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Transcription
00:00:00 *musique*
00:00:02 *musique*
00:00:04 Sous-titres par Xandros
00:00:06 *Musique*
00:00:13 *Musique*
00:00:20 *Musique*
00:00:27 *Musique*
00:00:34 *Musique*
00:00:41 *Musique*
00:00:48 *Musique*
00:00:55 *Musique*
00:01:02 *Musique*
00:01:09 *Musique*
00:01:16 *Musique*
00:01:23 *Musique*
00:01:30 *Musique*
00:01:37 *Musique*
00:01:44 *Musique*
00:01:51 *Musique*
00:01:58 *Musique*
00:02:05 *Musique*
00:02:09 *Musique*
00:02:16 Euh... Encore un peu de patience mesdames et messieurs, nous attendons le saxophoniste et il va pas tarder.
00:02:21 *Musique*
00:02:33 Excusez mon retard, je retrouvais pas la clé de ma loge.
00:02:36 *Rires*
00:02:38 Ah non c'est la vérité ma parole, je plaisante pas.
00:02:41 Bon, et si on commençait avec Pissy Sippy Drink.
00:02:44 *Rires*
00:02:46 Alors allons-y, 1, 2, 1, 2, 3.
00:02:49 *Musique*
00:03:18 *Musique*
00:03:29 Yeah !
00:03:30 *Musique*
00:03:50 Fantastique, c'est incroyable, je suis renversé.
00:03:54 *Musique*
00:04:09 Tu as vu son visage ? Et ce qu'il y a paris ? Et cette nuque ?
00:04:13 Rien à répondre, il est parfait.
00:04:15 On le tient enfin notre phénomène.
00:04:17 *Musique*
00:04:25 Eh, merci.
00:04:27 *Musique*
00:04:29 Et maintenant s'il y a un morceau que vous avez envie d'entendre, allez-y, demandez.
00:04:33 On voudrait vous parler.
00:04:35 Pardon ? Mais ce titre là je l'ai pas en tête.
00:04:37 Monsieur Wander, on veut vous parler, il s'agit d'une affaire importante.
00:04:41 Ok.
00:04:42 Vous y êtes ? 1, et 1, 2, 3.
00:04:46 *Musique*
00:04:57 Alors, de quoi vous voulez me parler ?
00:04:59 C'est stupéfiant.
00:05:01 Ça c'est vrai, enfin on vous tient.
00:05:03 Mais moi je vends pas de stupéfiant, c'est une erreur.
00:05:05 Oh non, je parle de stupéfaction, monsieur Wander, nous ne sommes pas des trafiquants.
00:05:10 Nous sommes venus ici à la Nouvelle Orléans afin de vous proposer 1 million de dollars.
00:05:14 1 million de dollars, j'ai bien entendu.
00:05:16 Oui, c'est exact.
00:05:18 Je viens d'avoir un mois de cabane pour avoir démoli la gueule d'un plaisantin qui m'avait skanqué la demi-dollar.
00:05:23 Attendez un moment.
00:05:24 Non, s'il vous plaît.
00:05:25 Tenez, voilà, regardez.
00:05:27 Qu'est-ce que c'est que ça ?
00:05:28 Comptez vous-même, il y a ici 50 000 dollars.
00:05:31 [Musique]
00:05:44 Bon, qui je dois tuer ?
00:05:45 Ça doit demeurer un secret, on ne peut rien vous dire.
00:05:48 Vous en discuterez avec le grand patron à New York.
00:05:50 Mais même si vous refusez le contrat, les 50 000 dollars restent à vous, monsieur Wander.
00:05:55 Je vous jure, on ne vous réclamera rien.
00:05:57 Il y a intérêt, vous perdriez votre salive.
00:06:00 Bon, alors, qu'est-ce que vous nous dites, monsieur Wander ?
00:06:02 Moi, je vous dis que cette affaire pue, mais c'est une planteur qui me plaît bien.
00:06:07 Hé, tant pris, arrête de faire le malin, Elliot.
00:06:11 C'est seulement les oiseaux qui font ça et pas quand ils sont fatigués.
00:06:14 Les oiseaux, je les enfonce tous, Mike.
00:06:16 Tiens, regarde-moi ça.
00:06:17 Dites-moi, mon vieux, vous savez où je pourrais trouver monsieur Vance ?
00:06:23 Oui, monsieur Elliot Vance.
00:06:25 Hein, Elliot ?
00:06:26 Oui, monsieur Elliot Vance.
00:06:28 Mais bon Dieu, il a pris mon chapeau, il est fou ou quoi ?
00:06:38 Ce fou, c'est justement Elliot Vance.
00:06:40 Alors, Mike, qu'est-ce que tu dis de ça ?
00:06:42 Si on mettait ce numéro dans notre spectacle, il n'y aurait qu'à mettre le chapeau sur un épouvantail.
00:06:47 Pas mal, cette idée, non ?
00:06:50 Écoute-moi, Elliot, il y a un type ici qui veut te parler, il dit que c'est très important.
00:06:53 Qui ça ?
00:06:54 L'épouvantail.
00:06:55 Laissez-moi ce truc.
00:06:56 Monsieur Vance, il faut que je vous voie, c'est très urgent.
00:07:00 Urgent ? Moi, je m'amuse bien là-haut.
00:07:04 Monsieur Vance, ça ne vous amuserait pas encore un peu plus de vous mettre un million de dollars dans la poche ?
00:07:17 Pardon ? Répétez, il y a plein d'interférences.
00:07:20 C'est marrant, il m'a semblé entendre un million de dollars.
00:07:23 Eh oui, vous avez bien entendu. Et que vous acceptiez ou pas cette proposition, il y a 50 000 dollars qui vous attendent à l'atterrissage.
00:07:49 Monsieur Vance, c'est le mien ?
00:07:53 Oui, c'est le mien.
00:07:54 Vous voyez, Monsieur Vance, si vous acceptez notre proposition, vous pourrez arrêter de vous faire des bêtises sur ce jouet.
00:07:59 Mais je préfère faire des bêtises.
00:08:00 C'est son prélude.
00:08:02 Et que devrais-je faire pour ces petits ?
00:08:09 Le maître de New York le dira.
00:08:10 Nous ne pouvons pas vous en dire plus, je suis désolé.
00:08:17 Vous ne vous attendez pas à ce que je la boive ?
00:08:20 Oui, vu qu'il y a 20 autres sacs comme celui-ci qui l'attendent.
00:08:24 Oui, alors je la boive.
00:08:45 Non, non, c'est par ici, Monsieur Vander.
00:08:47 Le patron est là ?
00:08:52 Oui, mais il est encore occupé.
00:08:54 Eh bien, patientez une minute.
00:08:56 Je suis sûr qu'il sera content de nous. Et on aura fait vite, non ?
00:09:02 Comment ?
00:09:03 Eh, les mecs, il pourrait se manier votre patron. On se les brise dans cette tôle.
00:09:09 Quelques instants de patience, Monsieur Vander. Le patron est avec de très gros clients.
00:09:12 Ça ne va plus être très long.
00:09:15 Oui, c'est vrai.
00:09:17 Et là ?
00:09:21 Et là quoi ?
00:09:24 Oh, il n'est pas vrai, ce mec. La porte.
00:09:27 Ah, parce que c'est une porte ?
00:09:29 Oui, c'est une porte.
00:09:31 Les portes sont faites pour être ouvertes, tu sais.
00:09:33 Allez, va jouer dans ta cour, va.
00:09:39 [Il chante.]
00:09:41 Dis donc, c'est le solaire que tu as appris à l'école ?
00:09:59 Non.
00:10:00 Hum ?
00:10:03 Hum.
00:10:04 Eh, dis, il va durer jusqu'à demain, ce petit ballet de dinosaures ?
00:10:22 Eh ?
00:10:27 [Il chante.]
00:10:29 Vous avez eu du mal ?
00:10:43 L'argent fait des miracles.
00:10:45 Dites-moi, vous qui le connaissez, ce type, il est comme ça de naissance ou bien il a fait une mauvaise chute sur la tête ?
00:10:51 Répétez-le, sauterelle minable.
00:10:54 [Ils se battent.]
00:10:56 Monsieur Mondaire, si vous voulez bien entrer.
00:10:58 Si tu as envie de mourir jeune, gringalet, attends-moi ici, je t'arrangerai ça.
00:11:04 Vous aussi, monsieur Vance.
00:11:06 Quoi ? Mais je n'ai rien à voir avec ce temps de saint-doux.
00:11:09 Je vous en prie.
00:11:10 Eh, la porte !
00:11:12 Alors, où il est planqué, ce million ?
00:11:17 Oui.
00:11:18 Extraordinaire.
00:11:22 Vraiment extraordinaire.
00:11:24 Beau travail, monsieur, félicitations.
00:11:27 Bravo.
00:11:28 Bien, veuillez nous laisser et merci.
00:11:30 De rien.
00:11:31 Venez, vous êtes ici chez vous, chers amis.
00:11:34 Vous ne pouvez imaginer quel plaisir c'est pour moi de vous accueillir ici, tous les deux, ensemble.
00:11:41 Mais je vous en prie, asseyez-vous.
00:11:43 Ah, vous avez des jumelles.
00:11:49 C'est Mrs Thatcher.
00:11:51 Une s'avame et deux, attention les dégâts.
00:11:53 Messieurs, je dois vous confesser, vous êtes le maître de notre organisation.
00:11:58 Trouver un est déjà difficile, mais deux, en si peu de temps.
00:12:04 Laissez-moi le dire, euh...
00:12:08 Comment est-il ?
00:12:11 Je n'ai pas de mots pour l'exprimer.
00:12:13 Quelle pitié.
00:12:15 J'aurais aimé savoir comment il est.
00:12:17 Moi aussi.
00:12:18 Alors, commençons par dire...
00:12:21 Que ses scagnots m'ont parlé d'un million de dollars.
00:12:23 Moi aussi.
00:12:24 Vous, messieurs, êtes le résultat d'études extrêmement sophistiquées et d'indigènes capillaires.
00:12:29 Vous êtes la preuve vivante de l'inimaginable.
00:12:32 Oui, mais maintenant, nous dites de la million.
00:12:34 Oui.
00:12:35 Je reviendrai tout de suite, Mr. Wanderer.
00:12:37 Voilà, c'est mieux.
00:12:39 Notre organisation est la seule à la surface du globe qui soit spécialisée dans la recherche de vrais sosies.
00:12:47 J'y comprends rien.
00:12:49 Quelles sosies ?
00:12:51 Nous recherchons sur commande les individus qui présentent une ressemblance parfaite avec quelqu'un célèbre ou non,
00:12:57 et puis nous leur offrons un contrat chez nous.
00:12:59 Regardez.
00:13:00 Voici les plus beaux fleurons de notre collection de sosies.
00:13:05 On dirait les vrais.
00:13:06 Et pourtant non.
00:13:07 Avouez que la ressemblance est miraculeuse.
00:13:10 M. Statcher, le pape.
00:13:13 Celui-ci, il est inutile de vous le présenter.
00:13:16 Mais ah, le sosie du président en fait était un acteur plutôt médiocre.
00:13:22 Ah.
00:13:23 Brejniev ? Roosevelt ?
00:13:25 Alors, tenez-vous bien, nous avons envoyé les sosies du président Roosevelt et de Churchill en 43 à Yalta,
00:13:32 et les Russes ont expédié un faux Staline, et même moi, je ne m'en suis pas aperçu.
00:13:35 Ah.
00:13:36 C'est d'ailleurs pour ça que Yalta a été un tel ratage.
00:13:38 Tous ces sosies ne comprenaient rien à la politique.
00:13:41 Bon, mais à quoi ça sert un sosie ?
00:13:43 A donner l'impression qu'on se trouve dans deux lieux différents au même instant.
00:13:46 Une modeste imitation de l'ubiquité des dieux antiques.
00:13:49 Ah bon ? Mais où vous les dénichez tous ces types-là ?
00:13:52 Nous ageratissent les seins du continent.
00:13:54 Et vous les embrochez à coups de millions.
00:13:56 Dans votre cas, oui.
00:14:00 Et là, un moment.
00:14:02 Vous voulez dire qu'il existe quelque part un malheureux qui a la tête de ce gros là ?
00:14:06 Oui, M. Vance.
00:14:08 Et il y en a un qui a la voûte.
00:14:09 Ha ha ! Je suis désolé de vous contredire, mais il y a de Vance, il n'y en a qu'un seul.
00:14:13 Naturellement, votre sosie porte un autre nom.
00:14:16 Mais quant au reste, il n'y a rien à changer.
00:14:19 Tenez, je vous fais juge.
00:14:23 Oh, bon Dieu, mais je rêve ou quoi ?
00:14:25 Oh, ben ça alors.
00:14:27 Si je ne savais pas que ça ne peut pas être moi, je dirais que c'est moi.
00:14:30 Hein, que ce soit l'élégance, le style, tout.
00:14:33 Et maintenant, dites-moi que ce n'est pas vous, M. Vandaire ?
00:14:38 Oh oh oh, ben oui, regarde, ça c'est pas croyable.
00:14:42 Alors, vous êtes d'accord ?
00:14:44 Mais c'est eux qui payent, non ?
00:14:45 Oui, pour vous substituer à eux pendant 7 jours.
00:14:48 Juste une petite semaine.
00:14:51 Qui c'est ces clowns ?
00:14:53 Deux des hommes les plus riches du monde.
