Jules Marie lors d'une conférence de presse ce mercredi 20 décembre... le Français assuré de faire les qualifications de l'Open d'Australie 2024 en janvier prochain et le pari n'était pas gagné ! Jules Marie est aux anges. Grâce à sa 226e place mondiale, son meilleur ranking, le joueur de 32 ans a son billet pour les qualifications de l'Open d'Australie. Le cut est de 228. Un accomplissement pour le Français, qui a célébré sur Instagram avec un visuel. Agé de 32 ans, le Français a réussi sa seconde carrière, lui qui avait arrêté les frais lors de l'été 2015 - "j'en avais marre de demander de l'argent à mes parents" - pour devenir le roi du circuit CNGT. Ce mercredi soir, lors d'une conférence de presse, Marie a évoqué la réussite de sa deuxième carrière. Le Bas-Normand est prêt à kiffer à Melbourne et rêve aussi d'un moment unique sur le court 14 de Roland-Garros...
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00:00 ...
00:07 -On sait que le circuit, c'est l'argent, le nerf de la guerre.
00:12 Qu'est-ce que ça fait, à 32 ans, d'avoir l'assurance
00:15 de toucher le plus gros chèque de ta carrière ?
00:18 ...
00:23 -Ca fait évidemment plaisir.
00:26 Ca fait évidemment plaisir.
00:28 Après, quand j'ai repris,
00:30 c'était l'objectif de faire les Grands Chlems.
00:33 Je savais que j'avais le niveau,
00:35 donc je savais que c'était une étape
00:37 qui allait arriver dans la conquête des Grands Chlems.
00:41 Ca fait évidemment plaisir, ça fait du bien,
00:44 parce qu'il y a énormément d'argent investi sur la table.
00:47 Mais bon, j'y pense pas non plus de masse.
00:50 Vraiment, pour moi, le grand kiff,
00:53 c'est de rentrer dans Melbourne, sur le complexe,
00:56 et de taper des balles et de faire un match.
00:58 Plocher la case et faire le straight du 24.
01:02 Le prix en soi, c'est cool, c'est une conséquence,
01:05 mais c'est pas ce que je pense en premier.
01:08 -En avril 2020, tu nous avais expliqué qu'il fallait faire un choix.
01:11 C'était jouer sur le circuit français et gagner ta vie,
01:15 ou faire 2 à 3 ans sur le circuit ATP
01:18 et essayer de jouer les qualifs de Grands Chlems.
01:20 Là, on y est.
01:22 Ca s'est peut-être joué à rien, finalement.
01:24 Mais c'est ce qui a fait pencher la balance du bon côté pour en arriver là.
01:28 Est-ce que t'étais vraiment proche de te consacrer qu'au CNJT ?
01:32 -Alors, en fait, il y a eu...
01:36 Je sais pas si vous le saviez, sûrement pas,
01:39 mais en 2020, quand il y a eu le Covid, là,
01:44 donc en mars, février-mars,
01:47 je l'ai fait finale à l'Open de Caen en 2019, en décembre.
01:51 Là, je jouais vraiment très, très bien.
01:53 J'ai fait le futur de bagnole de l'Orne en 2020, en janvier, j'ai gagné.
01:57 Et là, je donnais des cours, moi, à l'époque, à Montrouge,
02:01 au CAM, vers Paris.
02:03 Et j'ai voulu reprendre le circuit.
02:07 Je m'étais inscrit en Angleterre, etc.
02:09 Et là, il y a eu le Covid, donc impossible de partir.
02:12 Et puis après le Covid, cette envie m'est passée.
02:14 Et puis après, quand j'ai définitivement repris
02:20 en février à Cherbourg, en 2022,
02:23 donc l'élément d'éclat de chœur, c'est ça que tu me demandes.
02:28 L'élément d'éclat de chœur, ça a été l'Open de Caen.
02:32 L'Open de Caen, évidemment que j'ai gagné.
02:35 Je me bats 3 top 50, ce qui était juste un miracle, on va dire,
02:40 même si pour eux, c'est pas l'objectif de l'année.
