Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, est l'invité d'Apolline de Malherbe dans le "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce lundi 18 décembre.
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00:00 Si la boussole de ce texte est celui du Sénat, alors il n'y aura pas de problème.
00:04 Ni au Sénat, bien entendu, ni à l'Assemblée nationale.
00:07 Il y aura une très petite minorité qui pourrait soit s'abstenir ou ne pas le voter.
00:14 Très franchement, si c'est le texte du Sénat, le gouvernement met de son côté un atout pour le vote ensuite à l'Assemblée nationale.
00:21 Ce que vous nous dites donc, c'est qu'il y aurait éventuellement une ou deux brebis galeuses.
00:25 Je ne veux pas les intituler avec ce qualificatif, mais en tout cas, il y aura une énorme majorité de nos députés LR à l'Assemblée nationale
00:35 qui voteraient ce texte si, encore une fois, c'est la version du Sénat qui est acceptée.
00:40 Évidemment, ce que vous répondrez dans ces cas-là, j'imagine, le gouvernement, c'est que certes, il vous gagnerait quasiment tous,
00:45 mais il pourrait perdre une partie de leur aile gauche, des députés Renaissance.
00:50 Est-ce que c'est un argument que vous a fait valoir la première ministrière ?
00:54 Je pense que notre texte, là, s'est convaincu parce qu'avant d'être premier ministre, elle a été préfète.
01:00 C'est une femme de gauche, mais elle a été préfète.
01:02 Elle sait comment ça marche et elle sait ce qui ne marche pas.
01:05 C'est sa majorité, elle a plusieurs reprises, elle nous l'a dit.
01:07 Simplement, ce que je voudrais dire, vraiment, en respectant les opinions des uns et des autres, c'est que c'est le texte de la DRR Chance.
01:13 Et ce texte-là, il a été voté au deux tiers, vous savez, au Sénat.
01:17 Il a été voté au-delà de la majorité sénatoriale.