• l’année dernière
Pour ce tout dernier Bistro Libertés de l’année, Eric Morillot vous a concocté un plateau de rêve. Jugez-en vous-même :
Aldo Sterone, le rafaleur d’idées ;
Mike Borowski, le bulldozer de la controverse ;
Bruno Attal, le flic incorrect ;
Myriam Palomba, qui ne lâche rien ;
Frigide Barjot, l’abrasif pour tous ;
Et la révoltée Stella Kamnga

Au programme de cette épisode :


Que retenir de l’année 2023 ?
Entre les émeutes, Crépol et le terrorisme, 2023 est-elle l’année de l’insécurité ? Entre inflation et retraite, assiste-t-on à la fin d’une époque ? L’année 2023 confirme-t-elle l’entrée dans une nouvelle donne géopolitique ? 2023, année charnière ou année pour rien ?

Et en seconde partie :
Quelles perspectives pour 2024 ?
Que faut-il attendre des élections européennes ? Faut-il s’attendre à une explosion sociale ? Comment reprendre la main sur la politique française ?

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Transcription
00:00:00 Chers amis, cette fois, c'est avec une véritable inquiétude que je prends la parole.
00:00:05 À l'heure où j'enregistre ces quelques mots,
00:00:07 nous avons réuni les deux tiers du budget de TV Liberté.
00:00:11 En d'autres termes, il nous manque beaucoup.
00:00:14 Bien sûr, je sais les difficultés que de plus en plus d'entre nous rencontrent
00:00:18 à cause de la gestion calamiteuse de notre pays.
00:00:20 Économie, énergie, géopolitique, identité,
00:00:23 pas un seul domaine n'aura résisté à la clique au pouvoir,
00:00:26 qui vous contraint pourtant de la financer grassement.
00:00:29 Chaque mois, TVL enregistre plus de 6 millions de vues.
00:00:32 Notre chaîne regroupe désormais plus de 1 100 000 abonnés.
00:00:36 Des abonnements gratuits.
00:00:39 Gratuits car c'est l'essence même de TVL.
00:00:42 À TVL, nous pensons que tout le monde a le droit d'accéder à une information libre et honnête.
00:00:48 Tout le monde.
00:00:49 Y compris ceux qui n'auraient pas les moyens de payer pour s'extraire de la propagande d'État.
00:00:52 C'est notre modèle.
00:00:54 Peut-être, c'est vrai, que c'est aussi notre idéal.
00:00:57 Car cette logique repose sur le principe de responsabilité.
00:01:00 Celui qui vous pousse à ne pas rester un simple spectateur,
00:01:03 mais à devenir un véritable acteur de l'information, à nos côtés,
00:01:08 en envoyant votre don à TV Liberté.
00:01:11 À TVL, nous n'imposons pas parce que nous croyons en vous.
00:01:15 Parce que nous croyons en ces liens que nous avons tissés au fil des dix dernières années.
00:01:19 Parce que nous pensons que notre aventure ensemble doit continuer.
00:01:23 Il y a tant de défis à relever.
00:01:25 Alors je sais que si aujourd'hui, je vous dis que je suis inquiète pour notre avenir,
00:01:29 que j'ai besoin de vous pour continuer notre mission,
00:01:32 vous serez au rendez-vous.
00:01:34 Et je sais que je ne me trompe pas.
00:01:36 Bonne fête de fin d'année à tous.
00:01:39 [Musique]
00:01:42 [Musique]
00:02:07 Bienvenue dans ce tout dernier Bistro Liberté de l'année,
00:02:11 au programme de cet épisode
00:02:13 [Musique]
00:02:17 Que retenir de l'année 2023 ?
00:02:19 Une année charnière ou une année pour rien ?
00:02:22 [Musique]
00:02:26 Et en seconde partie, sociale, élection, quelle perspective pour 2024 ?
00:02:31 [Musique]
00:02:35 Pour en parler, Eric Moriot vous a concocté un plateau de rêve.
00:02:39 Jugez-en vous-même.
00:02:41 Aldo Sterone, le rafaleur d'idées.
00:02:44 Mike Boroski, le bulldozer de la controverse.
00:02:47 Bruno Attal, le flic incorrect.
00:02:50 Myriam Palomba, qui ne lâche rien.
00:02:52 Frigide Barjot, l'abrasif pour tous.
00:02:55 Et la révoltée Stella Ganga.
00:02:57 Bref, je vous demande de leur faire un triomphe
00:03:00 pour cette émission spéciale snipers du net.
00:03:05 [Musique]
00:03:10 Bonsoir à tous !
00:03:12 [Applaudissements]
00:03:17 Voilà, bonsoir à tous et on peut applaudir le public !
00:03:20 [Applaudissements]
00:03:24 Je suis vraiment très heureux de vous retrouver ce soir,
00:03:28 vous le voyez, pour une spéciale.
00:03:30 On a mis les petits plats dans les grands à TVL.
00:03:32 On a un décor absolument magnifique.
00:03:35 J'espère que vous y êtes tous sensibles.
00:03:37 Fallait bien ça, voilà.
00:03:39 Une émission spéciale, vous l'avez compris en introduction,
00:03:43 avec non pas un, non pas deux, non pas trois,
00:03:46 non pas quatre, non pas cinq,
00:03:48 mais six invités, si je ne me trompe, autour de moi.
00:03:52 Et alors comme souvent, on nous a reproché
00:03:54 de ne pas trop donner la part belle aux dames,
00:03:58 ce soir nous avons décidé d'être dans la parité rigoureuse.
00:04:01 Nous avons donc décidé d'inviter exactement le même nombre d'invités.
00:04:04 Donc femmes, comme,
00:04:06 donc je tiens à applaudir et à les présenter en priorité.
00:04:09 Tout d'abord, nous sommes ravis d'accueillir à nouveau,
00:04:11 c'est Frigide Barjot !
00:04:13 [Applaudissements]
00:04:15 – Merci à tous !
00:04:17 Merci TV, Mistro Liberté, je suis ravie.
00:04:20 Je constate aussi que nous sommes dans la parité…
00:04:22 – Bon costume d'ailleurs au passage.
00:04:24 – Je suis ravie, vous me l'avez offert en arrivant.
00:04:26 Merci beaucoup.
00:04:27 Nous sommes dans la parité et dans la diversité.
00:04:30 – Exactement.
00:04:31 – Ce que j'apprécie beaucoup aussi, surtout chez vous.
00:04:33 – Et c'est bien que vous le soulignez.
00:04:34 Et en plus, toutes les religions sont présentées ce soir.
00:04:37 – Absolument, je commence moi-même.
00:04:39 Bruno adore.
00:04:41 – À vos côtés, chère Frigide, on est ravis de la retrouver également.
00:04:45 C'est Stella qui va me dire un peu.
00:04:47 [Applaudissements]
00:04:50 Bonsoir Stella, on se connaît un petit peu.
00:04:52 Donc nous, à Jean-Rémi Madde, vous voyez.
00:04:54 Donc en tout cas, on est très contents de t'avoir à nouveau avec nous.
00:04:57 – Merci Eric et merci de m'avoir invitée.
00:04:59 Et bisous au public !
00:05:00 [Applaudissements]
00:05:04 – Et puis, la dernière représentante de la jambe féminine.
00:05:06 Bon, qu'est-ce que vous voulez ?
00:05:07 Je pouvais pas faire sans aller là à chaque émission.
00:05:10 Et puis c'est un petit peu mon acolyte.
00:05:12 C'est Myriam Palomba.
00:05:14 [Applaudissements]
00:05:16 – Bonsoir, bonsoir, bonsoir.
00:05:17 Tu me manques de moi, Eric.
