Nous pouvons lui poser toutes les questions ! La start-up Corolair a créée un assistant basé sur l’IA capable d’absorber les cours proposés par les professeurs, et de générer un contenu résumé, adapté aux besoins spécifiques des étudiants. L’idée : identifier les notions incomprises et répondre simplement aux interrogations des apprenants.
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00:00 Créer des tuteurs virtuels à partir des cours des professeurs, c'est une idée de la startup
00:07 Corollaire. On en parle aujourd'hui avec son CEO Romain Morvan. Bonjour. Oui bonjour. Bienvenue
00:12 dans Smart Education, merci beaucoup de nous accompagner. Comment est née cette envie d'accompagner
00:16 les enseignants mais aussi les étudiants en fait, ça accompagne tout le monde ça ? Oui c'est ça.
00:21 Déjà c'est une histoire d'une rencontre je dirais avec Wessi, mon associé. Tous les deux passionnés
00:27 d'éducation, moi plus pour des raisons politiques, la question de mobilité sociale. Wessi, fils de
00:31 prof, prof lui-même. Puis aussi on est tous les deux des ingénieurs en machine learning à la base.
00:37 Très vite on a vu qu'il y avait des questions à répondre là-dessus, des problèmes assez anciens,
00:41 nous en l'occurrence les problèmes de personnalisation de l'éducation. Ça date des
00:45 années 84 les recherches donc voilà. Pourquoi passer par l'IA ? C'est l'IA aujourd'hui qui
00:51 vous permet justement cette personnalisation ? Ouais je crois qu'on a fait un bond en avant. Bon
00:55 ça a été très visible fin novembre 2022 avec l'arrivée de cette GPT et nous en l'occurrence
01:02 on a vu très vite ce bond en avant. On s'est dit c'est peut-être le moment de craquer le sujet
01:07 une bonne fois pour toutes et donc la question de la personnalisation de l'éducation c'est quelque
01:11 chose que nous on prend au sens large. L'éducation plus au sens anglais, education, donc l'éducation
01:15 la formation et on veut pouvoir personnaliser l'éducation que ce soit à l'école, au travail,
01:22 donc tout au long de la vie et puis en ligne donc une formation assez hybride finalement. Alors
01:27 expliquez-nous à quoi ils ressemblent ces tuteurs virtuels ? Bon c'est assez simple,
01:31 concrètement vous avez vu je vous ai parlé de digital learning, de formation en ligne,
01:37 concrètement on a un prof, un formateur, un concepteur pédagogique qui a déjà du
01:41 contenu en principe, qui va venir déposer ce qu'il a donc des pdf, des words et puis quand
01:47 c'est bien quand c'est bien à implémenter dans sa plateforme lms, on appelle ça des lms, on va
01:53 pouvoir directement récupérer le contenu ici donc même potentiellement des vidéos et à partir de là
01:57 en fait ça entraîne, je vulgarise, ça entraîne un tuteur virtuel à même de répondre à toutes les
02:03 interrogations des apprenants liées à ces sujets et puis surtout de sourcer ces réponses là ce
02:09 qui est quelque chose qui rassure énormément et le formateur évidemment mais surtout. Un peu comme
02:12 chatgbt en fait. Bah alors chatgpt qui commence à pouvoir sourcer en allant puissant sur le web
02:17 mais nous je dirais par rapport à chatgpt bon évidemment il y a la question de l'embarquer
02:21 au bon endroit ça c'est ça c'est certain puis surtout vous prenez chatgpt, vous gardez sa
02:26 capacité à comprendre le langage et à générer du langage mais surtout vous débranchez sa base
02:31 de connaissances même si c'est pas une réelle base de connaissances, vous vous en doutez c'est
02:34 les statistiques derrière mais à la place vous vous branchez le contenu de formation et ça c'est
02:39 hyper clé. Parce que ça peut être un contenu assez long c'est ça aussi l'idée c'est à dire que quand
02:42 il y a un prof qui a un contenu de cours de je sais pas 40 pages ça simplifie aussi la tâche de
02:47 l'étudiant derrière. Bah oui totalement mais totalement et puis en fait on va pouvoir même
02:52 entraîner le tuteur au fur et à mesure enfin nous on le voit le tuteur peut être disponible au niveau
02:56 d'un cours mais un cours c'est plusieurs séances c'est plusieurs contenus et puis on va pouvoir
02:59 l'alimenter au fur et à mesure et là je vous ai dit on prend des vidéos ça peut être des vidéos
03:04 assez longues on prend des cours ça peut être 12 chapitres en fait c'est pas un problème pour nous
03:08 on sait où aller chercher précisément la réponse ensuite quoi. Donc le contenu c'est le professeur
03:12 qui le donne et ensuite l'étudiant l'élève il peut poser globalement toutes les questions qu'il
03:18 a envie de poser ? C'est ça il n'aura pas toujours la réponse si c'est pas le contenu évidemment on va
03:24 lui dire que ça n'y est pas et puis surtout le tuteur va se comporter de la façon dont je
03:30 dirais le formateur le professeur l'a paramétré c'est à dire que si si on souhaite que le tuteur
03:35 donne une réponse immédiate et assez brève il n'y a pas de souci il va le faire et si on souhaite
03:39 qu'à la place on aille pousser l'apprenant dans ses retranchements il pose une question je lui
03:43 pose une question afin qu'il trouve la réponse par lui même c'est aussi c'est aussi possible.
