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Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée

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00:00 Un triste record à Marseille.
00:02 Jamais le trafic de stupéfiants n'avait été si mortel dans la ville.
00:06 Au moins 47 morts contre 31 l'an dernier.
00:09 Et les victimes sont de plus en plus jeunes.
00:11 Une enseignante des Yvelines a été empoisonnée par son élève de 3e.
00:15 Cette professeure d'art plastique d'un collège a été hospitalisée mardi,
00:19 juste après avoir bu une boisson tendue par un élève.
00:22 Et cette boisson contenait du détergent.
00:25 Dans l'actualité internationale,
00:27 les négociations se poursuivent en vue d'une nouvelle trêve à Gaza.
00:30 Des pourparlers sont en cours sous la médiation du Qatar et de l'Egypte.
00:34 Mais le Hamas affirme qu'il n'y aura aucune négociation sur la libération des otages
00:39 tant qu'Israël ne mettra pas fin au bombardement de Gaza.
00:44 C'est un coup dur dont les austréiculteurs de Loire-Atlantique se seraient bien passés.
00:48 Le préfet du département a interdit la vente d'huîtres récoltées au nord de la baie de Bourneuf
00:53 depuis le 6 décembre.
00:54 Une quarantaine de personnes ont en effet été victimes d'une intoxication alimentaire.
00:59 Bienvenue sur CNews, très heureux de vous retrouver pour l'édition de la Lune.
01:18 À la une donc, un triste record dans la deuxième ville de France.
01:21 Jamais le trafic de stupéfiants n'avait été si mortel à Marseille.
01:25 Au moins 47 morts contre 31 l'an dernier.
01:28 Et les victimes, vous allez le voir, sont de plus en plus jeunes.
01:31 Un sujet de Mathilde Couvilleur-Flornois.
01:34 L'heure est à la constatation pour Marseille qui dresse un bilan provisoire lié au narco-banditisme.
01:39 En 2023, 47 personnes ont été tuées dont 7 mineurs et 118 personnes ont été blessées.
01:45 C'est un triste record par rapport à l'année 2022 qui comptait à une totalité de 33 victimes.
01:51 Parmi les mises en cause, on constate de plus en plus de jeunes.
01:54 Très très fort rajeunissement des mises en cause.
01:58 Et avec un deuxième point, ils sont jeunes et logiquement ils ne sont pas très fortement encore ancrés dans la criminalité.
02:04 Et pourtant, ils sont poursuivis pour avoir commis l'irréparable.
02:09 Sur la totalité des mises en cause, 11% sont mineurs et 51% ont entre 18 et 21 ans.
02:15 Selon Rudi Mana, porte-parole national d'Alliance Police,
02:18 c'est l'appât du gain qui attire ces jeunes délinquants.
02:21 Les cinq plus gros réseaux de trafic à Marseille rapportent entre 50 000 et 80 000 euros par jour.
02:27 Vous imaginez comme ça peut attirer la convoitise de ces jeunes qui sont en déshérence,
02:34 qui sont en déscolarisation et qui pensent que rentrer dans le trafic de stup va leur apporter
02:38 des centaines de milliers d'euros, voire des millions d'euros.
02:41 Le narco-banditisme a fait également quatre victimes collatérales dans la cité phocéenne
02:45 dont la jeune Sokhaïna a tué dans sa chambre en septembre dernier.
02:48 Une enseignante des Yvelines a été empoisonnée par son élève de troisième.
02:55 Cette professeure d'art plastique d'un collège a été hospitalisée mardi,
02:59 juste après avoir bu une boisson tendue par un élève.
03:02 Cette boisson contenait du détergent.
03:04 Les jours de l'enseignante ne sont pas en danger.
03:07 L'élève a reconnu les faits.
03:08 Les précisions de Célia Barotte.
03:11 Les faits se sont déroulés lors d'un goûter de fin d'année.
03:13 Cette professeure d'art plastique a reçu de la part de l'un de ses élèves
03:17 un verre dans lequel était présent un produit détergent,
03:20 selon les informations communiquées par l'Académie de Versailles.
03:23 Après avoir ingéré le liquide empoisonné, la professeure s'est sentie mal.
