Standard - Charleroi : le choc wallon préfacé par nos experts foot !

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00:00 Bonjour à tous, bienvenue sur sudinfo.be et lesoir.be pour un nouveau talk 100% foot,
00:05 même un talk 100% choc wallon puisqu'on va préfacer aujourd'hui le match de samedi 20h45
00:12 entre le Standard et le Sporting de Charleroi, un match toujours très très attendu par
00:15 les supporters des deux clubs.
00:17 Et pour préfacer ce match je reçois Jonas Bernard, spécialiste du Standard, Jean-François
00:22 Rémy, rédacteur en chef de WUSPORT et Benjamin Elson, spécialiste du Sporting de Charleroi.
00:26 Bonjour.
00:27 Bonjour à tous.
00:28 Messieurs, à quel match doit-on s'attendre ce samedi à Sclesin entre ces deux clubs ?
00:32 Pour moi, à priori, un match en faveur du Standard.
00:38 On doit s'attendre à une équipe piégeoise qui est dominante, chez elles, qui sort quand
00:42 même d'une bonne prestation, je trouve, à Anderlecht.
00:45 Tout n'était pas parfait mais il y a quand même du positif selon moi.
00:49 Il faut relancer les machines tout simplement, prendre des points.
00:52 Le Standard n'est pas dans une situation très très confortable non plus, mieux que
00:57 Charleroi.
00:58 Moi, j'attends un Standard dominant qui doit remporter cette victoire avec aussi la manière.
01:06 Il n'y a pas toujours eu cette saison.
01:07 C'est à ça que je m'attends.
01:09 Ces matchs sont toujours imprévisibles.
01:10 Ces matchs sont toujours imprévisibles.
01:14 En fait, il répond à la dernière question.
01:17 Elle arrivera à la fin.
01:19 Les matchs sont imprévisibles entre le Standard et Charleroi parce qu'on aura le temps
01:27 de s'étendre un peu sur le cadre Charleroi.
01:30 C'est une équipe qui ne se fait jamais très bien.
01:34 À un moment donné, on se dit qu'elle va sortir quelque chose de son chapeau parce
01:38 qu'il y a quand même plus de qualité que ce qu'on voit.
01:40 Après, on va peut-être reparler de ce phénomène-là.
01:43 Je m'attends à un match, si je dois le définir, engagé.
01:49 Il va falloir être costaud dans les duels, je pense, pour ce choc wallon.
01:57 Oui, c'est vrai que Charleroi a montré certaines bonnes choses, mais sans le confirmer.
02:04 Et puis, beaucoup de mauvaises choses aussi ces derniers temps.
02:07 Le problème, c'est qu'on l'a vu contre l'Antwerp, on l'a vu contre l'Union.
02:10 Ils sont capables de bien rentrer dans leurs matchs.
02:11 Contre l'Antwerp, ils ont même permis de mener finalement.
02:15 Mais le problème, c'est qu'il n'y a pas suffisamment de sérénité pour l'instant
02:19 pour savoir répondre aux accros et trop d'erreurs individuelles pour qu'il n'y ait pas ces accros.
02:26 C'est vrai qu'il faudra réussir à gommer ça, ne pas donner des buts à l'adversaire.
02:31 Mais peut-être en essayant de travailler sur les débuts des deux derniers matchs, en tout cas.
02:37 Et finalement, essayer de profiter de ça pour faire la différence.
02:42 Mais c'est sûr que Charles Roy, pour l'instant, est dans une période où quand ils sont menés,
02:46 quand ils sont dos au mur, c'est assez compliqué d'inverser la tendance.
02:50 Et certainement, Ask Lessens.
02:52 Vous parlez de matchs imprévisibles.
02:54 C'est aussi deux équipes imprévisibles qui ont des hauts, des bas depuis le début de la saison.
02:58 Comment est-ce qu'on explique ça dans les deux cas ?
03:02 C'est le standard depuis deux ans.
03:04 C'est ça, c'est comme vous disiez, on ne sait pas à quoi s'attendre.
03:06 C'est difficile à suivre.
03:08 Parfois, on pense qu'ils vont sombrer parce qu'ils jouent contre une équipe un peu plus forte.
03:11 Mais il nous sort des choses intéressantes.
03:13 Je crois qu'on l'a vu contre Genk, qu'on l'a quand même vu contre Underlect aussi.
03:18 Mais à l'inverse, je trouve que ça reste une équipe qui manque vraiment de régularité.
03:24 Il y a encore un trop gros décalage, justement, entre Ask Lessens et les matchs en déplacement.
03:28 Là, Karl-Hovkan s'est réjoui à Underlect d'avoir une équipe un peu plus dominante à l'extérieur.
03:32 C'est quand même arrivé très rarement, surtout dans les gros matchs.
03:36 Et à l'inverse, on a encore revu contre Underlect et contre Bruges, Ask Lessens.
03:40 On sent qu'il y a ce tapouille public.
03:42 C'est bien ce public, mais du coup, pour moi, il y a encore vraiment un trop gros décalage
03:45 entre le standard à domicile et à l'extérieur.
03:47 C'était déjà le cas la saison passée avec Ronnie Day, donc c'est un vieux problème.
03:51 Quelles sont les solutions à ça ?
03:52 Ça, c'est autre chose.
03:54 Si on les avait.
03:55 C'est vrai, surtout si eux les avaient.
03:59 Mais après, je dirais que le standard, c'est l'obsession peut-être d'un entraîneur qui
04:10 veut quelque chose et qui en parle.
04:14 C'est-à-dire d'avoir cette domination sur l'adversaire, y compris quand on est à l'extérieur,
04:20 etc.
04:21 Et il y arrive péniblement.
04:26 Au départ, on avait le sentiment quand on voit le groupe que le groupe pouvait, comment
04:32 je vais dire ça, c'est toujours un peu la façon dont ils vont attaquer.
04:35 Mais on a plus l'impression que c'est une équipe qui va être performante sur des transitions
04:39 que sur des attaques posées.
04:41 Et pourtant, ils veulent l'inverse.
04:45 Je pense que le standard est fort sur les transitions.
04:50 Et donc, les transitions, qu'elles soient faites hautes ou qu'elles soient faites au
04:55 milieu, qu'elles soient faites plus basse, eux, ils veulent que ce soit haut.
04:59 Donc, l'intensité doit être mise haut.
05:01 Mais il faut que dès que le ballon est récupéré, il faut que ça aille vite vers le but.
05:05 Il faut qu'il y ait vite de la verticalité avec le standard.
05:07 Et cette équipe trouve seulement maintenant, après une demi-saison, son identité.
05:16 Et là, on a le sentiment que maintenant, ils ont trouvé une identité et ils vont,
05:21 à mon avis, s'améliorer.
05:22 Après, sur le fait qu'il y ait des hauts et des bas, c'est aussi, sans doute, l'état
05:29 d'esprit général des gens qui composent le groupe et qui doivent faire attention à
05:37 ça.
05:38 Ils le savent.
05:39 Ils savent qu'ils sont en proie à avoir ces petites défaillances individuelles et
05:44 donc collectives.
05:45 Et donc, ils doivent vraiment faire attention à ça.
05:48 Enfin là, dans un derby Wallon, à domicile, dans un match où ils doivent prendre des
05:53 points, si jamais ils ratent ça, on peut toujours perdre.
05:57 Il peut toujours y avoir des circonstances de jeu.
05:59 Mais s'ils ratent leur rendez-vous, je pense que les supporters seront vraiment très,
06:05 très, très déçus.
06:06 Charleroi, c'est autre chose.
06:08 Charleroi, le sentiment que ça donne, c'est que c'est comme si c'était une fin de cycle.
06:15 Mais qu'on ne prend pas les décisions qui doivent être prises.
06:23 C'est-à-dire qu'on répète.
06:25 Après, Benjamin, peut-être, il ira plus dans le détail que moi.
06:28 Mais voilà, on fait des constats sur des joueurs qui sont censés apporter beaucoup.
06:34 Il faut savoir, soit ils apportent beaucoup, soit à un moment donné, il faut changer.
06:40 Mais il y a quelque chose qui ne va pas.
06:42 On continue, on continue, on continue.
06:44 On attend, on attend, on attend.
