en raison des récentes chutes de neige

00:20:33 importantes et d'une relative douceur. La qualité de la neige

00:20:36 est douce à Val Thorens.

00:20:39 - C'était votre programme avec Photobox.

00:20:42 Avec Photobox, Photobox, de nouvelles aventures nous attendent.

00:20:45 - La météo avec de fortes précipitations sur les 3/4 du pays.

00:21:01 Alexandra, mais résultat, la sécheresse est moins importante

00:21:04 que l'année précédente. - Oui, en effet, on vous parle très souvent

00:21:07 de la sécheresse dans un contexte de réchauffement climatique.

00:21:10 Mais la sécheresse, il faut le dire, ça va beaucoup mieux.

00:21:13 On a eu de fortes précipitations tout au long de cette année 2023,

00:21:16 notamment sur le Pas-de-Calais ou encore sur la façade ouest

00:21:19 ou encore en allant vers les Alpes. Plus c'est orange, plus c'est violet,

00:21:22 plus on a eu de précipitations. C'est le cas notamment

00:21:25 sur le Pas-de-Calais, sur la Dordogne ou encore la Gironde

00:21:28 où vous avez actuellement des inondations. En revanche, les sols

00:21:31 restent un peu plus secs autour du golfe du Lyon, sur le Languedoc-Roussillon

00:21:34 avec, regardez, l'humidité des sols, notamment dans le sud-est

00:21:37 qui reste assez critique. La sécheresse se maintient

00:21:40 autour du golfe du Lyon ou encore sur le nord de la Corse.

00:21:43 Mais partout ailleurs, ça va beaucoup mieux. On a eu en moyenne

00:21:46 plus 70 % de précipitations par rapport à la normale

00:21:49 cet automne. Pour cet automne 2023, on a eu de fortes précipitations

00:21:52 et donc conséquence, cela a permis en quelque sorte

00:21:55 d'enrayer la sécheresse en cause. Et bien, cette rivière atmosphérique

00:21:58 dont on vous parle souvent, elle est bien présente

00:22:01 et donc elle donne de fortes précipitations

00:22:04 puisque l'anticyclone se positionne beaucoup plus au sud.

00:22:07 Alors au programme aujourd'hui, on va quand même vers une lente amélioration

00:22:10 même si cinq départements restent placés sous surveillance.

00:22:13 Le centre-ouest notamment, du côté de la Gironde ou encore

00:22:16 de la Dordogne où les cours d'eau continuent de déborder.

00:22:19 Là, des crues et bien lentes. Alors au programme aujourd'hui,

00:22:22 un temps assez mitigé, beaucoup de nuages, beaucoup d'humidité

00:22:25 notamment entre le centre et le nord-est. On retrouvera également

00:22:28 de la neige en montagne avec cette limite plus neige qui s'abaisse

00:22:31 un petit peu au-delà de 900-1000 mètres d'altitude seulement

00:22:34 et puis on retrouve également un temps bien gris sur la Bretagne

00:22:37 à noter aussi les vents très très forts autour du Golfe du Lyon

00:22:40 dans l'après-midi. Lente amélioration avec toujours un temps

00:22:43 humide, gris sur le nord-est du pays ou encore sur le centre.

00:22:46 Maintien de la neige en montagne et puis arrivée d'une nouvelle perturbation

00:22:49 sur le nord-ouest mais qui restera assez peu active puisque

00:22:52 l'anticyclone va faire son grand retour.

00:22:55 Les températures, elles baissent un peu mais la douceur domine

00:22:58 encore une fois ce matin, 8 degrés à Paris, 6 degrés pour la pointe

00:23:01 bretonne ou encore 10 degrés pour le Pays basque et dans l'après-midi

00:23:04 les températures restent légèrement au-dessus des normales avec

00:23:07 9 degrés à Dijon, 9 degrés également à Toulouse tandis que vous aurez

00:23:10 localement jusqu'à 16 degrés à Nice ou encore à Ajaccio.

00:23:13 C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux

00:23:17 photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.

00:23:20 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

00:23:22 Il est 6h30, vous regardez la matinale à la une ce matin.

00:23:26 Cette cohabitation de plus en plus compliquée entre les habitants

00:23:30 et les migrants à Calais.

00:23:32 Agression, incivilité, saleté parfois, les habitants expriment

00:23:37 leur ras-le-bol. Certains d'entre eux nous racontent leur quotidien.

00:23:40 Vous allez voir.

00:23:41 Une directrice de crèche à Champigny-sur-Marne a été menacée

00:23:45 de mort. Pourquoi ? Parce qu'elle est juive.

00:23:47 Hier après-midi, un individu s'est introduit dans l'établissement

00:23:50 avec un couteau. La crèche ne rouvrira pas avant lundi prochain.

00:23:54 Le récit est à suivre.

00:23:56 De la viande obligatoire désormais dans les menus des cantines scolaires

00:24:01 à Marignane. C'est ce qu'a décidé le maire, Eric Le Dys,

00:24:05 qui a pris cette décision au nom de la laïcité.

00:24:08 Il sera avec nous dans ce journal pour nous expliquer ça.

00:24:12 Les camions d'aide humanitaire pour Gaza sont passés au peigne fin

00:24:17 par l'armée israélienne.

00:24:18 Sale veut s'assurer qu'il ne transporte pas de matériel militaire

00:24:21 pour les terroristes du Hamas.

00:24:23 On ouvre un reportage exclusif dans ce journal

00:24:26 réalisé pour CNews par nos envoyés spéciaux,

00:24:28 Stéphanie Rouquier et Antoine Esteve.

00:24:31 A Calais, la cohabitation devient de plus en plus compliquée

00:24:35 entre habitants et émigrants.

00:24:37 Aggression, incivilité, les habitants n'en peuvent plus

00:24:39 et en appellent au gouvernement.

00:24:40 On a rencontré certains d'entre eux qui ont accepté

00:24:42 de nous raconter leur quotidien.

00:24:44 Reportage de Célia Barotte et Fabrice Elsner

00:24:46 avec le récit d'Augustin Donadieu.

00:24:50 La situation perdure depuis une vingtaine d'années.

00:24:53 Des centaines de migrants qui évoluent chaque jour

00:24:56 dans la ville de Calais au milieu d'habitants désœuvrés.

00:24:59 Ils roulent à vélo à droite à gauche, ils prennent les vélos de la ville,

00:25:02 tout est esquinté.

00:25:03 Ils m'ont cambriolé tout dans ma voiture, j'étais garagée juste ici,

00:25:06 ils m'ont ouvert, ils ont tout volé.

00:25:08 Quand on a eu le malheur d'aller les arrêter pour leur dire

00:25:11 que c'était mes affaires qui m'appartenaient,

00:25:13 ils ont sorti des couteaux et tout.

00:25:14 La nuit, on entend du bruit, soit c'est à côté,

00:25:16 en plus il y a des maisons qui sont vides.

00:25:18 Les trois quarts du temps c'est esquatté.

00:25:21 Francis et Carole habitent ici depuis deux ans.

00:25:24 Chaque semaine, je ramasse mes déchets.

00:25:26 Ils doivent composer avec une vue depuis leur fenêtre

00:25:29 sur des toilettes et des détritus devant leur domicile.

00:25:32 Ils passent, mais ils ne sont pas propres,

00:25:34 moi c'est ce que je leur reproche.

00:25:35 Les associations, je veux bien qu'ils leur donnent à manger,

00:25:37 mais qu'ils leur font respecter la propreté de la France.

00:25:42 Les Calaisiens que nous avons rencontrés se sentent délaissés par l'État.

00:25:46 Même sentiment du côté de la municipalité,

00:25:49 alors même que le projet de loi immigration

00:25:51 est au cœur du débat politique.

00:25:53 On n'a jamais été capable de réunir les maires que nous sommes

00:25:58 pour nous interroger.

00:26:00 J'ai demandé à être reçu par l'Assemblée nationale,

00:26:06 je n'ai pas de nouvelles.

00:26:07 J'ai demandé à être reçu par le Sénat, je n'ai pas de nouvelles.

00:26:11 Pour être entendu, la maire de Calais a envoyé

00:26:14 des lettres aux parlementaires de la commission mixte paritaire

00:26:17 qui doivent trouver un compromis sur le projet de loi immigration.

00:26:20 La France doit-elle sortir de la Cour européenne des droits de l'homme ?

00:26:24 C'est la question que je vous pose ce matin,

00:26:26 parce que la CEDH et le Conseil d'État d'ailleurs

00:26:28 demandent à la France d'accepter le retour d'un Ouzbek

00:26:32 considéré comme radicalisé, considéré comme dangereux

00:26:35 et que nous avons expulsé à la mi-novembre.

00:26:38 Alors la France doit-elle avoir la main à 100%

00:26:41 sur les entrées sur son territoire ?

00:26:43 Je vous pose cette question, vous flashez le QR code,

00:26:46 vous enregistrez une petite vidéo en donnant votre avis

00:26:49 et vous pouvez passer à l'antenne.

00:26:51 À Champigny-sur-Marne, une directrice de crèche

00:26:54 a été menacée de mort parce qu'elle est juive.

00:26:56 Ça s'est passé mardi après-midi.

00:26:58 Un individu s'est introduit dans l'établissement.

00:27:01 Il a pointé un couteau vers sa victime,

00:27:03 la menaçant de reproduire les actes de barbarie

00:27:06 infligés aux otages israéliens par le Ramas Shana.

00:27:09 L'homme a pris la fuite sans faire de blessés

00:27:11 mais la directrice est évidemment sous le choc.

00:27:13 La crèche ne rouvrira pas avant lundi prochain.

00:27:15 Le récit est signé Solène Boulan.

00:27:17 C'est à Champigny-sur-Marne qu'un individu

00:27:21 est entré dans une crèche ce mardi après-midi.

00:27:24 Selon le parquet de Créteil,

00:27:26 les faits se sont produits vers 15h30

00:27:28 dans cet établissement privé,

00:27:30 répertorié comme de confession juive.

00:27:32 Armé d'un couteau de 15 cm,

00:27:34 l'homme s'est introduit dans le bureau

00:27:36 de la directrice de la crèche

00:27:38 avant de proférer des insultes antisémites.

00:27:40 Selon le parquet de Créteil,

00:27:42 l'homme aurait menacé sa victime,

00:27:44 couteau pointé dans sa direction,

00:27:46 pour faire comme ils ont fait à Gaza,

00:27:48 selon ses mots.

00:27:50 L'homme a ensuite pris la fuite sans faire de blessés

00:27:52 et sans que les enfants présents dans la crèche

00:27:54 n'assistent à la scène.

00:27:56 La directrice a été extrêmement choquée.

00:27:58 La scène a été relativement rapide

00:28:00 mais par chance, l'individu n'en s'est pas pris

00:28:02 à la cheffe de l'établissement.

00:28:04 A l'issue, il a quitté les lieux

00:28:06 sans croiser les enfants

00:28:08 qui étaient à l'intérieur de la crèche.

00:28:10 Une requérante, à proximité du site,

00:28:12 a appelé la police.

00:28:14 La police s'est immédiatement déplacée sur les lieux.

00:28:16 En revanche, l'individu avait quitté les lieux

00:28:18 et n'a pas pu procéder à l'interpellation.

00:28:20 Une enquête a été ouverte par le parquet de Créteil,

00:28:22 notamment pour menaces de mort

00:28:24 matérialisées en raison de la race,

00:28:26 l'ethnie, la nation ou la religion

00:28:28 et pour violences suivies d'incapacités

00:28:30 n'excédant pas 8 jours

00:28:32 avec circonstances aggravantes.

00:28:34 L'enquête a été condamnée

00:28:36 à la police judiciaire du Val-de-Marne.

00:28:38 - On ne parle pas de tous les sondages,

00:28:40 mais celui-là me semble intéressant.

00:28:42 Selon cette enquête, il psausse le point.

00:28:44 Gabriel Attal devient la personnalité politique

00:28:46 préférée des Français.

00:28:48 Il devance l'ancien Premier ministre,

00:28:50 Edouard Philippe.

00:28:52 Gabriel Attal, très actif à l'éducation nationale

00:28:54 où il lutte activement

00:28:56 contre le harcèlement scolaire.

00:28:58 Il a également rappelé la règle

00:29:00 sur l'interdiction de la baïa.

00:29:02 Il se montre très ferme sur l'application

00:29:04 des règles de laïcité à l'école

00:29:06 et les Français semblent apprécier.

00:29:08 Premier Gabriel Attal,

00:29:10 deuxième Edouard Philippe,

00:29:12 troisième Marine Le Pen,

00:29:14 quatrième Jordan Bardella,

00:29:16 cinquième Marion Maréchal.

00:29:18 Il dit quand même quelque chose,

00:29:20 Gautier Lebret, ce sondage.

00:29:22 "Prime à ceux qui défendent le retour de l'autorité."

00:29:24 Ça saute aux yeux.

00:29:26 - Oui, oui.

00:29:28 C'est la première fois qu'Edouard Philippe

00:29:30 quitte la première place

00:29:32 à la première place de l'Assemblée nationale

00:29:34 de l'Ontario.

00:29:36 Il est maintenant le premier ministre

00:29:38 de l'Ontario.

00:29:40 Il est le premier ministre

00:29:42 de l'Ontario.

00:29:44 Il est le premier ministre

00:29:46 de l'Ontario.

00:29:48 Il est le premier ministre

00:29:50 de l'Ontario.

00:29:52 Il est le premier ministre

00:29:54 de l'Ontario.

00:29:56 Il est le premier ministre

00:29:58 de l'Ontario.

00:30:00 Il est le premier ministre

00:30:02 de l'Ontario.

00:30:04 Il est le premier ministre

00:30:06 de l'Ontario.

00:30:08 Il est le premier ministre

00:30:10 de l'Ontario.

00:30:12 Il est le premier ministre

00:30:14 de l'Ontario.

00:30:16 Il est le premier ministre

00:30:18 de l'Ontario.

00:30:20 Il est le premier ministre

00:30:22 de l'Ontario.

00:30:24 Il est le premier ministre

00:30:26 de l'Ontario.

00:30:28 Il est le premier ministre

00:30:30 de l'Ontario.

00:30:32 Il est le premier ministre

00:30:34 de l'Ontario.

00:30:36 Il est le premier ministre

00:30:38 de l'Ontario.

00:30:40 Il est le premier ministre

00:30:42 de l'Ontario.

00:30:44 Il est le premier ministre

00:30:46 de l'Ontario.

00:30:48 Il est le premier ministre

00:30:50 de l'Ontario.

00:30:52 Il est le premier ministre

00:30:54 de l'Ontario.

00:30:56 Il est le premier ministre

00:30:58 de l'Ontario.

00:31:00 Il est le premier ministre

00:31:02 de l'Ontario.

00:31:04 Il est le premier ministre

00:31:06 de l'Ontario.

00:31:08 Il est le premier ministre

00:31:10 de l'Ontario.

00:31:12 Il est le premier ministre

00:31:14 de l'Ontario.

00:31:16 Il est le premier ministre

00:31:18 de l'Ontario.

00:31:20 Il est le premier ministre

00:31:22 de l'Ontario.

00:31:24 Il est le premier ministre

00:31:26 de l'Ontario.

00:31:28 Il est le premier ministre

00:31:30 de l'Ontario.

00:31:32 Il est le premier ministre

00:31:34 de l'Ontario.

00:31:36 Il est le premier ministre

00:31:38 de l'Ontario.

00:31:40 Il est le premier ministre

00:31:42 de l'Ontario.

00:31:44 Il est le premier ministre

00:31:46 de l'Ontario.

00:31:48 Il est le premier ministre

00:31:50 de l'Ontario.