03:28 Elle a été prise en charge par les secours puis transportée à l'hôpital de Melan.
03:32 Son pronostic vital n'a pas été engagé mais elle est actuellement en arrêt maladie
03:36 et souffre des conséquences de cette ingestion.
03:39 Ce matin, un élève s'est présenté avec sa famille à la chef d'établissement
03:43 pour reconnaître son geste.
03:45 Geste qu'il dit regretté.
03:47 Un conseil de discipline aura lieu à la reprise des cours en janvier
03:50 et des entretiens ont été programmés avec certains élèves de la classe.
03:54 La professeure du collège Léonard de Vinci dans les Yvines a porté plainte.
03:58 Plainte à laquelle vont se joindre les services académiques.
04:01 Enfin, une enquête est ouverte.
04:03 Elle a été confiée à la gendarmerie.
04:05 C'est un mal récurrent dans le football amateur.
04:09 La violence de certains parents contre des éducateurs.
04:13 Dernier fait en date le 15 décembre à Villejuif où le parent d'un jeune joueur du club
04:18 a menacé un éducateur avec un couteau.
04:20 Le club du Val-de-Marne a donc annoncé suspendre les entraînements
04:24 et les matchs de toutes les catégories.
04:26 Un reportage d'Augustin Donadieu et Charles Pousseau.
04:30 La tenue de foot est enfilée mais les crampons ne sont pas chaussés.
04:34 Ce soir-là à Villejuif, les enfants ne pourront pas s'entraîner.
04:37 Le terrain restera fermé toute la soirée.
04:40 La décision a été prise par les entraîneurs du club local
04:43 après l'agression de l'un d'entre eux vendredi par un parent armé d'un couteau.
04:47 Nous informons tous nos adhérents qu'à compter de la reprise du 8 janvier,
04:51 toutes les séances d'entraînement se dérouleront à huit clous
04:54 sans aucun parent dans l'enceinte du stade.
04:56 Le football amateur est marqué depuis plusieurs mois
04:58 par une hausse des agressions verbales et physiques par des parents de joueurs.
05:02 Quelques jours avant, c'est à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine,
05:04 qu'une scène similaire s'est déroulée.
05:07 Les habitants voisins du stade sont choqués.
05:09 C'est une situation quand même choquante
05:12 parce que normalement on n'agresse pas quelqu'un comme ça.
05:14 Là on vit dans un monde un petit peu fou.
05:19 Normalement le foot, il ne doit pas y avoir d'agression.
05:22 C'est un moment de convivialité avec les enfants,
05:26 on extérieuse un petit peu le stress.
05:29 L'éducateur sportif de 36 ans qui a préféré garder l'anonymat comme tous ses collègues
05:33 dit ne pas savoir s'il retrouvera les terrains avec les enfants.
05:36 Il affirme subir au moins une fois par mois des insultes ou une agression par un parent.
05:43 C'est une véritable fronde menée par 32 départements de gauche.
05:47 Ils refusent d'appliquer les dispositions de la nouvelle loi immigration
05:50 et notamment la réforme de l'allocation personnalisée d'autonomie.
05:54 Un sujet d'Augustin Donadieu.
05:57 Pour 32 présidents de départements de gauche,
06:00 pas question d'avoir une préférence nationale.
06:03 La loi immigration votée par les députés
06:05 prévoit pour les étrangers hors Union européenne
06:07 un délai de carence pour obtenir certaines prestations sociales.
06:11 En particulier l'APA, l'aide personnalisée d'autonomie
06:14 versée directement par les départements.
06:17 32 d'entre eux prévoient de se mettre hors la loi,
06:20 à l'instar de la Seine-Saint-Denis.
06:22 Les élus d'opposition sont indignés.
06:24 L'attitude du président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis
06:28 de toute façon n'est pas digne.
06:29 À compter du moment où on est un élu de la République
06:33 et que l'on se doit de se conformer aux lois,
06:35 on les applique toutes, même si elles ne plaisent pas.
06:39 Même fronde en Gironde.
06:40 Le département, déjà en difficulté financière,
06:43 a prévu lui aussi de ne pas respecter la loi.
