Richard Abitbol : «Ce qui arrive aux juifs un jour, arrive demain aux autres»

Le consultant en relations internationales Richard Abitbol : «Ce qui arrive aux juifs un jour, arrive demain aux autres».

Transcript

00:00 - Pour la communauté juive, ça fait 40 ans que ça dure.

00:02 C'est pas d'aujourd'hui.

00:04 Malheureusement, comme toujours, on dit

00:08 ce qui arrive aux Juifs, c'est un peu le canari dans la mine.

00:10 C'est-à-dire que ce qui arrive aux Juifs un jour

00:13 arrive le lendemain aux autres.

00:15 Ça a commencé comme ça pour les attentats terroristes,

00:18 les prises d'otages en avion,

00:20 puis après ça s'est répandu.

00:22 Et pour la protection des lieux de culte

00:24 et des lieux fréquentés par des religieux,

00:28 ça a commencé en 1980 pour les Juifs

00:31 et maintenant c'est la communauté catholique

00:34 qui est également, enfin chrétienne en général,

00:37 qui est sous la menace.

00:38 Je pense qu'on doit arrêter de se satisfaire

00:42 de la protection de l'armée et de la police.

00:45 Je crois qu'un peuple libre ne peut pas vivre

00:50 son quotidien sous la protection de la police et de l'armée.

00:53 Donc c'est très bien que ça se fasse dans des périodes critiques,

00:58 mais une fois que cette période critique est passée,

01:00 est-ce qu'on doit oublier ?

01:01 Est-ce qu'on ne doit pas prendre des mesures proactives

01:04 pour empêcher ce phénomène de s'étendre un peu partout ?

01:08 Parce qu'il s'étend en Europe,

01:09 mais il s'étend un peu partout aujourd'hui.

01:12 Je crois qu'il y a un vrai problème à prendre en compte,

01:15 au niveau européen en tout cas, si ce n'est à l'international,

01:20 pour éradiquer cette menace permanente,

01:23 pour trouver l'origine de… c'était Daesh,

01:27 c'était Ben Laden,

01:31 après aujourd'hui c'est le Hamas.

01:35 Les peuples libres ne peuvent pas vivre éternellement

01:39 sous la protection de la police.

01:41 C'est une vision de soumission

01:45 qui est insupportable pour la liberté de chaque individu.

01:49 Sous-titrage Société Radio-Canada

01:52 [SILENCE]