00:05:18 Eric, je suis obligée de garder toutes les missions ou pas ?
00:05:20 Parce que là, ça est en train de me serrer le cerveau.
00:05:23 Alors, c'est un peu compliqué.
00:05:25 – Tu as serré ton cerveau ?
00:05:26 – Non, mais tu sais quoi ?
00:05:28 J'étais sûre que tu allais me faire une vanne pourrie.
00:05:30 – C'est normal.
00:05:31 – Et bien, c'est bien. La transition est toute faite.
00:05:33 Après donc, Myriam Palomba va présenter ses chers messieurs.
00:05:36 Donc, tout d'abord, évidemment, c'est Mike Borowski de Radio Courtoisie.
00:05:40 [Applaudissements]
00:05:43 – Bonsoir. – Salut Mike, ça va ?
00:05:44 – Très bien, je suis content de porter ce magnifique bonnet.
00:05:47 Mais je constate que le présentateur, qui s'appelle Eric Bourillo, lui,
00:05:52 il est tête nue. Je ne sais pas pourquoi.
00:05:54 – Non, il est en tête, en faveur, le présentateur.
00:05:56 Et puis alors, on notera, et d'ailleurs, on lui fait un petit coucou.
00:05:58 On devait avoir Greg Tabibian, mais il n'a malheureusement pas pu
00:06:01 être des nôtres ce soir. Donc, on lui fait un coucou.
00:06:03 Donc, on est ravis, en tout cas, Mike, de t'avoir, comme toujours, avec nous.
00:06:07 Et puis alors, à tes côtés, enfin, de chaque côté,
00:06:09 alors, tu es bien d'entourée au niveau physique.
00:06:12 Tout d'abord, c'est Bruno Attal. On peut t'applaudir.
00:06:15 [Applaudissements]
00:06:19 Toujours à la tête de "Touche pas à mon flic", je ne me trompe pas ?
00:06:22 – Toujours à la tête de l'assaut, "Touche pas à mon flic", oui.
00:06:24 – Voilà, et puis il y a un livre, je crois, qui se prépare aussi,
00:06:26 qui va même sortir, je crois, en janvier ?
00:06:28 – Oui, en janvier, l'année prochaine. Mon bouquin est terminé.
00:06:30 – Sur quoi ?
00:06:31 – Sur mon parcours de flic, toutes mes histoires de flic sympathiques.
00:06:34 – Un biographie, quoi, une autobiographie.
00:06:36 – Oui, et puis ensuite, mes petits travers avec M. Darmanin,
00:06:38 ce qui s'est passé, les coulisses. Enfin, voilà, on va balancer un peu.
00:06:41 – Ce n'est pas des livres de grands laureates.
00:06:43 – Et alors, j'ai appris, cher Bruno Attal, que vous aviez une autre actualité,
00:06:46 puisque je crois qu'on peut le dire, c'est officiel,
00:06:48 vous avez ouvert votre bar à Paris, d'ailleurs.
00:06:51 – Oui, à côté du Panthéon, ça s'appelle "Ces années-là".
00:06:53 Alors, moi, vous savez tous que je préfère la vie d'avant,
00:06:56 donc ça s'appelle "Ces années-là", c'est un bar des années 70, 80, 90,
00:07:00 et vous êtes tous cordialement invités.
00:07:02 – Et le public aussi, j'espère.
00:07:04 – Tout le public est invité aussi.
00:07:06 [Applaudissements]
00:07:11 – C'est facile, donc rendez-vous. Donc redites-nous, s'il vous plaît.
00:07:15 – "Ces années-là", c'est d'y ouvrir la place à Paris, donc à côté du Panthéon,
00:07:18 pour faire la fête jusqu'à 2h du matin, sur Claude François, sur Jeanne Basse.
00:07:22 – Donc on pourra sauter ?
00:07:23 – Oui, et tout le monde, y compris derrière les ordinateurs, là…
00:07:27 – On a 120 places, donc calmez-vous en face de nous.
00:07:29 – C'est ouvert jusqu'à tard, donc après, pas 3 heures.
00:07:31 – Jusqu'à 2h du matin, ouais.
00:07:32 – Bon, et ben voilà, donc tout le monde est convié.
00:07:34 Et puis, alors, le dernier, le petit nouveau, il est venu exprès de Londres pour nous,
00:07:38 il avait fait le buzz, comme on dit, dans une émission précédente.
00:07:41 On est ravis de le recevoir à nouveau.
00:07:43 C'est… alors, les snipers du net, c'était un petit peu le sous-titre de cette émission,
00:07:47 s'il y en a bien un qui est sniper, c'est vous.
00:07:49 C'est Aldo Sterrod, on peut vous applaudir.
00:07:51 [Applaudissements]
00:07:56 Aldo, d'abord, merci d'être venu exprès pour Bistro Liberté depuis Londres.
00:08:00 On est très, très, très honoré.
00:08:02 Et je rappelle que vous avez une actualité, vous aussi, vous sortez un livre,
00:08:05 donc je le montre à la caméra, qui s'appelle "Les nouvelles religions",
00:08:08 les religions post-chrétiennes, occidentales, covidisme, climat et wokisme.
00:08:13 Voilà, je l'ai bien présenté, ça parle de quoi ?
00:08:15 Ah, ben voilà, et puis on a…
00:08:16 [Rires]
00:08:17 Et évidemment, ça c'était évidemment, on peut l'applaudir, Charles Mathieu,
00:08:21 notre expert en ouverture de bouteilles.
00:08:24 Aldo, bonsoir, ça parle de quoi ce bouquin ?
00:08:26 Bonsoir, merci pour cet accueil, je suis très content d'être sur un plateau
00:08:29 qui est ce soir sous le signe de la diversité et de l'équité,
00:08:33 un petit peu de wokisme et de religion, un petit peu de wokisme dans un monde de brut.
00:08:37 Ça ne peut pas faire de mal.
00:08:40 Alors le livre est au sujet des nouvelles religions,
00:08:43 parce que tout simplement, on a un Occident qui est en train de se chercher, d'accord ?
00:08:48 Après avoir chassé le christianisme, il veut une nouvelle religion,
00:08:53 et il trouve dans le covidisme, le climatisme et le wokisme,
00:08:57 il trouve de quoi attirer les foules.
00:08:59 Donc voilà, c'est ce sujet.
00:09:01 Bon, et bien d'un autre jeu, on va encourager tout le monde à aller voir ça.
00:09:05 – J'ai une question, M. Aldosterone, mais vous, vous êtes prêtre de ces religions
00:09:09 ou vous plutôt les dénoncez ? Parce que moi ça m'ennuie, c'est dans le temps catholique.
00:09:14 – Moi je les dénonce, mais je fais quand même attention, parce que voilà.
00:09:18 – Il faut faire gaffe à sa tête.
00:09:21 – Bon, en tout cas, on est ravis de tous vous avoir à nos côtés.
00:09:24 On rappelle aussi que c'est une période charnière, y compris pour TVL,
00:09:28 puisqu'on ne vit, vous le savez, que de vos dons, de la part des donateurs,
00:09:32 qui nous soutiennent, donc c'est la dernière ligne droite
00:09:35 pour pouvoir boucler le budget de l'année prochaine.
00:09:38 Donc s'il vous plaît, allez sur TVL, donc le site,
00:09:42 et puis vous pourrez trouver toutes les rubriques nécessaires
00:09:46 pour donner ces quelques obols qui peuvent permettre à cette chaîne d'exister.
00:09:52 On précise que nous ne bénéficions d'aucune subvention.
00:09:55 Là-dessus, il y a beaucoup de fantasmes aussi.