06:46 Ces politiques-là, il faut les assumer après et les financer.
06:49 Or aujourd'hui, les départements,
06:51 en tous les cas le département de la Gironde,
06:53 a une situation financière qui est très difficile.
06:56 Et donc si ces aides ne sont pas compensées par l'État,
06:58 il y aura un manque et il faudra bien trouver l'argent quelque part.
07:01 En attendant l'avis du conseil constitutionnel
07:03 saisi par le président de la République,
07:05 le département du Lot a prévu de créer une nouvelle allocation,
07:09 identique à celle à laquelle les étrangers n'auront plus le droit.
07:13 Le conseil constitutionnel pourrait donc bien censurer
07:17 certains articles de la loi immigration.
07:19 L'institution a en effet été saisie par le président de la République,
07:22 Emmanuel Macron.
07:23 Plusieurs dispositions pourraient être jugées non conformes à la Constitution.
07:28 Elles seraient donc censurées par les sages.
07:30 Cela signifie que le texte serait bien appliqué,
07:33 mais vidé des mesures concernées.
07:35 Les explications de Micaël Dos Santos.
07:37 Quelques minutes avant le vote de la loi immigration par les sénateurs,
07:41 Gérald Darmanin avait annoncé la couleur.
07:44 Des mesures sont manifestement et clairement contraires à la Constitution.
07:50 Le travail du conseil constitutionnel fera son office.
07:53 Au total, une trentaine de mesures de la loi immigration
07:56 pourraient être censurées par le conseil constitutionnel.
07:59 La première, celle qui concerne les conditions d'accès aux prestations sociales,
08:03 comme l'aide au logement ou encore les allocations familiales.
08:06 Le rallongement des délais de carence jusqu'à 5 ans
08:09 pour des étrangers extra communautaires sans travail
08:12 pourrait s'apparenter à une forme de préférence nationale
08:15 et donc à une rupture d'égalité.
08:17 Le resserrement du regroupement familial
08:19 pourrait lui aussi disparaître de la copie finale.
08:22 Il pourrait être contraire aux principes fondamentaux
08:24 qui visent à protéger les familles françaises ou étrangères.
08:27 Un aveu fait par Elisabeth Borne.
08:30 Il est prévu que si vous épousez demain un Canadien ou un Japonais,
08:33 il ne peut pas rejoindre la France s'il ne parle pas bien français.
08:36 On va interroger le conseil constitutionnel.
08:38 Enfin, le rétablissement du délit de séjour irrégulier
08:41 ou encore les restrictions du droit du sol
08:43 pourraient également constituer des cavaliers législatifs.
08:47 Des mesures considérées sans rapport avec la loi immigration.
08:52 Dans l'actualité internationale, les négociations se poursuivent
08:55 en vue d'une nouvelle trêve à Gaza.
08:57 Des pourparlers sont en cours sous la médiation du Qatar et de l'Egypte.
09:01 Mais le Hamas affirme qu'il n'y aura aucune négociation
09:05 sur la libération des otages tant qu'Israël
09:07 ne mettra pas fin au bombardement de Gaza.
09:10 Stéphanie Rouquier est notre envoyée spéciale à Tel Aviv.
09:13 Effectivement, les négociations pour une nouvelle trêve se poursuivent
09:17 et elles sont extrêmement difficiles.
09:19 Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniye,
09:22 était au Caire hier pour négocier de futurs accords.
09:26 Et selon une source diplomatique, Israël avait proposé
09:29 une trêve d'une semaine en échange de la libération de 40 otages.
09:34 Mais le Hamas aurait décliné cette offre.
09:37 Aucune discussion de libération d'otages
09:39 tant qu'un cessez-le-feu permanent ne sera pas entré en vigueur,
09:44 annonce le Hamas.
09:45 Vous le voyez, les discussions doivent donc se poursuivre.
09:48 Le Hamas espère, en refusant cette première proposition,
09:52 obtenir plus de concessions de la part d'Israël,
09:55 comme la livraison de plus d'aides humanitaires dans la bande de Gaza
09:59 et la libération de prisonniers palestiniens.
