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Philippe de Villiers à propos de la mort d’Elia Toledano : «C’est la première fois dans l’histoire de France qu’on a 41 morts et qu’on ne bouge pas, qu’on distribue les condoléances. […] Un pays qui ne frappe plus, c’est un pays qui n’existe plus.» #FaceaPhilippeDeVilliers

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Transcription
00:00 D'abord, il y a une accoutumance qui est très surprenante et très choquante.
00:06 On s'habitue à l'enlèvement et ensuite à l'échange, au risque de la mort,
00:17 d'un otage qui devient une sorte de marchandise,
00:20 comme si on échangeait une amphore phénicienne contre des cesters.
00:26 C'est un incroyable retour en arrière et cet échange est post-humain.
00:33 C'est la barbarie qui revient.
00:36 Je vais dire quelque chose qui me tient à cœur.
00:41 J'avais tout à l'heure un ami qui travaille dans les services
00:44 et qui me disait que c'est la première fois dans l'histoire de France
00:49 qu'on a 41 morts et qu'on ne bouge pas.
00:55 Je lui distribue les condoléances.
00:57 Moi, je me souviens du dracar, l'attentat du dracar en 1983.
01:03 23 octobre 1983, il y a un camion piégé, il y a 58 parrains français qui sont morts,
01:09 tués par le djihad islamique.
01:12 Et au tout début du mois de novembre, on apprend que la France a frappé.
01:17 Elle a frappé fort.
01:20 Un pays qui ne frappe plus, un pays qui n'a plus l'esprit d'un présail,
01:26 c'est qu'il n'existe plus.
01:29 (Générique)
01:32 [SILENCE]

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