00:14:55 Deux cousins.
00:14:57 Ils apportiennent à une très vieille dynastie qui constitue un fabuleux empire économique.
00:15:01 Ils vivent au Brésil, à Rio.
00:15:03 Ah, vous connaissez le Brésil ?
00:15:06 Oh oh, note par note.
00:15:09 Ils possèdent des plantations de tabac et de café, des chantiers navals, des mines,
00:15:14 plusieurs centaines de milliers de têtes de bétail, des chaînes d'hôtels, des supermarchés, des...
00:15:18 Enfin, je ne sais pas trop quoi, quoi.
00:15:19 Oh, les pauvres malheureux, c'est atroce, leurs fins de mois doivent être pénibles.
00:15:23 Alors, est-ce que je peux compter sur vous ?
00:15:25 Comptez, comptez.
00:15:26 Très bien, on commence quand ?
00:15:27 Immédiatement. Demain, vous devez être à Rio.
00:15:29 Mais tais-toi donc, laisse parler le patron.
00:15:31 T'es cinglé ou quoi ? Je n'ai pas ouvert la bouche.
00:15:34 Bonjour, messieurs.
00:15:36 Oh mon Dieu.
00:15:39 Alors ça, ça me la coupe.
00:15:46 Je suis beurré ou quoi ?
00:15:48 Êtes-vous content, messieurs ?
00:15:50 Je dois reconnaître que l'aspect extérieur est parfait.
00:15:54 Êtes-vous de cet avis, mon cher cousin ?
00:15:57 Ils sont ahurissants, mais peut-être un rien... un primitif, en êtes-vous d'accord ?
00:16:03 Hum hum.
00:16:05 Messieurs, j'aimerais vous présenter M. Greg Vonder et M. Elliot Vance.
00:16:16 Salut.
00:16:17 M. Vonder, je vous présente Antonio Coimbra de la Coronilla y Acevedo.
00:16:22 Ça gâche, t'as dit ?
00:16:24 Hum, ça gâche.
00:16:26 M. Vance, je vous présente Bastiano José Coimbra de la Coronilla y Acevedo.
00:16:31 Il n'y a vraiment rien à dire, t'as la grande classe, Basti.
00:16:34 Messieurs, sachant que vous avez beaucoup de choses à déblayer avant le départ de M. Vance et Vonder,
00:16:39 j'ai cru bon de faire servir une petite collation dans la salle de conférence.
00:16:42 T'as bien fait, grand pote.
00:16:44 Ces gens n'ont rien de primitif, mon cher, ce sont des animaux.
00:16:51 Pire encore.
00:16:54 Bon, alors quoi, on fait la fin de gueule ?
00:16:57 Non, ça semble excellent.
00:16:59 Oui, c'est extra. Une petite goutte ?
00:17:01 Au volontier.
00:17:02 Bon, sers-toi.
00:17:04 Ah.
00:17:16 Ah, c'est bon.
00:17:20 Ah.
00:17:21 Bon, maintenant qu'on a fait connaissance, si vous nous racontiez tout,
00:17:27 moi je veux bien prendre votre place, mais je veux savoir la suite, parce qu'il pue un peu votre histoire.
00:17:31 Est-ce que nous périons 2 millions de dollars pour rien ?
00:17:34 Vous avez des ennemis, pas vrai ? Dans le monde des affaires, ça peut arriver, vous savez ce que c'est ?
00:17:40 Non, je sais pas, jusqu'ici je faisais pas d'affaires.
00:17:42 Eh bien, oui, nous avons des ennemis, des hommes cruels et sans pitié.
00:17:45 Il n'y a pas de sentiments dans le monde des affaires.
00:17:48 Votre meilleur ami peut devenir votre pire ennemi.
00:17:50 Ah oui, mais ça c'est vrai aussi au poker.
00:17:52 Hum, c'est pire. Moi on m'a agressé l'autre jour dans la rue en plein centre.
00:17:56 Une expérience hallucinante, terrible, mais grâce au ciel, la police m'a sauvé avant qu'il soit trop tard.
00:18:01 Vous étiez donc pas capable de vous défendre.
00:18:03 Mais non, voyons, je portais un smoking.
00:18:05 Avec un sac à main ?
00:18:07 Oh. Ah oui, on doit servir d'apport, c'est ça, pendant 8 jours ?
00:18:11 C'est ça, oui, après quoi nous pourrons rentrer à Rio à temps pour signer tous deux un certain contrat.
00:18:15 Et bien sûr, ce contrat flanque des cauchemars, hein, mec, c'est ça ?
00:18:18 Eh bien, oui, d'accord, et ce mec paierait n'importe quoi pour vous empêcher de signer.
00:18:23 Très bien raisonné.
00:18:25 Ouais, je ne sais pas trop quoi dire.
00:18:27 Eh bien, il faut dire d'accord en vieux.
00:18:29 Oui, et je dis banco, moi. Nous acceptons.
00:18:31 Non, Mollo, on parle pour toi, tu vois.
00:18:33 Si tu refuses d'accepter, alors toute l'affaire va tomber à l'eau et j'y perds mon million aussi.
00:18:38 Et je ne vais pas renoncer à tout ce pognon parce que tu as les foies.
00:18:42 J'aimerais bien connaître le motif de vos réticences si soudaines, cher Elliot.
00:18:45 Vas-y.
00:18:46 Hein ? Eh bien, c'est facile, cher Bastiano.
00:18:49 La pensée de prendre une balle entre les deux oreilles m'inspire vraiment pas mal de réticences.
00:18:53 Alors, monsieur Vance, il y a certainement un peu de risque,
00:18:57 mais un million de dollars, c'est un million de dollars.
00:19:00 Est-ce qu'on peut cracher sur un million ?
00:19:02 Cracher dessus, non, pas question, j'accepte.
00:19:04 - Et lui aussi, il accepte. - Ah non, une seconde, une seconde.
00:19:06 Oh, tu m'énerves.
00:19:08 J'ai une meilleure idée, cher Elliot.
00:19:10 Un million de dollars pour chacun de vous deux
00:19:13 pour que vous jouiez notre rôle huit jours,
00:19:15 plus un demi-million encore si vous pouvez découvrir et éliminer la concurrence.
00:19:19 T'as entendu ? Ça veut dire 500 000 de plus chacun pour faire le ménage.
00:19:22 - Il faut pas hésiter. - Ah, reste honnête, cette proposition-là.
00:19:26 Oh, excusez-moi, cher cousin.
00:19:28 Je voudrais vous faire une petite suggestion, si vous le permettez.
00:19:32 Nous sommes tout ouïes, cousin.
00:19:34 N'essayez pas de vous déguiser, restez qui vous êtes.
00:19:36 Surtout, surtout, n'essayez pas de nous copier de quelque façon que ce soit.
00:19:39 Vous avez tous deux des personnalités si délicieusement naturelles et spontanées
00:19:42 qu'il serait absurde de les modifier.
00:19:44 Du reste, notre ressemblance est telle
00:19:46 que personne ne pourrait soupçonner la réalité.
00:19:49 Je suis sûr que ces quelques jours
00:19:51 resteront pour notre vie entière
00:19:53 comme une parenthèse onirique d'une folguetée
00:19:56 qu'aucun être humain ne pourra jamais deviner.
00:19:59 En êtes-vous d'accord ?
00:20:01 Ah, une parenthèse onirique, sûr, crétin.
00:20:03 Tu sais, mon pote, t'es bien moins trouduque que je pensais.
00:20:06 Trouduque ? Oh, mais oui.
00:20:08 Ah, ouais, t'es sympa, là, t'as de l'avenir.
00:20:10 Oh, c'est gentil.
00:20:12 Avez-vous préparé le matériel dont ils auront besoin ?
00:20:15 Euh, oui, tout est ici.
00:20:17 Puis-je vous suggérer, si vous n'y voyez aucune offense,
00:20:19 de changer de coiffure, cher Elliot ?
00:20:21 Ah, non, y a rien à faire, changez de coiffure vous-même.
00:20:23 (rire)
00:20:25 (cris)
00:20:36 (bruit de moteur)
00:20:38 Tu savais qu'on devait être seuls à bord ?
00:20:48 Hein ? Pourquoi y a personne dans cet avion ?
00:20:50 Cet avion a été loué pour vous deux, messieurs.
00:20:52 Je crois que c'était vos instructions.
00:20:54 Ah, oui, non, il est un peu distrait.
00:20:56 Ah, oui, oui, j'ai dû oublier.
00:20:58 Voulez-vous un rafraîchissement ?
00:21:00 Ah, bon Dieu, oui.
00:21:02 Oh, oui, moi, je veux ça.
00:21:04 (bruit de moteur)
00:21:06 Eh, lis-moi un peu ce que dit la Bible.
00:21:08 Hum.
00:21:10 Alors, au boulot.
00:21:12 (bruit de moteur)
00:21:14 Angelo Duarte, c'est notre secrétaire,
00:21:16 un homme honnête et rigoureux,
00:21:18 avec une gueule de piste trois gouttes.
00:21:20 Bon, et celui-ci ?
00:21:22 Bernardo, le majordome,
00:21:24 Nadinho et Viniccio, les chauffeurs.
00:21:27 Ils conduisent pas, les cousins ?
00:21:29 Non, mais t'as vu leur gueule ?
00:21:31 Oh, les feignants.
00:21:33 Ah, Jeff, elle a une bonne tête.
00:21:35 Les aides-cuisiniers, femmes de chamblain,
00:21:38 gérintendante, valet,
00:21:40 médecin de garde,
00:21:42 palfrenier, jardinier, etc., etc.
00:21:44 Il y a toute une caserne.
00:21:46 Ils s'emmerdent pas, les cousins.
00:21:48 (sifflement)
00:21:50 C'est quoi, cette bombe-là ?
00:21:52 Donna Olimpia Chavez de Altamirano.
00:21:54 Eh ben, marquise de blablabla,
00:21:57 comtesse de blablabla,
00:21:59 la tendre fiancée de Bastiano.
00:22:01 Wow !
00:22:03 Ah, dis-donc, écoute ça.
00:22:06 Depuis toujours, cette dame entretient avec lui
00:22:08 des rapports uniquement platoniques.
00:22:10 Platonique ? Bon, ben, ça veut dire quoi, platonique ?
00:22:13 - Eh ben, platonique. - Ah.
00:22:15 Euh, Donna Olimpia aime Proust,
00:22:18 Baudelaire et Whitman.
00:22:20 Ouais.
00:22:22 Elle est passionnée de Thomas Mann,
00:22:24 Beckett et Joyce.
00:22:26 Encore une à telle hôte, mes deux, celle-là.
00:22:28 Avec une fille roulée comme ça, ça me gêne pas.
00:22:30 Voyons, ses relations avec Bastiano
00:22:32 sont bien caractéristiques de la haute société.
00:22:34 Ce que je crois, c'est que ton zyg' doit lui faire porter des cornes, non ?
00:22:37 Je verrais ça moi-même.
00:22:39 Et toi, t'es marié ?
00:22:41 - Qui, moi ? Bon Dieu, mais t'es cinglé. - Non, toi en tant que toi-même.
00:22:44 - Toi en tant qu'Antonio. - Ah, bon, moi en tant qu'Antonio ?
00:22:46 - Mais j'en sais rien. - Bon, alors, voyons ça.
00:22:48 OK. Qui c'est, ce zombie ?
00:22:50 Le docteur Professeur Albert von Heisenberg,
00:22:52 psychanalyste et phare de la médecine mentale en Amérique du Sud.
00:22:55 C'est l'analyste d'Antonio.
00:22:57 - Mais qu'est-ce qui lui analyse, là ? - Son cerveau.
00:23:00 Antonio Coimbra est célibataire et on lui connaît pas de liaison.
00:23:05 Son seul ami et confident est le docteur von Heisenberg,
00:23:09 deux séances chaque semaine, ce qui fait 15 000 dollars mensuels.
00:23:12 Ah, c'est beau, l'amitié.
00:23:15 Tu trouves pas que la vie est étrange ?
00:23:18 Les gens riches sont toujours seuls.
00:23:20 Et tu crois que je les plains, ces deux-là ?
00:23:22 Remarque, s'il y avait pas cette ressemblance avec eux,
00:23:24 je serais toujours en train de faire le pitre dans mon zing
00:23:26 et toi, tu continuerais à fouiller dans les poubelles.
00:23:28 - Eh oui. - Quoi ?
00:23:30 Dis donc, toi, j'ai l'impression que t'as engraissé.
00:23:35 Oui, oui, je suis en train d'attraper une de ces baudins.
00:23:37 Oh, tu devrais faire un peu de jogging, tu sais.
00:23:40 Ben oui, je devrais.
00:23:42 Attention, les voilà.
00:23:44 Hé, regarde ces deux-là.
00:23:47 Mais qu'est-ce qui leur est arrivé ?
00:23:49 Un indigno !
00:23:56 Un indigno !
00:23:58 - Vous avez perdu quelque chose ? - Non, monsieur.
00:24:07 Alors, déplie-toi, Wistiti, et porte ça si t'en as la force.
00:24:10 Oui, monsieur.
00:24:12 T'as vu, la Rolls-Royce.