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00:31:58 de l'Ontario.

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00:32:02 de l'Ontario.

00:32:04 Il est le premier ministre

00:32:06 de l'Ontario.

00:32:08 Il est le premier ministre

00:32:10 de l'Ontario.

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00:32:14 de l'Ontario.

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00:32:18 de l'Ontario.

00:32:20 Il est le premier ministre

00:32:22 de l'Ontario.

00:32:24 Il est le premier ministre

00:32:26 de l'Ontario.

00:32:28 Il est le premier ministre

00:32:30 de l'Ontario.

00:32:32 Il est le premier ministre

00:32:34 de l'Ontario.

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00:32:42 de l'Ontario.

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00:32:46 de l'Ontario.

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00:32:50 de l'Ontario.

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00:32:58 de l'Ontario.

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00:33:02 de l'Ontario.

00:33:04 Il est le premier ministre

00:33:06 de l'Ontario.

00:33:08 Il est le premier ministre

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00:33:14 de l'Ontario.

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00:33:18 de l'Ontario.

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01:07:38 de l'Ontario.

01:07:40 Il est le premier ministre

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01:07:44 Il est le premier ministre

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01:07:48 Il est le premier ministre

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01:13:58 de l'Ontario.

01:14:00 Il est le premier ministre

01:14:02 de l'Ontario.

01:14:04 Il est le premier ministre

01:14:06 de l'Ontario.

01:14:08 Il est le premier ministre

01:14:10 de l'Ontario.

01:14:12 Il est le premier ministre

01:14:14 de l'Ontario.

01:14:16 Il est le premier ministre

01:14:18 de l'Ontario.

01:14:20 - Le pape François ne souhaite

01:14:22 pas être inhumé au Vatican

01:14:24 comme le veut la tradition.

01:14:26 C'est vers la basilique

01:14:28 Sainte-Marie-Majeure de Rome

01:14:30 que son choix se tourne.

01:14:32 - Oui, il dit ressentir un grand lien

01:14:34 avec cet édifice où repose

01:14:36 déjà cette pape.

01:14:38 - Oui, comme je l'ai toujours promis

01:14:40 à la Vierge Marie, le lieu est prêt.

01:14:42 Je vais être enterré à Santa Maria Maggiore.

01:14:44 - Oh, vraiment ?

01:14:46 - Oui, parce que c'est ma grande dévotion.

01:14:48 - On y va toujours avant un voyage.

01:14:50 - Et avant, j'y allais déjà

01:14:52 quand je venais.

01:14:54 J'y allais toujours le dimanche matin

01:14:56 quand j'étais à Rome.

01:14:58 J'y suis allé pendant un moment.

01:15:00 Il y a un lien très fort.

01:15:02 - Voilà, à 87 ans, le pape François

01:15:04 qui a également confié avoir préparé

01:15:06 son enterrement et simplifié le rite

01:15:08 des obsèques des papes particulièrement longs.

01:15:10 C'est vraiment un pape qui,

01:15:12 j'allais dire, ne fait pas comme

01:15:14 les autres, ne fait pas comme

01:15:16 les précédents papes.

01:15:18 Bonjour Paul. - Bonjour Romain.

01:15:20 - Je suis sûr que vous avez un avis sur la question.

01:15:22 - C'est vraiment une démarche d'humilité

01:15:24 de la part du pape. C'est la façon dont il l'inscrit.

01:15:26 Simplicité, humilité. Il l'avait fait aussi

01:15:28 en ne voulant pas avoir les mêmes appartements pontificaux

01:15:30 que les papes précédents.

01:15:32 Ce n'est pas toujours simple, parce que la logistique au Vatican,

01:15:34 on ne peut pas forcément se courir eux-mêmes quand on est le pape.

01:15:36 C'est un choix de rupture,

01:15:38 mais un choix de simplicité et d'humilité

01:15:40 qui dit bien toute la personnalité du pape François

01:15:42 qui n'a pas du tout envie d'avoir des fanfreluches et des gros lots partout.

01:15:44 C'est le pape des pauvres, c'est le pape des sans-grades.

01:15:46 - Du dépouillement.

01:15:48 - Du dépouillement, on se souvient,

01:15:50 il s'est acheté ses lunettes dans un petit Fiat.

01:15:52 C'est le pape "simple".

01:15:54 En tout cas, c'est voilà.

01:15:56 - Merci Paul, on va vous retrouver dans un instant.

01:15:58 Restez bien sur CNews.

01:16:00 On sera dans un instant en direct

01:16:02 avec Frédéric Lecointe. Il est secrétaire

01:16:04 zonale Allianz-Val-de-Marne. Il est policier.

01:16:06 On va revenir sur cette attaque antisémite

01:16:08 contre une crèche à Champigny-sur-Marne.

01:16:10 C'est en banlieue parisienne.

01:16:12 A tout de suite. Restez bien là avec nous.

01:16:14 7h38,

01:16:18 la France doit-elle sortir de la Cour européenne

01:16:20 des droits de l'homme ? Je vous pose la question ce matin

01:16:22 au sujet de l'affaire de

01:16:24 cet Ousbec que nous avons expulsé,

01:16:26 que la CEDH, comme le Conseil d'État,

01:16:28 nous demande de récupérer en France.

01:16:30 Quel est votre avis, quel est votre point de vue ? La France doit-elle

01:16:32 reprendre à la main sur

01:16:34 les expulsions ? Écoutez

01:16:36 vos réponses.

01:16:38 - C'est tout simplement ce qu'on a l'oeuvre d'être obligé de reprendre

01:16:40 un potentiel criminel, un potentiel

01:16:42 terroriste. Il faut maintenant

01:16:44 reprendre notre souveraineté et arrêter

01:16:46 de se cacher derrière l'état de droit.

01:16:48 Nos politiques se cachent derrière

01:16:50 et se cherchent des excuses à chaque

01:16:52 meurtre, à chaque fois qu'il y a

01:16:54 un acte terroriste. Il y en a marre.

01:16:56 - Il n'est même pas pensable que la France ne puisse

01:16:58 pas décider elle-même de qui

01:17:00 elle veut recevoir.

01:17:02 Il faut absolument sortir de tous ces

01:17:04 traités qui nous lient les mains,

01:17:06 qui nous empêchent de faire ce

01:17:08 qu'on veut. On doit être

01:17:10 maître chez soi et je

01:17:12 pense que

01:17:14 un pays indépendant doit pouvoir

01:17:16 faire ce qu'il veut

01:17:18 avec les gens indésirables

01:17:20 chez lui et donc tout ça c'est un

01:17:22 revoir de A à Z.

01:17:24 - Il y en a marre avec la Cour européenne

01:17:26 qui nous dicte nos

01:17:28 lois. Il faut sortir de là

01:17:30 et Darmanet a raison.

01:17:32 Les gens qui sont

01:17:34 dangereux, il faut les virer.

01:17:36 Quand on est à un tel niveau d'absurdité,

01:17:38 il faut évidemment sortir de la CEDH

01:17:40 et arrêter avec tous ces contre-pouvoirs

01:17:42 qui nous empêchent de lutter efficacement

01:17:44 contre le terrorisme islamiste

01:17:46 ainsi que des agressions

01:17:48 de plus en plus violentes. Les OQTF

01:17:50 ne sont plus expulsés, etc.

01:17:52 Le seul recours que les Français

01:17:54 ont, suite à toutes ces décisions

01:17:56 mortifères, maintenant, c'est

01:17:58 le référendum. Nous vous en

01:18:00 supplions, proposez

01:18:02 un référendum pour sortir de

01:18:04 cette impasse.

01:18:06 - Est-ce qu'il faut un référendum sur l'immigration ?

01:18:08 Est-ce qu'il faut un référendum sur ces questions

01:18:10 d'expulsion ?

01:18:12 En tout cas, il faut un serrage de vis.

01:18:14 C'est certain, c'est ce qui ressort

01:18:16 de ces

01:18:18 petites vidéos et de

01:18:20 vos avis. Il y a la question des OQTF.

01:18:22 Je ne sais pas si vous avez écouté Gérald Darmanin

01:18:24 hier soir. C'est vrai que

01:18:26 chez Pascal Praud, à 20h dans l'heure des pros,

01:18:28 il y a la question des OQTF qui sont très peu

01:18:30 appliqués. À quoi ça sert ?

01:18:32 De procéder

01:18:34 à des OQTF, d'établir

01:18:36 des OQTF. Il n'y a que 10% des OQTF

01:18:38 qui sont appliqués.

01:18:40 C'est un vrai problème.

01:18:42 On est avec Frédéric Lecouent

01:18:44 qui est policier, secrétaire zonale

01:18:46 Alliance Val-de-Marne. Merci Frédéric

01:18:48 Lecouent d'être en direct avec nous. Bonjour.

01:18:50 - Bonjour. - On va parler

01:18:52 de ce qui s'est passé dans une crèche de

01:18:54 Champigny-sur-Marne, une attaque antisémite

01:18:56 contre une crèche à Champigny.

01:18:58 L'agresseur avait un couteau avec

01:19:00 un programme de 15 cm.

01:19:02 C'est une crèche avec des enfants

01:19:04 de la communauté juive.

01:19:06 Qu'est-ce que vous savez de ce qui s'est passé ?

01:19:08 Racontez-nous. - Écoutez, c'est très

01:19:10 simple. Les faits sont les suivants.

01:19:12 Mardi 12 décembre, aux alentours de 15h30,

01:19:14 un homme est parvenu à pénétrer au sein

01:19:16 de cette crèche, crèche laïque,

01:19:18 accueillant des enfants de confession juive

01:19:20 située à Champigny-sur-Marne.

01:19:22 Manifestement, il a réussi

01:19:24 à échapper à la vigilance du personnel

01:19:26 de cette crèche. C'est introduit directement

01:19:28 au niveau du bureau de la directrice

01:19:30 qui se trouvait seul. Cet homme

01:19:32 qui est susceptible d'être âgé de 35

01:19:34 à 40 ans, inconnu de la directrice,

01:19:36 a immédiatement brandi un couteau

01:19:38 d'une quinzaine de centimètres et l'a

01:19:40 menacé en employant des termes

01:19:42 antisémites, comme vous l'avez précisé,

01:19:44 et également en la menaçant avec des termes

01:19:46 à caractère sexuel.

01:19:48 La victime, particulièrement choquée,

01:19:50 qui a par chance n'a pas été blessée,

01:19:52 puisque le mis en cause a quitté les lieux

01:19:54 extrêmement rapidement, et

01:19:56 la chance également, c'est qu'il n'a pas croisé

01:19:58 les enfants en bas âge qui se situaient

01:20:00 au sein de cette crèche, qui était

01:20:02 a priori confinée avec le personnel

01:20:04 de l'établissement. Une requérante

01:20:06 qui était à l'extérieur de l'établissement a

01:20:08 contacté les services de police.

01:20:10 Très rapidement, des équipages se sont

01:20:12 rendus sur les lieux. Malheureusement,

01:20:14 ils n'ont pas réussi à interpeller

01:20:16 l'individu qui avait déjà quitté le site.

01:20:18 Le parquet de Créteil,

01:20:20 eu égard aux faits extrêmement sensibles

01:20:22 et d'une extrême gravité, ont confié l'enquête

01:20:24 aux services de police judiciaire du Val-de-Marne.

01:20:26 Les enquêtes sont en cours afin de pouvoir

01:20:28 identifier ce mis en cause.

01:20:30 Comment est-ce qu'il a pu rentrer ?

01:20:32 Il n'y a pas de sécurité ?

01:20:34 Ça qui m'étonne, dans une crèche,

01:20:36 il y a de la sécurité ? Il faut sonner avant d'entrer ?

01:20:38 Oui, bien sûr.

01:20:40 Une crèche est difficile d'accès.

01:20:42 Cela étant, je n'ai pas les modalités exactes

01:20:44 qui l'ont permis de pénétrer à l'intérieur de la crèche.

01:20:46 J'imagine que

01:20:48 le personnel et la direction vont

01:20:50 tout faire pour installer un SAS

01:20:52 et sécuriser cet établissement relativement rapidement.

01:20:54 Quel est le profil de l'individu ?

01:20:56 Vous avez une idée ?

01:20:58 Âge ? Type ?

01:21:00 Comme je vous disais,

01:21:02 l'individu est âgé d'environ 35-40 ans.

01:21:04 La directrice a fourni

01:21:06 une description de cette personne.

01:21:08 Compte tenu des faits

01:21:10 et de la sensibilité de l'enquête,

01:21:12 c'est l'enquête menée par les services

01:21:14 de police judiciaire de Créteil

01:21:16 qui vont déterminer un peu le profil de cet individu.

01:21:18 Je ne vais pas trop en dire à ce stade.

01:21:20 La police est intervenue rapidement.

01:21:22 Pas assez pour l'arrêter.

01:21:24 Les établissements de la communauté juive

01:21:26 sont particulièrement surveillés en ce moment.

01:21:28 Quelles sont les consignes ?

01:21:30 Les lieux de culte

01:21:32 sont particulièrement surveillés sur le département.

01:21:34 Evidemment, cela étant,

01:21:36 il est impossible de mettre un véhicule de police

01:21:38 notamment là sur cette crèche.

01:21:40 Une crèche,

01:21:42 qui je la rappelle, est une crèche laïque.

01:21:44 Merci beaucoup.

01:21:46 Merci Frédéric Lecoint d'avoir été

01:21:48 en direct avec nous ce matin dans la matinale

01:21:50 de CNews. Merci à vous.

01:21:52 Bonne journée à vous tous.

01:21:54 Le Point Info, à présent avec Chanel Ousto.

01:21:56 On en sait plus sur la collégienne de 12 ans

01:21:58 qui a menacé sa professeure d'anglais

01:22:00 avec un couteau à reine.

01:22:02 Cette élève de 5ème,

01:22:04 elle est née d'une fratrie de 4 enfants.

01:22:06 Sa famille est d'origine mongole,

01:22:08 athée et inconnue des services de police.

01:22:10 Elle ne présentait aucun signe de radicalisation.

01:22:12 Elle avait déjà été exclue

01:22:14 de son ancien établissement,

01:22:16 notamment pour s'être présentée avec un couteau

01:22:18 dans son sac en janvier dernier.

01:22:20 Hier soir, elle a été hospitalisée

01:22:22 en milieu spécialisé après un examen psychiatrique.

01:22:24 Réunion des dirigeants européens

01:22:26 aujourd'hui à Bruxelles.

01:22:28 Il va être question de l'adhésion de l'Ukraine

01:22:30 à l'Union européenne, mais aussi d'une nouvelle aide

01:22:32 de 50 milliards d'euros pour Kiev.

01:22:34 Emmanuel Macron sera présent hier.

01:22:36 La Commission européenne a débloqué

01:22:38 10 milliards d'euros pour la Hongrie

01:22:40 pour tenter de convaincre Victor Orban

01:22:42 de lever son veto.

01:22:44 Interdire le téléphone portable

01:22:46 de l'école primaire jusqu'au lycée.

01:22:48 C'est la proposition faite par le gouvernement espagnol.

01:22:50 L'objectif est de réduire

01:22:52 l'impact négatif de l'usage excessif

01:22:54 des smartphones chez les adolescents.

01:22:56 Beaucoup de phares en délève sont pour certaines interdictions

01:22:58 ou au moins pour une régulation

01:23:00 plus stricte de l'usage des téléphones portables

01:23:02 à l'école.

01:23:04 - Qu'en pensez-vous autour de l'ATA ?

01:23:06 - Très bonne idée.

01:23:08 Les enfants sont toute la journée

01:23:10 sur leur portable, des fois 7-8 heures

01:23:12 de connexion, donc c'est une très bonne idée.