06:45 Mais la performance n'est pas là.
06:47 Il risque à un moment d'être peut-être trop tard.
06:50 À un moment donné, c'est trop tard.
06:51 Je dis ça parce que je disais ce matin, tiens, est-ce qu'il faut se séparer de Félix
06:55 Emazou ? Je ne pense pas que ce soit ça le problème.
06:58 Je pense que le problème aujourd'hui de Charleroi, c'est dans le groupe.
07:02 Alors, est-ce que c'est des joueurs qui sont dans du confort parce qu'ils sont là depuis
07:08 trop longtemps ? Est-ce que c'est des gars qui ne savent pas passer une certaine limite
07:12 ? Ça arrive.
07:13 C'est ça, c'est aussi ça qui fait la limite d'un joueur.
07:15 Ils ne savent pas passer au-delà d'un certain cap, ne pas avoir suffisamment d'exigences
07:24 vis-à-vis de soi-même.
07:25 Je ne sais pas, je ne connais pas, je ne vis pas avec eux, donc c'est difficile.
07:28 Mais c'est plus ça qu'on a la pression à Charleroi.
07:31 On nous répète depuis deux ans qu'ils ont un des meilleurs entre-jeux de Belgique.
07:37 Moi, je veux bien.
07:39 Et c'est vrai qu'il y a de très bons joueurs et sur un one-shot, c'est des gars qui nous
07:43 ont déjà montré des trucs extraordinaires.
07:45 Toujours est-il que le constat, c'est que ça ne prend pas sur la durée.
07:52 Alors, pourquoi ? Comment ? Peut-être que tu as un élément de réponse en plus.
07:57 Moi, c'est plus ça.
08:00 Et donc, du coup, en revenir un petit peu du côté de... parce que Félicien n'a pas
08:06 changé.
08:07 Comment je veux dire ça ? Tout ça se passe un peu...
08:10 Je vais donner mon point de vue.
08:12 Il revient, on reprend un peu, on va refaire la même tambouille et ça va marcher.
08:16 Non, parce qu'il y a quelque chose dans le groupe qui, déjà avant que Félicien ne
08:22 revienne, il y avait déjà un petit ressort qui était cassé dans la performance de certains.
08:26 Mais le problème est aussi dans l'approche de Félicien Mazzou qui est trop similaire
08:30 à son approche à son premier passage.
08:31 Non, ce n'est pas mon point de vue.
08:33 Mon point de vue, pour l'instant, c'est qu'il y a un petit problème dans l'approche du
08:36 club à se séparer de certains joueurs, peut-être arriver en fin de cycle, à faire tourner,
08:44 à faire une vraie politique aussi par rapport à des choix.
08:47 C'est-à-dire qu'à un moment donné, c'est quoi la finalité finalement au sporting ? Ils
08:52 veulent faire éclore des joueurs, ils veulent...
08:55 Alors s'ils veulent faire éclore des joueurs, je ne comprends pas très bien pourquoi certains
08:58 joueurs disparaissent complètement de la circulation à un moment donné.
09:00 Donc, ce n'est pas très clair.
09:01 Je ne comprends pas très bien où ils veulent en venir et j'ai l'impression un peu qu'ils
09:05 sont les otages de "oui, mais on l'aime bien quand même, oui, mais il est quand même
09:11 bien chez nous, les joueurs savent quand même qu'ils ne sont finalement pas si mal là-bas
09:15 parce qu'ils ont peut-être eu ce qu'ils voulaient sur le plan financier, donc du coup, ils sont
09:18 un peu dans le confort, etc."
09:19 C'est comme ça que je vois un peu la situation.
09:22 Je crois clairement qu'il y a une différence par rapport au Charleroi d'il y a quelques
09:26 années, c'est qu'aujourd'hui, les joueurs de Charleroi, je ne dis pas qu'ils étaient
09:28 mal payés à l'époque, mais ils étaient moins bien payés là où ils pouvaient peut-être
09:32 aller ailleurs.
09:33 Et je pense qu'aujourd'hui, avec les révalorisations salariales pour les joueurs qui sont là depuis
09:37 longtemps, finalement, ils ne sont pas si mal payés que ça à Charleroi.
09:42 Et c'est vrai qu'il y a un côté où je pense que certains ne s'imaginaient pas rester
09:47 si longtemps, mais qu'aujourd'hui, il n'y a pas finalement le pas en avant.
09:50 Il n'y a jamais vraiment une équipe qui a permis de le faire.
09:52 Oui, il y a parfois eu des opportunités, mais est-ce que sportivement, c'était réellement
09:56 un pas en avant ? Est-ce que financièrement, c'était toujours un gros pas en avant ? En
09:59 tout cas, c'était rarement les deux.
10:00 Et donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, les joueurs sont toujours là.
10:05 Et c'est vrai qu'on a un petit peu parfois du mal à ce que tout ça reprenne.
10:11 Et c'est vrai que l'année passée, je pense que quand Felix Yamazu est arrivé, il y avait
10:14 un besoin de libérer les joueurs, qui étaient peut-être enfermés dans quelque chose de
10:20 très figé, très tactique, qui avait fonctionné l'année d'avant, mais qui arrivait peut-être
10:24 plus rapidement en fin de cycle.
10:26 Et je pense qu'en libérant les joueurs, en leur donnant...
10:28 Est-ce que c'était la méthode qui arrivait en fin de cycle ou est-ce que c'était les
10:31 joueurs qui arrivaient vite à des fins de cycle ? On a l'impression...
10:34 Moi, j'ai un peu cette impression-là.
10:35 C'est pour ça que je te coupe.
10:36 J'ai un peu l'impression que spécifiquement pour ce groupe-là, on a un peu cette impression-là.
10:41 C'est "OK, je fais l'effort", puis à un moment donné, on va savoir "bon, maintenant, on
10:45 a couru assez" ou "maintenant, on a fait assez ceci" ou "maintenant, on a fait assez cela".
10:48 Ou "mais moi, je sais, moi, je connais, je suis bien payé, je suis confortable, je suis
10:52 machin".
10:53 Et c'est au club, alors, on va prendre des décisions.
10:55 Oui, c'est sûr qu'à mon avis, pour certains de ces joueurs-là qui ont été habitués
10:59 à d'autres méthodes à Charles Roy, ça a pris dans un premier temps avec Edouard
11:02 Silles parce que c'était la nouveauté, parce qu'il y avait quelque chose de très intéressant
11:05 aussi et moi, je pense, même sur la longue durée, il pouvait rester intéressant, mais
11:10 qui ne fonctionnait plus à un moment.
11:11 Et puis, Felice est arrivé en faisant un peu table rase du passé, en changeant tout,
11:16 en insistant sur l'aspect mental, mais peut-être en éliminant tout l'aspect tactique, tout
11:21 en bénéficiant de ce qui avait été fait avant lui sur les repères que les joueurs
11:24 avaient toujours.
11:25 Et qu'aujourd'hui, un an plus tard, ces repères sont forcément un petit peu trop
11:29 loin et gagner des matchs juste sur l'aspect mental en D1A, ça marche de temps en temps,
11:35 mais ça ne peut pas marcher sur du très long terme.
11:37 - Mais ce que tu es en train de dire, si je m'excuse, c'est que Felice ne travaille pas
11:41 l'aspect tactique, si quand même.
11:43 Pour moi, Felice a une idée de ce qu'il veut faire tactiquement, mais je trouve, tu disais
11:50 tout à l'heure, il y a des erreurs individuelles, etc.
11:53 Je trouve qu'aujourd'hui, je pense que c'est au cœur du groupe, du noyau et des joueurs
12:00 qui a un problème en fait.
12:01 C'est-à-dire qu'à un moment donné, qu'est-ce que tu veux toi comme joueur ? Moi, quand
12:06 on me dit, et je veux bien le constater, je reviens sur l'entrejeu, et je ne me focalise
12:11 pas rien que sur eux, parce qu'on peut parler de la défense aussi, mais quand je regarde
12:14 l'entrejeu, je me dis, il y a deux gars dont on me dit que c'est le meilleur entrejeu sur
12:19 ce qu'on a déjà pu voir d'eux, mais ça ne va pas, ça ne va pas.