00:24:24 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:26 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:28 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:30 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:32 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:34 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:36 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:38 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:40 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:42 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:44 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:46 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:48 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:50 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:52 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:54 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:56 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:24:58 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:00 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:02 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:04 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:06 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:08 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:10 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:12 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:14 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:16 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:18 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:20 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:22 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:24 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:26 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:28 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:30 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:32 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:34 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:36 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:38 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:40 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:42 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:44 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
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00:25:48 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:25:50 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
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00:25:58 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:26:00 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:26:02 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:26:04 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
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00:26:32 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:26:34 - T'as vu, la Rolls-Royce. - Quoi ?
00:26:36 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:26:38 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:26:40 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:26:42 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:26:44 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:26:46 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:26:48 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:26:50 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:26:52 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:26:54 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:26:56 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:26:58 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:00 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:02 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:04 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:06 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:08 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:10 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:12 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:14 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:16 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:18 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:20 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:22 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:24 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:26 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:28 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:30 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:32 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:34 - Qu'est-ce que c'est que ça ? - C'est la nouvelle.
00:27:36 - La baronne de Machinchose. - Allez, allez, allez.
00:27:40 La baronne vous attend à 20h comme d'habitude.
00:27:43 Bon, alors il est temps de commencer à se fringuer.
00:27:45 - Y a un déliquette repassé ? - Déliquette, monsieur ?
00:27:47 - Mais avant ça j'ai besoin d'une douche. - Ah, certes.
00:27:49 Certes, le personnel vous attend pour votre toilette.
00:27:52 Ah, ça me rassure.
00:27:54 C'est bon ça ?
00:28:03 C'est bon ça ?
00:28:05 C'est bon ça ?
00:28:07 C'est bon ça ?
00:28:09 C'est bon ça ?
00:28:11 C'est bon ça ?
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00:29:26 (Musique)
00:29:28 - Le programme, monsieur. - De quoi?
00:29:30 - Mais de la soirée.
00:29:32 La barome l'a fait imprimer à la main, comme d'habitude.
00:29:34 - Merci.
00:29:36 (Musique)
00:29:38 (Musique)
00:29:40 (Musique)
00:29:42 (Musique)
00:29:44 (Musique)
00:29:46 - Je vous souhaite une bonne soirée, monsieur.
00:29:48 - Ah, qu'est-ce qu'il est marrant, ce mec-là.
00:29:50 (Musique)
00:29:52 (Musique)
00:29:54 (Musique)
00:29:56 (Musique)
00:29:58 (Musique)
00:30:00 - Madignot. - Oui, monsieur.
00:30:02 - Mets la gomme. - La gomme, monsieur.
00:30:04 - La gomme. Et fais-nous voir ce que tu sais faire.
00:30:06 - Bien, monsieur. - Appuie, maquette.
00:30:08 (Bruit de moteur)
00:30:10 (Bruit de moteur)
00:30:12 (Bruit de moteur)
00:30:14 (Bruit de moteur)
00:30:16 (Bruit de moteur)
00:30:18 - Bon Dieu, dis donc, tu sais comment ils font, les cousins,
00:30:20 pour que leurs galures tiennent droit dans cette cage écureuse?
00:30:22 - Ah non, je vois pas. Ou alors, il faut l'enlever.
00:30:24 - Chiche.
00:30:26 - Non.
00:30:28 - Ah.
00:30:30 - T'as vu ce bouchon de carafe, il en jette?
00:30:32 - Waouh!
00:30:34 - Il me va bien, non?
00:30:36 - Dis, demande-moi l'heure.
00:30:38 - Pourquoi? - Bah, tu verras, demande-la moi.
00:30:40 - Bon, bah, quelle heure il est?
00:30:42 (Bruit de moteur)
00:30:44 (Bruit de moteur)
00:30:46 - Hé! Hé, mais tu l'as piqué sur la cheminée, cette pendule.
00:30:48 - Hé! Hé! Hé!
00:30:50 Cette montre, elle nous portera bonheur, tu vas voir.
00:30:52 - Alors, garde-la.
00:30:54 Bon, maintenant, voyons le programme.
00:30:56 - Hum-hum.
00:30:58 Euh...
00:31:00 Hein?
00:31:04 Tout d'abord, concerto pour harpe,
00:31:06 joué par Madame la comtesse Sofonia Machado Colvaz.
00:31:08 - Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, après?
00:31:10 - Ensuite, une conférence sur le thème étude
00:31:12 et bilan des recherches sur les qualités
00:31:14 supérieures de la noblesse au moyen de l'analyse du sang.
00:31:16 - Où est-ce qu'on les recherche?
00:31:18 - Ah, ça, on le saura tout à l'heure.
00:31:20 Ensuite, rencontre avec la cuisine tibétaine.
00:31:22 - Ah, ça, c'est déjà plus intéressant.
00:31:24 - Oui, la base de tout, c'est le mille.
00:31:26 - Et comment on mange ça?
00:31:28 Dans une cage de sras, tous assis en rond sur un perchoir?
00:31:30 - Écoute, si on veut pas être repéré,
00:31:32 il faut bien jouer le jeu, sinon on l'a dans l'os, cher cousin.
00:31:34 - Oui, je sais.
00:31:36 N'empêche, si tu veux savoir,
00:31:38 je mangeais bien mieux à l'époque où j'étais sans un rond, cousin.
00:31:40 Si on laissait tomber, ça peut attendre demain.
00:31:42 T'as pas envie de faire un vrai gueuleton?
00:31:44 - Ah, c'est une bonne idée.
00:31:46 Allons-y, nous emmerdes ces enviaristes.
00:31:48 On va se taper la cloche, non?
00:31:50 - Allez, bouge pas, je connais un bistrot extra.
00:31:52 Nadigno! - Monsieur?
00:31:54 - Au port! - Bien, monsieur.
00:31:56 - Tu vas voir.
00:31:58 (vrombissement du moteur)
00:32:00 (vrombissement du moteur)
00:32:02 (vrombissement du moteur)
00:32:04 (vrombissement du moteur)
00:32:06 (vrombissement du moteur)
00:32:08 (vrombissement du moteur)
00:32:10 (musique rythmée)
00:32:12 (rires)
00:32:14 (crissements de oiseaux)
00:32:16 (crissements de oiseaux)
00:32:18 (crissements de oiseaux)
00:32:20 (musique rythmée)
00:32:22 (musique rythmée)
00:32:24 - C'est bien, non?
00:32:26 - Ah oui? - Allons, on s'amuse!
00:32:28 Allons, allons! On chante, on danse, on rigole!
00:32:30 C'est pas un enterrement, ici!
00:32:32 - Bonsoir, messieurs.
00:32:34 - Eudes et Jules, bonne table, par là.
00:32:36 - C'est parfait.
00:32:38 (musique rythmée)
00:32:40 - Allez, devant, devant!
00:32:42 - Un tout petit instant, messieurs.
00:32:44 Je vous installe la table.
00:32:46 - Dernier coup.
00:32:48 (crissements de oiseaux)
00:32:50 (crissements de oiseaux)
00:32:52 (crissements de oiseaux)
00:32:54 (musique rythmée)
00:32:56 - Pas un instant.
00:32:58 (musique rythmée)
00:33:00 (crissements de oiseaux)
00:33:02 (musique rythmée)
00:33:04 - Alors, qu'est-ce que je vous sers?
00:33:06 - Vous avez une spécialité?
00:33:08 - Ah oui, le riz ou haricots? - Ah, c'est parfait, d'accord.
00:33:10 - Moi aussi, ça me va. Allons-y.
00:33:12 Nous disons deux portions. - Faites-en quatre.
00:33:14 - D'accord. - Faites-en huit, chef.
00:33:16 - Huit? - Pas drôle d'être au régime, hein?
00:33:18 (musique rythmée)
00:33:20 - Ah, bonsoir. - Salut, mon canarie.
00:33:22 - Ça va, oui? - Super, et toi, mon frère?
00:33:24 - Ah, je suis si seul. - Vous nous offrez un aguadiente?
00:33:26 - Ah, non, voyons, vous savez qui je suis.
00:33:28 Je suis Bastiano Coimbra de la Coronie.
00:33:30 - Ah, c'est vrai, donc. - Je marche seulement au champagne.
00:33:32 - C'est ça, du champagne pour tout le monde.
00:33:34 Prêt, ça va? Allons-y.
00:33:36 Ha, ha!
00:33:38 Mais c'est joli, tout ça. On va pas s'embêter.
00:33:40 - Non, non, non, non, non.
00:33:42 - Bien joué, les filles. Vous avez gagné le brolo.
00:33:44 Ça va chauffer.
00:33:46 - J'en reviens pas.
00:33:48 Si je les avais pas vues de mes propres yeux entrer ici,
00:33:50 j'aurais jamais cru ça possible.
00:33:52 Ces messieurs dans une boîte comme ça, où va le monde?
00:33:54 - J'ai lu un truc dans le journal sur les gens qui ont double personnalité.
00:33:56 Mais ça, alors, ça va tout faire fort. - Mais comment?
00:33:58 - Dis-moi, ça ressemble pas au salon de la baronne, hein?
00:34:04 - Faut croire qu'ils ont envie d'émotions fortes.
00:34:06 - Ha, ha, ha!
00:34:08 Si c'est ça, alors ils vont être servis. Allez, venez, on y va.
00:34:10 - Bonne appétit, messieurs.
00:34:18 - Ha, ha, ha! T'en vas pas trop loin, hein?
00:34:20 A plus tard, Coco. - On revient, on revient.
00:34:22 - Allons-y, la vie est belle.
00:34:24 - Une ration comme ça, ça se voit que dans les rues.
00:34:26 - C'est pas un rêve. Attaque.
00:34:28 - Bonsoir, Tango.
00:34:42 On est complet, ce soir.
00:34:44 Mais pour vous, je vais trouver quelque chose.
00:34:46 - Qui veut avoir cette table-là?
00:34:48 - Celle-ci?
00:34:50 Mais elle est occupée. - Ah, oui?
00:34:52 - Hé! - J'ai dit celle-là.
00:34:54 - Eh, bon, très bien, je vais voir ce que je peux faire.
00:34:56 Oh, c'est mal parti.
00:34:58 Je suis désolé.
00:35:00 Vous êtes trop réservé.
00:35:02 Bon, pourtant, on va l'installer ailleurs.
00:35:04 Très, très bien installé.
00:35:06 Je vous assouplis, messieurs.
00:35:08 - Qu'est-ce qu'il raconte?
00:35:12 - Figure-toi, cher cousin,
00:35:14 que ce bel Hidalgo veut prendre notre table.
00:35:16 D'après le patron, ce sont des Vauriens
00:35:18 qui sont en quête d'un mauvais coup.
00:35:20 - Oh!
00:35:22 - Je crois que ce monsieur-là
00:35:24 semble encore plus méchant que les autres.
00:35:26 Il a une tête qui donne le frisson, pas toi?
00:35:28 - Oh, si!
00:35:30 - Le patron craint que cet individu ne veuille nous faire du mal
00:35:32 si on lui donne pas la table.
00:35:34 - J'ai peur, cousin.
00:35:36 - Ce monsieur est bien connu dans le milieu.
00:35:38 Son sobriquet, c'est Tango.
00:35:40 - Tango? - Oui.
00:35:42 - Tu sais, mon cher cousin, quand un être aussi disgracieux
00:35:44 se fait appeler Tango au pays de la samba,
00:35:46 on est fondé à en déduire aussitôt
00:35:48 que ça doit être un sinistre con.
00:35:50 - Ho, ho, ho!
00:35:52 (cris de douleur)
00:35:54 (coups de feu)
00:35:56 (cris de douleur)
00:35:58 (coups de feu)
00:36:00 - Tu es blessé, Tango!
00:36:02 Allons-y!
00:36:04 (cris de douleur)
00:36:06 (coups de feu)
00:36:08 (cris de douleur)
00:36:10 (coups de feu)
00:36:12 (cris de douleur)
00:36:14 (coups de feu)
00:36:16 (cris de douleur)
00:36:18 (coups de feu)
00:36:20 (cris de douleur)
00:36:22 (coups de feu)
00:36:24 (cris de douleur)
00:36:26 (coups de feu)
00:36:28 (cris de douleur)
00:36:30 (coups de feu)
00:36:32 (cris de douleur)
00:36:34 (coups de feu)
00:36:36 (cris de douleur)
00:36:38 (coups de feu)
00:36:40 (cris de douleur)
00:36:42 (coups de feu)
00:36:44 (cris de douleur)
00:36:46 (cris de douleur)
00:36:48 (coups de feu)
00:36:50 (cris de douleur)
00:36:52 (coups de feu)
00:36:54 (cris de douleur)
00:36:56 (coups de feu)
00:36:58 (cris de douleur)
00:37:00 (coups de feu)
00:37:02 (cris de douleur)
00:37:04 (coups de feu)
00:37:06 (coups de feu)
00:37:08 (coups de feu)
00:37:10 (cris de douleur)
00:37:12 (coups de feu)
00:37:14 (cris de douleur)
00:37:16 (coups de feu)
00:37:18 (cris de douleur)
00:37:20 (cris de douleur)
00:37:22 (coups de feu)
00:37:24 (cris de douleur)
00:37:26 (cris de douleur)
00:37:28 (cris de douleur)
00:37:30 (cris de douleur)
00:37:32 (cris de douleur)
00:37:34 (coups de feu)
00:37:36 (coups de feu)
00:37:38 (cris de douleur)
00:37:40 (coups de feu)
00:37:42 (cris de douleur)
00:37:44 (coups de feu)
00:37:46 (cris de douleur)
00:37:48 (coups de feu)
00:37:50 - Je t'ai pas fait mal, mon amour.