01:23:14 - Le mic ! - Dans certaines réunions aussi,

01:23:16 il faudrait l'interdire, mais pour l'école en France,

01:23:18 normalement c'est déjà... - J'ajouterais,

01:23:20 pendant certaines émissions de télévision aussi,

01:23:22 il faudrait les interdire. - Il y a des messages

01:23:24 qui passent !

01:23:26 - C'est que moi qui ai le droit d'avoir un téléphone !

01:23:28 - Ce serait intéressant qu'on regarde chacun notre temps d'écran.

01:23:30 - Ah oui, pendant l'émission ? - Non, notre temps d'écran sur 24h.

01:23:32 - Ah sur 24h, oui.

01:23:34 - Il vaut mieux pas le savoir.

01:23:36 - Oui, je pense que c'est ce que j'allais vous dire,

01:23:38 je pense qu'on est bien à 6-7h.

01:23:40 - Bon, la France, championne du monde

01:23:42 des impôts. On vient de remonter

01:23:44 sur la première marche du podium

01:23:46 mondial en matière

01:23:48 d'impôts. On était champion d'Europe,

01:23:50 on est redevenu champion du monde.

01:23:52 Combien paye-t-on exactement d'impôts ?

01:23:54 Le mic, Guillaume. - Eh bien Romain, selon

01:23:56 les calculs des économistes de l'OCDE,

01:23:58 46,1%

01:24:00 du PIB français, l'ensemble

01:24:02 de la richesse produite en France

01:24:04 part dans les prélèvements

01:24:06 obligatoires, les impôts et les taxes.

01:24:08 C'est un chiffre qui est en hausse, puisqu'en

01:24:10 2021, les impôts ne pesaient, si on peut

01:24:12 dire, que 45,2%

01:24:14 du PIB. Cette augmentation,

01:24:16 elle nous fait tout simplement passer

01:24:18 devant le Danemark, qui était jusqu'à présent le pays

01:24:20 le plus taxé du monde. Au Danemark,

01:24:22 les impôts sur le revenu ont baissé de 5 points, ça lui

01:24:24 permet, lui, de reculer jusqu'à la

01:24:26 7ème place. En haut du classement,

01:24:28 ce classement dont on se serait

01:24:30 bien... cette première place dont on se serait bien

01:24:32 passé, derrière la France, on trouve

01:24:34 la Norvège, l'Autriche, la Finlande

01:24:36 puis l'Italie. Et puis, à l'autre

01:24:38 bout du classement, les pays avec les impôts

01:24:40 les plus faibles sont le Mexique,

01:24:42 la Colombie, la Turquie ou encore

01:24:44 l'Irlande. - Bon, 46%, ça vient

01:24:46 d'où ? On parle de quoi exactement ? - Eh bien

01:24:48 la grande partie, en France,

01:24:50 vient des cotisations de sécurité sociale.

01:24:52 32% contre 25%

01:24:54 en moyenne dans les pays de l'OCDE.

01:24:56 Ensuite, c'est l'impôt sur le revenu que ne payent

01:24:58 on ne rappelle qu'un foyer sur

01:25:00 deux, qui représente 21%

01:25:02 de la totalité des prélèvements. Puis en 3ème place,

01:25:04 c'est toutes les taxes sur la consommation,

01:25:06 en tête, évidemment, la TVA

01:25:08 mais également les taxes sur le

01:25:10 carburant, les cigarettes ou encore l'alcool.

01:25:12 - Et à quoi servent toutes ces impôts et toutes ces taxes ?

01:25:14 - C'est vrai que quand on parle d'impôts, souvent

01:25:16 on dit "bah oui, il faut bien payer

01:25:18 les routes, il faut bien payer l'école,

01:25:20 la police", mais... sauf qu'on oublie

01:25:22 de dire que la majorité des impôts

01:25:24 et des taxes financent en réalité

01:25:26 la sécurité sociale, c'est-à-dire essentiellement

01:25:28 les retraites. 25% du

01:25:30 PIB part dans la

01:25:32 sécurité sociale, dans le financement de la sécurité

01:25:34 sociale, qui verse chaque année

01:25:36 470 milliards d'euros

01:25:38 de prestations. A titre de comparaison,

01:25:40 le budget de l'éducation nationale,

01:25:42 c'est 63 milliards. 63 milliards

01:25:44 pour l'éducation, 470

01:25:46 milliards pour la sécurité sociale.

01:25:48 Alors on a souvent l'impression que

01:25:50 la santé c'est gratuit, c'est ce qu'on entend.

01:25:52 On oublie qu'on paye tous, tous les jours,

01:25:54 pour cela, et qu'on paye même beaucoup,

01:25:56 mais aussi pour les retraites, puisque dans notre système,

01:25:58 ce sont les actifs qui payent

01:26:00 pour les retraités, et puis évidemment

01:26:02 pour la politique sociale et familiale,

01:26:04 avec à nouveau des aides généreuses,

01:26:06 mais qui nous coûtent une fortune

01:26:08 bien plus, bien plus que

01:26:10 dans les autres pays. On a souvent dit

01:26:12 que la France avait l'un des meilleurs

01:26:14 systèmes de protection sociale

01:26:16 au monde. On sait aujourd'hui que c'est surtout

01:26:18 le plus cher. - Merci beaucoup,

01:26:20 merci beaucoup Lomic.

01:26:22 Bruno Retailleau, Eric Ciotti,

01:26:24 Olivier Marlex, est-ce que

01:26:26 les Républicains ne sont pas en train de revenir au centre

01:26:28 du jeu ? Est-ce qu'ils ne vont pas sortir gagnants

01:26:30 de cette séquence

01:26:32 "Projet de loi immigration". On va voir ça

01:26:34 avec vous, Paul Sujit, dans un instant.

01:26:36 Restez bien sur CNews, à tout de suite.

01:26:38 La politique avec

01:26:42 vous, Paul Sujit. La droite

01:26:44 et notamment les Républicains. La droite est désormais

01:26:46 en position de force pour négocier le contenu

01:26:48 de la future loi sur l'immigration.

01:26:50 Mais plus généralement, vous avez

01:26:52 le sentiment que c'est désormais elle qui dicte

01:26:54 l'agenda politique du gouvernement.

01:26:56 Ça, c'est très intéressant, Paul. - Oui, alors

01:26:58 effectivement, pour la loi immigration, c'est clair. Elle est en position

01:27:00 de force pour négocier. Et a priori,

01:27:02 c'est le texte qui a été défini par le

01:27:04 Sénat et donc par une majorité de

01:27:06 sénateurs de droite qui va servir de support

01:27:08 pour la commission mixte paritaire. Bruno Le Maire,

01:27:10 dans les colonnes du Figaro, a appelé encore à choisir

01:27:12 ce texte pour

01:27:14 support des négociations. Mais il ne s'agit pas seulement

01:27:16 d'immigration. Lorsque, par exemple,

01:27:18 Gabriel Attal annonce une expérimentation sur l'uniforme

01:27:20 scolaire à grande échelle à partir de la rentrée

01:27:22 2024, il reprend une mesure que porte

01:27:24 la droite, d'ailleurs aussi l'extrême droite, depuis

01:27:26 des années. Lorsque Bruno Le Maire

01:27:28 annonce la semaine dernière de nouvelles mesures de simplification

01:27:30 pour les entreprises, il parle

01:27:32 directement à la droite et il va

01:27:34 piocher dans un thème qui est porté

01:27:36 par la droite depuis là aussi encore des années.

01:27:38 On voit aussi dans la façon dont l'héritage

01:27:40 même d'Emmanuel Macron se dispute. Édouard Philippe,

01:27:42 qui est le principal prétendant au titre,

01:27:44 muscle son discours sur sa droite.

01:27:46 Il a encore franchi un tabou en parlant

01:27:48 de racisme anti-blanc, ce qui est un terme

01:27:50 que la droite essaye d'installer dans le débat

01:27:52 politique. On voit bien désormais que c'est

01:27:54 la droite qui dicte les idées,

01:27:56 mais finalement même peut-être la musique de fond

01:27:58 qui anime la vie politique aujourd'hui.

01:28:00 Édouard Philippe qui veut lutter contre l'immigration

01:28:02 du fait accompli également.

01:28:04 Donc la droite, elle est en meilleure forme

01:28:06 qu'il n'y paraît. Oui, et puis elle s'avoue aussi

01:28:08 avec triomphe son

01:28:10 moment parce qu'il faut bien dire

01:28:12 qu'il y a encore quelques années,

01:28:14 on ne l'aurait pas vu là dans l'avenir.

01:28:16 Les commentateurs politiques avaient enterré les républicains,

01:28:18 d'ailleurs tout comme les socialistes en 2017

01:28:20 et puis depuis, on ne peut pas dire que

01:28:22 le parti ait fait preuve d'une forme olympique.

01:28:24 Il n'est passé en dessous des 10% aux élections européennes

01:28:26 ainsi qu'aux dernières élections présidentielles

01:28:28 et législatives et il aurait été

01:28:30 tentant de croire qu'il ne serait plus

01:28:32 cantonné qu'à un rôle de figurant dans le théâtre politique.

01:28:34 Aujourd'hui, sa position de force d'appoint

01:28:36 pour la majorité à l'Assemblée nationale

01:28:38 avait jusqu'ici divisé le parti.

01:28:40 On l'a vu sur les retraites, c'était plutôt

01:28:42 un drame pour les républicains. Là, c'est leur force.

01:28:44 Simplement, ça leur confère une responsabilité.

01:28:46 Ils sont au fond le dernier rempart

01:28:48 qui permet de fixer aussi des limites

01:28:50 aux différentes politiques d'Emmanuel Macron.

01:28:52 La droite est très

01:28:54 ferme et très sûre d'elle sur le régalien.

01:28:56 Elle l'est beaucoup moins sur le projet de société

01:28:58 d'ensemble. On le voit avec par exemple

01:29:00 les hésitations qu'elle a pour

01:29:02 adouber François-Xavier Bellamy pour les élections

01:29:04 européennes. On le voit aussi avec sa réticence à se

01:29:06 positionner sur le texte sur la fin de vie qui va arriver

01:29:08 cet hiver. C'est aussi parce que

01:29:10 la majorité est un peu en panne d'idées, il faut le dire.

01:29:12 Un peu, oui. En fait, on peut voir le

01:29:14 macronisme au fond comme une espèce de longue respiration

01:29:16 qui a été portée à ses origines par un

01:29:18 puissant souffle initial. C'est le projet

01:29:20 de révolution d'Emmanuel Macron

01:29:22 qui avait ce trait de génie de dire

01:29:24 "on pioche les bonnes idées d'où qu'elles viennent, de droite,

01:29:26 de gauche, on se laisse inspirer

01:29:28 très largement sans regarder leur provenance.

01:29:30 L'intérêt général doit l'emporter sur les clivages."

01:29:32 Mais le macronisme n'a pas pu reprendre son souffle

01:29:34 depuis et la respiration s'est vite épuisée.

01:29:36 Alors il s'est installé comme une espèce de coalition

01:29:38 cette fois-ci des bonnes volontés. C'est-à-dire

01:29:40 c'était le livre dont vous êtes le héros.

01:29:42 Les députés et les ministres écrivent les lois mais c'est à vous

01:29:44 de suggérer les idées. Sauf qu'on s'est rendu

01:29:46 compte très vite que de grands débats en convention

01:29:48 citoyenne, de Beauvau de ceci, en Grenelle de cela,

01:29:50 sans même parler du Conseil national de la

01:29:52 refondation ou encore récemment de cette grande

01:29:54 initiative d'ampleur qui n'était ni grande ni d'ampleur

01:29:56 à Saint-Denis, l'idée a montré

01:29:58 ses limites. En France donc, c'est au pouvoir

01:30:00 exécutif de prendre l'initiative, de proposer

01:30:02 une doctrine politique. Sauf que la majorité,

01:30:04 lorsqu'elle n'est soudée que par deux dénominateurs

01:30:06 communs, c'est-à-dire le rejet des extrêmes

01:30:08 et le rejet des clivages,

01:30:10 eh bien ça ne suffit pas pour penser

01:30:12 le destin d'un pays et l'appuyer

01:30:14 sur une doctrine politique robuste.

01:30:16 Donc la politique des plateformes cesse un moment

01:30:18 d'être disruptive et elle revient toute peinote

01:30:20 demander aux vieux partis politiques qu'elle

01:30:22 avait voulu enterrer ce qu'ils savent faire le mieux

01:30:24 c'est-à-dire de penser l'avenir de la France.

01:30:26 - Merci beaucoup Paul Sujit. Voilà,

01:30:28 ceux qui veulent enterrer les républicains

01:30:30 pour leur fraile après. Oui c'est vrai, les républicains

01:30:32 reviennent au centre

01:30:34 du jeu. Eh oui, il y a une droite, et oui,

01:30:36 il y a une gauche. - Et ils ont des idées à faire valoir.

01:30:38 - Et ils ont des idées à faire valoir. Merci beaucoup

01:30:40 Paul Sujit. 8h10

01:30:42 soyez là. On sera avec

01:30:44 Robert Ménard, il sera l'invité

01:30:46 de Sonia Mabouk pour la grande interview

01:30:48 CNews Europe 1. Robert Ménard, 8h10

01:30:50 dans la matinale de CNews.

01:30:52 Tout de suite c'est le temps, Alexandra Blanc.

01:30:54 - Programme avec Groupe Verlaine.

01:30:56 Rénovation globale avec aide de l'Etat

01:30:58 pour améliorer la performance énergétique

01:31:00 de votre logement. Groupeverlaine.com

01:31:02 - La météo avec vous,

01:31:04 Alexandra, et des inondations en Gironde.

01:31:06 - Oui, regardez, on prend la direction

01:31:08 de la Gironde, un petit peu plus au sud de Bordeaux

01:31:10 où des inondations sont bel et bien au rendez-vous

01:31:12 depuis quelques jours déjà. Il est tombé

01:31:14 l'équivalent d'un mois de précipitation

01:31:16 en seulement quelques jours,

01:31:18 c'est-à-dire qu'entre lundi et mercredi,

01:31:20 on a eu localement 150 mm de précipitation

01:31:22 et donc conséquence,

01:31:24 les cours d'eau débordent,

01:31:26 vous le voyez sur ces images,

01:31:28 vous le voyez donc du côté de Guitre

01:31:30 avec donc ces inondations qui concernent

01:31:32 la Gironde mais également la Dordogne.

01:31:34 D'ailleurs ces deux départements restent placés

01:31:36 sous surveillance par Météo France.

01:31:38 La vigilance est maintenue puisqu'avec ces trompes d'eau

01:31:40 tombées sur des cours d'eau qui débordent,

01:31:42 et bien forcément la décrue

01:31:44 est lente, bien trop lente.

01:31:46 Donc attention, soyez prudents si vous êtes

01:31:48 du côté de la Gironde ou encore de la Dordogne.

01:31:50 L'important c'est qu'on n'aura pas de précipitation.

01:31:52 Aujourd'hui on va retrouver un temps sec,

01:31:54 notamment sur la Gironde ou encore sur la Dordogne,

01:31:56 mais vous le savez, l'eau a beaucoup de mal

01:31:58 à s'évacuer, à l'évacuation des eaux,

01:32:00 ça prend beaucoup de temps.

01:32:02 Au programme aujourd'hui un temps très mitigé

01:32:04 avec beaucoup d'averses entre le centre

01:32:06 et le nord-est du pays.