12:24 Et c'est eux qui ne vont pas, c'est pas pour le coup…
12:28 - Oui, c'est sûr que je pense qu'il y a un joueur comme Marco par exemple, puisqu'on
12:33 le citait, on en parle depuis tout à l'heure, mais c'est vrai que ça fait des années
12:37 et des années qu'il est là, il ne s'imaginait pas rester si longtemps, et là, il va arriver
12:40 ici en fin de contrat, et on ne peut pas imaginer que dans l'état actuel des choses, il soit
12:45 prolongé.
12:46 Donc, c'est vrai qu'on peut imaginer qu'une transition va se faire dans les mois qui viennent
12:51 au plus tard en fin de saison, mais c'est vrai qu'il y a des joueurs là, je pense,
12:55 qui n'arrivent plus à…
12:57 Pour quelle raison exactement ? C'est parfois difficile, parce que c'est vrai que, comme
13:00 on disait, il y a des parties de matchs ou même certains matchs qui ont été bons,
13:07 mais il y a trop d'erreurs qui se répètent, et c'est vrai que Feiyuichi Matsu, même
13:09 s'il n'aimait pas trop qu'on dise ça à l'époque, a toujours été un entraîneur
13:11 qui basait aussi son équipe et ce qu'il faisait sur un bloc défensif solide, et aujourd'hui,
13:18 ce bloc n'est pas assez solide.
13:20 Et probablement que les reconversions, puisque ça a toujours aussi été un entraîneur
13:23 de reconversion, il n'a pas les profils aujourd'hui, avec aussi les blessés ou les joueurs en
13:29 tout cas qui ne sont pas encore tout à fait de retour, pour qu'il y ait des transitions
13:33 rapides comme il pouvait avoir à l'Union, comme il a pu avoir à l'époque avec Charles
13:37 Roy aussi.
13:38 C'est vrai qu'aujourd'hui, des joueurs comme Draxness et Rogelj sont d'autres profils
13:42 que Nkouba et Mbenza, si on prend juste dans ce qu'il y a à Charles Roy.
13:47 Sachant tout ça, est-ce que la position de Feiyuichi Matsu est menacée à l'heure
13:53 actuelle ?
13:54 Je suis assez convaincu en tout cas qu'aucun autre entraîneur avec ce bilan-là serait
13:58 toujours à Charles Roy.
13:59 Maintenant, on sent qu'il y a aussi un renouveau, même s'il faudra voir comment ça va se
14:06 traduire exactement avec l'arrivée de David Delmer.
14:08 Mais on sent aussi qu'il y a une sorte de dynamique positive et que ça va peut-être
14:12 aussi permettre finalement d'arriver jusqu'à la trêve.
14:15 Parce que bon, ici, il y a le standard et puis ça va aller très vite sur Saint-Tron
14:19 et Malines.
14:20 Donc quel sens ça aurait de prendre des décisions comme ça ? Là maintenant, ce n'est pas
14:24 sûr.
14:25 Si on sait qu'il y a une coupure ou si on veut remettre quelque chose d'autre en place,
14:29 ce sera le bon moment.
14:30 Donc menacer aujourd'hui, non.
14:34 Si ça tourne très mal au standard, je n'aimerais quand même pas être dans sa position non
14:39 plus.
14:40 Surtout que derrière, il y a forcément les équipes qui se rapprochent, qui vont avoir
14:42 aussi un mercato éventuellement.
14:44 Donc voilà, il faut la situation.
14:47 Charles Roy n'est pas dans les quatre qui sont maintenant en danger, mais il n'en
14:51 est pas loin non plus.
14:52 Donc voilà, je ne sais pas à quel point il est menacé.
14:57 Ce qui est sûr, c'est que si ce n'était pas lui, il ne serait probablement plus là.
14:59 Mais voilà, il faudra maintenant qu'il travaille aussi cet hiver pour, d'une part,
15:05 et ce n'est pas une question de qualité des joueurs, mais retrouver un noyau plus
15:10 équilibré aussi.
15:11 Du côté du standard, finalement, on est plus serein après un début de saison très
15:16 compliqué.
15:17 Mais maintenant, on a retrouvé une certaine sérénité.
15:18 Ça se sent aussi dans l'équipe, dans les résultats.
15:23 Pas tant dans les résultats, parce que c'est vrai qu'ici, on reste quand même sur une
15:29 défaite à Bruges.
15:30 Il y a eu ce match en Under-Legs aussi.
15:33 C'est qu'un point.
15:34 On peut parler du match, mais au niveau comptable.
15:36 Dans le jeu, le standard a montré des belles choses en déplacement chez un gros, ce qu'il
15:40 n'avait pas encore réussi à faire cette saison.
15:42 Voilà, moi, je trouve, là, on arrive plus ou moins à mi-saison.
15:45 On commence un peu à faire le bilan avec un bon nombre de matchs.
15:49 J'ai un regard assez positif sur l'évolution qui, pour moi, est quand même visible de
15:55 la part du standard, même si c'est peut être trop lent pour le standard par rapport à
15:59 ses objectifs, par rapport au fait qu'il y a une attente énorme autour de cette équipe.
16:03 Mais je vois vraiment une progression.
16:05 J'ai l'impression que les joueurs comprennent vraiment, tirent tous un peu dans le même
16:11 sens, qu'il y a vraiment une volonté de bien faire, qu'il y a beaucoup d'engagement de
16:14 la part de tout le monde.
16:15 Et notamment, on en parlait cette semaine, mais de certains joueurs qu'on n'a pas beaucoup
16:20 vu au début de saison et maintenant qui se révèlent, alors que plutôt au début de
16:24 septembre, on avait ces recrues, Soa, El Zatey, Djenepo, qui se sont montrés.
16:30 Donc, moi, je vois vraiment quelque chose.
16:32 Je trouve que c'est assez positif par rapport aux moyens qui sont en place.
16:35 Maintenant, pour revenir par rapport au match, il est clair que s'il n'y a pas une victoire
16:40 samedi, on sait que c'est un match important pour les supporters.
16:43 Là, on se dit qu'on peut accepter que le standard perd à Bruges, on peut accepter
16:47 que le standard ait des difficultés sur deux matchs contre Anderlecht, mais là, on ne
16:51 peut pas accepter, en tout cas en tant que supporter, en tant qu'entraîneur, que le
16:55 standard ne prenne pas trois points samedi parce que c'est à domicile, parce que Charles
16:59 Roy est en difficulté et parce que c'est un match forcément très important.
17:03 Ça rappelle un peu le match contre Malines à domicile, où là aussi, c'était un peu
17:06 la même situation avec un adversaire en difficulté.
17:08 Et finalement, on sait ce qu'il est advenu avec ce match à nul dans les dernières minutes.
17:13 C'est ça que le standard doit éviter ce samedi.
17:14 Mais depuis Malines, je trouve qu'il y a beaucoup d'eau qui a coulé sous les ponts et je trouve
17:17 qu'il y a des joueurs qui progressent.
17:19 On va peut-être revenir sur d'autres joueurs.
17:22 Zidane, effectivement, qui est en plus grande difficulté maintenant, qui est blessé.
17:26 Mais moi, je vois effectivement, d'un point de vue collectif, je trouve que ça joue beaucoup mieux.
17:32 Après, ça ne garantit pas les résultats, mais je trouve que ça avance de manière
17:35 positive. Est-ce que ce sera suffisant pour accrocher le top 6 ?
17:38 Ça, je suis par contre moins convaincu.
17:41 Sur le standard, il est à sa place pour le moment.
17:43 Une des raisons pour lesquelles il est là, mais qu'il est sur le bon chemin, c'est que je pense
17:47 qu'il y a une part de responsabilité aussi des choix de départ, c'est-à-dire on va revenir au staff.
17:53 Et la façon dont il a été composé au départ, je trouve que ça a fait perdre du temps.
17:59 Du temps qu'ils vont devoir maintenant regagner.
18:02 Je disais tout à l'heure, ils sont certainement sur la bonne voie dans l'identité, etc.
18:06 Ils ont aujourd'hui une réflexion qui se met en place avec le staff et on peut espérer pour eux
18:10 que ce soit bonifiant pour la deuxième partie, voire pour les matches qui restent, etc.