02:42 Je sais pas si c'était à 100 %, c'est pendant leur période de frontière,
02:45 mais mine de rien, sur le terrain, il faut quand même les battre.
02:48 Donc ça, c'est génial.
02:51 Cet engouement qu'il y a eu avec cette chaîne YouTube qu'on avait déjà,
02:55 et tous les messages positifs, les commentaires sympas,
02:58 reprendre la TP, etc.
03:01 J'ai fait peignot de l'or, je me suis baissé,
03:04 je suis parti à Dubaï 5 jours voir un ami qui habite là-bas.
03:08 On a parlé un peu de mes ambitions sportives,
03:11 en CNJT, c'est vrai que c'était un peu limité,
03:13 de la chaîne YouTube, qui pourrait être un super boost
03:17 pour m'aider justement et prendre mon élan sur la TP,
03:20 et aussi pour mon après-carrière.
03:23 Donc voilà, c'est le mix des deux qui m'a fait reprendre.
03:27 C'est l'enjeu sportif, le fait qu'effectivement, en 2015,
03:31 avant mon arrêt, je pense que j'avais pas coché toutes les cases
03:36 que j'aurais dû cocher, faire les 4 Grands Chelens,
03:39 ce qui est un rêve pour toujours Tannis, je pense.
03:41 Et j'en avais le niveau, j'avais le classement.
03:45 Donc voilà, faire les 4 Grands Chelens,
03:48 essayer de monter avec un classement, voilà, top 150, top 200 déjà,
03:53 battre mon meilleur classement d'avant, top 200,
03:56 et puis pourquoi pas, si tout se passe très bien,
03:59 ça peut aller très vite, pourquoi pas top 100 ?
04:01 Et puis faire les 4 Grands Chelens, voilà.
04:03 Open de camp, plus chaîne YouTube, le mix des deux,
04:06 plus tous les gens qui me suivent et qui m'ont envoyé
04:09 des commentaires vraiment sympas, voilà, tout ça.
04:13 -Je voulais revenir sur ton premier voyage en Océanie.
04:16 J'ai une question un peu anecdotique,
04:18 mais est-ce que tu avais eu accès à Melbourne Park
04:21 lorsque tu étais en dehors du Côte ?
04:23 Et deuxième petite question, ce sont des 3e Cahiers de Chelens,
04:27 si tu devais regarder tes matchs de l'époque,
04:29 c'était quoi, ça remontait à une dizaine d'années,
04:32 est-ce que tu dirais si c'est le jour ou la nuit
04:33 ou est-ce que le même joueur est en quel domaine que tu as progressé ?
04:37 -Alors, oui, je suis allé à Melbourne en 2015,
04:42 en tant qu'alternate, j'avais un badge alternate,
04:44 j'attendais qu'il y ait un joueur ou deux qui fassent forfait.
04:48 Donc j'ai pu jouer, j'ai pu accéder au stade, bien sûr,
04:51 j'ai pu jouer sur les cours, sur l'art...
04:54 Non, je confonds avec le Cévennes.
04:56 Mais oui, j'ai pu m'entraîner,
04:58 d'ailleurs, j'ai publié encore des vidéos et des photos.
05:01 Je me suis entraîné, j'avais accès au vestiaire alternate.
05:05 Alors, il y a un vestiaire pour les genres de double et alternate,
05:08 il me semble que c'est ça.
05:11 Je sais pas si je confonds avec New York,
05:12 parce que l'USC Cévennes aussi, du coup, j'y suis allé pour rien,
05:15 je sais pas m'entraîner une place près.
05:17 Mais voilà, non, j'ai pu jouer, accéder au stade, ouais.
05:21 Et il y a une deuxième question ? Non, je sais plus.
05:24 Ah oui.
05:25 -Il y a rien de genre ou pas ?
05:26 -Alors, en fait, à Roland-Garros, c'était un peu spécial,
05:29 parce qu'en 2013,
05:31 j'avais joué pendant presque un an et demi que sur dur, en futur,
05:37 parce que la table là-dessus, c'était vraiment pas ça.
