FFT - Roland-Garros 2023 - Caroline Flaissier, la DG fait le bilan : "On a encore battu des records en 2023"

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Caroline Flaissier, la Directrice générale de la Fédération Française de Tennis (FFT) dresse le bilan chiffré de l'année 2023. La Fédération Française de Tennis a par exemple et entre autre annoncé ce jeudi que la barre du million de licenciés avait été franchie pour la troisième année consécutive. "La FFT se réjouit de la féminisation de la pratique. Elle enregistre notamment une augmentation de 15 713 licenciées par rapport à décembre 2022 et compte 50,4% de licenciées en beach tennis".

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Transcription
00:00 un modèle aujourd'hui qui est pérenne et nos résultats le montrent, puisqu'on vient de finir cette année sportive avec un chiffre d'affaires de 406 millions d'euros,
00:11 soit 7% de plus que l'année dernière, donc toujours en progression, ce qui montre vraiment la pérennité de notre modèle.
00:18 Gilles, tu parlais de transformation, de modernisation. Je crois que s'il y a une chose à retenir, c'est que finalement, la transformation,
00:26 c'est de passer d'une culture de moyens, de la fédération, à une culture de résultats. C'est vraiment ce sur quoi on s'emploi.
00:35 Transformer cette culture, ce qui est quelque chose de pas simple, puisque c'est continuer de changer nos méthodes de travail, d'imaginer,
00:46 de se remettre en question, toujours avec bienveillance et exigence, mais toujours aller un cran plus loin.
00:52 C'est ce que l'on demande à nos équipes. C'est aussi pour ça qu'on fait venir de nouveaux talents. On travaille beaucoup sur la diversité, sur l'inclusion,
00:58 puisque c'est cette richesse de profils, de parcours, de compétences qui font qu'on arrive à accéder à ce modèle pérenne, durable,
01:07 qui nous permet de développer et d'imaginer la suite. D'ailleurs, cette année, nous avons recruté plus de 70 personnes,
01:14 ce qui est aussi quelque chose d'assez important. Ce qui nous positionne aujourd'hui, on a un nombre de CDI et de CDD autour de 540.
01:25 CDI et CDD pour la fédération et pour le siège. Vous l'avez compris, notre raison d'être, c'est nos bénévoles, c'est le modèle fédéral.
01:34 Ici, à la fédération, donc au siège, nos collaborateurs sont vraiment les chevilles ouvrières de ce modèle de performance,
01:41 ce modèle durable. Et c'est ce pourquoi, en fait, nous nous employons toute l'année autour de cette transformation pour toujours progresser
01:50 et pour rendre les meilleurs services à nos clubs et nos licenciés. Mais concrètement, comment est-ce que la transformation,
01:58 finalement, se matérialise ? Alors déjà, d'un côté sportif, Jérôme en a parlé. Nous avons restructuré le haut niveau.
02:05 Vous en avez entendu parler. On avait fait des annonces en septembre. Ça, Ivan nous en parlera. Mais je peux vous dire qu'aujourd'hui, en fait,
02:12 à la DTL, on a vraiment organisé autour du collectif le haut niveau et le parcours vers le haut niveau. Et on est aujourd'hui sur des circuits
02:20 de décision plus courts. On a davantage d'agilité. Et bon, Ivan nous en parlera. Mais voilà, on a vraiment de belles choses qui sont en train de se passer.
02:30 Et on voit bien que nous sommes en mesure d'accélérer pour les Jeux. Et donc nous sommes évidemment très satisfaits de ce qui s'y passe.
02:39 Sur le plan économique, donc le modèle économique de la Fédération, je pense que vous l'avez tous en tête, mais c'est un peu plus de 85% de nos revenus
02:48 qui sont liés au tournoi, 7% qui sont liés aux licences. Et puis le reste, lié à nos partenariats fédéraux, à notre institut de formation, au stade à l'année.
02:57 Donc on a un modèle économique qui, finalement, n'a pas beaucoup évolué depuis ces 20 dernières années. Et c'est un modèle que l'on diversifie aujourd'hui,
03:08 puisque on a énormément de choses qui se passent. Tu le disais, Gilles, aujourd'hui, on opère dans un écosystème qui est assez complexe.
03:16 On a un écosystème de millions de pratiquants. On a 1 million de licenciés. On a 100 000 bénévoles. On a 7 000 clubs.
03:24 On organise également des événements qui font venir des centaines de milliers de spectateurs. On anime une communauté digitale de plusieurs millions de fans.
03:37 Les modèles de consommation, aujourd'hui, les usages sont en train de changer. On a la Gen Z qui arrive. On a une énorme pression de l'international sur nos tournois,
03:46 les Masters, les Grands Chlèmes. On développe de nouvelles pratiques. Pierre, tu en parleras sans doute, mais on a le Pickleball dans le paille.
03:55 Stéphanie parlera du Padel. On a tout cet écosystème à animer. Une grande complexité. On monte des partenariats complexes avec nos partenaires autour de valeurs.
04:07 On développe toute l'année et toujours en imaginant la suite, en essayant d'aller un cran plus loin, en innovant. C'est ce qu'on fait.
04:17 Et c'est ce qui fait qu'on a des résultats qui sont... Encore cette année, on a battu des records sur nos tournois.
04:24 On aurait amené Cédric et Arnaud qui vont vous parler de nos trois tournois, mais c'est vrai qu'on a encore battu des records avec un chiffre d'affaires pour Roland-Garros de 329 millions d'euros cette année.
04:37 Donc encore un record. Cédric, je te laisserai... Et Arnaud, je vous laisserai parler de vos records battus.
04:45 Mais c'est quelque chose qui est assez exceptionnel, puisque tous les ans, les équipes se remettent en question et on est en mesure d'annoncer de nouvelles innovations.
04:54 On est en mesure de donner des nouveaux services aussi pour l'ensemble de nos spectateurs, de nos fans, de nos joueurs, de vous, journalistes, j'espère.
05:05 Donc c'est vraiment ce qui nous obsède et ce qui fait qu'on arrive à obtenir ces résultats de premier rang.

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