10:02 Sachez que le djihad islamique, qui détiendrait aussi des otages,
10:06 a indiqué que son chef se rendrait début de semaine prochaine
10:10 en Égypte pour prendre part à ces discussions.
10:12 Mais en attendant, les combats se poursuivent dans la bande de Gaza.
10:16 Et ce matin, les bombardements israéliens étaient encore plus intenses.
10:21 Sans doute une manière de mettre la pression sur le Hamas.
10:25 La plupart des kibbouts visés par les attaques du 7 octobre
10:29 sont complètement dévastés et en ruine.
10:31 Les quelques maisons encore debout sont désertes,
10:33 mais certains habitants sont de retour dans ces zones,
10:36 des zones très dangereuses.
10:38 Nos journalistes ont suivi en exclusivité des retraités
10:41 qui sont rentrés chez eux dans le kibbouts de Béry.
10:44 Antoine Estève et Stéphanie Rouquier.
10:47 L'un des commandos du Hamas qui a attaqué le camp de Béry
10:49 s'est réfugié dans cette maison.
10:50 Elle a été évidemment bombardée par l'armée israélienne.
10:53 Dans la maison d'à côté, Omri et son épouse
10:55 viennent de se réinstaller cette semaine.
10:57 Ils ont dormi ici pour la première fois depuis le 7 octobre.
11:00 Ils ont vu sur les gravats et les bâtiments détruits.
11:03 Ici, tout leur rappelle les heures sombres des attaques terroristes.
11:06 Même les bruits de combat à quelques centaines de mètres d'ici,
11:09 de l'autre côté de la frontière avec Gaza.
11:12 Omri nous montre la pièce blindée de leur logement.
11:14 Elle leur a sauvé la vie pendant le raid du Hamas sur les kibbouts.
11:18 - On entendait tirer dans tous les sens dehors.
11:20 On ne savait pas trop si c'était l'armée.
11:22 Et ensuite, on a compris que ce n'était pas l'armée,
11:25 mais que c'était le Hamas.
11:27 C'est l'un des tout premiers couples de retraités
11:29 qui revient s'installer à Béry.
11:31 Le coeur lourd, mais avec l'envie de vivre presque comme avant.
11:36 - C'est quand même bien d'être à la maison
11:37 et de voir les jardins qui fleurissent autour de nous.
11:43 - On a beaucoup de copains qui ont été assassinés ici.
11:45 C'est horrible.
11:46 Certains d'entre eux étaient nos meilleurs amis.
11:48 Mais c'est toujours chez nous ici.
11:49 Si on s'en va, ils auront gagné.
11:51 On doit rester ici.
11:55 Leur voisine, Orah, a aussi décidé de rentrer chez elle.
11:58 Depuis le mois d'octobre, elle vivait chez son fils, Atel Aviv.
12:01 Elle nous explique qu'elle va devoir apprendre à vivre avec la peur.
12:07 - On entend les combats, les coups de feu dehors.
12:09 Ce n'est pas facile, tout ça.
12:11 Mais on s'habitue.
12:12 Si le Hamas revient, s'il passe le grillage,
12:14 notre armée sera là en 10 minutes.
12:17 - La frontière est très surveillée par les militaires.
12:20 Le kiboutz comptait plus de 1 000 habitants
12:22 avant les attaques qui ont fait plus de 100 morts.
12:24 Une cinquantaine seulement vont revenir s'installer à Beheri
12:27 dans les prochains jours.
12:29 - Emmanuel Macron est arrivé ce jeudi en Jordanie
12:32 où il fêtera Noël avec les troupes françaises.
12:34 Le président de la République s'est entretenu
12:36 avec le roi Abdallah II au menu des discussions
12:39 l'aide humanitaire et médicale.
12:41 - Je suis très heureux de pouvoir vous présenter
12:44 l'aide humanitaire et médicale à la population civile de Gaza.
12:49 Retour en France, à présent, où un agriculteur a été condamné
12:54 à payer plus de 100 000 euros oui à ses voisins
12:57 à cause de l'odeur et du bruit de ses vaches.
12:59 Cet agriculteur de l'Oise a perdu face à un collectif de riverains
13:03 qui se plaignaient donc de nuisances provenant de son exploitation.