00:09:57 Donc en tout cas, voilà, on va mettre le lien,
00:09:59 le réalisateur va le mettre, notre cher Raphaël, à l'écran.
00:10:02 Une petite question, là tous, vous avez bien réveillonné.
00:10:04 Mike, t'as mangé quoi le soir du réveillon ?
00:10:07 – J'ai mangé de la carpe, comme on fait…
00:10:11 – On mange de la carpe ? – Oui, c'est comme ça.
00:10:13 En tant que polonais, on mange de la carpe.
00:10:15 – La carpe arcie ? – C'est un plat polonais.
00:10:19 – Et du borscht, mais ça c'est un truc que nous ont piqué encore les russes,
00:10:23 comme toujours.
00:10:24 – Ça donne la bonne haleine, ça.
00:10:25 – Comme toujours, d'ailleurs, de la soupe aux betteraves.
00:10:28 – Ça donne vachement envie.
00:10:30 – Ça donne une bonne haleine, parce que monsieur dit que je pue de la gueule.
00:10:33 – Mais non, mais… – Merci.
00:10:35 – Je t'ai mis un peu loin de moi.
00:10:37 Bruno, qu'est-ce que t'as eu ?
00:10:39 On va tous se tutoyer, parce que ce soir, exceptionnellement,
00:10:42 nous nous tutoyons tous, parce que c'est pas tout le temps le cas quand même.
00:10:45 Qu'est-ce que tu as ? – Noël en famille, voilà.
00:10:48 – Non, mais sur un plan de cuisine, c'est intéressant,
00:10:50 puisqu'on a tous des religions plus différentes.
00:10:52 – Il y avait une dinde, au marron.
00:10:55 – Au marron, donc voilà, on fait du classique, on est des vrais assimilés,
00:10:59 on fait toujours Noël, on fait toujours de l'An,
00:11:01 et donc en famille, avec mes neveux, mes frères, mes belles sœurs,
00:11:04 et puis quelques amis qu'on met autour d'une table, qui étaient seuls par exemple.
00:11:08 – Les bougies, c'est pas l'assimilation, je peux te dire.
00:11:11 – Tu peux fêter Ranoukka et les deux.
00:11:13 – C'est pas l'assimilation, désormais.
00:11:14 – Personnellement, je fais les deux.
00:11:16 – Je ne dis pas en tête, ça vous avait choqué ou pas ?
00:11:18 On rentre tout de suite dans le livre du sujet, mais la célébration,
00:11:21 enfin, il ne faut pas vraiment le dire, mais bon, pour moi, ça ressemblait à ça.
00:11:24 Ranoukka à l'Élysée, ça vous a…
00:11:26 – Moi, ça m'a choqué, pourtant, je suis plutôt…
00:11:28 enfin, ma maman est juive, mon père est catholique,
00:11:30 donc j'ai été élevée dans les deux traditions,
00:11:32 mais à partir du moment où c'est fait à l'Élysée, ça me pose problème,
00:11:35 puisque le président est censé être le garant de la laïcité,
00:11:38 ce qui, alors, on va encore se prendre la tête avec Mac,
00:11:40 mais pour moi, la laïcité, c'est extrêmement important en République,
00:11:44 et on ne peut pas dénoncer certaines choses,
00:11:46 si on fait Ranoukka à l'Élysée, c'est impossible.
00:11:49 – Alors, j'ajouterais, chère Myriam, que s'il avait, à ce moment-là,
00:11:55 invité quelques prêtres et fait une petite prière chrétienne…
00:12:00 – Non, non, pas de religion, pas de religion.
00:12:03 – Et comme il y a la rupture du jeûne qui est aussi…
00:12:07 alors, je ne sais pas si elle est faite à l'Élysée,
00:12:09 mais en tout cas, elle est faite dans plusieurs mairies,
00:12:12 voilà, ça rééquilibrerait, ça serait une laïcité positive, vous voyez ?
00:12:16 – Non, mais il ne disait ni d'hylagogue, ni d'église, ni de mosquée.
00:12:20 – Très bien, j'ai pas dit que j'étais pour, je proposais une alternative.
00:12:23 – Non mais, tu sais très bien, Frigide, il n'y a pas de laïcité positive,
00:12:26 ça n'existe pas, il y a soit la laïcité,
00:12:28 donc la religion de la laïcité, c'est ce que c'est,
00:12:30 soit il y a le catholicisme en tant que religion d'État,
00:12:34 et ça, c'est la vraie France, et c'est ce qu'il faut…
00:12:37 – Moi, je pense surtout qu'en réalité, c'était tout, justement,
00:12:41 sauf de la laïcité, parce que ça, c'est une porte ouverte à tout,
00:12:46 c'est-à-dire qu'on fête Hanoukka, et ensuite quoi ?
00:12:48 On va fêter, vous imaginez, les bouddhistes qui ont mis les Unes Fêtes,
00:12:52 les chinois, ainsi de suite, et je ne veux attaquer aucune religion,
00:12:56 mais demain, il y a, comment dire, des Français qui vont vouloir
00:13:00 qu'on égorge un mouton sous la pelouse de l'Élysée, vous allez leur dire quoi ?
00:13:04 Que non, la laïcité explique qu'il ne faut pas le faire ?
00:13:06 Non, si, limite, le président de la République s'était rendu dans une synagogue,
00:13:10 pour moi, ça avait plus de sens, mais le problème, c'est que là,
00:13:13 c'était la porte ouverte à tout, donc à partir de là, pour moi,
00:13:16 aucune religion n'a sa place à l'Élysée.
00:13:18 – Aldo, votre avis ?
00:13:19 – Oui, effectivement, c'est-à-dire que quand on regarde aujourd'hui
00:13:22 le niveau d'antisémitisme en France, je me demande quel genre de cadeau
00:13:25 veut faire l'Élysée aux antisémites, parce qu'aujourd'hui,
00:13:29 moi, je n'ai plus d'argument contre eux par rapport à cela,
00:13:32 c'est-à-dire qu'effectivement, ils disent, il y a une laïcité à géométrie variable,
00:13:36 elle concerne le catholicisme, elle concerne l'islam,
00:13:39 l'islam, on l'utilise de temps en temps pour des raisons électoralistes,
00:13:42 clientélistes, donc de temps en temps, on ferme les yeux,
00:13:45 et puis pour le judaïsme, ça ne semble pas s'appliquer,
00:13:47 je le réponds, je crois à ces gens-là, aujourd'hui, je suis à court d'arguments.
00:13:51 – Bon, en tout cas, chers amis, voilà, c'était en introduction.
00:13:54 – Attendez, je peux rajouter un petit mot ?
00:13:56 – Elle est rigide, oui.
00:13:57 – Parce que, enfin, ça a été entendu, comme le président n'était pas allé
00:14:00 à la manifestation contre l'antisémitisme, il a essayé de se rattraper,
00:14:04 enfin, ça ressemblait vraiment à ça, on n'est pas là.
00:14:06 – Il a dit qu'il organise une autre manifestation, c'est pire, je suis désolée.
00:14:09 – Il ne va pas sous les conseils du délinquant Belatar,
00:14:11 voilà, donc il fait rentrer en islamisme, il est allé à l'Élysée.
00:14:14 – Pourquoi Brigitte n'y est pas allée, ça je n'ai toujours pas compris.
00:14:16 – Pourquoi, pardon ?
00:14:17 – Pourquoi Brigitte, pourquoi quelqu'un d'Élysée n'y est pas allée à la manif ?
00:14:20 – Macron aurait pu y aller, mais encore une fois,
00:14:22 c'est M. Yassine Belatar qui lui a conseillé de ne pas y aller.