00:37:52 - Ah!
00:37:54 - Mais c'est qu'il est vilain.
00:37:56 - Ah!
00:37:58 (coups de feu)
00:38:00 (coups de feu)
00:38:02 (coups de feu)
00:38:04 (coups de feu)
00:38:06 (coups de feu)
00:38:08 (coups de feu)
00:38:10 (coups de feu)
00:38:12 (coups de feu)
00:38:14 (coups de feu)
00:38:16 (coups de feu)
00:38:18 (coups de feu)
00:38:20 (coups de feu)
00:38:22 (coups de feu)
00:38:24 (coups de feu)
00:38:26 (coups de feu)
00:38:28 (coups de feu)
00:38:30 (coups de feu)
00:38:32 - Ah! Il vient avec nous?
00:38:34 - Non, non, il reste ici, celui-là.
00:38:36 (coups de feu)
00:38:38 (coups de feu)
00:38:40 - Oh!
00:38:42 - Attention!
00:38:44 (cris de douleur)
00:38:46 (coups de feu)
00:38:48 (coups de feu)
00:38:50 (coups de feu)
00:38:52 (coups de feu)
00:38:54 (coups de feu)
00:38:56 (coups de feu)
00:38:58 (coups de feu)
00:39:00 (coups de feu)
00:39:02 (coups de feu)
00:39:04 (coups de feu)
00:39:06 (coups de feu)
00:39:08 (coups de feu)
00:39:10 - Hé, Tango, ils sont volatilisés!
00:39:12 - Mais non, regardez bien!
00:39:14 - Eh oui, cherchez, vous trouverez.
00:39:16 (grincement)
00:39:18 - OK, ça le finit, cette fois!
00:39:20 (sirène)
00:39:22 - Les flics! Foutons le camp!
00:39:24 (sirène)
00:39:26 (coups de feu)
00:39:28 - Les deux chauffeurs ont réussi à donner l'alarme
00:39:30 et la police est intervenue rapidement,
00:39:32 mais hélas, les malfaiteurs sont parvenus à s'enfuir,
00:39:34 profitant de l'obscurité.
00:39:36 Les forces de police ont engagé une chasse à l'homme,
00:39:38 mais n'ont pu rattraper les voyous.
00:39:40 (coups de feu)
00:39:42 (coups de feu)
00:39:44 Invité à parcourir l'effet signalétique
00:39:46 pour identifier ces agresseurs,
00:39:48 M. Antonio Coimbra a décidé, à la surprise des autorités,
00:39:50 de ne pas porter plainte et il a ajouté textuellement...
00:39:52 "D'ailleurs, je m'en cogne et moi, je suis pas un donnant."
00:39:54 - Tu as bien réussi ton coup, crétin!
00:39:56 Capable! - Patron, je...
00:39:58 - C'est du travail d'amateur!
00:40:00 J'ai passé plus de 30 ans dans le milieu
00:40:02 et j'ai jamais vu, j'ai jamais vu
00:40:04 un travail bousillé de cette façon!
00:40:06 - Ils nous ont attaqué à la déloyale.
00:40:08 - Ah! À deux contre huit?
00:40:10 - Oui, bien sûr. - Hum.
00:40:12 - Vous nous aviez dit que c'était des lavettes, mais...
00:40:14 - Tais-toi! Tes fausses excuses, garde-les pour toi!
00:40:16 Et tes commentaires aussi, imbécile!
00:40:18 - Patron, c'était un accident, je vous le jure.
00:40:20 Soyez tranquille, je vais prendre ça...
00:40:22 - Ah!
00:40:24 - Ah!
00:40:26 - Oh!
00:40:28 - Oh!
00:40:30 - Oh!
00:40:32 - Oh!
00:40:34 - Oh!
00:40:36 - Oh!
00:40:38 - Oh!
00:40:40 - Oh!
00:40:42 - Chockante! Inaudito!
00:40:44 - Chockante! Inaudito!
00:40:46 - Les cousins de Coimbra se sont engagés
00:40:48 pour la complète reconstruction du local détruit
00:40:50 et pour supporter les dépenses pour l'adhésion
00:40:52 des aventures restées contuses dans la risse.
00:40:54 - Une risse? Dans un local affamé?
00:40:56 Mais, je dis, tu te rends compte?
00:40:58 - Ils se sont attirés avec un train.
00:41:00 - Un lieu...
00:41:02 plein d'obéissances,
00:41:04 de peripathies,
00:41:06 et avec ce langage,
00:41:08 infâme,
00:41:10 soufflant,
00:41:12 qui ne peut pas être
00:41:14 représenté dans mon club.
00:41:16 - C'est très inquiétant.
00:41:18 - Un comportement
00:41:20 magnifiquement spontané.
00:41:22 Mais ce n'est pas spontané.
00:41:24 Ce sont deux fous.
00:41:26 - On ne pouvait pas espérer
00:41:28 que le Duc d'Edimburg
00:41:30 nous représentait.
00:41:32 - Bien sûr que non.
00:41:34 Mais ces gens,
00:41:36 selon ma pensée,
00:41:38 commencent à nous faire
00:41:40 des affaires.
00:41:42 - Ils veulent sauver la vie,
00:41:44 et malheureusement,
00:41:46 ils le font de leur manière.
00:41:48 On n'avait pas la choix.
00:41:50 Ou renoncer à l'affaire...
00:41:52 - Ça, jamais!
00:41:54 - Ou nous deux,
00:41:56 les deux types.
00:41:58 - Nous nous déroulons
00:42:00 complètement, cousin.
00:42:02 J'espère seulement
00:42:04 avoir exagéré
00:42:06 en valorisant les perils.
00:42:08 (Il toque à la porte.)
00:42:10 - Qui est-ce?
00:42:12 - Le caméradier, monsieur.
00:42:14 - Bonjour.
00:42:16 - Qu'est-ce qu'il y a?
00:42:18 Une crise de lombago?
00:42:20 - Non, monsieur.
00:42:22 - Alors, debout.
00:42:24 - Bonjour, messieurs.
00:42:26 - Ça va, Angelo?
00:42:28 - J'ai appris par les journaux
00:42:30 l'incroyable incident de la nuit dernière.
00:42:32 - Il n'est rien arrivé du tout.
00:42:34 - Le petit déjeuner va vous être servi.
00:42:36 - Ça, c'est parlé. J'ai eu de ces faims.
00:42:38 (Il toque à la porte.)
00:42:40 (Il toque à la porte.)
00:42:42 (Il toque à la porte.)
00:42:44 (Il toque à la porte.)
00:42:46 - Ça va, là-bas?
00:42:48 - Ça va.
00:42:50 (Il toque à la porte.)
00:42:52 - Le petit déjeuner de monsieur Bastianou
00:42:54 aux écornes brades la colonia...
00:42:56 Et le petit déjeuner de monsieur...
00:42:58 - Ça va, raccroche le téléphone
00:43:00 et apporte la bouffe.
00:43:02 (Il toque à la porte.)
00:43:04 (Il toque à la porte.)
00:43:06 (Il toque à la porte.)
00:43:08 (Il toque à la porte.)
00:43:10 (Il toque à la porte.)
00:43:12 - Ah, c'est parfait.
00:43:14 (Il toque à la porte.)
00:43:16 (Il toque à la porte.)
00:43:18 (Il toque à la porte.)
00:43:20 (Il toque à la porte.)
00:43:22 (Il toque à la porte.)
00:43:24 (Il toque à la porte.)
00:43:26 (Il toque à la porte.)
00:43:28 (Il toque à la porte.)
00:43:30 - Dis donc, toi...
00:43:32 (Il toque à la porte.)
00:43:34 - C'est un gag ou quoi?
00:43:36 - Non, monsieur. Mais que se passe-t-il, monsieur?
00:43:38 - C'est quoi, cette saloperie?
00:43:40 - C'est votre collation, selon les dosages
00:43:42 que votre diététicien a indiqués.
00:43:44 - Non, c'est moi qui indique les dosages.
00:43:46 La boostify, c'est moi qui décide, vu?
00:43:48 - Mais vous êtes seul juge.
00:43:50 - Donne pas ça aux perruches, salévextrait.
00:43:52 Apporte-moi ma chaise.
00:43:54 - Bien, monsieur, bien.
00:43:56 (Il toque à la porte.)
00:43:58 (Il toque à la porte.)
00:44:00 - Ah! Hé, hé!
00:44:02 - Hé!
00:44:04 - Ah, ben oui, ça, ça a l'air.
00:44:06 - Ça, oui, j'adore.
00:44:08 - Restez ma pleine de l'eau, à toi.
00:44:10 (Il toque à la porte.)
00:44:12 (Il toque à la porte.)
00:44:14 (Il toque à la porte.)
00:44:16 (Il toque à la porte.)
00:44:18 (Il toque à la porte.)
00:44:20 (Il toque à la porte.)
00:44:22 (Il toque à la porte.)
00:44:24 (Il toque à la porte.)
00:44:26 (Il toque à la porte.)
00:44:28 (Il toque à la porte.)
00:44:30 (Il toque à la porte.)
00:44:32 - Eh ben quoi, t'as un chat dans la gorge?
00:44:34 - C'est bon, ça? - Puis-je vous donner le programme de la journée, monsieur?
00:44:37 - Oui, mais s'il est aussi casse-pieds que celui d'hier, laisse tomber.
00:44:39 - Le programme de la journée.
00:44:41 - Le programme? - Ah!
00:44:43 - Ah, oui, bien sûr. - Ah, le programme.
00:44:45 - Bien, je vous le lis.
00:44:47 Tout d'abord, à 11h30 du matin, visite de la plantation de bananes.
00:44:52 La récolte va commencer.
00:44:54 - Oui, à 11h, j'ai souvent un crâne.
00:44:56 Une bonne banane, ça ira très bien.
00:44:58 - Il n'y a rien d'autre? - À 16h30, monsieur,
00:45:00 vous avez votre séance avec le professeur Von Heisenburg.
00:45:03 - Qui c'est, celui-là? - Le fouille-cervelle.
00:45:05 - Ah, oui. - Et vous, monsieur,
00:45:07 à 17h, très précise, vous devez rendre visite
00:45:10 à Donia Olympia Chavez, dans sa villa.
00:45:12 À l'étang des Neufs.
00:45:14 - Donia Olympia? - Oui, ta copine, la nana platonique.
00:45:17 - Ah, oui, oui, oui. Moi, je lui dirais bien deux mots à celle-là.
00:45:20 J'ai fait atteler, monsieur.
00:45:22 - Oh, mais qu'en ferions-nous sans vous, Angelo?
00:45:25 - Oh, tais-toi, ce serait la fin du monde, ça, c'est sûr.
00:45:27 - Merci, monsieur. Puis-je me retirer?
00:45:29 - Ah, oui, oui, vous pouvez, vous pouvez.
00:45:31 Vous avez sûrement affaire, hein?
00:45:33 - Vous pouvez disposer. - Merci, monsieur. Bonne journée.
00:45:35 - Bonne journée, monsieur.
00:45:37 - Tu sais, ça aide drôlement, le pognon.
00:45:41 - Et comment? Tout devient facile.
00:45:43 - Ils sont méconnaissables.
00:45:45 Bon Dieu, une métamorphose totale
00:45:47 depuis leur voyage aux États-Unis.
00:45:49 Vous vous rendez compte? Monsieur Antonio joue du saxophone.
00:45:52 - C'est impensable. - Et Bastiano, c'est encore pire.
00:45:55 Il a demandé que je lui achète une planche à voile.
00:45:57 - Qu'est-ce que c'est? - Une espèce de chose très bizarre
00:45:59 avec laquelle on marche sur l'eau en se cramponnant à une voile.
00:46:02 Il a dit que c'est un bon exercice et que je devrais en faire aussi.
00:46:05 - Monsieur Bastiano? - Mais oui, je suis.
00:46:08 - C'est qui?
00:46:10 - Dis donc, Greg, où est-ce qu'ils t'ont déniché, les types de l'agence?
00:46:16 Dans les poubelles de l'armée du salut?
00:46:18 - Crétin, dans une boîte de jazz de la Nouvelle-Orléans.
00:46:20 - Qu'est-ce que tu y faisais, la plonge?
00:46:22 - C'est malin, ça. Non, je sortais tôt.
00:46:24 J'ai eu des ennuis parce que j'avais corrigé un zig
00:46:26 qui avait les eaux trop fragiles.
00:46:28 Mais le saxo, ça remporte pas lourd. - Et avant, qu'est-ce que tu faisais?
00:46:30 - Un peu de tout. Je traînais mes bottes.
00:46:32 J'ai même vécu ici, au Brésil. - Avant, tu faisais quoi?
00:46:34 - J'ai boulonné un an dans les mines de diamants du riot négro.
00:46:37 - À te regarder, t'en as pas trouvé des kilos.
00:46:40 - Pas un seul. J'ai chopé les insolations pour rien.
00:46:42 Et toi, comment tu le gagnais, ton verre de bière?
00:46:44 - J'ai fait de tout, moi aussi, mais j'ai un métier.
00:46:46 Cascadeur professionnel.
00:46:48 - Ah bon, tu tombes du haut de ton fauteuil?
00:46:50 - C'est amusant, ça. Je gratte pour le cinéma.
00:46:52 - Ah.
00:46:53 - Quand un réalisateur veut un type pour tomber d'un pont
00:46:56 ou alors dévaler une montagne dans une bagnole en feu,
00:46:58 à qui il téléphone? - À qui il téléphone?