01:32:08 On retrouvera également de la neige en montagne

01:32:10 au pied des Pyrénées, sur le massif central

01:32:12 ou encore sur les Alpes. La limite pluie-neige

01:32:14 s'abaisse un petit peu, elle est à peu près

01:32:16 à 900 000 m aujourd'hui. On attend

01:32:18 une neige au-delà de 1600 m sur les Alpes du Nord

01:32:20 et puis à noter un ciel parfaitement dégagé

01:32:22 autour du golfe du Lion, mais au prix

01:32:24 d'un vent très fort, un vent tempétueux

01:32:26 actuellement sur le Roussillon.

01:32:28 Dans l'après-midi, très peu d'évolution,

01:32:30 la perturbation se décale en direction des régions

01:32:32 de l'Est, toujours quelques averses entre

01:32:34 le massif central, le Lyonnais, la Bourgogne,

01:32:36 le Doubs ou encore le Jura. On retrouvera

01:32:38 également une nouvelle perturbation

01:32:40 qui va arriver par la Bretagne, mais ce sera

01:32:42 une perturbation très peu active en raison

01:32:44 du retour de l'anticyclone.

01:32:46 On a quelques orages du côté de la Corse

01:32:48 et le vent qui va se renforcer sur le Roussillon,

01:32:50 de bonnes rafales de vent, de l'ordre

01:32:52 de 110 km/h, ça va décoiffer

01:32:54 dans le sud. Les températures,

01:32:56 température qui baisse un petit peu ce matin,

01:32:58 mais qui reste globalement assez douce pour la saison,

01:33:00 3 degrés pour le pluie envelé, 4 degrés

01:33:02 à Rodez ou encore 10 degrés pour le Pays Basque.

01:33:04 Dans l'après-midi, les températures

01:33:06 restent douces, même si elles baissent

01:33:08 un petit peu quand même par rapport au jour précédent.

01:33:10 On reste 1 à 2 degrés au-dessus des normales

01:33:12 de saison cet après-midi, avec 16 degrés en moyenne

01:33:14 du côté de la Corse. Vous aurez localement

01:33:16 16 degrés à Nice, 9 degrés

01:33:18 à Dijon ou encore à Paris.

01:33:20 Et localement jusqu'à 14 degrés pour le Pays Basque.

01:33:22 La minimale, ce sera, pour nos amis,

01:33:24 du pluie envelée avec seulement 5 degrés.

01:33:26 Suite du programme, un temps sec et ensoleillé

01:33:28 sur le sud. Sur le nord, on va

01:33:30 conserver quand même un temps nuageux puisque l'anticyclone,

01:33:32 vous le savez, d'hiver, a tendance à

01:33:34 plaquer les nuages au sol. Mistral en Méditerranée,

01:33:36 vendredi et samedi, et avec

01:33:38 un flux de nord, qu'est-ce qu'il se passe ? Les températures

01:33:40 rebaissent, température donc un petit peu

01:33:42 plus hivernale, prévue pour ce week-end.

01:33:44 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.

01:33:48 Installateur de panneaux photovoltaïques,

01:33:50 garantie à vie avec contrat de maintenance.

01:33:52 Groupe Verlaine, le climat de confiance.

01:33:54 Il est bientôt 8h,

01:33:56 vous regardez la matinale de CNews

01:33:58 à la une ce matin. Cette question,

01:34:00 faut-il que la France reprenne la main

01:34:02 à 100% sur ses expulsions ?

01:34:04 Je vous pose la question ce matin puisque

01:34:06 la Cour Européenne des Droits de l'Homme, comme le Conseil d'État

01:34:08 d'ailleurs, nous demande

01:34:10 de faire revenir en France un Ouzbek

01:34:12 considéré comme dangereux et radicalisé

01:34:14 et il a été expulsé à la

01:34:16 mi-novembre. On va en parler

01:34:18 dans un instant. La collégienne

01:34:20 Rennaise, qui a menacé sa professeure

01:34:22 avec un couteau, a été hospitalisée cette nuit.

01:34:24 Elle était déjà allée en cours

01:34:26 armée dans un autre établissement

01:34:28 dont elle avait été exclue.

01:34:30 Mikaël Dos Santos, en direct de Rennes pour CNews.

01:34:32 A tout de suite, Mikaël.

01:34:34 Et puis Benyamin Netanyahou prévient les terroristes

01:34:36 du Hamas. "Nous irons jusqu'au bout, nous irons

01:34:38 jusqu'à la victoire." Sur le terrain,

01:34:40 les combats s'intensifient dans le sud.

01:34:42 L'armée israélienne doit encore envoyer

01:34:44 des renforts d'infanterie. Antoine Esteve

01:34:46 et Stéphanie Routier sont sur place

01:34:48 à Tel Aviv. A tout de suite, Antoine.

01:34:50 Faut-il sortir

01:34:52 de la Cour Européenne des Droits de l'Homme ?

01:34:54 On se pose la question ce matin parce que

01:34:56 le Conseil d'État demande le retour en France

01:34:58 d'un Ouzbek radicalisé. Gérald Darmanin

01:35:00 l'avait expulsé le 15 novembre

01:35:02 dernier sans prendre en compte

01:35:04 la décision de la CEDH.

01:35:06 Estimant que sa vie est en danger

01:35:08 dans son pays d'origine, la CEDH avait

01:35:10 pris une mesure pour empêcher son

01:35:12 expulsion. Mais hier soir, dans leur dépôt sur

01:35:14 CNews, le ministre de l'Intérieur a assuré

01:35:16 qu'il allait tout faire pour que cet homme

01:35:18 de 39 ans, considéré comme très

01:35:20 dangereux, ne puisse pas revenir. Les

01:35:22 explications de Goderic Bey et Maxime Legay.

01:35:24 C'est un nouvel

01:35:26 accrochage entre le gouvernement

01:35:28 et le Conseil d'État.

01:35:30 La haute juridiction administrative

01:35:32 demande à la France de faire revenir sur le

01:35:34 territoire un Ouzbek expulsé

01:35:36 dans son pays d'origine.

01:35:38 L'individu en question est un

01:35:40 homme âgé de 39 ans, soupçonné

01:35:42 de proximité avec la mouvance

01:35:44 djihadiste. Son dossier pénal

01:35:46 est vide, mais les renseignements français

01:35:48 ont précisé qu'il est radicalisé

01:35:50 et très dangereux. En avril

01:35:52 2021, il est visé par une

01:35:54 interdiction administrative du territoire.

01:35:56 Il n'est finalement expulsé que

01:35:58 deux ans et demi plus tard, le 15

01:36:00 novembre dernier. Pourtant,

01:36:02 la Cour européenne des droits de l'homme s'y est

01:36:04 posée, déclarant que sa vie est

01:36:06 en danger dans son pays d'origine.

01:36:08 Un avis partagé par le Conseil d'État,

01:36:10 mais contesté par Gérald Darmanin.

01:36:12 La CEDH ne m'empêche pas

01:36:14 d'expulser cette personne. Elle considère

01:36:16 que je n'aurais pas dû le faire, mais ce n'est pas suspensif.

01:36:18 Donc je l'ai fait, comme je l'ai fait pour d'autres

01:36:20 personnes. - Vous ne répondez pas à ma question. - Non mais moi je vous dis,

01:36:22 la CEDH ne m'empêche pas de le faire.

01:36:24 - Oui, mais c'est moi qui m'arrange le Conseil d'État. - La différence,

01:36:26 - Le Conseil d'État n'a pas la pose à ma question. - Non mais monsieur

01:36:28 la différence. Qu'est-ce qui se passe ? Si on

01:36:30 renégocie la CEDH, c'est

01:36:32 des années, des années, des années. L'urgence c'est maintenant.

01:36:34 Je rappelle que le tueur d'Aras, il n'avait pas de casier judiciaire.

01:36:36 Donc j'ai le droit

01:36:38 de protéger les Français et j'ai pris cette décision en mon

01:36:40 inconscience, de renvoyer dans son

01:36:42 pays quelqu'un qui, certes

01:36:44 n'a pas de casier judiciaire, mais qui

01:36:46 est radicalisé. - Avec cette décision

01:36:48 d'expulsion, la France devra s'acquitter

01:36:50 d'une amende de 3000 euros auprès

01:36:52 de l'individu ouzbek renvoyé.

01:36:54 - Voilà, la France doit-elle

01:36:56 avoir la main à 100% sur les entrées

01:36:58 sur notre territoire ? Je vous pose la

01:37:00 question. Ce matin, vous flashez le QR code

01:37:02 qui va apparaître à l'écran, voilà, et

01:37:04 vous enregistrez des vidéos avec

01:37:06 votre avis. On en a entendu à 7h40,

01:37:08 on en entendra à nouveau

01:37:10 à 8h30. C'est important.

01:37:12 Vous savez comment ça fonctionne ? C'est très simple.

01:37:14 Vous flashez, c'est-à-dire que vous photographiez

01:37:16 en clair ce QR code

01:37:18 et puis ensuite c'est automatique.

01:37:20 Arène, la collégienne

01:37:22 de 12 ans qui a menacé sa professeure

01:37:24 d'anglais avec un couteau a été hospitalisée.

01:37:26 Un examen psychiatrique a

01:37:28 conclu que la mineure était dangereuse

01:37:30 pour elle-même et que son état

01:37:32 de santé psychiatrique nécessitait

01:37:34 des soins en milieu

01:37:36 spécialisé. Ce matin, on n'en sait plus

01:37:38 sur son profil, Chana. - Oui, cette élève

01:37:40 de 5e est l'aînée d'une fratrie

01:37:42 de 4 enfants. Sa famille est d'origine

01:37:44 mongole, athée et inconnue des services

01:37:46 de police. Elle ne présentait aucun signe

01:37:48 de radicalisation. On va aller sur le terrain

01:37:50 rejoindre notre envoyée spéciale sur place,

01:37:52 Michel Dos Santos, avec Raphaël Lasreil.

01:37:54 Michael, elle avait quand même des antécédents

01:37:56 qui interpellent.

01:37:58 - Oui, des antécédents

01:38:02 qui interpellent. Le procureur de la République

01:38:04 avait déjà évoqué et privilégié

01:38:06 la piste psychiatrique hier

01:38:08 lors d'une conférence de presse

01:38:10 concernant ses antécédents. On sait

01:38:12 qu'au printemps dernier, cette adolescente

01:38:14 avait été exclue d'un précédent

01:38:16 collège pour des troubles du comportement.

01:38:18 Le port d'un couteau en

01:38:20 janvier dernier, mais aussi des menaces

01:38:22 et des insultes à l'encontre

01:38:24 d'un enseignant.

01:38:26 Un signalement avait été effectué

01:38:28 aux services départementaux. Son père

01:38:30 avait également demandé de l'aide

01:38:32 mais pour le moment, impossible de savoir

01:38:34 si cette élève avait

01:38:36 été suivie psychologiquement.

01:38:38 Finalement, elle avait été rescolarisée

01:38:40 dans cet établissement en septembre

01:38:42 dernier.

01:38:44 - Merci beaucoup, Michael.

01:38:46 Michael Dos Santos,

01:38:48 en direct de Rennes

01:38:50 pour CNews. Merci à vous.

01:38:52 Benyamin Netanyahou s'est dit déterminé

01:38:54 à aller jusqu'au bout, jusqu'à la victoire

01:38:56 et ce, en dépit des pressions

01:38:58 internationales concernant les victimes

01:39:00 civiles palestiniennes, il l'a dit hier soir.

01:39:02 Et puis l'armée israélienne doit encore

01:39:04 envoyer des renforts d'infanterie

01:39:06 dans le centre et dans le sud

01:39:08 de la bande de Gaza, Chanin. - Les combats

01:39:10 s'intensifient et font de nombreuses victimes, dans

01:39:12 leur rang notamment. On rejoint tout de suite nos envoyés

01:39:14 spéciaux à Tel Aviv, Antoine Estève

01:39:16 avec Stéphanie Rouquier. Comment

01:39:18 expliquez-vous ça, Antoine ?

01:39:20 - Vous savez,

01:39:22 l'armée israélienne communique beaucoup autour

01:39:24 de cette possession territoriale du nord

01:39:26 de la bande de Gaza, notamment. Ça fait un mois

01:39:28 qu'on nous dit que le terrain est acquis

01:39:30 et pourtant, sur place, tous les militaires

01:39:32 qui reviennent de la bande de Gaza nous racontent des scènes

01:39:34 très différentes de ce qu'on peut imaginer.

01:39:36 Beaucoup d'attaques, beaucoup d'embuscades, notamment

01:39:38 dix morts depuis 48 heures dans les rangs

01:39:40 de l'armée israélienne. C'est un des plus lourds bilans

01:39:42 depuis le début de la guerre. Et puis sur place,

01:39:44 des équipes nous racontent, comme cette équipe

01:39:46 de médecins hier, par exemple,

01:39:48 qu'on a pu rencontrer avec Stéphanie Rouquier.

01:39:50 Nous étions à Saad, un petit kiboutz qui se trouve

01:39:52 le long de la frontière avec Gaza. Ils rentraient

01:39:54 d'une mission dans Gaza. Ils ont été victimes

01:39:56 d'une embuscade. Dans cette embuscade,

01:39:58 ce sont des hommes du Hamas qui étaient cachés

01:40:00 dans les ruines d'un immeuble. Il y a eu des échanges

01:40:02 de tirs. Ils ont ensuite pénétré

01:40:04 cette squad israélienne à l'intérieur

01:40:06 de l'immeuble. Ils ont découvert un tunnel dans lequel

01:40:08 les hommes du Hamas s'étaient réfugiés

01:40:10 et ensuite ont fui. Le tunnel faisait

01:40:12 14 mètres de profondeur. Il y en a encore

01:40:14 des dizaines dans la bande de Gaza à détruire

01:40:16 et à explorer, évidemment.

01:40:18 Et ce qui fait peur aux familles des victimes,

01:40:20 aux familles des otages, c'est que ces

01:40:22 otages se trouvent encore dans ces tunnels

01:40:24 non explorés.

01:40:26 Antoine Estève, en direct de Tel Aviv.

01:40:28 Merci beaucoup Antoine, avec

01:40:30 Stéphanie Rouquier. Il est 8h06

01:40:32 bientôt. Restez bien avec nous sur CNews.

01:40:34 Dans un instant, on sera avec Robert Ménard,

01:40:36 invité de la grande interview de

01:40:38 Sonia Mabrouk. Robert Ménard, invité

01:40:40 de Sonia sur CNews et sur Europe 1.

01:40:42 C'est dans un instant, à tout de suite.

01:40:44 CNews, il est 8h12. Bienvenue à tous.

01:40:56 Bienvenue dans la matinale. Tout de suite, c'est la

01:40:58 grande interview. Sonia Mabrouk reçoit

01:41:00 ce matin Robert Ménard, le maire

01:41:02 de Béziers. Il sera question, évidemment,

01:41:04 du projet de loi immigration,

01:41:06 des questions de laïcité. La grande

01:41:08 interview sur CNews

01:41:10 et Europe 1. Tout de suite,

01:41:12 avec Sonia Mabrouk, qui reçoit ce matin Robert Ménard.

01:41:14 Place donc à la grande

01:41:22 interview sur CNews et Europe 1.

01:41:24 Bonjour Robert Ménard. Bonjour.

01:41:26 Et bienvenue à vous. Vous êtes le maire d'Hiverdroit de

01:41:28 Béziers. Robert Ménard, la collégienne de

01:41:30 Rennes a été hospitalisée.

01:41:32 Je rappelle qu'hier matin, sa télève a

01:41:34 menacé une enseignante avec un couteau pendant

01:41:36 un cours. Le procureur a dénoncé,

01:41:38 je cite, qu'elle voulait faire comme à Arras,

01:41:40 faisant donc référence à l'assassinat

01:41:42 du professeur Dominique Bernard, mais c'est l'aspect

01:41:44 psychiatrique là qui est mis en avant.