00:14:24 – Ah, c'était pour ça.
00:14:25 – C'est un visiteur du soir d'ailleurs, si ça vous a choqué qu'il soit un visiteur,
00:14:28 enfin, d'un conseiller, pour être tout à fait honnête,
00:14:30 mais bon, Yassine Belatar est quand même un visiteur.
00:14:32 – Yassine Belatar, et puis pourquoi pas Nabila, c'est la prochaine étape.
00:14:36 [Rires]
00:14:37 – Voilà, en tout cas, j'aimerais qu'on applaudisse cette belle tête de marqueur,
00:14:40 Mike Borowski, quand même, qui m'a l'air très en forme
00:14:45 pour ce dernier Bistro Liberté de l'année,
00:14:47 et puis en plus, c'est le dernier tout court pour toi,
00:14:49 parce que j'ai cru comprendre que tu allais nous lâcher,
00:14:51 donc c'est ton dernier Bistro Liberté, on peut t'applaudir, en tout cas avant.
00:14:55 Eh bien, on applaudit Mike.
00:14:57 [Applaudissements]
00:14:58 Tout de suite, allez, on passe au premier débat dans Bistro Liberté.
00:15:01 [Générique]
00:15:05 Que retenir de l'année 2023 ?
00:15:08 Entre les émeutes, Crépole et le terrorisme,
00:15:11 2023 est-elle l'année de l'insécurité ?
00:15:14 Entre inflation et retraite, assiste-t-on à la fin d'une époque ?
00:15:19 L'année 2023 confirme-t-elle l'entrée dans une nouvelle donne géopolitique ?
00:15:25 2023, année charnière ou année pour rien ?
00:15:28 [Générique]
00:15:32 Bon, chers amis, comme vous l'avez compris,
00:15:33 lors de cette première partie Bistro Liberté spéciale,
00:15:37 donc fin d'année, fête de fin d'année, puisqu'il ne faut plus dire Noël non plus,
00:15:40 ça aussi, vous avez compris que ça devenait...
00:15:42 - C'est difficile de le dire. - Oui, on le dit.
00:15:44 - D'où on va le dire, voilà. - Vive Noël !
00:15:46 On va d'abord faire le bilan de cette année et regarder un petit peu en arrière ce qui s'est passé.
00:15:51 D'abord, on va se souvenir de cette année 2023, alors en mal ou en bien, si vous allez me le dire.
00:15:55 On va parler d'abord de politique intérieure,
00:15:58 et on parlera dans un deuxième temps de la qualité internationale.
00:16:00 Tout d'abord, si vous aviez tous, là, pour introduire cette première partie,
00:16:04 trois mots à me donner pour décrire l'année 2023, lesquels vous choisiriez ?
00:16:09 Allez, honneur aux dames, Stella.
00:16:11 Moi, je ne dis pas trois mots, je dis un mot, catastrophe.
00:16:14 - D'accord, direct. Pourquoi ?
00:16:16 - Parce que tout a été malheureusement une série de catastrophes.
00:16:20 C'est-à-dire les choix des lois qui ont été votées,
00:16:24 par où on va commencer, la retraite, l'inflation, l'énergie,
00:16:28 dernièrement la loi soi-disant immigration.
00:16:32 - Ah oui, bien. - Voilà, justement, c'est des décisions,
00:16:35 des doigts qu'ils ont décidés, enfin, ils se sont réveillés un matin,
00:16:38 ils ont sorti ça de leur chapeau,
00:16:40 ils ont dit que ça allait résoudre tous les problèmes de la France,
00:16:42 mais en fait, non tout, c'est empiré.
00:16:45 Donc, qu'est-ce qu'on a choisi ? Qu'est-ce qu'on va laisser ?
00:16:47 Les émeutes, quoi ?
00:16:49 - Violence. J'habite à l'emplacement hexa où était le vélodrome d'hiver,
00:16:55 et j'ai assisté le soir même quasiment à l'assassinat du jeune Colin
00:16:59 par un islamiste fou qui était suivi par des policiers,
00:17:02 alors là, mon ami Bruno pourra me le confirmer,
00:17:06 et qui est venu dans ce quartier-là express,
00:17:10 qui n'a pas été dit par la presse, pour assassiner n'importe qui,
00:17:14 un jeune, et qui est tombé, place des martyrs juifs du vélodrome d'hiver,
00:17:18 ce que personne n'a dit dans la presse.
00:17:20 Et je mets tous les jours des bougies là-bas,
00:17:22 j'ai mis la photo de Colin exactement devant l'entrée de la promenade
00:17:26 Jean-Paul Belmondo, imaginez.
00:17:28 Oui, c'est très violent de le vivre comme ça,
00:17:30 déjà qu'on habite sur le vélodrome d'hiver.
00:17:32 - Myriam.
00:17:34 - Vu d'avance, ça fait trois mots ?
00:17:36 - Pas mal.
00:17:38 Non, parce qu'en fait, on nous avait dit, contre la colère,
00:17:42 malgré la colère, évitons le chaos,
00:17:46 c'était une couverture de Marianne notamment,
00:17:49 pour nous dire que si on choisissait Emmanuel Macron,
00:17:54 nous n'aurions pas le chaos, et puis finalement,
00:17:56 on a eu le chaos, sur toutes ses formes,
00:17:59 c'était couru d'avance, je ne comprends pas qu'on ait pu revoter
00:18:03 pour ce monsieur, après les cinq années précédentes qu'on a vécues,
00:18:07 donc pour moi, rien d'étonnant à ce qu'il se passe aujourd'hui.
00:18:10 - Allez, de l'autre côté, Bruno.
00:18:12 - Moi, je vais dire manipulation, manipulation de ce gouvernement,
00:18:15 depuis six ans, depuis Macron, il a manipulé les policiers
00:18:19 contre les Gilets jaunes, contre le Covid,
00:18:21 pendant les émeutes, j'ai plein de collègues
00:18:23 qui se sont retrouvés en garde à vue,
00:18:25 et peut-être le mot "endormi", les Français sont endormis,
00:18:28 ou je ne sais pas ce qu'il se passe, mais on a tellement de ministres,
00:18:32 que ce soit mis en examen, qui commettent des erreurs,
00:18:35 des fautes graves, on n'a jamais de démission,
00:18:38 les Français sont endormis, je ne sais pas,
00:18:41 il me semble que j'ai connu les générations avant de président,
00:18:43 de ministre, où au début du mandat de Macron,
00:18:46 souvenez-vous, pour des homards, de rugie, a été obligé de démissionner,
00:18:51 il n'a commis aucune infraction pénale,
00:18:53 aujourd'hui, les Français sont endormis,
00:18:55 avec tout ce qui se passe, les émeutes, rien ne se passe,
00:18:58 notre gouvernement, à Aupenma, et je pense que c'est depuis les années Covid,
00:19:03 où ils se sont rendu compte qu'on pouvait mener le peuple par le bout du nez.
00:19:06 – Mike ?
00:19:07 – Je dirais anti-France, parce que la République a choisi
00:19:13 de célébrer les voyous, on le voit par exemple,
00:19:17 à question des émeutes, où on a cherché à disculper un peu ces émeutes,
00:19:25 à dire "c'est la faute de la société, en fin de compte,
00:19:30 qui a eu ce qu'il y a eu", et puis on a tourné le dos
00:19:35 au jeune Thomas qui a été lâchement assassiné,
00:19:39 – On va y revenir, mais…
00:19:40 – Et dont on a fait d'ailleurs, dont on a aussi essayé de disculper ces assassins.
00:19:45 D'ailleurs vous avez fait une très bonne, enfin vous avez produit
00:19:49 une très bonne parodie dernièrement de Monsieur Cohen,
00:19:54 – Les mythos Patrick Cohen, oui.