00:47:00 - À Yot Vance, le meilleur.
00:47:02 - Ah.
00:47:04 Et c'est dangereux, les cascades?
00:47:06 - Oh, si on connaît bien le métier.
00:47:08 - Et tu le connais? - Plutôt bien, oui.
00:47:10 - Bah, c'est de la blague.
00:47:12 - Ah, tu crois, hein?
00:47:14 Arrête-moi ici. - Bien, monsieur.
00:47:17 - Bon, alors, t'as compris?
00:47:19 Quand j'arrive sur toi au galop, tu fais le geste de me flinguer, hein?
00:47:22 - Bang! - Et puis, tu verras comment je fais.
00:47:25 - Je ne manque que ça.
00:47:27 - Hé! Ha!
00:47:30 - Julien! - Ouais?
00:47:32 - Allez! Allez! Ha!
00:47:34 - Bon, alors, tu as compris?
00:47:40 Quand j'arrive sur toi au galop, tu fais le geste de me flinguer, hein?
00:47:43 - Bang! - Et puis, tu verras comment je fais.
00:47:46 - Je ne manque que ça.
00:47:48 - Hé! Ha!
00:47:51 - Julien! - Ouais?
00:47:53 - Allez! Allez! Ha!
00:47:56 - Bang! - Oh!
00:48:08 - Aïe!
00:48:10 - Hé! Repose-toi, tu l'as mérité.
00:48:17 - Vous vous êtes blessé, monsieur?
00:48:20 - Non, non, non, c'est rien. Tout va bien.
00:48:22 J'ai rien du tout, même pas une égratignure.
00:48:24 - Ha! Ha! Ha!
00:48:26 - Merci. Ha! Ha! Ha!
00:48:28 Et voilà, on me paye 500 dollars pour faire ce petit boulot-là.
00:48:30 - T'as dû te casser tous les os du crâne.
00:48:32 - Ah non, parce que je suis le meilleur.
00:48:34 Ah, à propos de crâne, ne dis pas trop de bêtises au fouille-cervelle.
00:48:37 - Mais qu'est-ce que je risque avec ce crétin?
00:48:39 - Oh, mais je les connais. Ce type-là te fera raconter tous tes petits secrets,
00:48:42 et puis il fouillera, il fouillera, il fouillera.
00:48:44 - Ah oui, dans quoi il fouillera?
00:48:46 - Dans toute ta vie, dans ton passé, et puis dans le mien aussi, sans doute.
00:48:49 Et s'il réussit à te faire dire ce qu'on fait ici,
00:48:52 l'histoire des 2 millions de dollars...
00:48:54 - Eh ben?
00:48:55 - Eh ben, eh ben, avec ton crâne de puce,
00:48:57 tu es fichu de lui chanter toute la chanson.
00:48:59 - Ah, pauvre taré, il me fait pas rigoler.
00:49:01 Allez, monte!
00:49:03 - Ah, patron.
00:49:17 - Oui?
00:49:18 - C'est fait, j'ai liquidé Bastiano.
00:49:20 - Alors là, je dis bravo.
00:49:22 - Avec la première balle, il s'est écrasé comme une figue mûre.
00:49:25 - Ah, ça, il faut bien le reconnaître, tu es un faible garçon.
00:49:28 - Ah, c'est vrai, c'est vrai.
00:49:30 - Ah, c'est vrai, c'est vrai.
00:49:32 - Il faut bien le reconnaître, tu es un faible, ton beau.
00:49:34 - Je vous l'avais dit, patron, je ne rate rien, j'ai l'œil.
00:49:38 - Jette ton œil là-dedans.
00:49:42 - Ah, c'est beau, non?
00:49:44 Aïe, aïe.
00:49:59 - Ma première balle s'était écrasée comme sur une figue mûre.
00:50:11 - Voici monsieur Antonio, coémbrat de la coronilla.
00:50:13 - Yes, c'est bien.
00:50:15 - Merci, mon canard.
00:50:17 - Mein Tresor Antonio.
00:50:19 - Ah, ça va?
00:50:21 - Oui, j'observe avec plaisir que votre tonus musculaire est en progrès.
00:50:25 - Oui, question tonus, ça va.
00:50:27 - Vous avez pu vous repousser depuis après votre voyage?
00:50:29 - Bon, un peu, on résiste, on résiste.
00:50:31 - Asseyez-vous, cher Antonio.
00:50:33 - Merci. Oh, quel chien, ce mec.
00:50:35 - Ah, c'est vrai.
00:50:38 - Ah.
00:50:46 - Avez-vous encore cette terrible angoisse nocturne?
00:50:50 - Ben, ça s'est calmé, mais...
00:50:53 - Mais quoi?
00:50:54 - J'ai eu un rêve bizarre. J'étais sur le Rio Negro,
00:50:57 je jetais du gravier dans un grand tamis et...
00:51:01 et je tamisais, je tamisais...
00:51:04 - Des caractéristiques.
00:51:05 - Hein?
00:51:06 - C'est très clair, c'est un symptôme de votre imagination fétale.
00:51:09 - Ah, vous croyez?
00:51:11 - Ah, ça, bien sûr, mais c'est typique.
00:51:13 C'est une résurgence de l'enfance oubliée des jeux sur la plage.
00:51:16 Un seau et une pelle.
00:51:18 - Et le tamis?
00:51:20 - Mais c'est aveuglant, le tamis.
00:51:22 - Mais vous pouvez tamiser le sable, tout s'enchaîne.
00:51:25 - Ah, oui, c'est vrai, tout remonte à la surface.
00:51:29 - Il faudrait plonger dans votre enfance, Antonio,
00:51:31 traquer les pulsions primordiales, les frustrations réfoulées.
00:51:36 Nous allons fouiller ensemble. Je vais fouiller votre âme.
00:51:39 - Hum.
00:51:41 Voilà bien longtemps que j'espérais trouver un ami
00:51:44 pour fouiller à l'intérieur de moi.
00:51:46 - Hum.
00:51:48 - Va me faire poireauter longtemps, cette faignasse.
00:51:54 - Oh, chaste sentiment, oh, extase qui inonde mon cœur,
00:51:57 je l'aperçois, le bar de blond, dont le chant exalte mon âme,
00:52:00 étanche ma soif de beauté.
00:52:02 - Où êtes-vous, Olympia, grandissime fille de...
00:52:05 - De l'amour.
00:52:07 - Oui, de l'amour.
00:52:09 - Face le ciel que s'échappe par cette belle chaste bouche
00:52:13 les mots qui m'inondent de félicité.
00:52:15 - Ah oui, excusez, je crois que ma belle et chaste bouche
00:52:18 a peut-être laissé échapper quelque chose.
00:52:20 - Oh, mon doux et tendre amour, te voilà enfin, toi,
00:52:23 dont la présence illumine mes yeux et enflamme mon être.
00:52:26 - Hum.
00:52:28 - Ah.
00:52:31 - Qu'est-ce qu'il y a, vous avez un malaise?
00:52:33 - Ah, mon amant platonique,
00:52:35 qui aurait cru qu'un jour adviendrait
00:52:38 où tes lèvres suaves baiseraient mes doigts dénudés?
00:52:40 - Ah oui, là, j'aurais pas dû, mais voilà,
00:52:42 cette neige a été si bouleversée que j'ai perdu la tête et...
00:52:45 - Ah.
00:52:47 Ah.
00:53:00 Quelle est cette ardeur qui t'embrasse aujourd'hui?
00:53:02 - Je crois qu'il était grand temps.
00:53:04 - Aujourd'hui est donc le jour élu?
00:53:06 Ah, le jour entre tous les jours?
00:53:09 - Et Proust et Joyce et Whitman
00:53:11 et toute la bande sont d'accord?
00:53:13 - Eux ne m'ont offert que leurs mots merveilleux et pudiques,
00:53:16 mais ici, soudain, je vois du vrai sang,
00:53:18 de la chair et des muscles.
00:53:21 - Ah oui, vive le muscle.
00:53:23 - Ah.
00:53:25 - Ah, où elle est, là?
00:53:27 - Bastiano.
00:53:29 Bastiano, viens.
00:53:31 - Hum.
00:53:33 - Alors, oui, oui, oui,
00:53:36 typique d'un beau film,
00:53:38 de votre inconscience dessinée avec une colossale précision.
00:53:41 Je trouve que dans ce schéma,
00:53:43 le saxophone s'emboîte parfaitement.
00:53:45 - Il s'emboîte?
00:53:47 - Hum, absolument.
00:53:49 Mais il reste quelque chose qu'il ne veut pas faire, ce vase.
00:53:52 - Ah non? Et il n'y a pas un moyen?
00:53:54 - Oui, l'hypnose.
00:53:56 Hum?
00:53:58 Regardez-le bien, Antonio.
00:54:00 Regardez-le bien. Concentrez-vous sur le stylo avec intensité.
00:54:03 Plus, plus, concentrez-vous.
00:54:05 Encore plus.
00:54:07 Plus, plus, plus.
00:54:10 Hum. Là, vous êtes serein, tranquille ici.
00:54:13 Vous êtes détendu, calme.
00:54:15 Fermez les yeux, Antonio.
00:54:18 À présent, vous selez, vous êtes dormi.
00:54:20 Dormi, dormi, dormi.
00:54:22 Dormi sans crainte.
00:54:24 Vous êtes détendu, détendu.
00:54:26 Oui, dormi, là.
00:54:28 Vous êtes détendu.
00:54:30 Dorm, mein liebe.
00:54:32 Et dor, gros cochon.
00:54:34 Hum.
00:54:36 Vous entendez ma voix, Antonio?
00:54:39 - Oui.
00:54:41 - Alors, je pose quelques questions, et vous direz la vérité.
00:54:44 Il faut répondre, il faut dire la vérité.
00:54:46 Vous me direz ce que je veux savoir sans rien me cacher, n'est-ce pas?
00:54:49 - Oui.
00:54:51 - Vous et votre cousin Bastiano, vous vous apprêtez à signer un contrat.
00:54:55 Est-ce que c'est vrai?
00:54:57 - Oui.
00:54:59 - Alors, parlez, Antonio, parlez-moi de ce contrat sans rien cacher.
00:55:02 D'abord, il faut me dire tout, tout, tout ce que prévoit ce contrat.
00:55:05 Les sommes en jules, les noms des associés, les dates, les clauses.
00:55:08 Dites-moi tout.
00:55:10 - Mêle-toi donc de tes oignons.
00:55:12 - Qu'est-ce que vous dites? Répétez vite.
00:55:14 - Dis donc, ça te regarde, tout ça?
00:55:16 Maintenant, on va faire ça autrement.
00:55:18 C'est moi qui pose les questions, et c'est toi qui réponds.
00:55:20 Allez, assieds-toi, tête de rat.
00:55:22 Tu recommences à faire travailler ta langue.
00:55:24 Alors, en quoi ça t'exerce, ce contrat?
00:55:26 Dis, en quoi ça te regarde?
00:55:28 Les chiffres, les noms, et les dates, et le reste.
00:55:30 - La thérapie normale.
00:55:32 - Ah oui, t'en veux de la thérapie normale?
00:55:34 Eh bien, en voilà.
00:55:36 - C'est une terrible malentendue, Antonio.
00:55:38 - Quelle malentendue? Je rentends très bien.
00:55:40 Pauvre cloche, t'as manqué ton coup.
00:55:42 Alors, pourquoi tu viens fouiner dans mes affaires, hein?
00:55:45 Pour qui tu fais ça, hein? Allez, rachetez.
00:55:47 - Je vais tout vous dire, je vais tout vous dire, mais ne me battez plus.
00:55:50 Ah, instant de joie.
00:55:52 Instant que mon corps espérait depuis tant d'années.
00:55:54 Ah, voici arrivé.
00:55:57 Dorénavant, je ne veux connaître que ces joies-là.
00:56:00 Ma chaire, enfin, découvre la passion des sens.
00:56:03 Donne-moi ta sève généreuse et brûlante.
00:56:07 Tu te souviens, mon amour?
00:56:09 Ces vers ont été écrits par ton chanteur préféré.
00:56:12 - Et... ah bon?
00:56:14 Comment, c'était le Tom Jones qui a pondu cette connerie?
00:56:17 - Ha, ha, ha!
00:56:19 Oh, trésor, tes faces ici sont à tel régal.
00:56:22 Tu sais parfaitement bien qui est l'auteur de ces vers.
00:56:25 Le divin Whitman. - Oui, oui, je sais.
00:56:27 - Oh, dis-moi, ce sont ces vers qui t'ont embrasé, Bastiano?
00:56:32 - Oh, mon amour, oublions donc le passé.
00:56:34 L'ancien Bastiano a vécu, je suis un homme nouveau.
00:56:37 - On devra rattraper tout ce temps perdu.
00:56:42 Oh, j'en tremble à l'avance. - On va s'y mettre.
00:56:46 - Oh, mon amour!
00:56:48 - Service spécial, police secrète.
00:57:10 - Oh, pas d'histoire, suis-nous.
00:57:12 - Mais qui êtes-vous? Pour qui travaillez-vous?
00:57:14 - Monte en voiture. - Ah, bon, d'accord.
00:57:16 - Mais dans la nôtre, pas dans la tienne.
00:57:18 - Ah, sale mou!
00:57:27 Merde!
00:57:29 Hop! Hop! Hop!