01:41:46 J'insiste quand même, c'est une mineure

01:41:48 de 12 ans. 12 ans avec une lame

01:41:50 de couteau de 17

01:41:52 centimètres. Est-ce qu'on est démuni,

01:41:54 Robert Ménard, face à des enfants de cet âge-là ?

01:41:56 Je suis comme vous, j'étais abasourdi.

01:42:00 En plus,

01:42:02 ce n'était pas la première fois, manifestement.

01:42:04 Avec un couteau. Alors je ne me prononce

01:42:06 pas sur l'affaire parce que je n'en sais rien.

01:42:08 Je veux dire, manifestement, ça ne doit pas

01:42:10 aller très bien dans sa tête pour dire des choses

01:42:12 comme ça et faire des choses comme ça. Mais c'est surtout

01:42:14 qu'est-ce que vous en faites de cette gamine ?

01:42:16 En plus, elle a moins de 13 ans.

01:42:18 C'est-à-dire qu'il n'y a une réponse qu'éducative.

01:42:20 Que des mesures éducatives.

01:42:22 Alors, attendez, dans un certain nombre de cas,

01:42:24 moins de 13 ans, bien sûr, il faut des mesures éducatives.

01:42:26 Moi, je pense que tous les cas sont

01:42:28 différents et je pense qu'on devrait

01:42:30 laisser aux juges.

01:42:32 Moi, je ne suis pas dans le genre à trouver que tous les juges

01:42:34 sont laxistes. Ceux que je connais ne le sont pas.

01:42:36 Donc, ils ne sont pas tous. Ce n'est pas vrai.

01:42:38 Ce sont des généralités qui finissent par être

01:42:40 des bêtises. Et je pense

01:42:42 qu'on devrait laisser

01:42:44 chaque fois qu'il y a des gosses de moins de 13 ans

01:42:46 aux juges la possibilité

01:42:48 de ne pas suivre

01:42:50 la loi aujourd'hui qui vous oblige

01:42:52 à n'importe quelle réponse qu'éducative.

01:42:54 Dans un certain nombre de cas, je ne parle pas d'elle,

01:42:56 je ne sais pas. - Bien sûr, s'il y a discernement.

01:42:58 - Voilà. Et puis il y a un certain nombre de cas.

01:43:00 Enfin, vous avez vu

01:43:02 le policier

01:43:04 à Nice.

01:43:06 Ils avaient quoi ? 12, 13 ans ?

01:43:08 Un certain nombre. - Un policier réserviste

01:43:10 qui a été connu, qui a été attaqué.

01:43:12 - Oui, et ils ont tiré au mortier.

01:43:14 Enfin, tu peux tuer quelqu'un quand même avec ça.

01:43:16 - Et ses réfugiés au commissariat. - Voilà.

01:43:18 Vous avez vu même les gamins

01:43:20 qui ont en gros

01:43:22 vendu Samuel Paty

01:43:24 puisque c'était pour de l'argent et tout.

01:43:26 Tu ne peux pas te dire face à ça

01:43:28 parce qu'ils sont tous pareils.

01:43:30 Moi, je pense que malheureusement, on est dans une société

01:43:32 où, vous le voyez, c'est une violence

01:43:34 de plus en plus jeune, de plus en plus radicale.

01:43:36 Pardon de le dire devant vous.

01:43:38 Avant, c'était beaucoup de garçons, maintenant c'est des garçons et des filles.

01:43:40 Et pareil, là, c'est pour les moins de 13 ans.

01:43:42 Mais même

01:43:44 le principe de minorité

01:43:46 qui fait que vous coupez

01:43:48 la peine en deux

01:43:50 systématiquement entre 16 ans et 13 ans,

01:43:52 dans un certain nombre de cas, il ne faudrait pas.

01:43:54 - Alors, certains pointent la responsabilité

01:43:56 des parents. Là, le ministre de l'Intérieur,

01:43:58 ici même hier sur CNews, dit que cette famille

01:44:00 d'origine mongole n'avait pas

01:44:02 de problèmes, il n'y avait pas de radicalisation

01:44:04 religieuse et elle n'était

01:44:06 même pas connue, dit-il, des services de police.

01:44:08 Mais quand même, est-ce qu'on pointe une responsabilité

01:44:10 dans l'éducation ?

01:44:12 Où est-ce que ça ne va pas ?

01:44:14 - Je ne sais pas, madame.

01:44:16 Je ne sais pas. Il y a des familles

01:44:18 où tu vois, tout va à volo

01:44:20 et tu te dis, tu les retrouves dans la rue.

01:44:22 Moi, je vois, tu les retrouves dans la rue, ils font toutes les conneries du monde.

01:44:24 Moi, je les appelle, vous savez,

01:44:26 dans les rappels à l'ordre, je leur fais une morale.

01:44:28 Enfin, les pires ne viennent jamais parce que

01:44:30 à la leçon de morale, ils n'en ont rien à faire.

01:44:32 Les parents n'ont rien à faire et le projet

01:44:34 de loi d'Aurore Berger, enfin l'idée d'Aurore Berger,

01:44:36 je trouve que ce n'est pas si mal

01:44:38 pour ces gens comme ça. - Sur les parents défaillants.

01:44:40 - Défaillants. Ensuite, il y a des familles

01:44:42 qui sont

01:44:44 non seulement dépassées

01:44:46 mais certaines complices.

01:44:48 Moi, je le vois dans certains quartiers de Béziers,

01:44:50 le trafic de drogue,

01:44:52 ça ne nourrit pas, si j'ose dire,

01:44:54 ça ne donne pas de l'argent que de l'argent de poche.

01:44:56 - C'est intéressant, vous avez la même analyse que la mère

01:44:58 de Romain Surizère qui parle,

01:45:00 pour certains, d'un modèle économique familial.

01:45:02 - Mais bien sûr. Mais attendez,

01:45:04 vous rigolez, ça fait vivre une partie

01:45:06 de ces familles-là. Tout le monde le sait.

01:45:08 Le problème, c'est comment

01:45:10 on répond ça. En plus,

01:45:12 les réponses qu'on nous propose,

01:45:14 par exemple, le maire que je suis

01:45:16 a la possibilité de virer

01:45:18 des logements sociaux. Les familles

01:45:20 en question, attendez,

01:45:22 Madame, ça, c'est ce qu'il y a écrit.

01:45:24 Le mettre en oeuvre.

01:45:26 Mais enfin, attendez, c'est compliqué,

01:45:28 on n'y arrive même pas à le faire.

01:45:30 Ça tombe d'annonce. Moi, je trouve que c'est bien

01:45:32 ce qu'elle a dit au Rorberger.

01:45:34 Je ne vais pas la critiquer et tout.

01:45:36 Je dis qu'il y a des réponses. Mais maintenant, comment

01:45:38 concrètement on va le faire ? - C'est-à-dire qu'il y a les grandes

01:45:40 déclarations, fermeté, affiché,

01:45:42 choc d'autorité, si on peut dire,

01:45:44 mais sur le terrain, vous qui l'éprouvez en tant que maire,

01:45:46 vous dites qu'il y a une montagne

01:45:48 de difficultés. - De normes et de complications. - Je vous donne un exemple.

01:45:50 On vous dit qu'il faut qu'il soit condamné,

01:45:52 mais il faut qu'il soit condamné définitivement.

01:45:54 En plus, vous savez le temps

01:45:56 qu'il faut entre le moment où

01:45:58 se passe quelque chose, moi je pense à des cas

01:46:00 dans ma tête, exactement, des gens

01:46:02 qu'il aurait fallu virer tout de suite pour

01:46:04 leur dire, pour que les voisins comprennent un truc

01:46:06 tout simple. Un an après,

01:46:08 ils auraient dit, voilà, ils font ça,

01:46:10 c'est des trafiquants de drogue, la maire,

01:46:12 elle servait en plus, elle avait

01:46:14 l'argent et la drogue, donc on la sanctionne.

01:46:16 Mais on la sanctionne pas un an, attendez, je sais même pas si on va la sanctionner.

01:46:18 Un an après, tous les faits

01:46:20 pédagogiques, je sais pas comment dire,

01:46:22 la menace pour dire, attendez, si vous faites des conneries,

01:46:24 vous allez le payer, on le perd.

01:46:26 Je sais pas, honnêtement, j'ai pas de réponse.

01:46:28 - Mais alors comment on fait pour ne plus renvoyer cette image d'impuissance ?

01:46:30 Là, j'en viens à l'actualité politique

01:46:32 agitée, Robert Ménard.

01:46:34 Emmanuel Macron ne veut pas d'une dissolution.

01:46:36 Il ne veut pas d'un 49-3 sur le texte

01:46:38 ô combien important. Immigration,

01:46:40 qui touche aussi à la sécurité des Français.

01:46:42 Élisabeth Borne poursuit en ce moment même

01:46:44 des négociations avec la LR. Bruno Le Maire

01:46:46 dit ce matin qu'il faut en revenir au texte d'Ursula

01:46:48 Telle que sortie du Sénat. Très sincèrement,

01:46:50 pour ceux qui nous regardent ce matin

01:46:52 sur CNews, ceux qui nous écoutent sur Europe 1,

01:46:54 quelle image est donnée en ce moment ?

01:46:56 - La pagaille !

01:46:58 Moi, ce que je crains, c'est que je veux pas mettre

01:47:00 tous les parlementaires

01:47:02 et tous les ministres dans le même sac. Ça me fait

01:47:04 une démagogie. Mais vu de l'extérieur,

01:47:06 attendez, personne ne comprend plus rien.

01:47:08 Essayez de m'expliquer, d'expliquer

01:47:10 aux téléspectateurs là,

01:47:12 comment, qu'est-ce qui va se passer et tout.

01:47:14 Personne ne comprend. Mais en même temps,

01:47:16 attendez, la seule chose, moi, qui m'inquiète,

01:47:18 c'est qu'aujourd'hui, aujourd'hui,

01:47:20 on a de vrais problèmes. Et si,

01:47:22 paradoxalement, c'est un truc absolument

01:47:24 incroyable. L'immigration,

01:47:26 c'est ce qui divise le plus

01:47:28 la classe politique, vous avez vu,

01:47:30 et c'est le truc le plus consensuel

01:47:32 chez les Français. C'est-à-dire, c'est l'un des sujets

01:47:34 où, vous avez vu, alors je vais pas

01:47:36 reprendre mes sujets, plus de 70%

01:47:38 sur la moindre, sur toutes

01:47:40 les mesures qui paraissent évidentes.

01:47:42 Enfin, attendez, ils ont par exemple

01:47:44 refusé un truc, je vais prendre un exemple, pour pas me prendre

01:47:46 50. Au jour, il y avait une proposition

01:47:48 de la droite que je trouve intelligente,

01:47:50 dans les propositions du centre

01:47:52 qui le sont aussi, qui disait, si tu

01:47:54 t'attaques, si tu menaces

01:47:56 ou tu tues un

01:47:58 policier ou un gendarme, on

01:48:00 t'enlève la nationalité française, quand tu as

01:48:02 la double nationalité, sinon on fait des apatrides.

01:48:04 Enfin, attendez, qui peut

01:48:06 contester ça ? Qui peut te dire

01:48:08 qu'un type, s'il fait ça à un policier,

01:48:10 il le menace ou il le tue ?

01:48:12 Non, on va pas t'enlever la nationalité française.

01:48:14 Mais alors c'est quoi ? Chacun a des intérêts politiciens ?

01:48:16 Non, absolument, il y a

01:48:18 que ça. C'est des logiques,

01:48:20 j'allais dire une grossièreté,

01:48:22 c'est des logiques minables

01:48:24 de politique, des logiques minables de politique.

01:48:26 Alors qu'on pourrait s'entendre.

01:48:28 Moi, j'ai regretté, par exemple, qu'il n'y ait pas la

01:48:30 discussion. Je pense que c'est un

01:48:32 tort qu'il n'y ait pas la discussion pendant

01:48:34 15 jours. Parce que ce texte, il est ce qu'il est,

01:48:36 il y a plein de choses qui manquent. Mais de quel texte

01:48:38 on parle, Robert ? Non, le texte,

01:48:40 alors je dis le texte sorti... Est-ce que c'est le texte sorti du Sénat

01:48:42 ou le texte détricoté par la commission

01:48:44 des lois ? Le texte sorti du Sénat, moi, il m'allait

01:48:46 très bien. Le texte détricoté,

01:48:48 enfin bref, détricoté,

01:48:50 je vais y arriver, par

01:48:52 la commission, beaucoup moins bien.

01:48:54 Mais je pense qu'il fallait quand même

01:48:56 partir de ça. Moi, je suis d'un

01:48:58 pragmatiste total. Tout ce qui

01:49:00 avance un petit peu, tout ce qui nous permet

01:49:02 de régler quelques problèmes, c'est mieux

01:49:04 que rien. Alors pourquoi la motion de rejet ? Vous pensez

01:49:06 que certains ont voulu, entre guillemets, le scalp

01:49:08 de Jérôme Dormandin ? Ils ont voulu lui faire

01:49:10 la peau. Mais enfin, attendez, c'est

01:49:12 d'un minable. En plus, de voix, moi,

01:49:14 dans le gouvernement, s'il fallait faire

01:49:16 la peau de quelqu'un, c'est quand même pas

01:49:18 de lui que je le ferais. Il y a tout un tas de choses.

01:49:20 C'est sa majorité qui s'est

01:49:22 le plus mal comporté, plus

01:49:24 que lui. Mais lui aussi, enfin, la veille,

01:49:26 il traite les républicains,

01:49:28 il règle des temps... Moi, je l'avais le matin même.

01:49:30 Et je lui demande, je lui dis "est-ce que vous vous préparez

01:49:32 dès cet après-midi à ce que

01:49:34 tout soit terminé avant même le début ?" Il ne

01:49:36 semblait pas... Il était fébrile, mais il ne semblait pas y croire.

01:49:38 Il pointait la responsabilité sur les LR,

01:49:40 Robert Menard, en disant quand même

01:49:42 que si le texte ne passait pas, certains

01:49:44 députés seraient responsables de potentiels

01:49:46 actes criminels de délinquants

01:49:48 qu'il ne pourrait pas expulser avec la loi.

01:49:50 Est-ce qu'on peut dire ça à un parlementaire ?

01:49:52 Mais non, on ne peut pas dire ça.

01:49:54 Ils sont d'un côté... D'un côté,

01:49:56 il y a un certain nombre à droite qui voulaient lui faire la peau,

01:49:58 ils n'y sont pas arrivés, mais enfin, ils ont pensé.

01:50:00 Et de l'autre côté, alors lui,

01:50:02 il l'est un peu, mais alors vous avez une majorité

01:50:04 d'une arrogance. Vous, attendez,

01:50:06 je ne peux pas négocier avec vous

01:50:08 si je commence par dire "toutes les

01:50:10 torts que je vous fais, et avec

01:50:12 des noms d'oiseaux de temps en temps".

01:50:14 Évidemment, tu ne te donnes pas les moyens de le faire.

01:50:16 - Il faut un peu de caresse et pas que des insultes

01:50:18 si on veut négocier. - C'est la vie, madame.

01:50:20 Demandez aux gens. Si tu vas discuter avec

01:50:22 quelqu'un que tu veux trouver un accord, tu te dis

01:50:24 quand même "j'y mets un petit peu les formes". Honnêtement,

01:50:26 il ne les a pas mis beaucoup. - Donc quoi ? Ils ont péché par

01:50:28 arrogance ? - Je pense qu'ils

01:50:30 ne passent... D'abord, ils n'ont pas compris,

01:50:32 ils ont mis un an et demi

01:50:34 à comprendre qu'ils étaient quand même minoritaires.

