Top 5 des pires gestion de club en 2023 !

  • l’année dernière
Beaucoup de clubs de football souffrent d'une gestion folklorique (pour ne pas dire mauvaise).

Sur l'année civile 2023, je vous propose un best-of en cinq catégories : grosse écurie européenne, club européen de renom, club belge, de L1 et de division inférieure française.

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Sport
Transcription
00:00 Bonjour à tous et bienvenue. Pour terminer l'année, je vais vous proposer quelques best-of autour des gestions de club.
00:05 Et aujourd'hui, on va faire un petit top des pires gestions de club de l'année civile 2023.
00:11 Alors bien évidemment, c'est sur l'année civile seulement. Ce n'est pas en général, sinon évidemment il y aurait eu les imbattables,
00:16 Amiens en Ile-de-France ou Valencia en Espagne. Non, non, non. On va simplement se concentrer sur 2023.
00:21 Et cette liste, elle n'est évidemment pas exhaustive, parce que je n'ai malheureusement pas l'omniscient,
00:25 je ne connais pas l'arrière-cuisine de tous les clubs en Europe, loin de là, notamment en Italie et en Allemagne.
00:30 Donc on va faire un peu sur ce que j'ai et on va diviser ça en cinq catégories.
00:33 Une très grosse écureuille européenne, un autre club européen quand même de référence,
00:37 une équipe belge, parce que c'est le champion du folklore, une équipe liée à la Ligue 1 et ensuite dans les divisions inférieures françaises.
00:43 On va tout de suite commencer par le mastodonte européen.
00:46 J'aurais pu mettre Chelsea qui mérite évidemment sa mention pour le fait de surpayer les transferts,
00:50 le fait d'avoir un président propriétaire qui s'investit personnellement et qui va saper notamment l'influence son directeur sportif.
00:56 Enfin bref, tout ce genre de choses là, mais ça reste quand même derrière Manchester United à mes yeux.
01:01 Pourquoi ? Parce que United, eux, ok c'est sur l'année 2023 et rien que sur l'année 2023, en effet, il y a de quoi dire.
01:07 Mais quand même, depuis des années et des années, les glazeurs, et cette année, c'est encore pire, j'ai presque l'impression.
01:11 Pourquoi ? Parce que le feuilleton de la revente du club, et on l'avait expliqué dans une vidéo,
01:15 en fait, il y a des glazeurs qui sont poursédés complètement, d'autres qui ne veulent pas, d'autres qui voulaient un minoritaire.
01:19 Finalement, ça termine comme ça avec l'apport minoritaire de Radcliffe qui récupère 25% de Manchester
01:26 et qui va réussir à contrôler pour l'année à venir une partie des opérations sportives.
01:30 Donc on va voir comment ça va se passer, sachant que là, les premières nouvelles, c'est que Ineos va faire appel à des auditeurs externes
01:35 qui vont normalement permettre au club de faire des économies et il va y avoir un énorme plan social.
01:39 Parce qu'on parle potentiellement de 200 à 300 employés qui perdraient leur travail.
01:43 Donc ça, c'est potentiellement la première mesure qui est annoncée avec évidemment des changements aussi sur le sportif.
01:47 Mais ce qui est vraiment terrible sur United, c'est l'absence justement de politique sportive depuis des années et des années.
01:52 Alors on change de directeur, on change de coach, etc.
01:54 Ten Hag aurait aussi à dire vis-à-vis de certains transferts.
01:56 Et là encore, les derniers transferts de l'été dernier, bon ben alors, il faut laisser du temps.
02:00 Je te dis, il a 20 ans, ok, il n'y a pas de problème, même si c'est quand même assez cher payé.
02:03 Tu me fais venir mais ça demande.
02:04 Alors c'est vrai, il a eu des blessures, ok, pas forcément beaucoup de réussite, mais pareil, c'est très très cher.
02:09 Et en fait, tu as l'impression que ça ne s'assemble pas du tout collectivement quoi.
02:12 Parce qu'il n'y a aucune ligne directrice claire.