00:57:32 Oh, la nôtre!
00:57:34 - Tu veux rigoler, hein? Eh ben, tu vas voir!
00:57:38 - Oh, mon Dieu!
00:57:40 - Bon Dieu! Vite, on le penchasse!
00:57:50 - Eh ben, où est la clé? - Il a piqué la clé, je crois.
00:57:55 - Mets-toi au point mort et laisse rouler en arrière.
00:57:57 - Vous m'excusez, hein?
00:58:07 - Aide-moi à l'attraper vite!
00:58:09 - Mais fonce, fonce! - Eh oui, j'arrive.
00:58:13 - La mouton!
00:58:20 - Merde! Il a pris cette clé-là aussi.
00:58:24 - Merde! Il a pris cette clé-là aussi.
00:58:26 - Oh!
00:58:28 - Oh!
00:58:31 - Oh!
00:58:33 - Oh!
00:58:35 - Oh!
00:58:38 - Oh!
00:58:40 - Oh!
00:58:42 - Oh!
00:58:44 - Oh!
00:58:47 - Oh!
00:58:49 - Oh!
00:59:18 - Débranche la sono, il faut que je te parle.
00:59:20 - Hein?
00:59:22 - Bon, allez, c'est l'heure de la récré. Tout le monde à la piscine.
00:59:25 - Eh, t'as entendu? Ça chauffait, hein?
00:59:30 - Écoute, y a des types qui ont voulu me faire la peau.
00:59:32 - Tu rigoles, non? - Oh non, non, pas du tout.
00:59:35 - Je suis sûr qu'il y a des espions ici, allons dans un coin plus tranquille.
00:59:39 - Il a parlé, le professeur?
00:59:46 - Je l'ai mis sur la planche à repasser, je me suis chauffé les doigts et je lui ai déplacé les rides.
00:59:51 - Ah oui, mais qu'est-ce qu'il a dit?
00:59:53 - Bah qu'il allait me fouiller l'intérieur de la tête et si je refusais de répondre, il creuserait avec un marteau piqueur.
00:59:59 - Ah, et toi, qu'est-ce t'as dit?
01:00:01 - Moi, je lui ai dit que les marteaux piqueurs vont servir pour me curer les ennuis.
01:00:04 - Quel tact, mon Dieu, quel tact! Et alors, il a craché?
01:00:07 - Oui, il a dit qu'il doit avoir son contact demain pour lui raconter tout ce qu'il m'aura arraché.
01:00:11 - Ah bon, où ça?
01:00:13 - Pas derrière le...
01:00:15 - Ah, et le professeur, où est-ce qu'il est?
01:00:18 - Bah, lui, je l'ai rangé bien à l'abri.
01:00:20 - Ah, oh, regarde!
01:00:22 - Ouais!
01:00:24 - Ouais!
01:00:27 - Ah, il est gentil.
01:00:29 - C'est un mois.
01:00:31 - Ouais.
01:00:33 - Il est super gentil.
01:00:35 - Ouais.
01:00:37 (Musique)
01:01:06 (Musique)
01:01:11 - Sois chic, mon canari.
01:01:13 - Dis-nous à qui tu devais apporter cette enveloppe.
01:01:16 (Musique)
01:01:45 (Cris)
01:02:06 - Dites-moi, est-ce que le patron est ici?
01:02:08 - J'en sais rien.
01:02:10 - Excusez-moi, où est le taulier?
01:02:12 - Je suis pas d'ici.
01:02:13 - Je m'en charge.
01:02:15 (Musique)
01:02:17 - Excusez-moi, où est le directeur?
01:02:19 - Hein? Hein? Ah, ouais, merci.
01:02:22 (Musique)
01:02:24 - Et alors?
01:02:25 - Alors, elle a dit que le boss est dans son bureau,
01:02:28 tout au fond du couloir, après les toilettes,
01:02:30 la deuxième porte à gauche.
01:02:32 - Je suis sûr que tu as pas compris ce qu'elle t'a dit.
01:02:34 - C'était pas si compliqué. Elle m'a dit ça en musique.
01:02:37 (Musique)
01:02:39 - Hé, tu fais quoi, au juste?
01:02:41 - Je viens de la musique.
01:02:43 - Cette partition-là ne vaut rien. Amène-toi, allez.
01:02:45 (Musique)
01:02:50 - Cette porte-là.
01:02:52 (Musique)
01:02:58 - Oh, oh, s'il vous plaît, y a-t-il quelqu'un?
01:03:01 Oh!
01:03:02 - C'est pas l'heure de pioncer, le facteur est arrivé.
01:03:05 (Toc, toc, toc)
01:03:07 (Chantonne)
01:03:10 - Oh, mais je connais cette tête.
01:03:12 (Rire)
01:03:15 - Salut.
01:03:17 - Oh, ben les choses s'arrangent.
01:03:19 - Non, non, plus tard, chérie.
01:03:21 Hum?
01:03:23 Tu paies rien pour attendre, poupée.
01:03:25 Je vous en prie, les beaux cousins, asseyez-vous.
01:03:27 - Non, non, on fait que passer.
01:03:29 On venait juste pour apporter le courrier.
01:03:31 Voilà, un de ces quatre.
01:03:33 - Attends.
01:03:37 - Discutons.
01:03:39 Moi, je suggère de jouer carte sur table.
01:03:41 - Mais vous n'avez plus une seule carte à jouer.
01:03:43 Vous devriez vous trouver une carte du ciel, hein?
01:03:45 Quoique votre horoscope n'est pas fameux.
01:03:47 - Ça, il a raison. Quelle misère.
01:03:49 (Rire)
01:03:51 (Chantonne)
01:03:54 (Bafouillage)
01:03:57 - Oui?
01:03:59 - Passe-moi le boss, petite. - Tout de suite.
01:04:01 - Qu'est-ce que tu veux encore?
01:04:03 - L'enveloppe est arrivée, apportée par les deux macchabées en puissance.
01:04:05 - Quoi?
01:04:07 Tango, si c'est encore une de tes blagues à la con.
01:04:09 - Mais c'est pas une blague, patron.
01:04:11 Ils sont ici tous les deux devant moi, aussi vrais que je m'appelle, Tango.
01:04:13 - Allez chez moi demain matin. Ici, personne ne les entendra gueuler.
01:04:16 - D'accord, patron.
01:04:18 Messieurs, voilà, le boss vous invite à passer le week-end chez lui.
01:04:24 - Ah, on n'a rien à faire?
01:04:26 - Mais voyons, demain, oui.
01:04:28 - Non.
01:04:30 - Nous acceptons.
01:04:32 Mais il faut que les autres viennent.
01:04:34 - Oui.
01:04:36 - Alors, où les cœurs, les copains?
01:04:44 - Un peu de patience.
01:04:46 Le pire est encore à venir.
01:04:48 - Ah, oui.
01:04:50 - Hé, referme cette fenêtre, toi.
01:05:10 - Oui, mais on ne respire pas ici. Il y a de telles odeurs.
01:05:16 - Le mec laisse le respirer une dernière bouffée, il en profite.
01:05:19 - Ah, le sale féminin, il faut le coincer.
01:05:32 - On va lui apprendre.
01:05:35 - Les flics.
01:05:37 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:05:43 - Tiens, tourne à droite dans le parking, on les laisse passer.
01:05:46 - D'accord.
01:05:49 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:05:51 - Tiens, tourne à droite dans le parking, on les laisse passer.
01:06:09 - D'accord.
01:06:12 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:14 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:16 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:18 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:20 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:22 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:24 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:26 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:28 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:30 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:32 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:34 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:36 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:38 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:40 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:42 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:44 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:46 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:48 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:50 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:52 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:54 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:56 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:06:58 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:00 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:02 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:04 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:06 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:08 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:10 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:12 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:14 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:16 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:18 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:20 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:22 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:24 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:26 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:28 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:30 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:32 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:34 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:36 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:38 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:40 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:42 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:44 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:46 - Ils n'ont rien contre nous, vas-y, roule.
01:07:48 - Si j'osais, je vous demanderais de me faire un petit plaisir.
01:07:50 - Je voudrais aller avec vous.
01:07:52 - Dans Mao ?
01:07:54 - Bien sûr, mais je... - Quelle bonne idée !
01:07:56 - Ça doit être drôle de faire un tour dans une voiture de police
01:07:58 - sans avoir les moutes.
01:08:00 - Nous allons accompagner ces messieurs jusqu'à l'école.
01:08:04 - Toi, tu montes ici.
01:08:06 - Je vous en prie, messieurs.
01:08:08 - José, suivez-nous.
01:08:10 - C'est à quel sujet ?
01:08:14 - Prenez pas l'habitude de griller les feux rouges, c'est exceptionnel.
01:08:16 - Bien sûr que non, ça je vous le jure.
01:08:18 - Toutes nos félicitations, mon colonel, du bon travail.
01:08:32 - J'allais le dire.
01:08:34 - Je vous suis très reconnaissant, messieurs, c'est quel cadeau.
01:08:36 - Pas du tout, c'est un hommage à cette belle école.
01:08:38 - Ah, pourrais-je vous demander une faveur, mon colonel ?
01:08:40 - Ce sera avec plaisir.
01:08:42 - Je voudrais tant que tous nos jeunes assistants
01:08:44 - puissent étudier en détail tout votre système de formation.
01:08:46 - Ah oui.
01:08:48 - Mais certainement, c'est un honneur.
01:08:50 - Mes chers amis, faites votre profit de cette jolie visite.
01:08:52 - Oui.
01:08:54 - Écoute bien ce qu'on te dira, ce grand saut.
01:08:56 - Ah ah, vous savez ce qui est arrivé à ce bourrique ?
01:08:58 - Il s'est laissé voler sa voiture sans enlever le petit doigt.
01:09:00 - Une limousine aussi neuve que celle-ci.
01:09:04 - Faites visiter l'école à ces messieurs.
01:09:06 - Oui, mon colonel, si vous voulez bien me suivre, messieurs.
01:09:08 - Allez, allez, vous allez adorer ça.
01:09:10 - Adieu.
01:09:12 - Par ici.
01:09:14 - Sur votre gauche, les cellules de haute sécurité.
01:09:16 - Ah, ravissant.
01:09:18 - Sur votre droite, le polygone de tir.
01:09:20 - Ah ah.
01:09:22 - Pour avoir leur diplôme, les cadets doivent réussir 95% de coups au but.
01:09:24 - Mon colonel, nous sommes vraiment enchantés.
01:09:26 - Ah, c'est moi qui suis honoré d'avoir pu vous accueillir.
01:09:28 - Ah, non, non, c'est nous qui sommes honorés.
01:09:30 - Encore une fois, bravo.
01:09:32 - Au revoir, monsieur.
01:09:34 - Monsieur ?
01:09:36 - Prêts, les enfants ? Pas de gymnastique.
01:09:38 - Eh ben, c'est peut-être juste, ça.
01:09:40 - 3, 32, 17, 14.
01:09:42 - C'est le résultat du loto ?
01:09:44 - Non, c'est le numéro de téléphone de leur patron.
01:09:46 - J'ai bien regardé quand Angoule l'a appelé.
01:09:48 - Prenez des notes, mes petits. Au revoir.
01:09:57 - Il fallait que ce salaud habite dans une île. Moi qui déteste nager.
01:10:00 - Je comprends pourquoi il disait que personne ne nous entendrait gueuler.
01:10:03 - On aurait pu le déguster, non ?
01:10:25 - Ah, c'est bon, c'est bon.
01:10:27 - Ah, c'est bon, c'est bon.
01:10:29 - Ah, c'est bon, c'est bon.
01:10:31 - C'est bon, c'est bon.
01:10:59 - Est-ce que ces messieurs pensent rentrer bientôt ?
01:11:02 - Dans une heure ou deux. Allez boire un verre.
01:11:04 - D'accord.
01:11:05 - Tu as des mains partout.
01:11:23 - Qu'est-ce que tu racontes ? Mes mains font rien.
01:11:25 - Oh, coquin. Je sors.
01:11:27 - On va s'amuser bien vite, chérie. - Oui, on t'attend.
01:11:30 - Ah, mes gloutonnes. Allez-y, je vous rejoins.
01:11:35 - Au secours ! Au secours ! - Bouge pas, je te la bouffer au roc.
01:11:52 - Ils en veulent pas. Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous voulez ?
01:11:55 - Pour qui tu travailles ? Qui est le cerveau ?
01:11:57 - Euh... cerveau ? Quel cerveau ? Hein ? Quel cerveau ? Mais...
01:12:01 - On parle du gars qui t'a payé pour tuer les coïns de bras à gauche.
01:12:04 - Où tu parles, où tu veux dire bonjour aux requins.
01:12:07 - Je sais pas qui c'est. Je vous jure, j'ai jamais vu son visage.
01:12:10 D'ailleurs, je l'ai vu une seule fois à parole, mais c'était en pleine nuit.
01:12:13 Et puis, il avait des lunettes de soleil, une cape noire avec le col relevé, un chapeau noir.
01:12:16 - Alors, tu penses que c'était ton travail ? - Ah, bah oui. Il m'a payé, alors.
01:12:19 - Combien ? - 20 000 dollars.
01:12:21 - Ah, tu t'embêtes pas, toi ? - Et où est-ce que tu lui téléphones ?
01:12:24 - Ah, moi, je téléphone jamais, non. Mais lui, il appelle, et alors ?
01:12:26 Sa voix est très rauque, très sourde. Ça peut être n'importe qui.