00:19:55 – Où lui, voilà, il cherchait totalement à disculper ces assassins,
00:19:59 il disait "oh là, mais c'est pas de chance, en fin de compte,
00:20:02 c'était des gentils petits gars, ils étaient venus avec un couteau,
00:20:04 bon ben ça arrive, c'est comme ça, c'est la tradition".
00:20:06 – Très identifique.
00:20:07 – Et on est vraiment d'anti-France, c'est-à-dire que, voilà,
00:20:10 on a des médias et un régime qui ont choisi leur camp,
00:20:15 qui ont choisi qui ils allaient célébrer
00:20:17 et contre qui ils allaient se retourner contre.
00:20:19 – Donc anti-France, Aldo Steyron ?
00:20:21 – Moi je pense à deux choses, je pense à l'inflation,
00:20:24 qui m'a l'air de quelque chose quand même de planifié centralement,
00:20:27 c'est une inflation qui n'arrive pas par accident,
00:20:30 et puis on pourra en parler peut-être plus longuement plus tard,
00:20:33 et puis la deuxième chose qui me passe par la tête, c'est Poudrière,
00:20:36 j'ai l'impression que la France ressemble à une poudrière,
00:20:39 quand je regarde l'affaire Nahel, quand je regarde l'affaire Crépole,
00:20:43 et au-delà de… on peut être avec les uns ou avec les autres,
00:20:46 c'est même pas là la question, c'est comme par exemple dans l'affaire Nahel,
00:20:49 on peut dire que le flic avait tort ou que le flic avait raison,
00:20:51 c'est même pas là la question, la question c'est qu'on a des affaires
00:20:53 qui normalement relèvent de la justice,
00:20:55 qui doivent être traitées dans la sérénité,
00:20:57 qui finissent par des émeutes qui parfois prennent une ampleur nationale,
00:21:01 et là j'ai peur qu'un jour on ait l'émeute de trop,
00:21:03 j'ai peur qu'un jour il y ait un incident,
00:21:05 et puis on finisse avec une émeute qui se termine dix ans plus tard.
00:21:07 – Alors justement on y vient, on va reprendre plusieurs événements
00:21:10 les uns après les autres, mais d'abord l'événement maintenant marquant,
00:21:14 le plus marquant pour vous de l'année 2023, rapidement, très rapidement, Frigide.
00:21:18 – Alors ça va être, c'est pas dans votre peut-être façon de voir les choses,
00:21:23 mais pour moi le plus important, le plus grave,
00:21:25 c'est l'inscription sans aucune raison de l'avortement dans la Constitution.
00:21:30 Je ne comprends pas ce qui se passe, honnêtement.
00:21:33 [Applaudissements]
00:21:35 – Merci, je n'attendais pas.
00:21:37 Et en deux mots je vous explique pourquoi,
00:21:39 pas du tout pour enlever le droit à l'avortement aux femmes,
00:21:43 parce que c'est, aujourd'hui c'était acquis depuis cette grande femme
00:21:47 qui est Simone Veil, je suis… voilà.
00:21:50 Mais ça ne peut pas être la norme première de donner la mort à l'engendrement
00:21:55 en haut de la hiérarchie des normes d'un pays, ce n'est pas possible.
00:22:00 Est-ce que vous vous rendez compte ?
00:22:01 Et là, donc j'ajoute même un deuxième mot à violent,
00:22:03 j'ajoute le mot de mort qu'on est en train d'institutionnaliser.
00:22:07 Et j'irai bien sûr aussi sur les lois de Tanasi et de Suicide Assisté,
00:22:11 sur lesquelles il n'y a eu aucun débat et qui vont…
00:22:15 – Donc vous c'est l'inscription de l'avortement dans la Constitution ?
00:22:17 – Dans la Constitution, pas supprimer l'avortement, comprenez-moi bien,
00:22:21 je ne veux pas comme quand je m'opposais à une certaine union
00:22:25 pour les personnes de même sexe et le changement de la reproduction humaine…
00:22:28 – Vous n'étiez pas contre l'homosexualité ?
00:22:29 – Mais pas du tout, et là, enfin pardon je m'énerve, mais…
00:22:33 – Toute seule, c'est fort !
00:22:34 – Non mais vous savez je l'ai tellement pris dans la figure,
00:22:37 et je me souviens encore d'un débat avec mon ami, cher ami Bruno,
00:22:42 mais je reviens à cela, ça n'est en rien une condamnation du droit
00:22:47 de chaque femme à pouvoir avorter, simplement ça ne peut pas être
00:22:51 la norme de la société, la mort à l'engendrement en haut, pardon,
00:22:55 en plus dans les… enfin oui dans la Constitution,
00:23:00 heureusement ils l'ont quand même sorti du préambule pour le moment
00:23:02 et c'est une liberté qui va être reconnue.
00:23:04 – Ok, c'est clair, en tout cas on s'est entendu.
00:23:06 – Voilà, je vous remercie.
00:23:07 – C'était là ?
00:23:08 – Alors les amis parce que c'était, je crois, 15 jours horribles,
00:23:14 pour la première fois de ma vie j'ai perdu mon sang-froid
00:23:16 sur les réseaux sociaux, les députés qui sont de la NUPES/LF,
00:23:22 je pense qu'ils m'ont vu passer dans leurs commentaires,
00:23:24 je n'ai pas arrêté d'en traiter quelques-uns de connards, parce que…
00:23:28 – Oui d'ailleurs tu t'es vue, tu as perdu ton compte.
00:23:30 – Et au passage j'avais perdu mon compte, et j'ai récupéré mon compte !
00:23:33 – Voilà, donc…
00:23:34 [Applaudissements]
00:23:36 – J'ai trouvé que c'était une période horrible.
00:23:38 – Pourquoi tu avais perdu ton compte d'ailleurs ?
00:23:40 – Justement parce que…
00:23:42 – Ton compte Twitter, enfin sur le X.
00:23:44 – Oui mon compte Twitter, il y a un monsieur qui s'était fait agresser,
00:23:48 qui tenait un bar tabac, et justement les émeutiers étaient rentrés dans son bar,
00:23:53 cassaient tout, le foutent à poil, l'agressaient, c'était violent.
00:23:59 Et donc le lendemain, les émeutiers étaient partis pour reprendre les mêmes activités
00:24:05 et en plus attaquer l'église, une église à Lyon.
00:24:08 Donc il me semble qu'il y avait des jeunes identitaires
00:24:11 qui s'étaient organisés pour protéger et ce monsieur-là, et l'église.
00:24:15 Ils étaient dits qu'en tout cas, les émeutiers n'allaient pas rentrer dans l'église
00:24:20 et n'allaient pas désacraliser l'église.
00:24:22 Donc moi mon commentaire était "Allez-y, foutez-leur la raclée de leur vie !"
00:24:26 – Ah voilà, donc incitation à la violence.
00:24:28 – C'est ça, Twitter m'a épinglé, incitation à la haine, ainsi de suite.
00:24:32 Mais pour revenir aux émeutes, c'était vraiment traumatisant.
00:24:36 J'estime qu'il n'y a pas de justification,
00:24:39 peu importe ce que les gens essayent d'expliquer
00:24:41 par rapport au fait que le jeune Ahel avait perdu la vie,
00:24:46 bref, qu'on apprécie ou pas, qu'on déprécie ou apprécie la situation
00:24:50 par rapport aux circonstances, pour moi ça ne justifiait pas tout cet embrasement-là.