02:14 Des fois, on va te dire oui, finalement, on va remettre les mecs de la formation. Enfin, c'est un espèce de broie, de fouillie.
02:18 En fait, c'est le résultat, comme on l'a dit depuis des années, d'un club qui pense avant tout au profit et qui ne pense absolument pas au sport.
02:24 C'est-à-dire que pour les glazeurs, on s'en fout s'ils United gagnent un titre ou pas.
02:27 L'important, allez, ils aiment être à la Ligue des Champions vis-à-vis de ce que ça génère en termes d'argent.
02:32 Mais pour le reste, c'est renouveler le contrat marketing et tout, c'est une vache à l'aise.
02:35 Et au contraire, ça ne va pas les arranger de gagner des titres.
02:38 Pourquoi je dis ça ? Parce que si tu veux gagner des titres aujourd'hui, il ne faut pas mal investir, etc.
02:41 Donc non, en fait, on va se contenter de ce qu'on a.
02:43 Et quand tu vois ça, c'est quand même une véritable honte pour tous les fans des Red Devils quand tu vois la prestigieuse histoire de cette équipe-là.
02:48 Dans l'écurie européenne de référence, Valencia, évidemment, même pour l'année 2023, c'est un petit peu mieux la sportivement, on aurait pu les mettre.
02:56 Mais je pense qu'on va parler d'un club qui a été souvent vanté comme un des modèles sur les 20 dernières années en Europe, c'est Séville.
03:01 Alors certes, il y a encore un triomphe en Europa League l'été dernier.
03:04 C'est incroyable d'ailleurs ce triomphe, ils ont finit 3e dans le groupe Ligue des Champions devant Copenhague.
03:10 Ils vont tout gagner à domicile et perdre à l'extérieur.
03:12 Finalement, ils vont encore s'imposer en finale.
03:13 Il y a quand même une véritable tradition et ça, c'est magnifique.
03:15 Et une culture club.
03:16 C'est un très, très beau club, Séville.
03:18 Comme il y en a eu, ce sont des très, très beaux clubs.
03:19 Mais alors là, financièrement et sportivement, c'est n'importe quoi.
03:22 On a épuisé 4 coachs sur l'année civile 2023.
03:24 On a eu Sam Paoli, Mendy Libard, on a eu Alonso et maintenant Kike Sanchez-Flores.
03:28 Donc une instabilité chronique.
03:30 Ça repartit encore pour faire le va-et-vient des transferts comme chaque année.
03:34 Sauf que normalement, Séville vend pas mal.
03:36 Là, à part Bounous, ils n'ont pas réussi à vendre grand-chose en termes financiers.
03:38 Ce qui fait que le club a d'énormes problèmes financiers.
03:42 On sait que Séville a toujours eu cette idée d'un espèce de déficit structurel qui se compensait
03:46 par un bon scouting qui permettait à certains joueurs d'exposer et ensuite de les revendre pour réinvestir, etc.
03:50 Sauf que là, depuis un moment, ça ne marche pas.
03:52 Cette année 2023, elle a été vraiment terrible.
03:54 Il faut imaginer que cet été, en fin de mercato, ils ont plein d'attaquants.
03:57 Ils vont se nier Mariano Dias.
03:58 J'ai rien contre Mariano Dias, mais si tu as un minimum d'ambition, tu ne signes pas Mariano Dias qui a arrêté de jouer au foot il y a des années.
04:04 Donc OK, on fait revenir Ramos avec Navas, ça fait une petite base historique, tout ce que vous voulez.
04:08 On fait venir deux joueurs, un Suisse, je ne dis pas de bêtises, et un Belge pour une zèle de millions.
04:11 Il y a Sö et je n'ai pas le nom du joueur Belge.
04:13 OK, je veux bien, ils commencent à jouer et tout.
04:15 Ça ne prend pas du tout collectivement.
04:17 Et surtout, tu as encore empilé les joueurs d'autre près.
04:19 On se rappelle l'hiver dernier, ils en ont fait venir plein.
04:21 C'est une cacophonie.
04:22 Le retour de Monshi était catastrophique parce qu'on est très loin du Monshi première époque.