18:17 Et pour revenir à Charles-Leroy, pour moi, alors Félicien, soit il fallait prendre la décision
18:23 il y a X semaines, soit non, pas maintenant.
18:26 Encore une fois, parce que je ne pense pas que le problème soit là.
18:29 La seule chose que je souhaite pour le sport de Charles-Leroy, c'est qu'ils ont souvent été
18:32 extrêmement habiles dans certains tranches de mercato, moins peut-être dans le dernier.
18:40 Donc ici, est-ce qu'ils vont avoir cette habilité de trouver quelque chose ?
18:45 Mais je pense que le problème, c'est plus fondamentalement au cœur même du noyau,
18:53 des joueurs qui le composent, des situations contractuelles dans lesquelles ils sont,
18:57 et de leur performance individuelle à eux.
19:03 Je ne pense pas que demain, un autre entraîneur arrivera,
19:10 ça va peut-être faire un peu mieux quelques semaines,
19:14 puis on va revenir avec les mêmes problèmes.
19:17 Donc je pense que ce sont deux situations un peu différentes.
19:20 D'un côté, je dirais que le staff, ça va apporter.
19:25 Je suis absolument convaincu que la réflexion du staff
19:28 est que je le trouve plus performant maintenant qu'il n'était avant.
19:31 L'équipe, on l'a déjà dit, c'est arrivé fin août.
19:34 Bref, le standard a fait par ses choix personnels,
19:37 pour des raisons peut-être budgétaires et autres.
19:39 Avec le recul, on se dit, est-ce qu'il y avait eu un staff
19:45 et des joueurs qui se sont réunis plutôt dans le mercato ?
19:47 Il y aurait eu beaucoup de points qu'on n'aurait pas perdus, peut-être.
19:50 C'est le sentiment qu'on a.
19:51 Après, c'est facile à dire maintenant.
19:52 Mais c'est le sentiment général qu'on peut avoir sur cette équipe-là.
19:58 Charleroi, malheureusement, on n'a pas cette impression-là.
20:02 On a l'impression d'un félicié qui dit "Allez les gars, allez les gars, allez les gars".
20:08 Sauf que les gars, ils n'y vont pas.
20:10 Enfin, ils y vont, mais il y a toujours quelque chose qui coince.
20:15 Et le problème, quand on veut parfois trop bien faire, c'est qu'on surjoue.
20:20 Et quand on surjoue, à ce moment-là, ça ne va pas non plus.
20:25 Malheureusement, on ne résout pas un problème tout seul.
20:29 Et puis après, encore une fois, mais ça c'est autre chose,
20:32 c'est vraiment dans le projet du club, et on voit encore bien maintenant,
20:36 parce qu'il y a un changement avec l'actionnariat aussi qui va changer un petit peu.
20:40 Donc le projet du club, il est un peu entre deux.
20:43 Ils ont un président, mais qui est un président amoureux du vestiaire,
20:48 qui est amoureux de ce qui se passe avec les joueurs,
20:52 qui est un président directeur technique un peu.
20:56 Enfin, qui a une relation particulière avec certains joueurs,
21:03 parce qu'il l'a installé comme ça,
21:05 qui a une relation particulière avec son entraîneur,
21:08 parce qu'il l'a installé comme ça,
21:10 et qui a cette position-là, mais qui est une position importante dans le club.
21:18 Donc oui, il faut prendre des décisions,
21:21 mais les décisions pour moi aujourd'hui, c'est tel joueur,
21:25 soit il performe, soit on le vend,
21:28 soit il part, et on va trouver d'autres process,
21:30 parce que c'est l'âme de Charles Roy de faire ça depuis des années,
21:35 et que Charles Roy a besoin de ça, et que même Felici a besoin de ça.
21:39 Felici a toujours fonctionné avec des gars qui avaient un énorme potentiel,
21:44 et qui pouvaient amener,
21:47 tandis qu'ici, c'est tous des gars qui sont là,
21:49 qui sont installés pour la plupart,
21:50 qui ont tous travaillé avec lui déjà auparavant,
21:53 mais qui ne...
21:56 Si vous faites une relation entre les prestations parfois de l'époque
21:59 avec Felici et celles d'aujourd'hui,
22:01 ils sont moins bons aujourd'hui.
22:04 Ils sont moins bons aujourd'hui,
22:05 qu'ils ne l'étaient à l'époque avec Felici pourtant.
22:07 Et la plupart sont moins bons aujourd'hui que quand...
22:10 que il y a un an.
22:12 Je vois pas quel joueur aujourd'hui de Charles Roy est plus fort
22:15 qu'il y a un an quand Felici est arrivé.
22:18 Et là, c'est pas une attaque contre Felici,
22:20 mais c'est un constat par rapport à ce qu'on disait aussi,
22:22 de peut-être un groupe qui est peut-être un peu moins un groupe aussi qu'à ce moment-là,
22:27 parce qu'il fallait...
22:29 Il y avait une nouvelle dynamique,
22:31 et pour ça, Felici était très très fort,
22:33 il l'a toujours été évidemment.
22:35 Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on a le sentiment qu'il cherche aussi un petit peu
22:38 à provoquer un déclic en changeant...
22:40 La semaine passée, tout d'un coup,
22:41 Balgi revient dans le 11 alors qu'il n'était pas dans les 18.
22:43 Bon, il y a aussi un problème de joueurs et de quotas de joueurs belges à Charles Roy,
22:48 donc on passe vite, à certains postes en tout cas,
22:50 et pour certains joueurs en dehors de la sélection à dans le 11.
22:55 Mais c'est vrai que Ben Boilly était revenu comme ça tout d'un coup dans le 11,
22:58 sans passer par le banc.
23:00 Balgi était en tribune, il est revenu,
23:02 et on sent qu'il a envie de pouvoir s'appuyer sur un déclic,
23:05 mais qui, pour l'instant, ne prend pas.
23:07 Et donc, c'est vrai que c'est difficile.
23:11 Et puis, ce qui n'est pas rassurant ici, pour revenir au match au standard,
23:14 c'est le bilan de Charles Roy en déplacement qui est catastrophique.
23:18 Donc, c'est vrai que par rapport à ça,
23:20 c'est encore un élément de plus en faveur du standard,
23:23 même si on peut bien imaginer aussi que par rapport au déplacement que Charles Roy a eu,
23:27 c'est vrai que la majorité des clubs du top, c'était en déplacement.
23:32 Donc, ça, c'est à mettre aussi en perspective par rapport au bilan domicile déplacement.
23:36 Mais malgré tout, c'est vrai que deux points en déplacement,
23:39 en ayant marqué quatre buts et les deux points ont été pris sans avoir marqué,
23:44 puisque c'était 0-0 à Genk et au REDM,
23:47 ce n'est pas de très bon augure avant d'aller à Sclessin, évidemment.
23:52 Moi, j'ai un peu le côté romantique encore parfois quand je pense au foot.
23:57 Et ce que je trouve, en fait, et qui, à mes yeux, n'est pas tout à fait un hasard,
24:02 c'est que ça va moins bien.
24:06 Je vais peut-être vous faire sourire, j'en sais rien,
24:09 mais c'est comme la pelouse du Montbourg, elle va moins bien aussi.
24:13 On a l'impression que dans un club, tout à coup, tout va moins bien.
24:16 Je ne sais pas pourquoi, en fait.
24:18 Comme si tous les éléments étaient des éléments qui se mettaient ensemble.
24:22 Et puis, oui, c'est moins bien.
24:25 Mais pourquoi c'est moins bien ?
24:27 La pelouse peut être un élément aussi pour des joueurs.
24:30 Ça sert un coup aussi à la motivation, à l'engagement qu'on peut avoir.
24:33 Je dis que c'est une boutade, mais ce n'est pas une boutade.
24:36 Il n'y a aucune raison que ce point-là, par contre,
24:40 ce soit comme ça aujourd'hui.
24:42 C'est ça que je veux dire.
24:44 Pourquoi, en fait ? Pourquoi ? Je ne sais pas.
24:46 On va de nouveau vous expliquer qu'il y a sans doute un truc dans le gazon,
24:49 qui bazar, je ne sais pas quoi.
24:51 Bref, je veux dire que tout ça va ensemble,
24:54 comme si le pull s'est filoché, se détricotait,
24:59 on ne sait pas exactement.