00:24:56 Et je m'étouffais d'autant plus parce que j'avais des responsables politiques
00:25:01 qui faisaient le tour des plateaux précisants, des responsables politiques de gauche,
00:25:04 qui nous expliquaient que si les bons lieux sont dans cet état,
00:25:08 c'est parce que les pauvres, ils sont pauvres, les moyens, ils n'en ont pas assez,
00:25:14 ils n'arrêtaient pas de leur trouver des excuses.
00:25:18 Et moi j'étais là "Mais vous êtes sérieux là ?
00:25:20 Moi je viens d'un pays où il y a des familles qui vivent avec 1 euro la journée
00:25:25 et c'est pas tous des délinquants, vous venez m'expliquer que
00:25:27 dans un pays où l'éducation c'est gratuit, les soins de santé sont à la portée de tout le monde,
00:25:36 vous venez m'expliquer que dans un pays comme ça, c'est normal de brûler des piscines,
00:25:41 de brûler des transports, de brûler des maisons, de brûler des voitures.
00:25:44 Vous voyez, rien que le fait d'en parler, déjà je me reviens à bouillir encore.
00:25:48 Donc c'est vraiment une période que j'ai vraiment eu du mal à digérer
00:25:51 et visiblement j'ai encore du mal à digérer.
00:25:53 – Elle s'est énervée. Bon et Myriam alors, toi ?
00:25:55 – Alors moi c'est la réforme des retraites, alors bien sûr les émeutes aussi mais surtout…
00:26:01 – Ah j'allais y venir, ça va être le politique un peu cheveux qu'on aborde.
00:26:03 – Mais la réforme des retraites parce que pour moi ça a été la plus grande…
00:26:05 – On a tendance à l'oublier d'ailleurs maintenant, fin d'année.
00:26:07 – La plus grande escroquerie, parce que maintenant on sait très bien
00:26:11 que cette réforme ne va rien améliorer du tout et puis surtout…
00:26:14 – Un passage en force, c'est un peu le tournant du quinquennat.
00:26:16 – Voilà c'est le tournant du quinquennat et puis on nous l'a fait drôlement à l'envers,
00:26:19 que ça soit les partis de gauche, les syndicats, sans parler de la Macronie,
00:26:23 sans parler de LR, donc vraiment ça a été pour moi le pire événement
00:26:31 qui s'est passé à l'Assemblée, c'est vraiment la réforme des retraites
00:26:34 où malgré ce que pouvait penser l'électorat, le "peuple" entre guillemets,
00:26:39 voilà, oui, ils ont montré clairement qu'ils s'en foutaient,
00:26:42 donc pour moi c'est vraiment un déni de démocratie et ça c'est pas tout.
00:26:45 – Sur l'immigration aussi, je te rassure, je crois qu'ils s'en foutent aussi.
00:26:48 – Oui certainement, mais en tout cas moi le premier événement que j'ai trouvé
00:26:52 et puis ça d'ailleurs on a vu, il y a eu les émeutes, mais avant les émeutes,
00:26:56 il y avait eu toutes les manifs pendant la réforme des retraites
00:27:00 avec des choses quand même assez violentes aussi,
00:27:02 moi je me souviens j'étais sur une manif, j'ai failli me prendre un pavé sur la tronche,
00:27:06 voilà donc les gens étaient en colère et malgré tout, on l'a fait passer par le 49-3
00:27:13 et puis les gens, ils ont oublié, ils s'en foutent, il ne se passe plus rien,
00:27:17 tout va bien, on est parti en vacances.
00:27:19 – Tu penses que les gens oublient vite, c'est un peu comme les Gilets jaunes,
00:27:22 moi ça m'avait fait penser évidemment aux Gilets jaunes,
00:27:24 Mike tu en étais un des illustres représentants.
00:27:26 – Bien sûr que les gens oublient vite, parce que l'info chasse une autre info.
00:27:30 – Toi aussi c'est l'événement le plus marquant pour toi 2023, c'est quoi ?
00:27:33 – Pour moi… – Alors là-dessus tu réponds et puis tu me diras si c'est…
00:27:36 – Alors je suis d'accord avec elle, en plus j'étais à Békelle
00:27:38 quand elle a failli se prendre le pavé, d'ailleurs les policiers,
00:27:41 dont monsieur à côté est illustre représentant, ils nous ont chargés,
00:27:47 alors qu'on faisait des interviews, ils nous chargaient,
00:27:49 mais bon bref, ça après, je ne dirai pas plus.
00:27:52 Mais concernant, moi ce qui m'a le plus marqué,
00:27:56 alors j'aurais pu dire IVG, je suis aussi totalement d'accord avec Frigide,
00:28:00 ou bien l'anniversaire des 10 ans du mariage pour tous,
00:28:04 qui est une loi, vous savez ce que j'en pense.
00:28:07 – Non tu ne peux pas dire ça, à chaque fois il faut que tu précises.
00:28:11 – Je suis archi con, parce que la loi du mariage pour tous,
00:28:16 ça a été la porte d'entrée pour le wokisme, pour les lois progressistes,
00:28:21 pour la PMA, GPA, pour tous ces gens à cheveux bleus, etc.
00:28:28 pour les noms binaires, tous ces gens qui parlent du genre,
00:28:31 et ben oui c'est le début, je suis désolé.
00:28:34 – Pour ça, s'il n'y avait pas eu de mariage gay, il n'y aurait pas eu de wokisme.
00:28:37 – Il y aurait eu, mais peut-être moins déjà.
00:28:40 – En tout cas c'est pas du début du débat, mais voilà.
00:28:42 – Mais moi ce qui m'a le plus marqué, c'est qu'on a enfin vu que l'opposition,
00:28:52 en réalité n'était pas l'opposition, c'est-à-dire que l'opposition
00:28:56 travaillait avec la majorité, elle faisait croire à l'ensemble de la population
00:29:00 qu'elle était une forme d'opposition, mais elle ne l'était pas,
00:29:03 lorsqu'il y avait possibilité, parce qu'aujourd'hui l'opposition est majoritaire.
00:29:06 – Elle a joué son boulot là, pour le rejet de la loi immigration.
00:29:09 – Non, non, ça c'est en commission des lois, ça va, mais le jour où il faut voter,
00:29:14 je veux dire la fin du gouvernement de Madame Borne, eh bien ils ne sont pas là.
00:29:19 – Pour les motions de censure.
00:29:20 – Les motions de censure, c'est-à-dire que normalement on devrait être déjà
00:29:23 au minimum en dissolution, et lorsque il faut voter pour la motion de censure,
00:29:29 eh bien l'opposition n'est pas là, c'est faux, elle joue le jeu de la majorité.
00:29:35 Et donc ça démontre, et je le comprends très bien aujourd'hui d'ailleurs,
00:29:38 pourquoi les gens s'abstiennent et pourquoi ils n'ont plus confiance dans les politiques,
00:29:43 ils n'ont plus confiance aussi dans le vote et dans les démocraties,
00:29:47 parce qu'ils voient qu'en fait tout est pipé.
00:29:50 Et ça, ça a démontré qu'en réalité le jeu démocratique français est pipé,
00:29:55 et que nous ne vivons pas en réalité une démocratie, nous vivons une démocratie,
00:29:59 soit défaillante au mieux, et peut-être même bientôt une future société propre.
00:30:02 – Donc toi ce n'est pas vraiment un événement,
00:30:03 quand c'est l'absence de l'opposition, c'est ça ce que tu as retenu.
00:30:05 Bruno ? – Alors moi c'est une évidence, c'est le 7 octobre,
00:30:09 j'étais en Israël au reportage "Pour touche pas à mon flic", le 4 octobre,
00:30:14 je suis rentré en Palestine alors qu'il y a un réel apartheid,
00:30:18 parce que les juifs n'ont pas le droit de rentrer dans certaines villes au péril de leur vie.