05:39 Et puis sur dur, je me sentais un petit peu mieux.
05:41 Donc j'arrive à Roland, je joue sur dur pendant un an et demi,
05:43 très compliqué, puis je joue du Zanajovic,
05:46 le serbe qui fait finale à Monte Carlo, Master 1000,
05:48 donc qui fait pas bien, qui est monté de 30, tout est de 25.
05:51 Donc déjà, tirage pas facile.
05:53 J'avais pris, je crois, je reprenais 6-0, 1-0 au break,
05:55 et finalement, après, je me suis un peu...
05:57 J'ai un peu mieux joué, j'ai perdu 7-5, en dernière balle de 7.
06:01 Et 2015, pareil, je fais Roland, je joue en espagnol,
06:05 que j'ai battu deux fois sur dur.
06:07 Et en fait, je suis blessé, j'ai le syndrome de l'essuie-glace,
06:10 c'est le petit truc qu'il y a à droite du genou,
06:14 qui m'empêche de courir pendant deux semaines avant de faire Roland.
06:18 Et je m'entraîne une seule fois en 15 jours avec un mec à 15-30, un pote.
06:22 Et je vais sur le cours, et là, incroyable, aucune douleur.
06:25 Je casse à 5-3, en crampant au mollet gauche et droite,
06:29 je crois, à 5-5 au 3e, parce que tellement pas de physique en deux semaines.
06:33 Et évidemment, en 10 ans, énormément d'expérience.
06:39 L'Open de Corn m'aide beaucoup,
06:41 parce que c'est un énorme stade, un énorme complexe,
06:44 et c'est ce qui fait, personnellement, le plus "peur",
06:48 c'est de jouer devant énormément de personnes, c'est impressionnant.
06:52 Donc je pense que ça va m'aider, je pense, dans cette aventure de l'Australie.
06:59 Donc non, je ne suis pas le même joueur, je joue, je pense, aussi bien,
07:03 peut-être encore un peu plus mature, évidemment, plus d'expérience.
07:06 Et j'espère que ces années d'Open de Corn et de tournois futurs et challengers
07:13 vont m'aider à bien gérer les émotions là-bas.
07:16 -Bon, l'Open Australie arrive,
07:18 mais j'imagine que tu te projettes peut-être sur les 4 Grands Chemins qui vont arriver.
07:24 Est-ce que tu t'es déjà mis à rêver du cours 14, par exemple, en calife à Roland ?
07:29 On sait que l'ambiance, elle est monstrueuse, tu as de la notoriété.
07:32 Est-ce que tu t'es déjà imaginé au milieu de l'arène avec une ambiance de dingo ?
07:37 -Complètement, complètement.
07:41 Le cours 14, ouais, ouais, je me suis complètement déjà imaginé dedans, quoi.
07:45 Et ça me fait des frissons, rien que d'en parler, c'est ouf.
07:48 Donc ouais, ouais, je me suis projeté, je sais combien de points j'ai à défendre pour le faire.
07:52 Je sais que si je déconne pas, si je suis sérieux, je vais le faire.
07:56 Donc voilà, je me suis évidemment projeté.
07:59 J'ai eu d'ailleurs des idées de t-shirts à distribuer à tous les breakers sur place, dans la foule.
08:10 Des t-shirts, vous savez, avec la balaie de cœur.
08:13 Donc ouais, j'ai eu plein d'idées, je me suis déjà projeté, j'ai déjà des frissons.
08:16 -Qu'est-ce qui prime chez toi aujourd'hui ?
08:21 Est-ce que c'est la fierté d'avoir réussi ça ?
08:23 Est-ce que c'est du soulagement ?
08:25 Est-ce que c'est une petite revanche aussi, au fond, pour toi ?
08:27 Voilà un petit peu ton sentiment général d'avoir réussi cette mission-là.
08:31 -Franchement, de la fierté en premier.