04:26 Alors certes, il est aujourd'hui reparti à Aston Villa et pour le moment, c'est plutôt cohérent.
04:29 Victor Horta qui a repris, qui était un des élèves de Monshi, qui a ensuite été à Leeds et tout, ça ne prend absolument pas.
04:34 Politique sportive cacophonique.
04:36 C'est l'hiver pendant l'highest, son 14e ou 15e.
04:38 Ils sortent de l'équipe des champions, derniers de leur groupe, piteux lance.
04:41 Ils méritaient évidemment cette qualification.
04:43 Enfin, je veux dire, c'est une année terrible pour Célie, sportivement, mais surtout financièrement,
04:48 qui pose un grand point d'interrogation sur l'avenir du club.
04:51 Je le répète, ça va être la grande braderie encore cet été.
04:54 Côté belge désormais, il y a un grand vainqueur.
04:56 C'est Ostend.
04:58 Ah oui, mais vous savez, Ostend, ce club géré par un groupe qui a également Nancy, qui a réussi le miracle.
05:03 C'est quand même exceptionnel cette direction.
05:05 Alors c'est une direction particulière, ce sont plusieurs actionnaires, ils sont embrouillés.
05:09 C'est la cacophonie aussi ce groupe-là, avec des montages financiers en voiture en volant.
05:13 Donc Ostend est descendu.
05:14 On rappelle que le même groupe géré Nancy, ils sont aussi descendus.
05:17 Ça n'a pas empêché l'ami Gautier Ganaille de tout de suite retrouver un boulot
05:19 après avoir coulé deux clubs en une saison sportive, ce qui est quand même magnifique.
05:22 Il est aujourd'hui à Molenbeek.
05:23 Et pour rester sur Ostend, qui là joue sa survie en D2 belge,
05:27 ils ont pris 9 points de pénalité.
05:29 3 et ensuite 6, ils ont fait appel de cela.
05:31 Pourquoi ils ont pris cette amende ? Parce que financièrement, ça n'a plus.
05:34 La TVA depuis septembre, on ne la paye plus.
05:36 Les transferts, on ne les paye pas.
05:37 Les charges sociales, on ne les paye pas.
05:40 Il y a des dettes de partout.
05:41 Alors ils font des communiqués, soit ils en rassurant,
05:43 m'envoyer la totalité de la décision.
05:45 Mais en fait, ils ne payent rien.
05:46 Les mécanismes de solidarité qui normalement sont donnés aux petits clubs,
05:49 on ne les paye pas non plus.
05:51 En fait, plus rien n'est payé à Ostend depuis des mois et des mois.
05:53 Les commissions d'agents qu'on doit donner, non.
05:54 Et en fait, ils ont une nouvelle excuse.
05:55 À chaque fois, c'est "oui, mais il va y avoir une nouvelle direction".
05:58 Parce qu'en fait, cet été, le club devait être revendu.
05:59 Sauf que les mecs, ils comprennent rien à rien.
06:01 Ils ont pris des 15-16 millions.
06:03 Oui, c'est sûr, en D2 belge, 15-16 millions, oui.
06:05 Mais prenez les Saoudiens pour des imbéciles.
06:07 C'est évidemment ceux liés à Newcastle qui pourront essentiellement être intéressés par une autre filiale.
06:11 Comme vous savez, le football belge est rempli de filiales, notamment de clubs anglais.
06:14 Et en fait, il y a Wolverhampton aussi qui sont venus, propriétaires chinois et tout.
06:17 Mais pareil, ils ont dit "mais attendez, à ce prix-là, jamais".
06:19 Et là, maintenant, c'est la nouvelle excuse.
06:21 Donc, ils ne payent plus parce que "oui, mais on a une négociation pour revendre le club".
06:24 Alors, on imagine que ce n'est pas les mêmes montants.
06:25 Mais de voir une telle gestion, un club qui a l'abandon, qui risque de descendre de suite.
06:30 On ne sait même pas si ça va repartir.
06:31 Avec des dettes de partout.