00:30:22 Donc à trois jours près, j'aurais pu être dans le coin et me faire massacrer.
00:30:27 Et surtout ce que j'ai vu sur ce 7 octobre,
00:30:29 c'est que je ne pensais pas que la France était à ce point islamisée.
00:30:32 Je ne pensais pas qu'un jour on pourrait appeler des résistants des gens qui violent,
00:30:36 qui décapitent, qui brûlent.
00:30:38 – J'aurais plutôt préféré que tu m'indiques,
00:30:41 mais ça n'empêche pas qu'on va parler évidemment de la situation internationale,
00:30:43 mais sur ce qui s'est passé en France en 2023.
00:30:46 – C'est encore une fois, ce que je te dis, c'est que l'islamisation de la France,
00:30:50 aujourd'hui on a des partis politiques ou des gens qui vous disent
00:30:53 que des gens qui font ça ce sont des résistants.
00:30:55 Donc la France a basculé, a basculé à 20% à peu près,
00:30:58 de personnes qui arrivent à contextualiser, à expliquer
00:31:04 pourquoi on pourrait violer une femme,
00:31:06 pourquoi on pourrait démembrer un enfant, pourquoi on pourrait couper une tête.
00:31:09 Il y a une raison, c'est "oui mais".
00:31:11 Et je pense que ce n'est jamais arrivé,
00:31:14 le 11 septembre ou tous les attentats qui se sont passés,
00:31:18 est-ce qu'une personne a pu contextualiser le Bataclan ?
00:31:21 Dire "oui mais".
00:31:22 Eh bien aujourd'hui en France, nous avons des gens qui disent "oui mais".
00:31:26 Il a démembré un enfant, "oui mais".
00:31:28 Et ça, je pense qu'on est passé,
00:31:31 que l'islamisation de la France est beaucoup plus à progresser,
00:31:35 mais une fois par rapport à ce que je pensais.
00:31:38 – Aldo Steyron.
00:31:40 – Oui, je voulais, il y a quelques trucs qui passent dans la tête,
00:31:43 je voulais d'abord répondre à l'histoire à Frigide.
00:31:47 Avant de lui répondre, j'aimerais faire une déclaration.
00:31:50 Je suis pro-vie, d'accord, et très radical sur ce sujet-là.
00:31:53 Alors, ceci vous l'entendez sur TV Liberté par exemple,
00:31:56 mais exigez-le sur les autres chaînes de télévision.
00:31:59 Parce que personne ne vous le dit, les gens,
00:32:01 vous entendez plein d'intervenants à la télévision et sur internet,
00:32:04 il n'y a personne qui vous fait une déclaration idéologique.
00:32:06 Je suis ceci ou cela.
00:32:08 Donc ça c'est le background.
00:32:09 Maintenant autre chose, j'ai trouvé dans cette histoire d'avortement,
00:32:12 une situation extrêmement humiliante pour la France.
00:32:15 Parce que si je dois créer un mot comme le ferait l'épouse de M. Hollande,
00:32:21 je dirais que ça venait consacrer la vassalitude de la France
00:32:25 par rapport aux États-Unis.
00:32:27 Le calendrier c'était quoi ?
00:32:28 Il y avait effectivement aux États-Unis un problème
00:32:31 avec la fameuse jurisprudence "Wade vs. Rowe".
00:32:35 Ça signifie que c'était une longue histoire aux États-Unis,
00:32:38 qui datait des années 70 et qui a été remise sur la scène.
00:32:41 Oui, on comprend, mais la France n'avait rien à voir là-dedans,
00:32:44 dans ce débat-là.
00:32:45 Et la France a choisi justement ce moment-là,
00:32:48 en réaction à ce qui se passe aux États-Unis,
00:32:50 pour venir éditer leur constitution.
00:32:52 Comme s'ils étaient un État américain, et puis ils se disent
00:32:54 "Bon, nous on veut se protéger contre le gouvernement fédéral,
00:32:57 contre Washington, donc qu'est-ce qu'on va faire ?
00:32:59 On va créer une loi nationale comme le font souvent les États américains."
00:33:02 C'était absolument humiliant, cette histoire.
00:33:07 – Donc toi, ton événement marquant, tu dirais que c'est le même donc…
00:33:10 – C'était ça, c'était aussi les émeutes,
00:33:13 même si je ne suis pas complètement sur la ligne de Stella.
00:33:18 C'est-à-dire que les émeutes, je ne justifie pas les émeutes,
00:33:21 bien entendu, mais je vois la logique dans laquelle ils s'expriment.
00:33:25 Prenons l'histoire de George Floyd à Minneapolis, je crois en 2020.
00:33:29 Minneapolis, George Floyd est tué à main nue par un policier,
00:33:34 je sais que Bruno ne sera pas content, mais il y a des gens qui disent
00:33:37 "Il est mort de mort naturelle."
00:33:39 Attendez, vous rigolez ou quoi ?
00:33:41 Le gars était dessus pendant 8 minutes en train de l'étrangler,
00:33:43 et tu me dis "Il est mort de mort naturelle."
00:33:45 Ah non, mais moi je n'ai vu qu'une mort naturelle.
00:33:47 Que font les gens ? Ils se disent "Il y a un déni de justice."
00:33:50 Ben on fait des manifs où on casse et tout pendant 2-3 semaines,
00:33:54 et après on reparle. Est-ce que c'est toujours une mort naturelle ?
00:33:57 À ce moment-là, les gens "Oui, bon, c'est vrai, il va falloir peut-être
00:34:00 que la justice regarde." C'est tout, je pense que les injustices,
00:34:03 surtout à répétition, je ne dis pas que des injustices nécessairement réelles,
00:34:08 des injustices réelles ou perçues, les gens ne fonctionnent pas
00:34:11 avec la réalité nécessairement, ils fonctionnent avec leur perception.
00:34:14 Si vous allez dans des cités, les gens vous disent "On vit sous l'injustice."
00:34:17 Peu importe, vous ne pouvez pas les contrairer, c'est comme ça,
00:34:20 ils vivent dans la justice, ils le ressentent.
00:34:22 C'est sincère comme sentiment.
00:34:24 – Je ne dis pas que ce n'est pas sincère, le problème c'est que si on se fie
00:34:27 à la perception de chacun, en réalité dans ce cas la société ne vit plus.
00:34:31 Ça veut dire que toi, étant aldostérone, la façon dont tu me regardes,
00:34:34 je peux le percevoir comme une injustice, je peux me sentir attaqué,
00:34:38 parce que je peux me dire "Ah, c'est un prédateur sexuel,
00:34:40 c'est probablement un violeur, donc je me sens attaqué,
00:34:43 et donc normalement la police doit te choper et te mettre en prison
00:34:45 parce que j'ai perçu que tu m'agressais."
00:34:47 On ne peut pas vivre dans un monde où chacun perçoit la réalité.
00:34:51 La réalité, pardon, c'est ce qui est, c'est pas ce qui fonctionne
00:34:55 ou varie en fonction de nos sentiments, du climat, de la météo,
00:34:59 non, la réalité c'est ce qui est.
00:35:01 Et pendant les émeutes, ce qui était, c'est que des gens ont profité
00:35:05 de ces émeutes-là pour casser, agresser, violer et piller.
00:35:09 Et ça, je suis désolée, ça ne passe pas.
00:35:12 - Est-ce que je peux rajouter ? Bravo.
00:35:14 - Enfin, ce n'est pas pour recharger notre ami Aldo qui vient de si loin, mais…
00:35:18 - Enfin, il vient de Londres en même temps.