08:34 C'est sûr que de repartir de zéro à 30 ans,
08:39 et en ayant en plus un barème sur les points TP plus difficiles qu'à l'époque,
08:44 en ayant des joueurs aussi entre, on va dire, 400 et 1500, beaucoup plus forts qu'à l'époque,
08:51 et réussir ça en ayant fait justement une première année en 2022 où je n'ai pas gagné un titre.
08:57 Même en ayant fini qu'à le top 500, pas gagné un titre.
09:01 Je savais qu'il fallait en gagner au moins, si j'étais en futur, au moins six.
09:06 Ce n'était pas évident.
09:08 Donc l'avoir fait, grosse fierté.
09:11 Je suis super content, je suis soulagé, je suis heureux.
09:14 Et puis petite revanche, évidemment, je l'ai dans un coin de la tête
09:19 pour tous ceux qui n'y ont pas cru et qui m'ont un peu descendu.
09:22 Mais ça, ça passe vraiment en second plan.
09:24 D'abord, et aussi revanche, parce qu'en 2015, je ne sais pas si vous le savez,
09:28 quelques-uns, oui j'imagine, j'étais allé en Australie pour rien.
09:31 J'avais fait Adelaide, Auckland, et je n'étais pas rentré à deux places près à Melbourne,
09:36 sachant que j'étais 262e mondial et que tous les ans, toutes les années précédentes,
09:42 ça rentrait à 300, 310.
09:44 Mais cette année-là, en 2015, ils ont commencé à payer les billets d'avion pour tous les joueurs.
09:48 Du coup, il y a eu beaucoup plus de joueurs qui sont venus et le cut était beaucoup plus fort.
09:52 Donc là, c'était vraiment pas de chance et ça m'a un peu attristé.
09:56 Et c'est vraiment un gros gré que j'avais eu pendant ces six années de CNGT,
10:01 après mon arrêt.
10:04 Donc là, fierté, revanche envers moi-même et puis, super content.
10:08 - Du coup, en tant que 226e, statistiquement, tu situes tes chances où d'accéder au tableau final ?
10:14 - Alors, je n'ai pas regardé les stats, donc je ne sais pas,
10:18 mais je pense que j'ai une chance sur deux d'intégrer le tableau.
10:23 On est 129 joueurs, je ne sais plus, 129 joueurs.
10:31 Franchement, on ne sait plus.
10:34 Et je vous l'ai montré toute l'année dans les vidéos,
10:36 c'est qu'à Maillorque, je joue un 117 mondial, je gagne 6-1, le mec fait plein de fautes.
10:41 Trois semaines après, je vois un mec qui a 800, il me met 6-3,
10:46 pas une faute, il joue grave.
10:48 Il y a réellement très, très peu de différence entre un mec qui est 100
10:54 et un mec qui sera 230, du coup.
10:58 Il y a très peu de différence.
10:59 En fait, la différence qui va se faire, ce n'est pas sur le tennis,
11:01 c'est sur la capacité à gérer les émotions,
11:05 la capacité à gérer la chaleur et la récupération, bien dormir.
11:12 Mais tennistiquement, on sait tous faire un couloir, un service,
11:15 on sait tous servir à 200, on sait tous faire un couralon de la ligne.
11:17 Alors c'est sûr qu'il y aura des joueurs qui sont 105, qui ont été 50.
11:22 C'est sûr, peut-être qu'ils ont un petit truc en plus, je n'en sais rien,
11:26 mais n'empêche que Calife de Grandchelem, tout peut se faire.
11:30 Et on a déjà vu plein de surprises.
11:33 On a déjà vu des lucky losers arriver au troisième tour d'un Grandchelem.
11:36 Je ne sais plus à quel temps, on a déjà vu deux lucky losers se jouer
11:41 au troisième tour d'un Grandchelem, je crois que c'était à Wimbledon,
11:42 mais je ne sais plus qui c'est.
11:43 On a déjà vu Karadzeff qui s'est qualifié et qui a fait demi-finale.
11:48 Enfin voilà, tout est possible, il faut juste y croire.
11:52 Qui croyait que j'allais me qualifier à l'Open d'Australie en partant de non-classé ?