25:02 Je pense que même aujourd'hui, se regarder en se posant des questions.
25:06 Et puis, moi, là, du coup, je reviens vraiment à l'aspect sportif.
25:09 Aussi, ce qui est très compliqué dans une situation comme ça,
25:12 c'est que le football devient moins objectif, en fait.
25:16 Pourquoi moins objectif ? Parce que, je ne sais pas, je regarde, par exemple,
25:21 prenons un exemple, on a Mehdi Boukamir qui a joué toutes les séries de balles.
25:25 Il est où ?
25:27 Il est où ? Les autres font des erreurs toutes les semaines, il est où ?
25:30 Je ne sais pas comment il est.
25:32 Peut-être que psychologiquement, il n'est pas bien, etc.
25:34 Mais ce que je veux dire, c'est que c'est aussi ça.
25:37 Dans un club, ça va moins bien, ça devient un peu subjectif aussi.
25:40 C'est-à-dire que c'est deux poids, deux mesures.
25:42 Pour un, on va retenir ces fautes-là comme des fautes graves.
25:45 Pour l'autre, non.
25:47 Oui, sauf qu'au sein du noyau, malheureusement, ça crée des...
25:51 Ils ne vont pas vous le dire, les joueurs, mais ça crée des polémiques.
25:54 Parce que, pourquoi là, on accepte des erreurs,
25:57 pourquoi là, on n'accepte pas une erreur ?
25:59 Pourquoi là, sur le moindre truc un peu mal jugé au niveau du timing,
26:02 boum, on tombe dessus, et pourquoi là, non ?
26:05 Et parfois, venant de joueurs qui sont pourtant les cadres.
26:08 Et c'est ça le problème, en fait.
26:10 C'est qu'on est dans un moment où...
26:12 Et Félicien, lui, c'est pour ça que je ne pense pas que ce soit la responsabilité de Félicien,
26:16 il fait pour l'instant ce qu'il a.
26:18 Je parle des leaders, là. Je parle des leaders.
26:21 Oui, même si forcément, la gestion d'un joueur comme Boukamir...
26:26 On ne va même pas citer d'autres noms en défense, mais on les connaît de toute façon.
26:30 Mais c'est vrai que j'ai le sentiment que Mehdi Boukamir paye plus cher ses erreurs à lui,
26:35 et il en a fait aussi, on l'a encore vu.
26:37 Oui, oui, il me répondait à Alain de Père Pancouk.
26:39 Mais que d'autres joueurs plus âgés, qui sont pourtant, eux, censés être aussi là
26:45 pour amener leur expérience, et donc mieux gérer les lendemains de leurs erreurs,
26:50 mais parfois en en recommettant aussi.
26:51 Mais c'est vrai que pour l'instant, il n'y a pas énormément de joueurs à Charles Roy
26:54 qui peuvent se regarder dans la glace et se dire "je n'en commets pas", etc.
26:59 Et puis c'est vrai qu'il y en a certaines qui sont grossières, et à l'inverse, par contre,
27:04 et systématiquement punies.
27:06 On l'a encore vu ici contre l'Union, on l'a vu à l'intuire.
27:10 Là où, Charles Roy, quand ils arrivent à profiter pour s'approcher d'une petite...
27:16 d'un petit erreur adverse pour s'approcher du rectangle adverse,
27:21 c'est vrai qu'il y a ce manque de confiance pour faire la différence,
27:25 et finalement se mettre dans une position, être un peu plus confortable.
27:28 Parce que ici, ce week-end contre l'Union, il y a quand même eu deux ballons sauvés sur la ligne,
27:35 et probablement que si Charles Roy a 10 points de plus, ces deux ballons-là,
27:38 exactement le même match, sont au but.
27:43 Et c'est vrai que c'est le genre de petites choses qui s'expliquent difficilement,
27:46 mais je crois qu'il faut un déclic, il faut que la confiance revienne,
27:50 parce que ce noyau a des qualités, ça c'est indéniable.
27:56 Philippe Albert disait dans nos colonnes ce lundi, dans le soirée d'Ansuin Info,
27:59 que le standard a plus à perdre que Charles Roy samedi à Sclessin.
28:03 Est-ce que c'est une opinion que vous partagez tous les trois ?
28:06 Je comprends son point de vue par rapport au fait que le standard est favori de cette rencontre,
28:11 parce qu'à domicile, il ne peut pas perdre des points.
28:14 Et je comprends l'idée aussi du sens où, comme on l'a dit avant,
28:18 le standard n'est pas dans une position très favorable.
28:20 Je suis très positif sur l'évolution, sur le jeu, sur certains joueurs qu'on découvre ou redécouvre.
28:27 Mais je n'ai pas en tête exactement le nombre de points par rapport à la zone rouge,
28:32 mais il n'y a pas un matelas très confortable non plus, il faut aussi penser à ça.
28:35 Je ne pense pas que le standard va lutter pour son maintien, mais loin de là.
28:40 Il y a des points à prendre, des points qui ont été perdus en début de saison,
28:43 des points qui ont été perdus forcément en L'Antwerp, à Bruges, dans ce genre de match.
28:47 Ça doit relancer un peu la machine avant la fin de l'année.
28:53 Il y aura un match ici à Malines et Saint-Tron aussi,
28:55 et une deuxième partie de saison où, a priori, il y aura des matchs plus abordables.
29:00 Parce que c'est vrai qu'on a déjà joué deux fois Bruges, deux fois Anderlecht.
29:02 Je dis bien a priori, parce qu'il y en a vraiment un pour le standard.
29:06 Il faut absolument relancer la machine et ce genre de match, c'est parfait pour ça.
29:10 Si on fait une feuille de route du côté du standard et contre l'exigence,
29:14 il faut terminer la saison avec un 9 sur 9.
29:17 Ça me paraît logique et pas démesuré.
29:21 C'est possible et par rapport aux exigences, je trouve que c'est...
29:24 La feuille de route, ce serait 9 sur 9.
29:26 La feuille de route du Sporting Challenge Europe, pour moi, c'est certainement 6 points à prendre,
29:32 mais pas contre le standard.
29:34 Et les 6 autres, alors ?
29:36 Si ils parviennent à les prendre contre le standard, tant mieux.
29:41 Fin d'année difficile pour Malin et Saint-Tronc, alors.
29:45 Mais il faut se méfier de Malin aussi maintenant,
29:50 parce que Malin, c'est quand même une équipe difficile à manier,
29:53 et Saint-Tronc aussi, c'est une équipe difficile à manier.
29:56 Si Charles Roy veut pouvoir dire "on termine ce premier tour compliqué,
30:04 mais on est quand même au-dessus des places de bascule,
30:08 il faut prendre des points dans les matches qui viennent,
30:11 alors je ne sais pas si au minimum 4,
30:15 ça c'est le strict minimum, 4 points pour dire "ok, maintenant qu'est-ce qu'on fait ?"
30:22 A la trêve, il va falloir trouver quelque chose.
30:27 Un attaquant, ou je ne sais pas, mais ils en ont déjà je ne sais pas combien.
30:31 Ce n'est pas spécialement l'idée en tout cas aujourd'hui d'aller chercher un attaquant,
30:36 vu le nombre de joueurs qu'il y a pour l'instant dans le secteur.
30:40 Après on verra les opportunités, etc.
30:43 Il y a des possibilités de prêter certains.
30:45 Je vais prendre un exemple, quand Ben Boaly arrive,
30:48 c'est un attaquant qui a évidemment des stats et des références dans le football,
30:55 on va dire, africain, puisqu'il n'avait jamais joué en Europe.
30:59 En Europe, il avait marqué zéro but en arrivant.
31:02 C'était un pari qui était...
31:05 Alors je ne dis pas que potentiellement il n'y a pas moyen de le développer,
31:09 mais ici, entre...
31:12 Aujourd'hui, il ne peut pas redémarrer en disant "allez, c'est mon attaquant numéro 1,
31:15 je sais qu'il va mettre 10 buts", c'est ça le problème aujourd'hui qu'ils ont
31:18 du côté du Sporting de Charleroi.
31:21 C'est qu'ils n'ont pas ce type qui est pour eux,
31:24 même Dabak au début de la saison.
