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L'essayiste Driss Ghali, au sujet des allocations sociales pour les étrangers : «Les immigrés aujourd'hui ne viennent pas en France mais rejoignent des diasporas. [...] Même si on coupe les allocations, ils ont déjà un réseau de solidarité très fort».

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Transcription
00:00 De toute façon, on est en faillite, on n'a pas d'argent, on vit sur la dette, donc on n'a pas vraiment le choix.
00:07 De toute façon, bientôt on réduira les appels, mais pour les Français, si on continue avec M. Le Maire,
00:11 avec la gestion de droite comme de gauche, à vos lots, comme ça, à imprimer de l'argent et à augmenter la dette française.
00:18 Mais pour être très sérieux et très sincère avec vous, les immigrés qui viennent aujourd'hui, ils ne viennent pas en France.
00:25 Ils rejoignent des diasporas. Ils rejoignent le Maroc de la France, la Kabili française, l'Algérie française, la Tchéchenie française, le Sri Lanka, le Bangladesh.
00:35 Donc même si on coupe les allocations, ce qui fera mal et qui pourra dissuader certains,
00:41 ils ont déjà un réseau de solidarité très fort pour le logement, pour le mariage, pour l'aide psychologique.
00:47 Donc je crois qu'on est déjà très loin dans l'immigration.
00:51 Et cette loi de M. Darmanin, elle est en 1981. Il croit qu'on est encore à pouvoir contrôler les flux administrativement.
00:59 Au fait, ça s'est emballé.
01:01 (Générique)

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