11:57 Qui croyait que j'allais me qualifier à l'Open d'Australie après ma blessure ?
12:00 Et pourtant, je suis là, je vais le faire.
12:03 Donc en vrai, c'est juste dans la tête, il faut juste y croire.
12:06 Et puis bien sûr, tu peux perdre au premier tour 6-2, 6-2,
12:11 mais ça n'aura pas de grande valeur en vrai.
12:14 Je prendrai match par match et puis on fera les comptes au final.
12:23 Et puis si je perds au premier tour, l'année prochaine, je ne serai pas au second,
12:26 l'année prochaine, je me qualifierai.
12:27 Je rebondis justement sur ton statut de YouTuber.
12:32 Je voulais savoir un petit peu sur le circuit à l'époque, comment ça a été accueilli ?
12:37 Est-ce qu'il y a des joueurs qui t'ont pris un peu pour un dingo de filmer tout ça
12:41 et de vouloir relier tout ça ?
12:42 Et auprès des fans aussi, j'imagine que maintenant,
12:45 tu dois avoir des anecdotes où on te reconnaît dans la rue,
12:47 alors que peut-être normalement, ce serait moins le cas.
12:50 Et dans les tournois, est-ce que tu as senti un engouement vraiment monter
12:53 ces dernières semaines autour de toi ?
12:56 Alors oui, quand je l'ai repris, on a mis un peu le paquet sur développer la chaîne.
13:04 Effectivement, maintenant, il y a Baptiste.
13:08 Je venais en tournoi avec un vidéaste, en étant, je crois, 1300 ATP.
13:14 Il y avait Léo Poulain aussi qui s'occupait de développer un peu mes réseaux sociaux,
13:17 donc TikTok et Instagram.
13:22 Alors mon frère aussi est venu sur quelques tournois.
13:25 On a été trois plus un ostéopathe, Florian.
13:29 Donc on a été quatre plus moi cinq, avec la caméra arrivée sur moi tout le temps
13:34 sur toute ma team un petit peu.
13:36 Je revenais en qualif en 15 000.
13:38 Donc c'est sûr que là, en France, les gens m'ont regardé,
13:41 sachant qu'en fait, les joueurs me connaissent.
13:43 Ils savent que j'ai gagné le Pem de camp.
13:44 Ils savent que je ne suis pas, entre guillemets, n'importe qui.
13:48 Je ne suis pas un mec qui…
13:49 Enfin, je suis un mec qui vit des grands chelèmes et c'était plausible.
13:55 Ce n'était pas incohérent.
13:56 Mais n'empêche qu'ils se sont dit, j'imagine, pour qui il se prend, etc.
14:02 Et puis quand j'ai eu ses premiers sponsors, Célio, par exemple,
14:06 j'ai eu aussi beaucoup d'échos de joueurs dans le top 150, dans le top 100,
14:11 qui ne l'ont pas très bien pris, en mode,
14:16 pourquoi lui qui est seulement 1 200 et nous qui sommes top 100,
14:20 pourquoi il a des sponsors ?
14:23 En bref, je n'ai pas entendu de…
14:25 Tous les joueurs, c'était un peu mis sujet.
14:27 C'était un peu mis sujet.
14:30 Et puis effectivement, au fur et à mesure, les mois qui suivent,
14:36 et puis la réussite qu'a la chaîne,
14:39 et puis les sponsors qui me suivent, ça se sait, etc.
14:42 Et je vois quand même d'autres joueurs bien classés commencer
14:46 à travailler un peu leur Instagram, à faire des petits visuels, des petites stories.
14:52 Je vois que le truc un peu évolue sur les réseaux.
14:57 Et puis aujourd'hui, clairement, les joueurs, et j'ai des messages,
15:02 me disent "Mec, bravo, t'as réussi ton pari, YouTube, ça fonctionne, Instagram aussi,
15:09 tout est réuni pour que tout soit trop cool".
15:12 Aujourd'hui, ils ont compris que tout ça, ce n'était pas pour rien.
15:19 Merci d'avoir regardé cette vidéo !