13:07 Et alors qu'il demandait le pourvoi en cassation de son dossier,
13:09 la justice a rejeté la procédure.
13:12 Voyez ce sujet d'Aminat Adem.
13:15 C'est dans ce petit village de l'Oise que cet agriculteur
13:18 a été condamné pour le bruit et l'odeur de ses vaches.
13:22 - Aujourd'hui on veut du produit local mais loin de chez soi.
13:26 C'est un peu déjà là, on marche sur la tête dans le discours.
13:29 L'histoire remonte en réalité à 2010 lorsque six voisins
13:32 portent plainte contre la mairie de Saint-Aubin-en-Bray
13:35 pour avoir délivré le permis de construire de cette étable
13:38 à l'agriculteur.
13:40 Trois ans plus tard, ils obtiennent gain de cause
13:43 et parviennent à annuler ce permis,
13:45 puis se retournent contre l'éleveur,
13:47 condamné à verser plus de 100 000 euros de dommages et intérêts
13:50 et la destruction du bâtiment à l'origine du conflit.
13:54 - On est un petit peu abattu, c'est aussi une grande déception
13:57 même si on savait que les chances de succès étaient assez limitées.
14:00 C'est une jurisprudence qui s'est créée,
14:01 qui n'est pas du tout en faveur des collègues.
14:06 Comme vous savez, il y a une ferme sur deux pratiquement en l'Oise
14:09 qui est à proximité d'habitation.
14:10 Pour éviter la destruction de ce bâtiment,
14:12 l'agriculteur a proposé des aménagements
14:15 pour réduire les nuisances au nord.
14:17 L'éleveur, désormais symbole de la ruralité menacée,
14:20 appelle l'État à réagir avant que ce scénario ne se répète.
14:24 Un texte pour protéger les agriculteurs
14:26 a déjà été adopté en commission
14:28 et devrait bientôt être voté par l'Assemblée.
14:32 C'est un coup dur dont les austréiculteurs de Loire-Atlantique
14:35 se seraient bien passés.
14:36 Le préfet du département a en effet interdit la ventre d'huîtres
14:40 récoltées au nord de la baie de Bourneuf
14:42 et ce depuis le 6 décembre.
14:44 Une quarantaine de personnes ont en effet été victimes
14:46 d'une intoxication alimentaire
14:48 après une fête organisée par les pompiers de Vendée.
14:51 Nos correspondants sur place,
14:52 Mickaël Chailloux et Jean-Michel Decaze.
14:55 Le port du Colais en Loire-Atlantique
14:58 est inhabituellement calme pour la période.
15:00 56 austréiculteurs ont reçu l'ordre de laisser les huîtres au large.
15:05 Commercialisation interdite après l'intoxication de 47 personnes,
15:10 dont 40 pompiers qui fêtaient la Sainte-Barbe
15:13 à Saint-Gilles-Croix-de-Vie dans le département voisin.
15:15 L'ARS a donné l'alerte le 13 décembre sur les quais.
15:19 C'est entre deux portes que les exploitants acceptent d'en parler,
15:23 à condition qu'on ne les reconnaisse pas.
15:25 C'est un coup dur quand même.
15:27 Personne à la berlerie avait besoin de ça.
15:29 Les services de l'État ont identifié le lot contaminé
15:33 et le producteur concerné.
15:34 Malgré tout, ce sont les huîtres de tout le nord de la baie de Bourneuf
15:39 qui resteront bloquées en mer jusqu'à la fin janvier.
15:42 Ça nourrit la crédibilité aussi de la confiance que la population,
15:48 que nos concitoyens peuvent avoir sur les produits alimentaires
15:51 qui sont mis sur le marché, ceux-là comme d'autres produits.
15:54 Les intoxications sont dues à un norovirus qui s'est répandu en mer
15:58 après les fortes pluies du mois dernier,
16:01 entraînant les pollutions dans les parcs à huîtres.
16:03 Deux personnes ont été hospitalisées pour des gastroentérites graves.
16:09 Allez, tout de suite votre journal des sports.
16:10 [SILENCE]

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