31:27 Ok, on espère que Dabak va réussir, mais de nouveau c'était une expérience
31:32 qu'il fallait tenter certes, mais qui n'était pas une garantie de succès non plus.
31:38 Même si lui avait un passé et des stats au Portugal,
31:43 malgré tout, c'est vrai que ça reste une découverte d'un nouveau championnat.
31:50 Et pour revenir à ce que Philippe Albert disait, je comprends ce qu'il veut dire,
31:53 mais Charleroi peut se retrouver dans la zone rouge ce week-end.
31:57 Donc plus à perdre pour le standard, oui, si on prend le fait que
32:01 le standard à domicile contre ce Charleroi-là doit gagner,
32:04 je suis probablement d'accord, mais je ne suis pas sûr que ce soit le standard
32:08 qui est le plus à perdre malgré tout, si on prend le contexte de se dire
32:12 qu'avant un déplacement à Saint-Tron, on sait que ce n'est jamais évident,
32:15 et je ne parle même pas uniquement du synthétique.
32:18 Mais c'est vrai que dans le contexte actuel, j'ai le sentiment que Charleroi a plus à perdre
32:22 que quasiment toutes les équipes chaque semaine.
32:24 Même si, évidemment, on est d'accord que le standard à domicile
32:29 ne peut pas se permettre de perdre, mais c'est vrai que Charleroi a quand même
32:33 beaucoup à perdre aussi, et aussi au niveau des supporters,
32:36 on sent qu'ils ont été fâchés, et là on a l'impression qu'on est
32:41 au-delà de ça, c'est un petit peu de ne plus y croire,
32:45 et c'est probablement finalement pire de ne plus y croire que d'être fâché.
32:48 Donc voilà, je pense aussi que par rapport à ça,
32:53 il faudrait que ça se passe le mieux possible pour Charleroi samedi soir.
32:57 On a beaucoup parlé de la situation sportive de Charleroi,
33:00 mais depuis une semaine on parle beaucoup aussi de l'arrivée d'un nouvel investisseur,
33:04 l'américain David Elmer, qu'est-ce que ça peut changer pour le club,
33:08 à long terme, mais aussi déjà à court terme, dans la situation du sporting aujourd'hui ?
33:13 C'est forcément encore difficile d'y voir très clair,
33:16 puisque maintenant le rachat des parts est acté, etc.,
33:21 mais il faudra encore se réunir pour un petit peu définir les rôles,
33:24 il y a une injection de 6 millions, donc c'est beaucoup pour un club comme Charleroi,
33:30 c'est très peu finalement à l'échelle du foot,
33:34 et donc il faudra voir un petit peu comment tout ça va être utilisé.
33:37 Ce qui est sûr, c'est qu'il ne faut pas s'attendre à ce que ces 6 millions servent à acheter un joueur,
33:41 et puis on a un joueur en plus à Charleroi, et voilà.
33:44 Mais c'est difficile à dire à court terme ce que ça va apporter,
33:50 c'est sûr que c'est quelqu'un qui a connu le succès dans d'autres domaines,
33:54 qui doit avoir certainement des idées, une politique aussi très humaine,
33:59 qui peut permettre de développer certaines choses,
34:02 et donc on a pas vraiment le temps pour Medhi Bayat,
34:05 qui devra moins se concentrer sur certaines choses,
34:08 et le rachat des parts en lui-même a aussi coûté énormément d'énergie et de temps ces derniers mois,
34:14 donc c'est vrai que là il va probablement pouvoir se recentrer un peu plus sur le sportif, sur le mercato, etc.
34:20 Donc voilà, c'est difficile de dire exactement à très court terme ce que ça peut apporter,
34:25 mais ça doit permettre de relancer un petit peu aussi la machine,
34:28 et d'avoir malgré tout ce soutien financier supplémentaire,
34:31 puisque c'est quand même une enveloppe de 6 millions,
34:34 qui peut permettre aussi, même si Medhi Bayat avait dit plus tôt dans la saison qu'il faudrait vendre ici en janvier,
34:39 je pense pas que la donne ait changé par rapport à ça,
34:42 mais ça permettra peut-être aussi une fois de temps en temps de se dire,
34:44 on peut se permettre un risque qu'on ne pouvait pas se permettre avant,
34:47 dans cette volonté d'être, enfin, cette bonne gestion de vouloir toujours être dans le vert.
34:55 Jean-François, que vous en direz ?
34:58 Qu'est-ce qu'il peut apporter ? Je sais pas. Je peux pas vous dire,
35:02 parce que je trouve que 6 millions c'est bien, mais c'est insignifiant pour...
35:07 Même pour Charles Roy, ça reste peu, c'est de l'argent sur lequel Charles Roy ne crache pas,
35:16 mais ça peut changer beaucoup de choses, le faire passer dans une nouvelle dimension avec 6 millions.
35:23 Mais ça dépend pourquoi. Est-ce que c'est pour développer les infrastructures de centres de formation ?
35:28 Est-ce que c'est pour acheter un joueur ? Je sais pas. Jusqu'à présent, c'est 6 millions, mais pourquoi ?
35:37 Et c'est tout ça qui doit, je crois que le sporting, et ça je pense que tout le monde en est convaincu,
35:44 doit renforcer ses infrastructures, sa méthodologie, sa façon de travailler, son identité.
35:57 Qu'est-ce qu'un club comme Charles Roy peut faire ?
36:00 Un club comme Charles Roy ne peut pas faire aujourd'hui ce que Bruges fait ou ce qu'Anderlecht fait.
36:05 Et donc il faut faire autre chose. Comment on le fait ?
36:08 Et quand on fait ce comment, il faut prendre des décisions au bon moment.
36:13 Est-ce qu'on a pas gardé trop longtemps celui-là ? Et on en arrive à ces choses-là.
36:18 Donc les 6 millions, pour l'instant, je sais pas, ça dépend d'où, quoi, comment et pourquoi.
36:24 J'ai aucune idée en fait. Je connais pas du tout ce monsieur, je sais pas du tout s'il sera là au quotidien ou pas.
36:30 J'ai aucune idée en fait. Mais je pense pas que c'est pas les 6 millions qui vont changer la phase du match de vendredi ou de l'après janvier.
36:41 Et on parle de la présence et c'est vrai que j'ai l'impression, en moi en tout cas, des images que j'ai des investisseurs américains
36:47 et notamment ceux du Standard avec la figure de Josh Wanders, on les voit très peu, ils se montrent pas beaucoup.
36:54 Donc il y a l'exemple John Textor qui est l'arbre qui cache la forêt.
36:58 Et puis c'est peut-être deux approches différentes aussi. Au Standard et à Charles Roy, ce sont des investisseurs américains maintenant, mais deux approches très différentes.
37:05 On connaît quand même un petit peu la méthodologie des sociétés américaines qui investissent.
37:11 C'est pas non plus des philanthropes non plus, c'est des gens qui ont des business models, c'est des gens qui veulent des retours sur investissement.
37:21 Donc voilà, j'en sais rien, je connais pas ce monsieur, donc je peux pas parler de lui, je connais pas du tout.
37:27 Et je sais pas du tout quel a été le projet qui a été défini entre eux, je sais pas, je peux pas répondre.
37:34 Je leur souhaite vraiment tout le bien du monde, mais moi, de ma position et de ce que je vois, il faut absolument que...
37:42 Enfin voilà, je pense qu'il y a le projet Nouveau Stade, qu'il y a toutes sortes de choses qui sont derrière.
37:46 Il faut vraiment que tout ça sorte de terre maintenant et que le club avance.
37:50 On a l'impression que Charles Roy a fait comme ça pendant des années, et puis que cette année malheureusement, et c'est pas la faute de Pierre, Paul ou Jacques, c'est la faute d'un peu tout le monde.
37:58 Ça stagne, mais quand on connaissait cette vieille expression, quand on avance pas, on recule.
38:05 Surtout pour un club comme Charles Roy, en plus, j'ai l'impression que, j'ai pas à lire ce complet, mais il y a ce côté un peu petit club, ambiance très familiale,
38:12 et on reste un peu en se disant, Charles Roy c'est ça, mais on va peut-être pas plus loin.