01:50:36 Et que ça, mais de l'autre côté,

01:50:38 attendez... - Est-ce qu'Emmanuel Macron le comprend ? Parce que

01:50:40 finalement, il faut parler de, je vais dire,

01:50:42 du président de la République. On a l'impression,

01:50:44 est-ce que c'est votre sentiment que tout change

01:50:46 pour que rien ne change ? Qu'il estime que c'est une

01:50:48 péripétie institutionnelle et pas une

01:50:50 crise politique comme le disent certains ? - Je pense

01:50:52 qu'un, il ne prend pas la mesure

01:50:54 des choses. Deux, il pense que son

01:50:56 charme suffit. Vous vous rappelez, Saint-Denis,

01:50:58 c'était quand même... Les rencontres...

01:51:00 C'est un garçon qui a du charme.

01:51:02 Vous avez vu, il peut être séduisant...

01:51:04 - Et la séduction suffit à la convaincre. - Mais ça suffit pas.

01:51:06 La séduction,

01:51:08 sur des choses

01:51:10 anodines, ça peut fonctionner. Mais

01:51:12 pas sur des choses comme ça. Et ensuite,

01:51:14 il a quand même une capacité

01:51:16 à dire ce que son interlocuteur

01:51:18 a envie d'entendre, qui est

01:51:20 sidérante. Or là, vous ne pouvez plus.

01:51:22 C'est des choses trop graves, c'est trop

01:51:24 compliqué. C'est d'une certaine façon...

01:51:26 Il faut avoir du courage. Moi, ça m'a

01:51:28 déçu parce que je lui trouve

01:51:30 des qualités, mais je pensais

01:51:32 qu'il... Justement, comme il n'avait

01:51:34 plus à se représenter, il aurait

01:51:36 le courage de prendre un certain

01:51:38 nombre de mesures. En plus,

01:51:40 elles sont populaires, donc il pouvait le faire. Mais non.

01:51:42 - Et maintenant, le courage, ce serait quoi ? La dissolution ?

01:51:44 Est-ce que vous imaginez Jordan Bardella,

01:51:46 Premier ministre d'Emmanuel Macron ?

01:51:48 - Non. - Pourquoi ?

01:51:50 - Parce que je ne crois pas que ce soit une bonne chose pour la France.

01:51:52 Je n'ai rien contre

01:51:54 lui, je le connais, on se connaît

01:51:56 et tout ça. Je ne suis pas sûr que ce soit

01:51:58 une bonne réponse pour la France. - C'est quoi la bonne réponse pour la France ?

01:52:00 Comment on tient là ? Parce que c'est un

01:52:02 blocage, il y a des textes importants à venir.

01:52:04 - Oui, mais alors si on ne passe pas là, il n'y aura plus aucun

01:52:06 texte. - Alors on reste comme ça,

01:52:08 hibernatus, on hiberne ? - Non,

01:52:10 ils vont nous trouver trois textes

01:52:12 de société, vous savez. Enfin,

01:52:14 attendez, regardez sur la voie,

01:52:16 vraiment. - Est-ce que les vraies questions sont posées ? Par exemple,

01:52:18 hier, sur ce plateau CNews,

01:52:20 Gérald Darmanin, il engage un bras de

01:52:22 fer avec le Conseil d'État. Je rappelle

01:52:24 juste la situation. Cet individu,

01:52:26 Uzbek, qui a été renvoyé du territoire parce

01:52:28 que proche de la mouvance jadis par Gérald Darmanin,

01:52:30 le Conseil d'État épingle le

01:52:32 ministre de l'Intérieur. Pourquoi ? Parce que l'individu

01:52:34 a fait un recours auprès de la CEDH.

01:52:36 J'imagine que ceux qui nous regardent

01:52:38 ou nous écoutent ce matin disent "Pourquoi on ne

01:52:40 sort pas, on ne s'éloigne pas de la CEDH ?"

01:52:42 Et vous, que dites-vous ? - Attendez, moi je dis,

01:52:44 il faut prendre, alors c'est un terme juridique,

01:52:46 des réserves. C'est-à-dire, ça existait

01:52:48 avant. Je vous rappelle qu'il y avait des réserves.

01:52:50 La France avait dit "En quoi ça veut dire ?

01:52:52 Tu as tant d'articles." Alors, l'article

01:52:54 18, celui-là, je ne l'applique pas.

01:52:56 L'article 25, je ne l'applique pas. Les

01:52:58 États ont le droit, ils ont le droit de le faire.

01:53:00 Le Danemark, par exemple, ils l'ont fait.

01:53:02 Un, est-ce qu'aujourd'hui,

01:53:04 je ne sais pas, je pose la question, est-ce qu'aujourd'hui

01:53:06 c'est la CEDH

01:53:08 ou pas la CEDH

01:53:10 sur les droits

01:53:12 de l'homme, la Convention européenne des droits de l'homme

01:53:14 ou pas ? Moi, je pense

01:53:16 que c'est jamais comme ça que ça se pose.

01:53:18 Moi, je l'ai beaucoup utilisé comme patronneur reportage

01:53:20 sans frontières pour défendre des gens. Donc, je ne suis

01:53:22 pas contre le texte comme ça

01:53:24 globalement. Mais je pense qu'il y a des réserves

01:53:26 à prendre. Je vous rappelle pour la petite histoire

01:53:28 que certains noms de réserve

01:53:30 ont été élevés, c'est-à-dire qu'on a dit

01:53:32 "On applique tout le reste par la droite."

01:53:34 Mais oui, par la droite. C'est pour ça

01:53:36 que de temps en temps,

01:53:38 si vous avez un peu de mémoire, vous vous dites

01:53:40 c'est un jeu de dupe

01:53:42 parce qu'aujourd'hui, c'est vachement

01:53:44 facile dans l'opposition

01:53:46 de, vous savez, tu roules des mécaniques

01:53:48 tu dis "je vais faire ceci, ceci, ceci, ceci"

01:53:50 Mais moi, j'ai toujours envie de dire

01:53:52 "Mais attendez, merde, vous étiez au pouvoir."

01:53:54 Pourquoi la situation... - Peu de lavez-vous fait ?

01:53:56 - Mais pourquoi vous ne l'avez pas fait ? - On peut poser la même

01:53:58 question au ministre de l'Intérieur qui dit

01:54:00 "Ce texte est d'une urgence folle, mais que pourquoi

01:54:02 ne nous l'avons pas fait avant ?" - Mais c'est exactement

01:54:04 ce que j'ai envie de lui dire. Moi, si je me retrouvais

01:54:06 avec Gérald Darmanin,

01:54:08 je lui ai dit "Mais attendez, d'abord,

01:54:10 il y a combien de temps vous êtes

01:54:12 ministre ? Pourquoi,

01:54:14 quand vous êtes arrivé là, vous ne pouviez pas

01:54:16 prendre des mesures ? Il n'y a jamais eu

01:54:18 aussi peu d'expulsions de gens

01:54:20 qui doivent être expulsés que la loi."

01:54:22 C'est ça, la réalité. Je veux dire,

01:54:24 qui c'est qui a voté la loi

01:54:26 sur le regroupement familial ?

01:54:28 Qui l'a élargi aux frères et aux soeurs ?

01:54:30 Enfin, attendez, pardon, c'était pas

01:54:32 avant vous, c'était vous.

01:54:34 C'est ça, la réalité.

01:54:36 Mais on est dans un jeu de rôle. Le problème, c'est que

01:54:38 ce jeu de rôle, il faut le faire éclater

01:54:40 et il faut apporter un certain

01:54:42 nombre de réponses parce que c'est des questions urgentes.

01:54:44 Enfin, pardon, l'actualité, tous les jours,

01:54:46 malheureusement, on revient là-dessus.

01:54:48 Je voudrais conclure par une question difficile.

01:54:50 Robert Ménard, c'est la une du Figaro ce matin

01:54:52 autour de ce qui est appelé la fin

01:54:54 de vie. Le Figaro s'est procuré

01:54:56 le texte avant les arbitrages

01:54:58 de l'Élysée. C'est important, c'est avant les arbitrages.

01:55:00 Cet avant-projet prévoit

01:55:02 ce qui est appelé une exception d'euthanasie,

01:55:04 autrement dit l'euthanasie dans certains cas.

01:55:06 D'ailleurs, sans jamais utiliser le terme,

01:55:08 on a déjà grandement parlé de l'aide à mourir.

01:55:10 Entre le respect du droit à la vie,

01:55:12 mais aussi, malheureusement,

01:55:14 parfois de terribles souffrances, ou alors

01:55:16 la fin qui approche et l'envie

01:55:18 de partir, comment on tranche

01:55:20 et qui doit trancher ?

01:55:22 Ça, c'est aussi un...

01:55:24 C'est la quintessence du vrai sujet.

01:55:26 Je vais vous faire une réponse.

01:55:28 D'abord, il y a les soins palliatifs.

01:55:30 D'abord,

01:55:32 on soigne les gens.

01:55:34 D'abord, on en met partout.

01:55:36 D'abord, on fait que tout le monde est droit

01:55:38 aux soins palliatifs. Ça, c'est la première chose.

01:55:40 - C'est préalable. - La première chose.

01:55:42 La deuxième, je vais vous dire un truc...

01:55:44 C'est pas que je veux pas répondre à votre question.

01:55:46 Il y a sur un certain nombre de sujets,

01:55:48 je ne pense pas que la loi puisse trancher.

01:55:50 Je ne pense pas.

01:55:52 Parce que j'ai une expérience personnelle terrible de ça.

01:55:54 Que je suis catholique,

01:55:56 catholique pratiquant, et que des fois,

01:55:58 madame, vous vous trouvez dans des situations

01:56:00 de telles difficultés,

01:56:02 de telles horreurs,

01:56:04 de telles souffrances,

01:56:06 que même ce que vous pensiez sûr

01:56:08 dans votre tête, c'est-à-dire

01:56:10 "non, je ferai pas ça", "non, c'est pas possible",

01:56:12 pardon, madame, il vous arrive de le faire

01:56:14 ou d'aider à le faire.

01:56:16 Donc, moi, j'ai tiré de cette expérience...

01:56:18 - Quand on est confronté soi-même.

01:56:20 - Très, très, très personnelle, au fait que je pense

01:56:22 que l'État ne devrait pas se mêler de tout.

01:56:24 Vous savez, aujourd'hui,

01:56:26 la loi Leonetti, elle est ce qu'elle est,

01:56:28 mais chacun se débrouille,

01:56:30 se débrouille.

01:56:32 On trouve quelque chose.

01:56:34 Alors, on met des soins palliatifs,

01:56:36 parce que c'est quand même

01:56:38 la plus belle des réponses,

01:56:40 et ensuite, l'État, il se tient à distance.

01:56:42 Mais vous savez ce que je pense ?

01:56:44 Je pense que quand tu ne sais pas régler

01:56:46 les problèmes de fond de ce pays,

01:56:48 les problèmes dont on vient de parler,

01:56:50 d'immigration et tout, les questions de société,

01:56:52 comme on dit, tu sautes dessus,

01:56:54 parce que comme ça, tu te...

01:56:56 d'un coup, tu te donnes une espèce de courage,

01:56:58 et là, il y aura toujours des gens pour dire

01:57:00 "Ah, ils sont courageux, ils ont affronté."

01:57:02 D'abord, c'est plus compliqué, je ne suis pas sûr

01:57:04 qu'ils doivent s'en mêler, et puis qu'ils commencent

01:57:06 à s'occuper des problèmes dont ils sont les seuls

01:57:08 à pouvoir s'occuper, parce que le reste,

01:57:10 chacun des citoyens peut s'en occuper un petit peu,

01:57:12 c'est-à-dire, par exemple, les questions d'immigration,

01:57:14 par exemple, les problèmes de sécurité,

01:57:16 par exemple, les problèmes de politique étrangère.

01:57:18 - Avant ces questions-là. - Avant ces questions-là.

01:57:20 Enfin, attendez, moi, je pouffe de rire.

01:57:22 Moi, je suis pour l'avortement, pour le droit à l'avortement,

01:57:24 évidemment, mais attendez, c'est de la démagogie

01:57:26 de l'inscrire dans la Constitution.

01:57:28 Personne, aujourd'hui, ne le remet en cause.

01:57:30 On n'est pas aux États-Unis, ici.

01:57:32 Aux États-Unis, t'as 50 États qui peuvent, chacun,

01:57:34 faire ce qu'ils veulent. C'est pas la même chose.

01:57:36 Mais c'est tellement bien, c'est à...

01:57:38 À quoi ? À aucun frais !

01:57:40 Tu peux faire ça, tu peux, vous savez,

01:57:42 se draper dans la...

01:57:44 Tu es le type bien,

01:57:46 qui est courageux, qui défend les femmes.

01:57:48 Bien sûr qu'il faut défendre le droit à l'avortement.

01:57:50 Aujourd'hui, la question qu'il faudrait peut-être

01:57:52 se poser là-dessus, c'est pourquoi il y a toujours

01:57:54 autant d'avortements ? C'est ça, la bonne question.

01:57:56 Mais c'est tellement plus compliqué à résoudre

01:57:58 que de le mettre dans la Constitution.

01:58:00 Allez, on va le mettre dans la Constitution.

01:58:02 Ecoute, vous direz, ça fait de mal à personne.

01:58:04 Mais enfin, attendez, on n'a pas d'autre sujet plus important que ça.

01:58:06 À bon entendeur. Merci, Robert Ménard.

01:58:08 C'était votre grande interview, ce matin, sur Europe 1 et CNews.

01:58:10 CNews, il est 8h30.

01:58:16 Merci à vous, Sonia Mabrouk, et à votre invité, Robert Ménard.

01:58:18 Le plateau...

01:58:20 est là.

01:58:22 On est avec Chana Lusso,

01:58:24 on est avec Gautier Lebrecht,

01:58:26 on accueille Joachim Lefloch-Himade.

01:58:28 Bonjour. - Bonjour. - Merci d'être avec nous.

01:58:30 Essayiste, vous avez signé

01:58:32 une tribune très remarquée dans le Figaro

01:58:34 sur les conséquences de l'immigration

01:58:36 sur le niveau scolaire. On va en parler.

01:58:38 C'est passionnant. On est avec Alexandra Blanc, bien sûr,

01:58:40 et Lomid Guillaume. Nouvelle réunion

01:58:42 à Matignon, à 8h30, ce matin.

01:58:44 Bruno Retailleau, Éric Ciotti, Olivier Marlex,

01:58:46 Élisabeth Bande reçoit

01:58:48 Les Républicains. Dans quel objectif ?

01:58:50 Il sera évidemment en question de préparer

01:58:52 la CMP, la Commission Mixte Paritaire,

01:58:54 pour préparer le projet de loi immigration.

01:58:56 Thomas Bonnet, devant Matignon, avec nous.

01:58:58 A tout de suite, Thomas.

01:59:00 La collégienne Rennaise, qui a menacé

01:59:02 sa professeure avec un couteau, a été hospitalisée

01:59:04 cette nuit. Elle était déjà

01:59:06 allée en cours armée dans un autre établissement

01:59:08 dont elle avait été exclue.

01:59:10 On entendra le témoignage

01:59:12 de deux élèves du collège de l'adolescente.

01:59:14 Et puis,

01:59:16 une directrice de crèche

01:59:18 à Champigny-sur-Marne a été

01:59:20 menacée de mort. Pourquoi ?