01:12:29 - Ah, il doit pas avoir bien confiance en toi. - Je vous jure que c'est la vérité.
01:12:32 C'est la vérité, je vous le jure. - Oui, cette ordure doit dire la vérité.
01:12:35 On peut dire adieu aux 500 000 dollars de bonus. - Attends, il nous reste un atout.
01:12:38 Viens avec nous. - Avec vous ? Mais pourquoi faire ?
01:12:41 - Bien occupé. - Viens gentiment.
01:12:43 - Ah, je... Ah, je... Je sais pas.
01:12:48 - C'est unique. C'est une pièce unique.
01:12:52 - Quelle est belle, cette ostrophe, Antonio. - Oh, lisez-la moi, cousin.
01:13:01 - "Souffles effirent, soufflaient aquilins,
01:13:04 "qu'en est le jour au lointain du ciel,
01:13:07 "redessinant les fleuves, les montagnes et les fleurs.
01:13:10 "Le chant des oiseaux dans le vent fait ressurgir mon bonheur,
01:13:13 "puisque tu t'éveilles à mon côté." - Ah, quelle grâce.
01:13:18 - Oh, qui est là ? - Le valet de chambre.
01:13:21 - Ah oui, bon, entrez. - C'est le journal de Rio, monsieur.
01:13:24 - Merci.
01:13:26 - Quelle nouvelle ? - Une petite minute.
01:13:32 - Non. Oh, non. - Non ?
01:13:37 - Les cousins Coimbra festoient avec la pègre. - Seigneur !
01:13:41 - Les cousins milliardaires Antonio et Bastiano Coimbra ont été vus
01:13:44 bambochant sans frein jusqu'au petit matin dans une boîte de Rio
01:13:47 et buvant en compagnie du pont des milieux criminels.
01:13:50 Ils n'ont même pas essayé pour autant de se soustraire
01:13:53 à l'objectif des photographes qui les assiègeaient.
01:13:56 Le club Paradis de Bacchus et de Messaline
01:13:59 a rouvert ses portières en grande pompe
01:14:01 après un an de suspension par la police.
01:14:04 - Oh, dans la fange. Notre nom est noyé dans la fange.
01:14:08 Nous passerons tous deux à la postérité en tant que gangsters.
01:14:13 Nous, les Coimbra de la Coronilla.
01:14:15 - Yacevedo. - Eh oui, Yacevedo.
01:14:18 - Nous sommes des agneaux que l'on a déguisés en tigres.
01:14:21 Mais les tigres, ce sont ces deux voyous.
01:14:23 - Hélas, pauvre cousin, c'est la fin.
01:14:26 - Eh oui, car non seulement nous serons repoussés par nos amis
01:14:30 mais aussi par tout le monde des affaires.
01:14:32 - Y a-t-il un moyen de nous défendre contre ces horreurs ?
01:14:35 - Nous devons rentrer à Rio immédiatement.
01:14:38 - À Rio ? C'est dangereux. - Avant nous le soit.
01:14:42 - Il faut nous précipiter à Rio et là, chasser ces deux apaches.
01:14:46 Bon, ensuite, il faut convoquer la presse et expliquer toute l'affaire.
01:14:50 - Expliquer tout ? - Mais oui, tout il le faut.
01:14:54 Le chantage, les menaces, les violences,
01:14:57 l'idée de faire appel à l'agence de sosie.
01:14:59 Au début, on sera dans l'œil du cyclone.
01:15:02 Mais après, on oubliera bientôt ces hommes
01:15:06 et nous reprendrons vite notre place et notre nom.
01:15:08 - Les cousins Coimbra de la Coronilla. - Yacevedo.
01:15:11 - Eh oui.
01:15:13 (musique)
01:15:17 (musique)
01:15:45 - Ne vous en faites pas, monsieur. Nous sommes des mercenaires.
01:15:48 On ne tient pas à savoir qui nous paye, mais seulement combien on nous paye.
01:15:52 - Je vais dans cette balaise. - Et le reste ?
01:15:55 - Vous l'aurez quand la mission sera terminée.
01:15:57 - Quand est-ce qu'on attaque ? - Après-demain.
01:16:00 - Pas d'autres instructions ? - Si, je les veux vivants.
01:16:03 J'ai des questions à leur poser. - OK, bien reçu.
01:16:06 - Comment ils peuvent revenir de voyage ?
01:16:11 Mon Dieu, à quelle heure ils sont partis ?
01:16:13 - Quand nous les avons ramenés à la maison cette nuit et qu'il a fallu les aider à se coucher,
01:16:16 il était bien 3h du matin et ils étaient ivres morts, c'est étrange.
01:16:19 - Eh bien, oui. Eh, viens, les v'là.
01:16:22 - Bonjour, messieurs. - Bonjour, messieurs.
01:16:29 - Elle est passée, la gueule de voix ? Un peu mal aux cheveux, non, peut-être ?
01:16:32 - Qu'est-ce que c'est que cette horreur ? - Ah, votre voiture.
01:16:35 On a fait faire les modifications que vous avez demandées. Ça arrange ça, non ?
01:16:39 Des jantes plus légères, l'avant surbaissée, réalésage des circuits de turbo et du surcompresseur.
01:16:44 - Le compteur grimpe à 12 000 tours de 0 à 200 en 16 secondes pile.
01:16:47 C'est une vraie bombe, messieurs. - Il me faut me la repeindre immédiatement.
01:16:50 - Mais en blanc uni, bien sûr.
01:16:52 - Pourquoi vous voulez nous quitter ? - Ah non, pas du tout.
01:17:05 - Ah bon, ben alors allons-y. - Oui, monsieur. Ça, alors.
01:17:09 - Allons. Ouvrez donc. - Oui, ben, oui, monsieur, oui.
01:17:13 - Nous allons à la villa, messieurs ? - Non, à la Facenda de San José.
01:17:28 Vous nous y laisserez et vous rentrerez aussitôt après à la villa.
01:17:30 - Bien, monsieur.
01:17:36 - Oh, juste du café noir pour moi, une grande tasse. - Bien, monsieur.
01:17:39 - Noir, moi aussi, et juste en sucre. Eh bien, exagérons pas, donnez-moi aussi deux saucisses grillées.
01:17:43 - Tout de suite, monsieur.
01:17:44 - Je vous souhaite le bonjour, messieurs. - Ah, rien de neuf ?
01:17:56 - Non, rien, seul un appel téléphonique pour monsieur Bastiano de Donia Olympia Chavez.
01:18:02 - Elle vous fait savoir que les débats de son prochain salon littéraire porteront sur un thème poétique intitulé "L'amour ou la mort, l'éternel dilemme".
01:18:10 - Ah non, y a pas de dilemme, c'est l'amour à tous les coups.
01:18:13 - Excusez-moi, messieurs. - Qu'est-ce qu'il y a ?
01:18:15 - C'est un individu qui prétend être fou.
01:18:17 - Moi ? Ah, si, ah bon, c'est toi. Alors, ça va ?
01:18:28 - Oui, mon cher, je vois que tu as toujours le sens de l'humour.
01:18:32 - Oui, il est auprès de moi, un instant. Elliot Vance te fait ses amitiés.
01:18:39 - Ah, quel plaisantin. Comment ça se passe à New York ?
01:18:42 - Ah oui ? Hé, minute, vieux, essayons de garder notre calme.
01:18:45 - Si on a fait ça, c'est que nous avions de bonnes raisons. Vous commencez à nous trouver pesants ?
01:18:50 - Non, mais, faut pas charrier, tout ça, c'est pas nos oignons.
01:18:56 - Oui, oh, d'accord, j'ai compris, j'ai très bien compris. Oui, on va y aller, bouge pas.
01:19:00 - Bon, alors ? - Il faut qu'on aille faire un tour.
01:19:03 - Où ça ? - À la Facenda de San José.
01:19:06 - La Facenda de San José, monsieur, mais elle est à l'abandon.
01:19:10 Tout le personnel est parti, la maison est dans un état de...
01:19:12 - Hé, faudrait la boucler un instant, je réfléchis. - Bien, monsieur.
01:19:15 - Merci.
01:19:16 - La voiture est arrivée, messieurs. - Bon, allons-y.
01:19:22 - Monsieur, vos affaires. - Merci.
01:19:24 - Oh, mais...
01:19:28 - Ça en fond une gueule. - Oh, je deviens fou, quoi.
01:19:32 - Qui vous a dit de repeindre la Rolls ? - Mais c'est vous, monsieur.
01:19:36 - Oui, à l'aéroport.
01:19:37 - Vous êtes bourrés, on n'a pas bougé d'ici. Allez, en route, on va à San José.
01:19:41 - Hein, quoi, pardon, à San José ? - Oui.
01:19:43 - Mais je... enfin, nous, on va à San José.
01:19:47 - Mais, vous, vous êtes bourré, vous.
01:19:49 - Mais je... enfin, nous, on vient juste de vous conduire là-bas, non ?
01:19:53 - T'as raison, ils sont complètement bourrés.
01:19:55 - Ah non, non, non, je vous assure.
01:19:57 - Ça va, montez derrière, il va conduire. - Ah oui.
01:20:01 - Allez, on y va.
01:20:03 - Villa Coimbra.
01:20:24 - Non, je ne peux pas, ils viennent juste de partir.
01:20:27 - Oui, bien sûr. Bien, au revoir.
01:20:30 - Alors, si je comprends bien, il aurait fallu qu'on se fasse descendre pour que vous puissiez faire bonne figure au club.
01:20:37 - Non, j'ai pas dit ça, monsieur Vance.
01:20:39 Mais était-il nécessaire de vous laisser prendre en photo au milieu de tous ces gangsters, de ces proxénètes et de ces filles de rien ?
01:20:46 - Oh, allons, allons, ça va, c'est pour la fin du monde.
01:20:49 Le problème, il est ailleurs.
01:20:51 Lui et moi, eh ben, on a fait un travail époustouflant.
01:20:55 Vous savez quoi ? Bon, d'abord, Edwin, le chef de gang, nage dans la merde.
01:20:59 - Oh ! - Et puis Deuzio, son tueur, hein ?
01:21:01 Euh, comment il s'appelle ? - Euh, Tango.
01:21:03 - Lui aussi, il nage dans la merde. Mais le mieux, c'est que le cerveau de toute l'opération, lui, il s'y est noyé dans la merde.
01:21:08 Alors, c'est clair, si on passe sur les odeurs horribles que vous soulevez, oui, c'est très clair, monsieur Vonder.
01:21:14 - C'est déjà ça. - Je crois qu'il est inutile de poursuivre cette discussion, messieurs.
01:21:18 Il est évident que nos points de vue sont bien différents.
01:21:20 - Très bien, alors arrêtons la musique.
01:21:22 Vous allongez le pognon, nous, on baisse le rideau et salut.
01:21:25 - Oui ? - C'est l'ignoble Coimbra.
01:21:35 - Eh ? Parlez plus fort. - C'est bien l'ignoble Coimbra.
01:21:40 - On te demande, chochotte. - C'est de moi ?
01:21:46 Eh oui, c'est pour toi.
01:21:50 - Bastiano Coimbra, l'appareil. - Ta dernière heure est arrivée, Bastiano Coimbra.
01:21:56 - Mais qui c'est ? Que me voulez-vous ? - Exterminer la dynastie des Coimbra.
01:22:01 - Quoi ? J'ai mal entendu ? - Je vais te broyer entre mes mains.
01:22:05 Oh, allô ? Allô ?
01:22:09 Mon Dieu, c'est quoi ce truc ?
01:22:13 - C'est le coiffeur. - C'est le coiffeur ?
01:22:16 Allô ?
01:22:18 - Mon Dieu, il a coupé. - Mais qui était-ce ?
01:22:22 C'est un criminel qui veut nous assassiner et exterminer notre dynastie.
01:22:27 Voilà ce qu'il a dit. Je vais exterminer la dynastie des Coimbra.
01:22:32 Tenez.
01:22:36 - Qui savait que nous étions ici ? - Les chauffeurs, pour commencer.
01:22:40 Non, c'est pas des mouchards, ces deux types.
01:22:43 C'est Angelo, le secrétaire. Il a déjà essayé de me faire mourir de faim.
01:22:47 Il a de l'eau dans les veines. Il pourrait pas tuer un puceron.
01:22:50 Mais le majordome, le coupable est toujours le majordome.
01:22:54 Mais non, Bernardo, il nous a vus au berceau.
01:22:57 Maintenant, il a peut-être envie de vous voir au tombeau.
01:23:00 Mais bon Dieu, c'est tout simple. C'est l'œuvre de Christophe Collant.
01:23:12 Angelo ? Bastiano Coimbra, l'appareil.
01:23:15 Est-ce que quelqu'un m'a demandé au téléphone depuis que nous sommes partis ?
01:23:19 Ah, oui, je vois. Je vous remercie, Angelo.
01:23:24 - Bon, alors ? - Eh ben, non.
01:23:28 - Bien, voyons un peu si vous avez une jolie écriture. - Mais comment, je ne vous suis pas.
01:23:32 - Pour signer nos chèques. - Ah oui, mais si je fais vos chèques,
01:23:36 voudriez-vous relever le rideau ?
01:23:39 - Mais oui, mais oui. - Et vous, vous voulez lancer une grotta ?
01:23:43 Qu'est-ce qui se passe ?
01:23:52 - Allons, bon, un hélicoptère. - Ah ben ça, ça me plaît pas trop.