06:32 Et quand on arrive à publier les cotisations sociales, le traiteur, les prestataires,
06:37 et qu'ils disent "non, non, on va revendre le club bientôt".
06:39 Ils méritent évidemment leur place.
06:41 Et j'ai peur quand même qu'Austan rejoigne la bien trop longue liste de clubs belges
06:46 ayant fait faillite depuis une dizaine ou une quinzaine d'années.
06:48 Donc, courage aux supporters qui méritent bien mieux.
06:50 Et courage à ceux de Nancy aussi.
06:52 Parce qu'il y a quand même certaines têtes similaires dans les deux.
06:55 Côté Ligue 1 désormais, j'ai choisi un relégué.
06:58 Trois. Pourquoi ? Parce qu'en fait, on en parle très très peu.
07:00 Il y a plein de clubs en France dont on aurait pu parler.
07:02 Il y a Bordeaux.
07:03 Bordeaux, plus gros budget de Ligue 2, qui flirt plus ou moins avec la descente.
07:06 Saint-Etienne, qui après un bon début de son croyé est monté.
07:09 Caen, où c'est encore n'importe quoi depuis très longtemps.
07:11 Amiens, où on est au-delà du club-maître.
07:13 D'ailleurs, je pense qu'on va refaire un spécial Amiens,
07:15 parce que les irréductibles Picard, le travail, ils ne savent toujours pas ce que ça veut dire.
07:18 Par contre, le business, oui, un petit peu.
07:20 Mais trois, c'est un club.
07:22 C'est-à-dire qu'il y a eu la descente en Ligue 2,
07:24 mais là, il flirt encore avec la zone de relégation.
07:26 Est-ce qu'il peut faire la double descente ?
07:28 Alors, je ne pense pas.
07:30 Il y a eu ce coach qu'ils ont fait venir.
07:31 Alors, encore une fois, le réseau du City Football Group,
07:34 mais c'est surtout le réseau d'un homme.
07:35 Eric Montbaier, ce qui est quand même très très important dans les choix vis-à-vis de trois.
07:39 Sauf qu'il y a plein de conflits en interne.
07:41 A l'époque, Battless, il fallait l'avoir.
07:42 Donc, on va ramener Irless, puis après, on va dégager Irless.
07:45 On va ramener mon pote, machin.
07:47 Puis là, on finalement rechange de coach.
07:48 Enfin, là, c'est David Guillon, qui était à Bordeaux,
07:50 qui a eu le poste sur la fin de saison.
07:52 Ça va un petit peu mieux. Troyes respire un petit peu.
07:55 Il y a tous ces transferts où il y a des joueurs qui signent à Troyes,
07:57 mais en fait, ils appartiennent à un autre club de la Galaxy City.
08:00 Alors, évidemment, il y a Savio, le Brésilien qui est à Giron,
08:02 qui devrait rejoindre donc City potentiellement.
08:04 On imagine que les négociations sont très compliquées,
08:06 vu que c'est entre Cheikh Monsour et Cheikh Monsour.
08:08 Donc, Troyes recevra un peu d'argent parce qu'en fait, le joueur appartient à Troyes.
08:11 Il n'a jamais joué une minute à Troyes.
08:12 Troyes l'a payé en moitié pour le payer à Giron.
08:14 Enfin, bref.
08:15 C'est cette fameuse Galaxy des multiclubs Honor Chip, le fameux MCU.
08:18 En fait, on a le même propriétaire qui a plusieurs clubs ici et là,
08:20 donc on se fait passer les joueurs.
08:22 Mais en fait, ils ont ramené plein de jeunes.
08:23 Enfin, c'est n'importe quoi.
08:24 Et en interne, c'est du diviser pour murigner, pour dire "non, c'est pas moi", etc.
08:28 Et comme je dis, c'est illustré notamment par les luttes de pouvoir.
08:30 Alors, à un moment donné, il y a eu M. Vitali, M. Monberth, etc.
08:32 Maintenant, les deux, c'est aussi compliqué, etc.
08:34 On a changé les coachs, les joueurs.
08:36 Enfin, on a changé les coachs.