01:59:22 Parce qu'elle est juive. Hier après-midi,

01:59:24 un individu s'est introduit dans l'établissement

01:59:26 avec un couteau. La crèche ne

01:59:28 rouvrira pas avant lundi prochain.

01:59:30 Élisabeth Bande

01:59:32 reçoit à nouveau les ténors des Républicains

01:59:34 à 8h30, en ce moment même,

01:59:36 à Matignon. Bruno Retailleau, Éric Ciotti,

01:59:38 Olivier Marlex, Thomas Bonnet

01:59:40 est devant Matignon,

01:59:42 avec nous. Bonjour Thomas. La Commission

01:59:44 Mixte Paritaire approche. Cette réunion

01:59:46 pour la Commission

01:59:48 Mixte Paritaire est prévue lundi à 17h.

01:59:50 Mais là, c'est une réunion pour préparer cette CMP.

01:59:52 Qui est déjà arrivé à Matignon ?

01:59:54 Écoutez Romain,

01:59:58 on a vu arriver les représentants de la droite

02:00:00 et à l'instant, le ministre de l'Intérieur

02:00:02 vraisemblablement, qui vient d'entrer

02:00:04 dans la cour de Matignon. Vous l'avez dit,

02:00:06 la CMP ne démarre que lundi à 17h.

02:00:08 Mais les tractations, elles, ont déjà

02:00:10 commencé. Pour le deuxième jour consécutif,

02:00:12 Élisabeth Borne réunit ici à Matignon

02:00:14 les ténors de la droite. Il faut dire

02:00:16 que tout se joue avec eux. L'objectif, évidemment,

02:00:18 c'est de trouver un compromis pour

02:00:20 ce texte. Alors, selon une source bien informée,

02:00:22 il y a encore trois points de blocage du côté

02:00:24 du gouvernement par rapport au texte

02:00:26 tel qu'il a été adopté par le Sénat. C'est la transformation

02:00:28 de l'AME en AMU, la modification

02:00:30 du Code de la Nationalité ou encore

02:00:32 le durcissement des conditions pour les

02:00:34 prestations sociales. Alors, est-ce que la droite

02:00:36 est prête à ces concessions ? Eh bien, c'est tout l'enjeu

02:00:38 à des discussions qui se tiennent ce matin.

02:00:40 Alors, parmi les scénarios également qu'on avançait

02:00:42 hier dans l'exécutif, il y a celui

02:00:44 d'un texte qui serait resserré,

02:00:46 simplement autour des mesures visant

02:00:48 à permettre davantage d'expulsion, en clair,

02:00:50 garder uniquement le volet

02:00:52 fermeté du projet de loi immigration et puis

02:00:54 renvoyer les autres mesures à des textes

02:00:56 ultérieurs. Pour Élisabeth Borne, il y a un autre

02:00:58 indicateur, c'est aussi de ménager

02:01:00 sa majorité, dont son aile gauche,

02:01:02 mais aussi les élus du Modem, qui ne seraient

02:01:04 pas véritablement d'accord pour un texte

02:01:06 qui serait trop à droite. Il faut donc composer

02:01:08 avec toutes ces données

02:01:10 et puis, évidemment, ce qui est plus important

02:01:12 pour le gouvernement, finalement, c'est de sortir de cette séquence

02:01:14 avec un texte, le contenu du texte

02:01:16 est presque secondaire.

02:01:18 Merci beaucoup Thomas. Thomas, en direct devant

02:01:20 Matignon. La France doit-elle

02:01:22 sortir de la Cour européenne des droits de l'homme ? On pose

02:01:24 la question ce matin, parce que la CEDH

02:01:26 et le Conseil d'État demandent à la France

02:01:28 d'accepter le retour d'un Ousbec

02:01:30 considéré comme radicalisé,

02:01:32 considéré comme dangereux par

02:01:34 la police, par les services de renseignement, et que nous avons

02:01:36 expulsé à la mi-novembre. Alors,

02:01:38 la France doit-elle avoir la main sur les entrées

02:01:40 sur notre territoire ? Écoutez

02:01:42 vos réponses.

02:01:44 Oui, la France doit expulser cette

02:01:46 personne qui n'a rien à faire dans le territoire français.

02:01:48 Si à chaque fois

02:01:50 il faut écouter

02:01:52 les conditions des droits

02:01:54 de l'homme et puis

02:01:56 l'Europe, on n'en finira pas.

02:01:58 Donc, moi, je suis tout à fait

02:02:00 d'accord avec ce que cette personne soit

02:02:02 hors d'état de nuire en France.

02:02:04 On a assez de problèmes comme ça. Bien sûr

02:02:06 que la France doit s'affranchir

02:02:08 de l'ACDH.

02:02:10 C'est une honte

02:02:12 que nous n'ayons pas la souveraineté

02:02:14 de notre pays en matière

02:02:16 d'immigration. Mais je pense aussi

02:02:18 que la France doit s'affranchir vraiment

02:02:20 à un point que les traités

02:02:22 et les lois françaises

02:02:24 doivent être supérieurs aux traités

02:02:26 et aux lois européennes.

02:02:28 Il faut redonner à la France de sa superbe

02:02:30 et il faut laisser la Cour européenne

02:02:32 des droits de l'homme, mais

02:02:34 il faut pas la laisser nous dicter notre propre

02:02:36 politique intérieure. Parce qu'on se demande

02:02:38 pour qui

02:02:40 elle a été faite.

02:02:42 Est-ce qu'elle a été faite pour notre sécurité ?

02:02:44 Ou pour les autres ?

02:02:46 Parce que pour moi, la première des libertés

02:02:48 c'est la sécurité.

02:02:50 Il me semble évident qu'il faut que nous reprenions la main

02:02:52 sur les expulsions. Vu le contexte

02:02:54 et les derniers

02:02:56 attentats qu'on a eu en France,

02:02:58 il faut qu'on puisse choisir

02:03:00 qui doit partir. C'est pas parce que

02:03:02 quelqu'un n'est pas fiché

02:03:04 ou n'a pas de casier,

02:03:06 mais il peut être fiché. Donc il faut qu'on ait

02:03:08 le choix de qui on fait

02:03:10 partir et surtout

02:03:12 qui on veut chez nous, qui on veut garder chez nous

02:03:14 et comment on fait rentrer les gens.

02:03:16 Il faut qu'on reprenne la main de manière générale.

02:03:18 Voilà, vous avez

02:03:20 flashé le QR code, vous avez enregistré

02:03:22 les petites vidéos et on vous les diffuse.

02:03:24 Là on vous les a diffusées.

02:03:26 C'est intéressant, à chaque fois c'est toujours très intéressant.

02:03:28 Le monsieur qui dit "il faut reprendre la main",

02:03:30 la France doit pouvoir décider

02:03:32 de qui on peut faire rentrer et de qui on ne peut pas faire rentrer.

02:03:34 Voilà, vous pouvez encore flasher

02:03:36 et enregistrer vos

02:03:38 opinions, vos points de vue.

02:03:40 On accueille Joachim Lefloch, IMAD.

02:03:42 Bonjour. Bonjour et merci pour votre invitation.

02:03:44 Vous êtes enseignant, vous êtes

02:03:46 essayiste. On va parler d'immigration,

02:03:48 on en parle beaucoup avec le projet de loi, bien sûr,

02:03:50 sous un angle particulier, parce que

02:03:52 vous avez signé une tribune très

02:03:54 remarquée dans le Figaro, vendredi

02:03:56 dernier. J'en ai beaucoup parlé

02:03:58 dans la matinale.

02:04:00 Vous parlez des conséquences

02:04:02 de l'immigration. Elles sont multiples, les conséquences

02:04:04 de l'immigration en France.

02:04:06 Et là, plus précisément, sur le

02:04:08 niveau scolaire

02:04:10 dans les écoles, forcément.

02:04:12 Alors, vous dites que ça fait baisser le niveau scolaire.

02:04:14 Expliquez-nous comment et pourquoi.

02:04:16 Oui. Alors j'aimerais tout d'abord

02:04:18 commencer par rappeler le message que j'ai

02:04:20 voulu faire passer dans cette tribune, à savoir

02:04:22 que pour expliquer la baisse du niveau scolaire,

02:04:24 le facteur migratoire,

02:04:26 si vous voulez, est un facteur aggravant,

02:04:28 mais je n'ai pas dit que c'était un facteur suffisant. Alors, évidemment,

02:04:30 qu'il y ait des tas de facteurs, de la

02:04:32 crise de l'école, de la baisse du niveau, on pourrait en parler

02:04:34 des heures. Mais je pense que

02:04:36 le facteur migratoire mérite

02:04:38 spécifiquement d'être pris en compte, car il

02:04:40 n'est pas suffisamment dans le débat public,

02:04:42 alors même qu'il occupe

02:04:44 selon moi une importance

02:04:46 prépondérante. Et ce n'est pas qu'en France, d'ailleurs,

02:04:48 on le voit. Si on prend l'étude, Pisa,

02:04:50 dans sa globalité, on voit que dans 70% des

02:04:52 pays évalués de l'OCDE,

02:04:54 l'immigration fait pression

02:04:56 à la baisse sur le niveau, et c'est particulièrement saillant,

02:04:58 je crois, dans des pays comme

02:05:00 la Suède, comme la Finlande,

02:05:02 comme l'Allemagne. Alors, concernant le cas

02:05:04 français, effectivement, on a des données qui, je crois,

02:05:06 sont assez nettes, à savoir,

02:05:08 par exemple, qu'en mathématiques, les jeunes

02:05:10 issus de l'immigration ont 2,4 fois plus

02:05:12 de chances d'être dans les groupes

02:05:14 dits les plus faibles.

02:05:16 De même, il y a souvent un retard qui est à peu

02:05:18 près d'un an et demi, et c'était des données

02:05:20 qui étaient très proches dans les derniers

02:05:22 documents Pisa qu'on avait eues

02:05:24 en lecture. Donc, il n'y a rien de nouveau sous le

02:05:26 soleil, et par ailleurs, j'essaye de mettre en avant dans l'article

02:05:28 tout un tas de données qui sont extraites de

02:05:30 rapports officiels de l'éducation nationale,

02:05:32 de travaux

02:05:34 de chercheurs avec une rigueur scientifique.

02:05:36 Mais c'est vrai, ce sont des vérités,

02:05:38 des chiffres qui sont... - Mais il y a un tabou,

02:05:40 il y a un tabou, on en parle assez peu, et d'ailleurs,

02:05:42 si on veut régler le problème, il va falloir en parler, parce que

02:05:44 on ne peut pas régler un problème si on ne fait pas un constat

02:05:46 précis. Les chiffres sont massifs,

02:05:48 40% des moins

02:05:50 de 4 ans en France sont immigrés

02:05:52 ou d'origine immigrée, des moins de 4 ans.

02:05:54 Donc forcément, on ne les accueille

02:05:56 pas de la même manière que les autres. - C'est même

02:05:58 41,6%.

02:06:00 J'ai vérifié le chiffre exact, puisque

02:06:02 certains se sont indignés sur les

02:06:04 réseaux sociaux, pensant qu'on pouvait

02:06:06 extrapoler, exacerber

02:06:08 les chiffres, mais non, pas du tout.

02:06:10 Je crois que c'est une réalité qui est

02:06:12 criante, et surtout, il y a une massification, disons,

02:06:14 de ces populations d'origine immigrée

02:06:16 qui concentrent en plus souvent

02:06:18 des problèmes sociaux,

02:06:20 socio-culturels, c'est-à-dire une maîtrise moindre du langage,

02:06:22 un environnement qui

02:06:24 assez fréquemment tire

02:06:26 les jeunes vers le bas.

02:06:28 Je pense que si on veut pouvoir apporter

02:06:30 les bons remèdes, comme vous dites, il faut

02:06:32 d'abord apporter les bons diagnostics.

02:06:34 - Au bout de combien de générations

02:06:36 ça s'estompe ?

02:06:38 - Disons qu'à partir

02:06:40 de la deuxième, de la troisième génération,

02:06:42 il y a moins de problèmes, mais je ne pense pas

02:06:44 qu'il faille poser les choses ainsi.

02:06:46 Pour moi, il faut surtout prendre en compte

02:06:48 la spécificité et la nature des flux migratoires

02:06:50 qu'on a en France, qui n'est pas

02:06:52 la même immigration qu'on a

02:06:54 à Singapour, qu'on a dans d'autres pays

02:06:56 de l'OCDE. Effectivement, c'est une

02:06:58 immigration qui est un peu plus...

02:07:00 disons qu'une immigration qui est plus

02:07:02 sous-qualifiée. - Qui est moins diplômée ?

02:07:04 - Moins diplômée,

02:07:06 avec une distance culturelle

02:07:08 plus forte, pour reprendre l'expression

02:07:10 de Didier Leschi, qui est le directeur

02:07:12 de l'OFI, donc des chocs culturels

02:07:14 qui, je crois, s'exacerbent

02:07:16 sur fond d'ethnicisation, des rapports

02:07:18 sociaux, de montée des violences, de montée des

02:07:20 atteintes à la laïcité, plus 150%

02:07:22 en un an. Tout ça, ce n'est pas évidemment

02:07:24 que la faute de l'immigration, mais je pense que l'immigration

02:07:26 a joué un rôle majeur qu'on doit pouvoir

02:07:28 interroger. - Alors, on entend beaucoup parler

02:07:30 de diversité à l'école. Tous les

02:07:32 parents qui ont des enfants au collège ou

02:07:34 au lycée en ont entendu parler.

02:07:36 Ça veut dire mélanger les élèves

02:07:38 en fonction de leur

02:07:40 origine géographique,

02:07:42 de leur niveau. Ça,

02:07:44 ce ne sont pas les bons élèves qui font

02:07:46 monter le niveau, mais c'est plutôt

02:07:48 les mauvais élèves qui font baisser le niveau.

02:07:50 - Oui, mais je crois qu'il y a une... - Ce n'est pas la bonne

02:07:52 solution. - Il y a une folie

02:07:54 inclusiviste qui, je crois,

02:07:56 sévit dans l'éducation nationale depuis

02:07:58 une quarantaine d'années, et je pense

02:08:00 que le collège unique, au milieu des années 70,

02:08:02 a exacerbé tout ça.

02:08:04 Alors, il faudrait essayer de revenir,

02:08:06 je pense, à des parcours plus différenciés,

02:08:08 éventuellement des possibilités d'orientation

02:08:10 vers l'enseignement technique dès la quatrième,

02:08:12 des classes de niveau,

02:08:14 comme le fait Gabriel Attal, je pense que c'est pertinent

02:08:16 et que peut-être qu'on gagnera à élargir ça

02:08:18 à l'ensemble des matières et pas uniquement

02:08:20 aux français et aux mathématiques.

02:08:22 Il y aurait évidemment beaucoup d'autres

02:08:24 solutions qu'on pourrait mettre sur la table.

02:08:26 Je pense que le problème ne vient pas

02:08:28 uniquement de là. Il y a aussi des enjeux

02:08:30 de formation des professeurs,

02:08:32 de rôle délétère de l'idéologie

02:08:34 des sciences de l'éducation dans les INSP,

02:08:36 d'absence d'effectifs...

02:08:38 - Les INSP, c'est quoi ?

02:08:40 - Les INSP, c'est les instituts où on forme

02:08:42 les professeurs, donc la formation initiale

02:08:44 et continue, où il y a quand même cette idéologie

02:08:46 qu'il faut que l'élève soit mis au centre

02:08:48 du système, que c'est à lui d'être

02:08:50 co-constructeur de son savoir.

02:08:52 Et je pense que toute cette idéologie

02:08:54 du socio-constructivisme qui nous vient des États-Unis

02:08:56 a eu un rôle

02:08:58 majeur dans l'effondrement de l'éducation nationale.

