Le président de la FFT, Gilles Moretton, sur le cas Nicolas Escudé, le directeur technique national de la FFT (DTN) qui a totalement "disparu". La raison ? Moretton s'en explique !
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00:00 Alors, d'abord, il est effectivement en arrêt.
00:03 Alors, sur cette question, sur ce sujet, d'abord, il ne s'agit pas vraiment d'une question de personne par rapport à ce qui s'est passé, mais plus par un choix de gouvernance.
00:13 Aujourd'hui, je l'ai dit, on a de l'ambition.
00:17 On a aussi dans cette ambition, elle nécessite aussi la transformation.
00:24 Donc, il y a eu des évolutions qui ont été faites et qui ont été mises en place. Elles me semblent, moi, essentielles à l'avenir du tennis français.
00:33 Ce qui est important, et je l'ai dit tout à l'heure et vous l'avez peut-être mentionné, c'est le parcours vers le haut niveau.
00:40 Donc, on a aujourd'hui mis une accélération sur ce parcours parce qu'on l'a parlé sur le tennis féminin.
00:46 Aujourd'hui, on n'est pas tout à fait, je pense, performant.
00:52 On peut faire encore beaucoup mieux. On a réussi le challenge politique d'aligner tout le monde, les présidents de ligue, les présidents de comités départementaux,
01:02 pour qu'une vraie politique soit menée sur la formation. Et quand je parle de formation, c'est dès l'âge de 6 ans.
01:08 On a vraiment établi, et je l'ai présenté à ceux qui sont venus au CNE, une véritable politique de terrain, dont Nicolas a la responsabilité de ce parcours,
01:20 parce que c'est la clé pour que Ivan récupère des joueurs à 14 ans et pour faire cette transformation aussi entre le junior et le senior.
01:30 Il faut qu'avant, on ait préparé le terrain. Ce qui se passe à Poitiers est remarquable, mais dans les territoires, auprès des enseignants, dès les premiers pas.
01:38 C'est la raison aussi pour laquelle nous avons modernisé l'école de tennis.
01:42 C'est intéressant si vous voulez venir voir, écouter ce que nous sommes en train de faire sur le terrain, ce que nous proposons à l'ensemble des clubs.
01:50 Alors bien évidemment, en priorité à nos 400 clubs formateurs, on a des clubs qui sont identifiés, référencés, clubs formateurs.
01:57 Ce sont des clubs que nous aidons financièrement. Et puis, on a développé une nouvelle aide pour ces clubs financiers,
02:03 non pas pour le club lui-même, mais pour l'enseignant, pour la qualité de l'enseignement dans les clubs. Et ça, c'est la priorité aujourd'hui.
02:11 Si on est capable de faire ça, donc Nicolas, avec... Je voudrais le citer parce que Patrick Verne est en charge des territoires.
02:19 C'est aujourd'hui la mission première qui est la nôtre sur ce choix d'accélération entre une séparation du parcours vers le haut niveau et le haut niveau.
02:29 Voilà. Donc pour répondre à la question, Nicolas Escudet a cette responsabilité-là sur le parcours vers le haut niveau.
02:36 Et elle est ô combien importante parce qu'on a commencé quelque chose. J'ai souvent l'habitude de dire on a fait le plus difficile.
02:43 On a convaincu nos politiques de laisser nos équipes techniques régionales travailler derrière la DTN.
02:51 Mais maintenant, il faut que sur le terrain, on soit capable de l'appliquer. Et pour la réunion que j'ai eue hier avec les U14 dont je parlais tout à l'heure,
02:58 on n'est pas tout à fait au point. Donc ça veut dire que très vite, il faudra revenir sur le terrain, aller bien vérifier.
03:04 Donc que ce soit Nicolas, que ce soit Patrick Verne, toute l'équipe qui est en place autour, ils sont assez nombreux,
03:12 vérifier qu'on soit bien performant là-dedans.