03:48 Vous travaillez avec qui aujourd'hui parce que vous avez parlé de formation vous avez parlé
03:52 d'école donc ça peut être des étudiants mais ça peut être aussi des adultes qui suivent des
03:57 formations ? Ouais exactement exactement en fait on va être à partir du supérieur plutôt le
04:03 supérieur privé aujourd'hui je vous le cache pas et puis ensuite la formation la formation continue
04:09 donc les organismes de formation les plateformes d'e-learning et puis la formation pro. Aujourd'hui
04:14 on est en phase d'intégration et de conception avec je vous le dis les plus gros organismes
04:19 de formation privés, parapublics et puis sur les écoles sur les écoles du supérieur ça va être les
04:29 très gros groupes que vous connaissez que vous avez peut-être déjà reçu sur votre plateau d'ailleurs.
04:33 Pourquoi pas le public ? Désolé je me permets de rebondir sur ce que vous dites c'est plus difficile
04:37 de travailler aujourd'hui avec les avec les écoles publiques. En fait ouais et puis même dans le
04:42 supérieur j'ai envie de vous dire il va falloir enfin si on va aller voir les universités c'est
04:47 quand même des contrats globaux puis ça prend du temps et non on peut pas se le permettre aujourd'hui
04:51 enfin je l'ai pas précisé mais ça fait un an qu'on existe on peut pas se permettre d'avoir
04:56 un cycle de vente d'un an et demi pour un potentiel contrat même si je le vois et même hier soir
05:03 quand j'ai fermé mon ordinateur je l'avoue que j'étais en train de répondre et c'est hyper étonnant
05:06 à un prof dans le secondaire à l'académie de Créteil qui était épaté parce qu'on avait fait je ne sais
05:12 même pas comment il a eu accès à la version d'essai et qui justement là c'était plutôt ces
05:18 inspecteurs qui disaient bon ok on va pousser un peu le truc là on va maintenant regarder les
05:22 questions de données de nos élèves où est ce que ça passe et voilà donc c'est assez étonnant mais
05:27 ça prendrait beaucoup plus de temps que dans le privé. C'est quoi la suite pour vous là on continue
05:31 d'entraîner cette intelligence artificielle pour qu'elle soit capable de faire toujours plus de
05:34 choses est-ce qu'on étend la cible là on parlait en effet des institutions publiques mais enfin
05:41 voilà c'est quoi la suite pour Corollaire ? C'est ça bon c'est déjà une solution toujours
05:45 plus robuste nous on repose pas aveuglément sur l'IA donc il y a cette question d'entraînement
05:49 tout à l'heure j'ai vulgarisé en disant l'entraînement en réalité on n'entraîne pas à partir du contenu
05:54 on va chercher c'est des solutions de recherche cimentiques c'est des choses très puissantes
05:59 mais on n'entraîne pas en revanche il y a la possibilité d'entraîner et là c'est plutôt ce
06:03 qu'on appelle le fine tuning en intelligence artificielle c'est les questions de le rendre
06:08 toujours plus pertinent pédagogiquement si vous voulez donc ça c'est un point et puis ensuite
06:12 il y a la question de l'interface nous sur lequel le produit c'est quelque chose qui compte beaucoup
06:16 c'est ce qui fera la différence d'ailleurs sur l'ensemble des startups, IA pas IA mais qui
06:20 permet de mettre un produit vraiment fini qui convainc et ceux à qui on vend donc les organisent
06:25 les institutions et puis aussi les formateurs une solution assez simple bien embarqué puis à la fin
06:30 quand même des apprenants une solution assez légère enfin vous voyez en fait on est en concurrence avec
06:33 leur téléphone ou plutôt une autre fenêtre de navigation ouverte en fait tout simplement
06:39 comme vous le dites vous n'avez qu'un an donc vous avez encore plein de belles choses à faire
06:43 merci beaucoup Romain Morvan d'avoir été avec nous aujourd'hui dans Smart Education je rappelle
06:47 vous êtes le CEO de la startup Corollaire merci beaucoup merci beaucoup d'avoir accompagné merci
06:51 à vous de nous avoir suivi on se retrouve évidemment très vite pour un nouveau numéro
06:55 de Smart Education à très vite sur BIS Smart, ciao !
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