38:17 Alors après, c'est toujours une question de moyens, mais c'est pas évident.
38:20 Mais j'ai l'impression qu'on reste un petit peu dans ce côté, on est le petit Charles Roy, et donc voilà.
38:24 Mais c'est vraiment la volonté des dirigeants, non ?
38:28 Je pense que Charles Roy a mieux travaillé que les autres, plus vite que certains il y a quelques années, et peut-être resté un petit peu trop,
38:34 bon sur quelque chose qui fonctionnait, donc je peux aussi comprendre l'idée là derrière, mais là où d'autres à ce moment-là ont finalement progressé,
38:41 et ont progressé de manière plus structurelle, ou en tout cas plus rapide, et qui font qu'aujourd'hui, sans avoir spécialement totalement régressé,
38:49 mais avancent moins vite que les autres. Et le problème c'est que c'est vrai qu'il y avait aussi, bon on parle même pas des tout gros clubs qui aujourd'hui ont des moyens,
38:58 et les Simions ne changeront rien à ce rapport-là, avec Bruges, avec Lantwerp, etc.
39:03 Mais donc voilà, c'est vrai qu'il faudra voir comment ça va être réellement utilisé, comment est-ce qu'ils vont fonctionner au quotidien,
39:08 tout ça doit encore être un petit peu défini entre eux, même si on imagine bien que dans leur achat des parts,
39:13 et dans la prise des actions, ça a déjà été évoqué forcément, mais voilà, il faudra voir un petit peu, c'est tellement jeune là,
39:21 que c'est très difficile de voir comment est-ce que ça va se faire au quotidien, ce qui est sûr c'est que David Elmore, lui, ne sera pas en Belgique au quotidien,
39:30 mais va revenir régulièrement, et puis même depuis les Etats-Unis, il avait déjà l'habitude de travailler en dehors des Etats-Unis ces dernières années,
39:38 donc voilà, c'est quelque chose qui maîtrise, on va dire aussi, de devoir gérer certaines choses à distance,
39:44 mais il faudra voir un petit peu comment ça va fonctionner, et comment cet argent va être utilisé.
39:50 Juste pour remettre dans le contexte Simion, pour qu'on voit ce que représente Simion dans le football,
39:55 je vais vous donner un petit exemple, Lommel, qui fait partie du City Group, a dépensé en début de saison 3 millions d'euros pour un joueur qui joue en division 1B.
40:05 Donc, de quoi on parle en fait ? C'est ça le problème, aujourd'hui, les points de comparaison pour aller chercher des bons joueurs, performants, jeunes, ça coûte.
40:15 Et il y a X clubs qui font partie d'entités bien plus riches, et qui ont ce projet-là aussi.
40:26 Et tu reposes aussi sur les plus-values que tu peux faire, ça va pour tous les clubs,
40:30 mais pour moi, c'est quoi la dernière grosse plus-value pour un joueur qui a permis vraiment de...
40:36 Un nouveau transfert ? Le dernier et gros, c'est Shama Nicholson.
40:40 Nicholson, oui.
40:41 Il y a raison.
40:42 Vous savez, pour tous ceux qui ont regardé hier, je fais une toute petite parenthèse, ceux qui ont regardé hier l'Antwerp jouer,
40:47 ceux qui sont pour l'instant, qui ont mieux réussi ce projet-là, c'est eux.
40:52 Ils ont des gamins de 20 ans qui valent des millions, ils avaient un banc hier où tous les gars ont entre 17 et 20 ans.
40:59 Ils ont recréé à l'Antwerp ce qu'il y avait à la Jacques d'Amsterdam.
41:03 Mais en mettant de l'argent...
41:05 Oui, mais c'est pour dire simplement que quand on veut se positionner pour des jeunes joueurs,
41:11 aujourd'hui, tout le monde veut faire ça.
41:14 Et un club comme l'Antwerp est bien plus loin en termes de moyens, c'est ça que je veux dire.
41:19 Quand on parle de 6 millions, c'est rien du tout.
41:22 C'est ça que je veux simplement faire comme rapport, en disant,
41:26 hier, les gars jouent en Ligue des Champions avec sur leur banc des types qui ont 17 ans, 18 ans...
41:32 Mais ça tourne. Le projet est clair.
41:37 On voit, c'est des jeunes, 3, 4 types qui ont ça, qui ont de l'expérience, qui sont là, et c'est parti.
41:46 À Charleroi, pour l'instant, ça se traîne un peu avec des gars, on ne sait pas, soit ils signent, soit ils ne signent pas,
41:52 soit ils s'impliquent dans le projet, soit ils ne s'y impliquent pas.
41:55 Moi, je veux partir, je ne me sens pas bien, je pleure un peu, puis machin...
41:59 Je ne comprends plus très bien, et ça devient très difficile pour un entraîneur,
42:04 parce que c'est pour ça que moi, je pense, vraiment, personnellement, que ce n'est pas la solution.
42:10 Oui, je pense que s'il y a un renouveau un petit peu dans le vestiaire et donc des cadres,
42:14 parce que c'est plutôt les cadres qui sont, je pense, en fin de cycle à Charleroi actuellement,
42:18 ça va aussi probablement permettre de redonner une dynamique dont tout le monde, y compris Félicien,
42:23 peut sortir gagnant.
42:26 Ça, il faudra un petit peu voir dans les prochaines semaines, pour en tout cas le Mercato de janvier,
42:31 et un peu plus long terme, quand ces joueurs en fin de contrat ne seront probablement plus là,
42:37 puisqu'à un moment, il faudra un peu un renouveau.
42:40 Oui, si je fais une toute petite comparaison, regardez par exemple,
42:44 on parle souvent de l'Union Saint-Gillois, ce qui vient de leur mettre une petite claque,
42:50 en fait la différence c'est quoi ? C'est qu'à l'Union, ils ont été chercher un Sadiki,
42:55 ils ont été chercher un Leysen, etc.
43:00 Donc c'est-à-dire qu'en fait, la suite est déjà là à Charleroi,
43:05 même la suite, elle est où ?
43:09 Pas de vue sur le moyen terme ? Pas suffisamment ?
43:12 Je ne sais pas, tu as ce sentiment-là ?
43:16 J'ai le sentiment en tout cas que quand on regarde par rapport à, si on compare,
43:20 entre Edward Steele et Feichimatsu, je pense que c'est indéniable,
43:24 et les chiffres le montrent, qu'Edward Steele faisait plus confiance aux jeunes que Feichimatsu,
43:28 ce qui a toujours été une tendance aussi, et c'est ce qu'on disait par rapport à Mehdi Boukamir,
43:32 qui paye plus cher parce qu'il est plus jeune.
43:35 Mais c'est vrai qu'il y a aussi eu toute une série de blessures qui sont mal tombées,
43:42 avec Hélène Kouba qui devait partir l'année passée,
43:46 qui aurait changé une bonne partie du mercato,
43:49 et s'il était revenu plus tôt, changerait probablement une bonne partie de l'imprévisibilité de Charleroi,
43:55 parce que Rogelj est probablement le joueur le plus régulier depuis le début de la saison,
43:58 mais c'est un profil très différent de celui d'Hélène Kouba,
44:02 qui permettrait de... c'est un joueur qui fait changer des matchs.
44:06 Zorgan aussi, mais dans un autre registre.
44:08 Mais au cœur du jeu, par exemple, s'ils se laissent tous les deux, qui joue ?
44:12 Il y a Trébel et Morioka, mais...
44:18 Oui, c'est des gens qu'on connaît,
44:20 Ah oui, non, il n'y a pas de...
44:22 C'est ça que je veux dire, ils n'ont pas été cherchés.
44:25 Je dis un sadiqui, parce que je mets des guillemets, évidemment,
44:28 parce que sadiqui, il l'enlève, il le met, etc.
44:30 Il est performant, et dans deux ans, on se dira,
44:34 putain, ils se sont de nouveau pas trompés, là, par exemple, pour le mot, je suis désolé.
44:37 Ils ont de nouveau eu raison.
44:40 C'est ça que je veux dire.
44:42 Ici, on a l'impression que...
44:44 Ici, demain, c'est qui ?
44:46 À certains postes, c'est vrai qu'il faut voir.