02:09:00 - Une dernière question. Vous avez eu

02:09:02 beaucoup de retours, positifs ou négatifs,

02:09:04 sur votre tribune ? - Oui, j'en ai eu beaucoup,

02:09:06 d'autant que j'écris un livre en ce moment sur la crise de l'éducation.

02:09:08 Donc ça fait des semaines que je rencontre

02:09:10 des dazaines de professeurs, des anciens

02:09:12 ministres, etc.

02:09:14 Et beaucoup m'ont dit, en effet, qu'ils étaient

02:09:16 plutôt d'accord avec le fond du problème,

02:09:18 avec ce que j'expliquais, mais

02:09:20 qu'ils ne pouvaient pas le dire publiquement.

02:09:22 Et je pense que ça m'a rappelé

02:09:24 la citation de Philippe Muray, que vous avez peut-être

02:09:26 à l'esprit "Les élites ne dérapent pas,

02:09:28 elles sont la glace". Et je crois que c'est

02:09:30 un peu à l'image, vous voyez, d'une

02:09:32 culture de l'intimidation

02:09:34 qui sévit d'une volonté de taire les problèmes,

02:09:36 qui est en train de rendre le pays malade et qui nous empêche

02:09:38 d'avancer vers des solutions concrètes.

02:09:40 - Ecoutez, vous êtes la preuve que sur CNews,

02:09:42 en tout cas, on ne tait pas les problèmes, on parle des problèmes.

02:09:44 Merci beaucoup. - Merci à vous.

02:09:46 - Merci beaucoup d'être venu ce matin sur le plateau de la

02:09:48 matinale de CNews, Joachim. Le floc

02:09:50 IMAD.

02:09:52 Arène, la collégienne de 12 ans

02:09:54 qui a menacé... On entend la petite musique de fin, mais c'est pas

02:09:56 du tout la fin de la matinale. Je pense qu'il y a quelqu'un qui a appuyé

02:09:58 sur le bouton, je sais pas...

02:10:00 - On peut partir en week-end. - Arène, la collégienne

02:10:02 de 12 ans qui a menacé

02:10:04 sa professeure d'anglais avec un couteau

02:10:06 a été hospitalisée.

02:10:08 Un examen psychiatrique a conclu

02:10:10 que la mineure était dangereuse pour elle-même

02:10:12 et que son état nécessitait

02:10:14 des soins en milieu spécialisé.

02:10:16 Et ce matin, on n'en sait plus sur son

02:10:18 profil, Chana. - Cette élève de 5e est

02:10:20 née d'une fratrie de 4 enfants. Sa mère,

02:10:22 sa famille est d'origine

02:10:24 mongole, athée et inconnue des services

02:10:26 de police. Elle ne présentait aucun signe

02:10:28 de radicalisation. Elle avait

02:10:30 déjà été exclue de son ancien établissement,

02:10:32 notamment après s'être présentée

02:10:34 avec un couteau dans son sac. C'était

02:10:36 en janvier dernier. Alors, il n'y a pas cours

02:10:38 aujourd'hui dans cet établissement, dans ce collège,

02:10:40 mais une cellule psychologique sera ouverte

02:10:42 jusqu'à demain pour accompagner les enseignants

02:10:44 et les élèves qui le souhaitent. Et justement,

02:10:46 je vous propose d'écouter quelques

02:10:48 réactions d'élèves recueillis par nos

02:10:50 envoyés spéciaux. - Ce qui s'est

02:10:52 passé, c'était extrêmement choquant

02:10:54 et que c'est pas normal

02:10:56 de ramener un gros couteau au collège.

02:10:58 Après, la prof, elle a eu le geste

02:11:00 de nous demander les clés pour

02:11:02 fermer la clé. Et après,

02:11:04 on est restés enfermés dans la classe

02:11:06 jusqu'à ce que le collège nous dise de sortir.

02:11:08 - Et moi, j'étais en permanence

02:11:10 et puis à un moment,

02:11:12 en permanence, j'entends des cris de "à l'aide",

02:11:14 "venez vite", tout ça.

02:11:16 Puis il y a quelqu'un qui était puni

02:11:18 à l'extérieur de la permanence. Il disait

02:11:20 "il y a quelqu'un avec un couteau". Donc on s'est

02:11:22 tout de suite confinés. On a fermé la clé

02:11:24 et voilà. J'ai parlé avec elle pendant

02:11:26 une journée parce qu'elle était toute seule et je pensais pas

02:11:28 que c'était elle. Après, je me suis mise à pleurer

02:11:30 parce que c'était choquant.

02:11:32 - Il y avait des enfants qui ne l'aimaient pas.

02:11:34 Donc après,

02:11:36 elle allait vers personne.

02:11:38 Elle avait tout le temps sa capuche.

02:11:40 - Voilà la collégienne hospitalisée,

02:11:42 témoignage recueilli par Michael DeSantos.

02:11:44 On ne parle pas de tous les

02:11:46 sondages, mais celui-là me semble intéressant. Je voulais

02:11:48 qu'on y revienne et on y revient ce matin.

02:11:50 Selon cette enquête, ils saucent le point.

02:11:52 - Gabriel Attal devient la personnalité

02:11:54 politique préférée des Français.

02:11:56 Gabriel Attal, il devance l'ancien

02:11:58 Premier ministre Édouard Philippe.

02:12:00 Gabriel Attal qui est très actif

02:12:02 à l'éducation nationale où il lutte activement

02:12:04 contre le harcèlement scolaire. Il a également

02:12:06 rappelé les règles sur l'interdiction

02:12:08 de la baïa. Il se monte très ferme sur l'application des règles

02:12:10 de laïcité à l'école. Les Français apprécient.

02:12:12 En troisième position,

02:12:14 on retrouve Marine Le Pen, suivie de

02:12:16 Jordan Bardella, suivie de Marion Maréchal.

02:12:18 Gabriel Attal qui serre la vis.

02:12:20 Édouard Philippe, Marine Le Pen,

02:12:22 Jordan Bardella et

02:12:24 Marion Maréchal. Il dit quelque chose

02:12:26 ce sondage. Il y a une prime

02:12:28 au retour de l'autorité,

02:12:30 Gauthier Lebrecht. - Très clairement, effectivement.

02:12:32 Prime à ceux qui incarnent l'autorité

02:12:34 et c'est le cas de Gabriel Attal à l'éducation nationale

02:12:36 bien sûr. Il faut dire que c'est la première

02:12:38 fois qu'Édouard Philippe quitte la première

02:12:40 place de ce classement depuis qu'il a

02:12:42 quitté Matignon. Ça faisait trois ans qu'il

02:12:44 était à la première place et c'est intéressant

02:12:46 parce qu'il y a un parallèle à faire entre Gabriel Attal

02:12:48 au ministère de l'éducation nationale

02:12:50 et Nicolas Sarkozy quand il est arrivé

02:12:52 au ministère de l'intérieur. On observait

02:12:54 le même phénomène donc le parcours de Gabriel Attal

02:12:56 ne devrait pas s'arrêter à son ministère.

02:12:58 - Voilà, effectivement. Ministère

02:13:00 tremplin. En tout cas

02:13:02 ça lui réussit en termes

02:13:04 d'opinion publique, en termes

02:13:06 de sondage. Merci Gauthier.

02:13:08 Allez, la santé tout de suite avec le docteur Brigitte Millot.

02:13:10 On va parler de l'alcool.

02:13:12 - Vous avez votre programme avec RTS Chapuis.

02:13:16 Fabriquant français de Brancard

02:13:18 pour les transports sanitaires.

02:13:20 rtschapuis.fr

02:13:22 - Docteur Millot avec nous. Bonjour Brigitte.

02:13:24 - Bonjour. - On sait que l'alcool est à consommer

02:13:26 avec modération. Ce matin vous nous parlez

02:13:28 des effets spécifiques de l'alcool

02:13:30 sur notre cerveau. - Oui. Alors

02:13:32 l'alcool en fait ce sont de toutes petites molécules

02:13:34 qui vont diffuser très rapidement

02:13:36 dans l'organisme. Et ce que

02:13:38 l'on peut dire c'est que notre cerveau

02:13:40 est une véritable éponge à alcool.

02:13:42 Ça va entraîner des lésions.

02:13:44 Pourquoi tu souris ?

02:13:46 - Ah non, non, non.

02:13:48 - Une véritable éponge à alcool

02:13:50 qui va agir un petit peu

02:13:52 comme un narcotique.

02:13:54 Ça va un peu ralentir

02:13:56 la connexion entre les neurones, la communication

02:13:58 entre les neurones. Tout va être un peu ralenti.

02:14:00 Ça agit absolument partout.

02:14:02 Et ça peut entraîner soit des...

02:14:04 Ça peut avoir une toxicité, si vous voulez,

02:14:06 fonctionnelle. Je vais vous montrer

02:14:08 d'ailleurs quelques exemples.

02:14:10 Et aussi une toxicité lésionnelle.

02:14:12 C'est-à-dire que ça peut gêner

02:14:14 les fonctions, mais ça peut aussi avoir un retentissement

02:14:16 à long terme

02:14:18 avec des destructions carrément des cellules.

02:14:20 On sait que des gros consommateurs

02:14:22 pendant de longues années,

02:14:24 quand on fait des IRM, on arrive même à le visualiser,

02:14:26 il y a une perte

02:14:28 du tissu cérébral

02:14:30 de 10 à 15 %. Donc c'est pas rien.

02:14:32 Ça détruit complètement les cellules.

02:14:34 Alors je vais

02:14:36 vous montrer quelques exemples des zones

02:14:38 qui sont particulièrement touchées

02:14:40 par l'alcool dans notre cerveau

02:14:42 et qui expliquent beaucoup de nos comportements

02:14:44 sous alcool. Vous voyez ce contexte

02:14:46 préfrontal, là à gauche ?

02:14:48 C'est en fait

02:14:50 la zone du cerveau

02:14:52 qui permet la maîtrise de soi,

02:14:54 nos comportements en société,

02:14:56 qui nous évite de mal parler,

02:14:58 de danser sur les tables,

02:15:00 de faire n'importe quoi.

02:15:02 C'est cette zone-là

02:15:04 qui est touchée. C'est une zone,

02:15:06 on pourrait pour simplifier dire que c'est un peu la zone

02:15:08 de l'inhibition, mais de l'inhibition

02:15:10 dans le bon sens du terme. C'est grâce à cette zone

02:15:12 notamment que normalement,

02:15:14 on boit un verre, éventuellement deux, et puis on s'arrête.

02:15:16 Mais quand cette zone est touchée par l'alcool,

02:15:18 ça ne fonctionne plus. Donc

02:15:20 des inhibitions totales, il y a là, on danse sur les tables,

02:15:22 on fait n'importe quoi, et justement

02:15:24 quand on commence à boire un verre,

02:15:26 comme le frein est levé, on peut en boire deux, trois,

02:15:28 quatre, il n'y a plus cette inhibition.

02:15:30 Et ça peut aller évidemment jusqu'à

02:15:32 des comportements violents, agressifs.

02:15:34 Voilà, c'est cette zone-là

02:15:36 qui est concernée. Après,

02:15:38 on va regarder encore, il y a une autre zone

02:15:40 qui est touchée, c'est l'hippocampe.

02:15:42 L'hippocampe, c'est le carrefour,

02:15:44 c'est la zone, le point névragique

02:15:46 de notre mémoire.

02:15:48 Et on le sait, quelqu'un

02:15:50 qui a trop bu peut avoir des blackouts

02:15:52 totaux. Parfois on ne se rappelle plus du tout

02:15:54 de ce qu'on a fait pendant la soirée,

02:15:56 voire pendant la journée si on boit la journée.

02:15:58 Donc c'est cette zone-là

02:16:00 qui, une fois imbibée, explique

02:16:02 ces pertes de mémoire. Et comme je le disais

02:16:04 tout à l'heure, ça peut être à court terme,

02:16:06 mais après, avec des consommations chroniques,

02:16:08 ça peut être aussi des pertes de mémoire

02:16:10 à long terme. Ensuite, le système

02:16:12 limbique, c'est lui qui explique la

02:16:14 dépendance. C'est à cet endroit-là

02:16:16 qu'il y a une libération notamment de l'hormone

02:16:18 du bien-être, du plaisir, la dopamine.

02:16:20 Et c'est ce qui crée, qui fait que plus on boit,

02:16:22 plus on boit. Il ne faut pas oublier que c'est une vraie

02:16:24 maladie l'alcoolisme. C'est une vraie

02:16:26 dépendance, c'est une drogue.

02:16:28 C'est dans cette zone-là que tout se passe.

02:16:30 Ensuite, je vous ai mis le cervelet.

02:16:32 Le cervelet, c'est comme un petit cerveau qui est là

02:16:34 et c'est la zone de la motricité,

02:16:36 de la coordination.

02:16:38 C'est ce qui fait que quand on a trop bu,

02:16:40 on titube, on va

02:16:42 avoir des pertes d'équilibre, on va tomber.

02:16:44 C'est l'action

02:16:46 au niveau de cette zone-là. Mais surtout

02:16:48 ce qui est important, alors vous l'avez

02:16:50 dit, il faut boire avec modération, ça je crois

02:16:52 que tout le monde le sait, mais c'est de comprendre

02:16:54 que, je ne veux pas dire que

02:16:56 chez les adultes, ce n'est pas grave,

02:16:58 mais c'est surtout essentiel

02:17:00 de comprendre que chez les jeunes,

02:17:02 c'est un véritable drame qui peut

02:17:04 avoir des conséquences terribles

02:17:06 avec des pertes de capacité mentale,

02:17:08 avec des pertes de la

02:17:10 mémorisation. Pourquoi ? Parce que

02:17:12 notre cerveau, en fait, il acquiert

02:17:14 sa maturité seulement,

02:17:16 enfin seulement, vers 23-24 ans.

02:17:18 Donc toutes les cellules avant

02:17:20 sont très fragiles, tous les circuits, tout ça.

02:17:22 Et donc on ne se rend pas compte avec cette mode,

02:17:24 enfin ce n'est même plus une mode maintenant.

02:17:26 L'alcool peut commettre des dégâts irréparables.

02:17:28 Voilà, irréparables, c'est exactement ça.

02:17:30 Ça peut provoquer des lésions irréversibles

02:17:32 quand on consomme

02:17:34 avant 23 ans. Donc il faudrait quand même

02:17:36 qu'on sensibilise les jeunes, qu'on les informe

02:17:38 sur les risques, parce que le

02:17:40 binge drinking, je le disais, ce n'est plus une tendance,

02:17:42 maintenant c'est carrément instauré, c'est ravageur

02:17:44 pour les neurones.

02:17:46 Le binge drinking, c'est boire beaucoup en

02:17:48 le moins de temps possible. Jusqu'à ce qu'on tombe, presque.

02:17:50 Le plus possible, en le moins de temps possible.

02:17:52 Donc il faudrait qu'on fasse

02:17:54 vraiment de l'information

02:17:56 sur les dégâts,

02:17:58 les ravages de l'alcool,

02:18:00 notamment chez les jeunes.

02:18:02 - 9h moins 10,

02:18:14 merci d'avoir choisi CNews

02:18:16 pour démarrer cette journée. On se retrouve

02:18:18 demain matin, 5h55, avec

02:18:20 le Dr Mignot, Gauthier Lebrecht,

02:18:22 Alexandra Blanc et le

02:18:24 Mic Guillaume. Dans un instant, c'est L'Or des

02:18:26 Pros avec Pascal Praud et tous ses invités.

02:18:28 Belle journée à vous sur CNews.

02:18:30 ♪ ♪ ♪

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