08:36 On a gardé un coach.
08:37 Ça n'allait absolument pas avec les joueurs, avec tout le monde.
08:39 Voilà.
08:40 L'ancien président, M. Magne, a été condamné sur l'année civile pour violence conjugale.
08:44 Le club ne voulait surtout pas que ça sorte.
08:45 Quand c'est sorti, ils l'ont laissé partir.
08:46 Enfin, c'est...
08:46 Hum.
08:47 Donc, je pense que trois,
08:49 vu qu'ils étaient en Ligue 1 quand même au début de l'année civile 2023,
08:52 méritent totalement sa place.
08:53 Néanmoins, l'estac est très, très loin.
08:56 Derrière peut-être la pire gestion 2023, alors,
08:58 il y avait du monde.
08:59 On aurait pu mettre Poitiers, plus bas évidemment.
09:01 On aurait pu mettre Chartres.
09:02 On aurait pu mettre New York, les habituelles.
09:05 On aurait pu mettre Marignane.
09:06 Alors, les luttes en coulisses pour éviter la faillite,
09:08 et même avancer au-delà de Clounesque et Gagesque.
09:10 Mais il y a un club qui fait l'unanimité.
09:13 Non, ce n'est pas Valenciennes qui aurait mérité.
09:14 C'est évidemment Nîmes.
09:15 Alors, on en a parlé sur la chaîne, et là, c'est d'une tristesse absolue.
09:18 Vous avez un propriétaire qui n'est pas là.
09:21 Il n'est pas là.
09:22 D'ailleurs, comme l'a dit le coach,
09:23 donc le coach explique en vrai, "J'arrive pas à joindre le proprio.
09:26 Il n'y a plus d'eau chaude dans les douches."
09:28 Enfin, c'est du low cost, mais c'est inimaginable.
09:31 Dans les réunions des prédants nationales,
09:32 le seul qui n'est pas là, c'est le prédant de Nîmes.
09:34 Enfin, tu ne sais pas.
09:35 Le projet de stade, visiblement, a pas vorté aujourd'hui.
09:37 Il y a ce collectif, évidemment, qu'on va soutenir.
09:39 Le collectif pour sauver le Nîmes olympique.
09:40 Un grand bravo à eux.
09:41 Mais globalement, qu'est-ce qui reste de ce club ?
09:43 Que ce soit sportivement, financièrement...
09:45 En fait, c'est tout.
09:47 Tu as l'impression que c'est un club qui a perdu sa substance.
09:49 Alors, évidemment, on ne pourra jamais tuer le Nîmes olympique.
09:51 Son cœur, ses gladiateurs.
09:53 Avant, évidemment, le stade des Costillères.
09:54 Son histoire, tout ce que vous voulez.
09:56 C'est un club important du sud.
09:57 Mais là, on a l'impression qu'on a enlevé la joie de vivre
10:00 et même la passion à plein de gens tellement ils sont dégoûtés par...
10:02 La passivité, c'est au-delà de la passivité.
10:05 L'absence, en fait.
10:05 L'abandon, quelque part, d'un club qui est en train de couler littéralement.
10:08 Qui pourrait encore tomber.
10:10 Faire également une deuxième descente de suite.
10:11 Avec des joueurs et un staff complètement libres à eux-mêmes.
10:14 On termine sur cette note un petit peu triste.
10:17 Mais pas de panique.
10:18 On fera une vidéo bientôt sur le top 5 de ce qui va plus ou moins bien.
10:21 Voilà.
10:22 Donc, je n'ai pas dit magnifique.
10:23 Parce qu'on ne sait jamais trop comment est faite l'arrière-cuisine footballistique.
10:27 Néanmoins, il y a quand même des clubs qui essaient de travailler au minimum.
10:29 C'est cohérent.
10:29 Évidemment, ce n'est pas ceux qui ont été cités là.
10:31 Donc, je souhaite énormément de courage à tous ces fans-là.
10:34 Parce qu'ils méritent bien, bien mieux.
10:35 Keep the faith.
10:36 Et à très vite sur la chaîne.

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