01:24:08 - C'est des soldats ? - Non, on dirait des emmerdes.
01:24:11 - Qui sont ces gens-là ? - Des mercenaires. Je les reconnais de loin, ces bâtards-là.
01:24:15 Oh, ben tant mieux. Si vous connaissez bien ces messieurs, vous pourriez peut-être leur expliquer...
01:24:19 Hé, crase, je parie que ces salauds viennent pour nous descendre. Que pouvons-nous faire ?
01:24:23 Le signe de croix.
01:24:26 Allons-y.
01:24:37 Allez, les Coimbra, c'est pas la peine de vous planquer.
01:24:41 - Qui êtes-vous ? - Le Major Thunderbroch.
01:24:45 Et ces grands méchants-là.
01:24:48 - Qu'est-ce que vous voulez ? - Vous embarquez, Coimbra.
01:24:52 Alors ou bien vous sortez, ou bien on vous enterre sous les ruines de cette villa.
01:24:56 Donnez-nous deux minutes pour prendre une décision.
01:25:00 OK, deux minutes. Pas une de plus.
01:25:03 Je commence à compter.
01:25:07 Écoutez, si on essaie de sortir tous les quatre, on se fera descendre tous les quatre.
01:25:11 Bon, si je sors avec lui, on se fera descendre tous les deux et vous aurez gagné deux millions de dollars.
01:25:16 - Mais nous, on n'est pas si cons. - Ah, non.
01:25:18 Deuxièmement, si vous sortez tous les deux, c'est vous qui serez descendu.
01:25:21 Mais nous, on se retrouvera aussi fauché qu'avant.
01:25:24 Mais toi, Greg, si tu sors avec le petit cousin, vous serez descendu tous les deux.
01:25:28 Et par voie de conséquence, moi et ce gros plein de soupe, on sera sauvé. Voilà.
01:25:32 Non, pas question.
01:25:34 Mais moi, si je sors avec le gros cousin, ils nous descendront et vous serez sauvé tous les deux.
01:25:37 - Bon, ça, c'est mieux. - Non, c'est pire.
01:25:40 Non, une minute. J'ai trouvé.
01:25:42 Le gros cousin et le petit cousin, ils vont faire nos chèques et ensuite, ils sortiront.
01:25:47 Mais c'est un génie, ce gars-là.
01:25:50 Mais nous perdrions d'abord nos deux millions de dollars et ensuite, nous perdrions la vie.
01:25:53 - Mais il ne faut pas s'attacher à l'argent. - Oh, les conneries.
01:25:56 Les deux minutes sont passées.
01:25:58 Oh, mon Dieu.
01:26:03 - Ils ne tirent pas sur nous. - Exact.
01:26:06 Alors, c'est qu'ils veulent nous avoir vivants.
01:26:08 Écartez-vous de la fenêtre, ils vont vous tuer.
01:26:11 Cessez le feu.
01:26:16 Tirez donc, Wunderbrioche. Je suis un vrai Coimbra de la Coronie.
01:26:20 - Iacevedo. - Iacevedo.
01:26:22 Ah oui, Iacevedo potable.
01:26:25 Droite au cœur, Major. J'ai peur ni de vous ni de vos brutes avinées.
01:26:31 Hein ?
01:26:33 Alors, que allons-nous faire ? Je vous en prie, vous n'auriez pas une idée.
01:26:37 Si, vous avez des pantalons de ce genre-là. Vous voulez dire en coton.
01:26:41 - Oh oui, ça doit pouvoir se trouver. - Ah, très bien. Allez vite les mettre.
01:26:45 Et ôtez le reste, les bagouzes, la cravate et le veston.
01:26:48 Seigneur.
01:26:50 Oh, je comprends. Oui, oui, comme ça, l'ennemi ne saura pas que nous sommes quatre ici, c'est ça ?
01:26:54 Voilà. Allez, secouez-vous à ces papotés.
01:26:56 Oui, oui.
01:26:58 Tout ça montre bien qu'en fait, mon sosie, il est moins con que le tien.
01:27:01 Pour la dernière fois, Coimbra, sortez !
01:27:05 Ou j'envoie ma meute de l'eau à I'assaut et I'y faisaiment le sang.
01:27:08 Est-ce que ça ira ?
01:27:11 Oui, et pas tant.
01:27:13 - Dédun, les cheveux. - Pardon ? Ah oui, certes.
01:27:17 C'est pas souvent que tu t'es coiffé avec les doigts.
01:27:19 Monsieur Vonder... J'ai été élevé dans un collège suisse.
01:27:22 Oh, écoutez, je n'ai jamais été dépayé de ma vie.
01:27:24 Et la seule fois où j'ai élevé la voix, je n'avais pas encore cinq ans.
01:27:26 C'est le jour où j'ai refusé de manger ma purée.
01:27:29 Apocalypse, now !
01:27:33 (Cris de douleur)
01:27:36 (Cris de douleur)
01:27:42 (Cris de douleur)
01:27:45 Ils sont pas seuls. Ils doivent avoir des gardes du corps.
01:28:08 Allez, il faut prendre ces hommes. Vivants !
01:28:11 Cobra, Piton et Anaconda, gardez I'arrière de I'abaraque.
01:28:23 Vous deux, là-haut. Vautour et Chacal, par Ià. Les autres, suivez-moi.
01:28:26 Attention, commandant, il y a quelqu'un derrière la porte.
01:28:32 (Cris de douleur)
01:28:59 Non, gars, je suis Antonio Coimbra de la Coronilla.
01:29:02 (Cris de douleur)
01:29:05 Tiens, vilaine !
01:29:07 Oh, mais c'est pas vrai, ça. Lâchez-moi ou je vous meurs.
01:29:10 (Cris de douleur)
01:29:16 Oh, écoutez, on a tout mal élevé, enfin.
01:29:21 Ah, le méchant !
01:29:27 (Cris de douleur)
01:29:30 - Oh, mon Dieu ! - Allez, filez.
01:29:36 Là. Et ben, voilà, ça t'apprendra à te frotter, hein, Coimbra ?
01:29:39 (Cris de douleur)
01:29:44 - Entre la gros Iard. - Quelle manière !
01:29:52 Allez, vas-y, on te tient !
01:29:56 - Échappe-le ! - Échappe-moi !
01:29:59 Bien joué !
01:30:09 Gâche-toi !
01:30:21 (Cris de douleur)
01:30:24 - Donne-moi ça ! - Non, c'est à moi.
01:30:45 - Tu la veux ? - Ben, la voilà !
01:30:49 (Cris de douleur)
01:30:52 - Mes compliments, monsieur Vance. - Allez, menez, on y va.
01:31:17 Comme ça ?
01:31:20 Viens ici. Ici, au pied, Lopette.
01:31:24 Dégage de là. Ferme en arrière.
01:31:31 - Écoutez, c'est... - Où tu vas, Lopette ? Reviens ici !
01:31:36 (Rire)
01:31:39 Bravo !
01:31:56 Tiens, tiens !
01:32:03 (Cris de douleur)
01:32:06 Encore un petit coup ?
01:32:09 - Il faut que t'apprennes. - Vas-y, courage !
01:32:14 - Qu'est-ce que t'attends ? - Cogne !
01:32:17 Pas comme ça !
01:32:20 Cette fois, vas-y. Un petit effort.
01:32:23 - Tiens ! - Oh non !
01:32:26 Regarde !
01:32:29 Regarde !
01:32:32 - Oh non ! - Vas-y !
01:32:40 Toi, tu rentres.
01:32:43 (Cris de douleur)
01:32:46 D'accord.
01:32:49 (Cris de douleur)
01:32:57 Ça commence.
01:33:00 - Où est-ce qu'il vient ? - Dans le mille.
01:33:10 Bon, viens faire.
01:33:13 - Excuse-moi. - Salaud !
01:33:24 - Oh non ! - C'est mieux de là.
01:33:27 Enfin, ne m'épousez pas !
01:33:30 T'as pas eu ta dose ?
01:33:37 On y voit plus clair.
01:33:43 Très chouette, ce truc !
01:33:53 (Cris de douleur)
01:33:56 (Cris de douleur)
01:33:59 (Cris de douleur)
01:34:02 (Cris de douleur)
01:34:05 Cesse de montrer du doigt !
01:34:08 Vas-y, Peppler, parle ! Qui est le cerveau ?
01:34:11 Ici le Major Vanderbranche. Vous me recevez ?
01:34:14 Je vous reçois, Major. Parlez.
01:34:17 Nous tenons les cousins. Ils sont à côté de moi.
01:34:20 - Vivants, j'espère ? - Oui, très vivants.
01:34:23 Ils sont ici, dans la maison, ligotés comme des frères.
01:34:26 Beau travail, Major. Je me charge d'eux.
01:34:29 Vous pouvez partir. Votre mission est terminée.
01:34:32 OK, merci.
01:34:35 Alors ?
01:34:39 (Rire)
01:34:42 Attends.
01:34:55 Allô, Angelo ? Faites venir la Rolls à San José. D'accord ?
01:34:58 Oui. Et en vitesse.
01:35:02 (Bruit de moteur)
01:35:05 - Ah, voilà le cerveau. - Et nous, que devons-nous faire ?
01:35:17 - Planquez-vous. - Vite, vite !
01:35:20 (Bruit de moteur)
01:35:23 (Bruit de porte)
01:35:29 (Rire)
01:35:32 Ça va ?
01:35:35 - Avec un homme... - Quelle horreur !
01:35:40 Sans moustache, c'est encore meilleur.
01:35:53 (Soupir)
01:35:56 Mon chéri, ce n'est pas de toi dont je veux me venger.
01:36:05 C'est de... de ce monstre odieux.
01:36:08 Oui, ce monstre obèse et puant.
01:36:11 Ce piragnard assoiffé de dollars.
01:36:14 Par cupidité, tu as ruiné mon père.
01:36:17 Tu as brisé son existence au point qu'il a été forcé de fuir le Brésil.
01:36:20 - Je vais te... - Calme-toi, Olympia.
01:36:23 Comment il s'appelle déjà ? Ah oui, Whitman.
01:36:26 Ah oui, Whitman.
01:36:29 Non, ce salaud doit d'abord payer sa dette.
01:36:32 Je vais l'abattre. C'est une sensu morbide.
01:36:35 - C'est un chacal à dit peu. - Ça suffit, Olympia.
01:36:38 Taisez-vous, mais taisez-vous.
01:36:41 Oh, mais elle s'est évanouie.
01:36:49 On dirait, oui.
01:36:51 Eh ben, aide-moi, chacal à dit peu, hein ?
01:36:54 Sensu morbide, un petit coup de main, là.
01:36:57 Tu veux que je te dise ? Elle a raison.
01:37:12 - T'es un beau salaud. - Hé, hé, hé.
01:37:15 Ah oui, c'est vrai. Excuse-moi, hein.
01:37:18 - Un beau salaud, mon cousin. - Non.
01:37:21 Tout ce qu'elle a dit est faux. C'est moi qu'on a volé.
01:37:24 Il y a deux ans, j'ai été invité à prendre part à une opération financière...
01:37:27 qui, justement, avait été conçue par le père de la belle et douce jeune fille que voici.
01:37:31 Et puis, un beau jour, si j'ose dire...
01:37:34 ce monsieur a pris la caisse et il s'est enfui.
01:37:37 Oui, il se cache à Paris avec une danseuse de samba de moralité très douteuse.
01:37:40 Pas si bête que ça, ce vieux cochon.
01:37:43 Le bandit a réussi à convaincre cette pauvre hystérique...
01:37:46 pour le perdre, et voilà le résultat.
01:37:48 Eh ben, si toute cette histoire est vraie, il faut l'expliquer à la petite.
01:37:51 Je te suggère de laisser faire Bastiano.
01:37:53 Moi, je suis certain qu'elle le croira.
01:37:55 À une condition.
01:37:57 T'as intérêt à être en forme, ce jour-là, Bastille.
01:38:00 - Je lui expliquerai, c'est promis. - Oh. D'accord.
01:38:04 Alors, vas-y, écris. Très bien, mais quoi donc ?
01:38:07 Quelques chiffres sur des chèques. Oh, oh.
01:38:14 Oh, craignez rien, c'est la Rolls qui vient nous prendre.
01:38:18 Allons-y, ça traîne, là.
01:38:20 - Hein ? - Non, attendez.
01:38:22 - On avait dit un million, n'est-ce pas ? - Et demi, cousin.
01:38:26 - À chacun. - C'est exact, oui. J'avais oublié.
01:38:29 On a intérêt à déclaquer ce poignet vite fait.
01:38:40 J'ai aucune envie de devenir aussi dégueulasse que...
01:38:42 Alors, allons-y.
01:38:44 Ça va, les athlètes ?
01:38:48 Salut, Vinicius.
01:38:50 Mon cher cousin, j'ai décidé de faire de la boxe. C'est bien comme sport.
01:38:57 Ah oui, j'ai une idée aussi. Moi, j'abandonne le régime. J'ai trop faim.
01:39:01 Nous allons à la villa, messieurs.
01:39:03 Ah non, ce coup-ci, vous nous conduisez à l'aéroport.
01:39:06 Et dès que nous aurons décollé, vous reviendrez nous reprendre ici pour rentrer à la villa, c'est clair ?
01:39:10 Oui, bien sûr, très clair. Comme toujours.
01:39:13 Sous-titrage ST' 501
01:39:15 *Musique*

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