44:50 Devant, par exemple, ils sont persuadés,
44:52 à voir sur le moyen terme, s'ils auront raison,
44:54 mais que Dabba, qui est finalement le plus âgé des attaquants,
44:58 doit exploser, et que derrière, les autres seront prêts, ensuite, à être titulaires.
45:04 Luttre est un très bon joueur, mais on ne sait pas, il n'a jamais eu une minute.
45:11 Monticelli a joué une fois un match, parce qu'il fallait qu'il joue chez Plus Tabru, je crois.
45:17 Au cercle, un tour.
45:19 Et ça a été...
45:21 Mais...
45:23 On a l'impression qu'ils ont une fois, et puis, hop, ils sont en dehors du projet complètement.
45:28 Mais non, ils doivent faire partie d'une espèce de roulante,
45:32 et comme les résultats ne sont pas bons, je comprends que l'entraîneur,
45:36 il cherche à se sortir d'abord de cette ornière,
45:39 et puis peut-être qu'il le fera, je ne sais rien, je le souhaite, en tout cas.
45:41 Il a autre chose à penser pour le moment ?
45:43 C'est ça que vous voulez dire ?
45:45 Je ne sais pas, il se raccroche à ce qu'il est censé être des certitudes,
45:50 sauf qu'elles ne le sont plus.
45:52 C'est ça, en fait, que moi je fais comme constat.
45:55 Il se raccroche à des certitudes, mais qu'il ne le sont plus.
45:57 Pour quelle raison ?
45:59 Je ne sais pas.
46:02 Peut-être des raisons de contrat, peut-être des raisons d'autre chose, je ne sais pas.
46:06 On va revenir une dernière fois sur ce choc wallon,
46:09 avec la dernière question, la plus compliquée, la plus redoutée.
46:12 Quel est votre pronostic pour ce choc wallon de samedi 20h45 ?
46:18 Soyons le fou, 4-3 pour le standard.
46:22 Non, mais je pense que le standard va s'imposer,
46:25 ça se suivra la logique, donc je n'ai pas une boule de cristal par rapport à ça.
46:29 Encore une fois, le match dans lequel je m'attends,
46:33 et le résultat que je m'attends, c'est une victoire,
46:36 et un match maîtrisé de bout en bout par le standard,
46:39 ça serait la suite logique de ce qu'on a vu auparavant.
46:42 Et si ce n'est pas le cas, il faudra de nouveau se poser des questions.
46:46 Je suis assez d'accord avec le standard,
46:48 qu'ils doivent éviter le piège de tomber juste dans un match de duel.
46:52 Ils doivent maîtriser le match sur le plan technique aussi,
46:54 ils doivent continuer à faire ce qu'ils ont fait.
46:56 Et Charles Roy, c'est une grande inconnue,
46:58 parce que autant j'ai dit tout ça, autant je suis convaincu
47:02 que le type, sur une fois, vous savez, il commençait à dire
47:05 "Ah, on joue contre un tel", et alors du coup, tout le monde...
47:08 Ils sont capables, ils sont capables, ils l'ont déjà montré dans le passé,
47:12 malheureusement pas le passé de cette saison-ci, le passé...
47:15 Un match à ce que ça, pour Charles Roy, peut être un déclic ?
47:19 On peut les relancer ? Les lancer ou les relancer ?
47:21 Je ne sais pas si ça peut les relancer,
47:23 je sais juste que selon le contexte du match,
47:25 ils vont aller là et ils vont se battre,
47:27 ils vont essayer d'obtenir quelque chose.
47:29 Je ne pense pas qu'il y ait un joueur à Charles Roy qui est abandonné,
47:33 je ne pense pas que ce soit ça le problème.
47:36 Ils vont aller pour essayer, mais comme il disait tout à l'heure Benjamin,
47:40 il y a trop d'erreurs, il y a trop de petites choses qui ne vont pas.
47:44 Il faut que ces petites choses-là soient gommées pour ce week-end.
47:47 En toute logique, le standard devrait l'emporter à domicile,
47:51 mais Charles Roy peut faire mieux que ce qu'ils font pour le moment.
47:55 Mais on revient à ce qu'on a dit au début de l'émission,
47:57 le standard est très dur à suivre cette saison.
47:59 Oui, mais c'est ça, c'est deux équipes qui sont un peu perturbantes.
48:03 Oui, c'est vrai que par rapport à tout ce qu'on a dit,
48:07 ce qui est sûr c'est que pour les joueurs de Charles Roy et pour Charles Roy,
48:10 aller à Sclessin est une motivation supplémentaire.
48:13 Ça c'est évident, je pense que le contexte fait aussi qu'il se rende bien compte
48:16 qu'il faut réagir.
48:18 Je pense que les débuts des deux derniers matchs à l'Antwerp et à l'Union sont quand même positifs.
48:25 Donc s'ils arrivent à faire ça un peu plus longtemps,
48:28 pour peut-être être devant au score,
48:31 même si on a vu à l'Antwerp que ce n'était pas suffisant,
48:33 pour peut-être être devant au score, il peut y avoir un doute.
48:36 Mais on a déjà vu aussi à Sclessin que devant au score, ça ne veut parfois pas dire grand-chose.
48:40 Donc voilà, je pense qu'il faudra absolument gommer les erreurs,
48:45 que il y a de quoi faire mieux offensivement
48:50 et être en effet plus efficace quand ils auront des occasions.
48:54 Parce que quand on regarde ici le match contre l'Union,
48:56 si on parle de création d'opportunités,
49:00 je ne suis pas sûr que l'Union soit spécialement tant devant Charles Roy,
49:04 mais au moment où elles doivent être dangereuses vraiment et au moment où ça compte,
49:08 là par contre il n'y a plus photo entre les deux.
49:11 Et c'est vrai que par contre, pour revenir à ce que tu disais,
49:15 non, je pense que les joueurs n'abandonnent pas.
49:18 Parce que le 1-3 à l'Union, même si finalement il est anecdotique,
49:21 témoigne aussi d'une équipe qui n'a pas lâché.
49:24 Les joueurs l'avaient dit après Maline aussi, Marco notamment,
49:29 qu'ils n'abandonneraient pas le coach qui les a sauvés l'année passée.
49:33 Et c'est vrai que dans l'attitude, on n'a jamais le sentiment d'une équipe qui abandonne ou qui lâche.
49:40 Mais c'est vrai qu'il faut ce petit déclic.
49:43 Et un match HTC, il n'y aurait probablement pas meilleur déclic pour Charles Roy.
49:48 Pour une raison très simple, c'est que c'est plus galvanisant de se faire huer par les supporters adverses
49:53 que par ses propres supporters.
49:56 Moi aussi.
49:57 Donc voilà, pour eux, je pense que ça peut paraître très bizarre un joueur de foot,
50:04 quand il va jouer à l'extérieur, même s'il se fait huer,
50:07 même si l'atmosphère est un peu électrisante, etc.
50:11 C'est galvanisant.
50:12 Et puis c'est plus normal de se faire huer par les supporters adverses que par ses propres supporters.
50:16 Oui, c'est un côté galvanisant pour certains gars.
50:19 Et donc du coup, ça peut les faire sortir de leur boîte.
50:22 C'est tout ce que je peux leur souhaiter en tout cas.
50:24 Ok, merci à tous les trois.
50:25 Jean-François, on termine avec les affiches de la première ligue du week-end.
50:29 Il y a Liverpool, Manchester United, mais il y a aussi un choc en bas de tableau entre Burnley et Everton.
50:35 Je vais surtout pointer celui-là parce que si ce match-là, ils ne le gagnent pas,
50:41 je pense que ce sera très compliqué.
50:44 Déjà, quand on regarde le classement, ce sera très compliqué pour Burnley de se maintenir cette saison en première ligue
50:50 parce qu'il fallait quatre équipes pour lutter.
50:53 Il y en a malheureusement plus que trois.
50:56 Mais bon, c'est le match que ce week-end, il faut regarder.
50:58 C'est intéressant.
51:00 Et bien sûr, Liverpool, Manchester United, parce que Manchester United, ça, c'est un énigme aussi.
51:06 Merci Jean-François, merci Benjamin, merci Jonas.
51:09 Et on se retrouve très rapidement pour un nouveau talk 100% foot.

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