• il y a 2 mois
« Nous n’avons violé aucune règle »: Marine Le Pen a exprimé lundi sa « sérénité » avant l’ouverture de son procès et celui de 24 autres personnes et du Rassemblement national, soupçonnés d’avoir détourné des fonds du Parlement européen pour payer des salariés du parti.

Avant de pénétrer dans la salle du tribunal judiciaire qui va accueillir pendant deux mois ce procès aux lourds enjeux politiques pour la cheffe de file de l’extrême droite française, celle-ci s’est dite tout à fait « sereine ».

« Nous n’avons violé aucune règle », a-t-elle lancé à la presse. « Nous avons énormément d’arguments à développer pour défendre ce qui m’apparaît être la liberté parlementaire qui est en cause dans cette affaire », a ajouté la présidente du groupe RN à l’Assemblée, avant d’entrer dans la salle où elle est assise au premier rang, entourée de Nicolas Crochet, comptable du parti et de Catherine Griset, une très proche. Le procès doit démarrer peu après 13H30.

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Transcription
00:00Comme je l'ai dit tout à l'heure, j'aborde ce procès avec beaucoup de sérénité.
00:04Nous avons énormément d'arguments à développer pour défendre ce qui m'apparaît être la liberté parlementaire
00:14qui est en cause dans cette affaire et je ne suis pas mécontente que nous ayons le temps pour les développer
00:22puisque deux mois sont prévus pour ce procès et pour démontrer que nous n'avons violé aucune règle,
00:30aucune règle politique et aucune règle réglementaire en quelque sorte du Parlement européen.
00:37Est-ce que j'aurais pu vous renseigner un petit peu votre rôle d'avocate ?
00:40L'assistant parlementaire n'a pas vu son député dans plusieurs...
00:44Non mais je ne vais pas faire le procès avec vous là dans le couloir.
00:46Il va durer deux mois, on ne va pas le faire en punchline, on ne va pas prendre ça au morceau.
00:50Vous entendrez tous les arguments que nous avons à développer et croyez-moi,
00:53ce sont des arguments extrêmement sérieux et extrêmement solides.

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