Guerre en Ukraine : «510 enfants ont été tués et nous ignorons combien dans les territoires occupés»

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Transcript
00:00 Mais nous sommes au 660ème jour de guerre et la guerre continue,
00:06 idée folle ou mystique ou ce que vous voulez, la réalité est là.
00:09 Il y a combien de morts en Ukraine ?
00:11 Je ne peux pas vous donner le chiffre exact.
00:16 Un ordre d'idée, pour que la communauté internationale comprenne, sache.
00:20 Il y a beaucoup d'opacité autour des chiffres, que ce soit du côté russe et du côté ukrainien.
00:26 Je peux vous dire que les pertes sont importantes de notre côté, elles sont graves.
00:35 On a bien sûr les pertes des militaires, mais aussi beaucoup de pertes parmi les civils.
00:46 Des femmes, des enfants ?
00:47 Je peux vous donner le nombre exact des enfants tués, 510 enfants.
00:57 Depuis le début de la guerre, 510 enfants tués ?
00:59 Exact. Et vous avez raison, ils ont été tués.
01:06 Nous ne savons pas combien d'enfants ont été tués sur les territoires occupés.
01:12 Par exemple à Mariupol, la ville qui a été entièrement détruite.
01:19 Après, ils détruisaient aussi toute trace de leurs crimes de destruction des humains.
01:31 Il y avait des fosses collectives, ils utilisaient entre autres des crematoires mobiles.
01:39 Ce sont des choses à explorer encore, à s'en rendre compte.
01:45 Ça veut dire qu'il y a 510 enfants dénombrés et sans doute beaucoup plus ?
01:51 Malheureusement, c'est bien ça.
01:55 Alexandre Orlov, il était là dimanche dernier à votre place dans ce studio, l'ex-ambassadeur de Russie en France.
02:03 Je précise qu'il n'y a pas d'ambassadeur et donc de porte-parole de Vladimir Poutine.
02:09 Il disait que l'armée russe vise des cibles militaires, des générateurs.
02:15 Il nous a dit que dans ce studio, il ne vise pas des hôpitaux, des crèches, des écoles.
02:21 Qu'est-ce que vous lui répondez ?
02:23 C'est du mensonge.
02:25 Vous savez que l'association à la société se rend compte bien sûr
02:32 qu'il s'agit du faux.
02:34 Par ailleurs, nous avons des témoins qui sont les Français qui étaient envoyés.
02:42 C'était une première délégation, une première mission des enquêteurs français,
02:49 des experts, des patologues autonomistes, des gendarmes,
02:55 qui sont arrivés sur les lieux libérés à Bucha et puis à Izium.
03:06 Il y a deux jours, je remettais une haute distinction d'État à l'ambassadeur de France en Ukraine, Etienne de Ponssat,
03:17 qui part maintenant à Varsovie.
03:20 Il m'a expliqué comment...
03:30 Justement, il m'a raconté quand il était arrivé avec cette mission pour la première fois à Izium,
03:39 et il a vu de ses propres yeux les fausses collectives où les gens étaient détruits.
03:46 C'était des familles entières, des enfants, les parents.
03:53 Donc vous savez, ce que ces guignols disent, je ne veux même pas commenter.
04:04 Ce sera le tribunal international qui va donner des commentaires.
04:11 - Une nouvelle pause dans cette interview.
04:22 Le grand témoin de l'actualité de ce vendredi est l'ambassadeur d'Ukraine en France.

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