00:35:20 - On connaît aussi les effets communautaires, les effets de…
00:35:23 - On va pas se faire faire les femmes quand même.
00:35:25 - Non, mais les effets de masse, il est très facile d'arriver à…
00:35:29 - Ah, on va nous arranger.
00:35:31 - Bon, les amis, quand vous voulez.
00:35:32 - Oui, vas-y, vas-y.
00:35:33 - Parce que je la connais mon histoire, moi.
00:35:35 Les effets de masse, les effets de communauté,
00:35:38 comment on leur fait faire des choses,
00:35:41 notamment évidemment les émeutes,
00:35:44 parce qu'il y a des leaders et parce qu'il y a des gens qui gonflent le cerveau,
00:35:49 voilà, c'est des effets aussi manipulés.
00:35:52 Vous le savez très bien, ça n'aurait jamais dû s'enflammer comme ça, mais jamais.
00:35:56 - Bon, il y en a un en tout cas qui s'enflamme, il bouillonne, c'est Bruno Hattal.
00:35:59 - Pardon, c'est que d'aller nous chercher l'affaire George Floyd,
00:36:01 qui n'a rien à voir avec la France, donc voilà, c'est juste racialiste.
00:36:04 - L'Afrique est frigide.
00:36:06 - C'est racialiste, surtout aux États-Unis, je crois que c'est de l'ordre de 100
00:36:08 ou à 1000 fois plus de noirs qui tuent des blancs ou qui tuent d'autres noirs.
00:36:12 Donc c'était juste racialiste, on avait un toxicomane qui venait d'acheter de la drogue
00:36:15 et voilà, le policier il a été condamné, au moment où on parle, il est en prison,
00:36:18 on nous met ça.
00:36:20 Quel rapport avec les policiers français, d'aller chercher un truc pareil ?
00:36:24 Et donc voilà, sur l'affaire Nile, pareil,
00:36:26 tout ça c'était que prétexte pour piller, pour vandaliser.
00:36:29 - Non, ce qu'il voulait dire c'est que c'était un flic qui tuait un jeune être,
00:36:34 enfin un homme, et que du coup il y avait un sentiment d'injustice,
00:36:38 c'est ce qu'ont ressenti les gens qui vivent en cité,
00:36:41 parce que pour eux ça ne se justifiait pas qu'au…
00:36:44 le policier, je ne dis pas que tu es d'accord, tu connais mon point de vue là-dessus,
00:36:48 mais ça ne se justifiait pas, ils l'ont vécu comme une injustice.
00:36:52 Je comprends ce que tu veux dire, mais effectivement, je suis très d'accord avec Stella,
00:36:55 on ne peut pas vivre sur des impressions.
00:36:57 - Eric Masson qui meurt, moi je le prends comme une injustice,
00:36:59 je n'ai pas été brûlé, je n'ai pas été emmerdé des gens qui bossent,
00:37:01 j'ai pas foutu… Eric Masson, c'est un policier qui a été tué.
00:37:04 - Oui, bien sûr, bien sûr.
00:37:06 - J'ai l'impression qu'on revient sur la victimisation des voyous,
00:37:09 ce sont des voyous avant tout qui commettent des délits et des crimes,
00:37:13 qui pourrissent la vie de nos concitoyens, et juste de dire "oui mais c'est comment il le ressent",
00:37:17 ben non je suis désolé, vous êtes en train de le victimiser, de faire de l'angélisme,
00:37:20 ça fait 40 ans qu'on fait ça, et 40 ans que ça ne marche pas,
00:37:22 et ces gamins aujourd'hui, le seul chemin qu'ils ont, c'est de dire
00:37:24 "attends je brûle une voiture et là j'écoute Céronne qui me dit
00:37:26 "oui mais attends, t'as vu comment il le prend"
00:37:28 non non, justement il faut… j'étais dans la rue il n'y a pas si longtemps
00:37:31 avec un jeune qui me traitait de facho et qui le regrette maintenant.
00:37:33 - Ah ça c'est étonnant.
00:37:35 - Non mais c'était la première fois que ça m'arrive,
00:37:36 dans le 5ème arrondissement de Paris, un petit bourgeois, bon voilà…
00:37:39 et donc voilà, c'était exactement le même discours,
00:37:42 je me suis dit "mais arrêtez de les victimiser ces gamins s'ils voulaient vraiment les sauver",
00:37:44 justement moi je les traite de racailles toute la journée, pour les stigmatiser,
00:37:47 pour dire "t'es une racaille, choisis ton camp, moi je te traiterai de racaille
00:37:51 à chaque fois que tu commettras des délits et des crimes,
00:37:53 si un jour tu choisis le bon chemin, avoir une femme, des enfants,
00:37:57 vivre en société, travailler, produire une richesse,
00:38:00 et bien oui tu seras mon compatriote, oui ça se passera bien".
00:38:03 Mais il faut arrêter de victimiser ces gamins en disant "oui mais",
00:38:05 il n'y a pas de "oui mais".
00:38:06 - Mais moi je crois que cet angélisme il est voulu, c'est pas juste un angélisme,
00:38:11 je crois qu'on ne fait rien, les gouvernements qui se sont succédés
00:38:14 ne font rien dans les cités, à part donner de l'argent comme ça
00:38:18 pour un peu masquer la misère,
00:38:21 mais ils n'ont jamais pris le problème à bras-le-corps,
00:38:24 enfin je veux dire, on l'a vu pendant la crise sanitaire,
00:38:27 où on embêtait plein de gens, mais on n'allait pas dans les cités,
00:38:31 les policiers n'allaient pas dans les cités vérifiées,
00:38:33 on s'en fout des cités, on veut laisser ces gens-là pour la paix sociale,
00:38:37 mais ça arrange bien que voilà, les policiers,
00:38:43 et on sait très bien aujourd'hui que si on voulait aller faire le ménage dans ces cités,
00:38:48 on aurait les moyens,
00:38:49 – Est-ce qu'on a les moyens encore de faire le ménage ?
00:38:51 – Bien sûr qu'on a les moyens, on a été capable de mettre les chars
00:38:53 sur les Champs-Elysées pendant le coup.
00:38:55 – On n'a pas les moyens politiques, c'est-à-dire que si demain
00:38:57 on doit récupérer ces zones de non-droit, on sait qu'il y aurait des morts,
00:39:00 alors quand il y a un gamin qui fait cette refus d'obtempérer
00:39:02 et qu'on a des émeutes, imaginez quand on va rentrer dans l'art
00:39:04 pour récupérer ces cités.
00:39:05 – Non mais les policiers eux soutiennent les gens des cités,
00:39:07 parce que les policiers, lorsque après Thomas, l'assassinat de Thomas,
00:39:10 des jeunes sont allés dans la cité, je ne sais plus comment ça s'appelle,
00:39:13 les policiers ont soutenu les chances pour la France.
00:39:17 – Bah si, c'est ce qu'ils ont fait, ils ont soutenu, ils sont venus comme ça.
00:39:21 – Est-ce que je peux te donner un petit scoop ?
00:39:23 – Alors vas-y Bruno, sur une rééchéance pour la France.
00:39:25 – Si, c'est ça maintenant, ils ont fait barrage de leur corps,
00:39:28 bravo la police, la police française.
00:39:31 – Voici un journaliste mal renseigné, en gros le préfet a demandé
00:39:35 à tout le commissariat d'aller interpeller ces jeunes et tout le monde a refusé.
00:39:40 Donc il y a eu des sanctions, on leur a même promis des jours de congés.
00:39:42 – Ah ça intéresse, c'est ce que tu dis.
00:39:44 C'est-à-dire que, attends, le préfet a donné pour ordre d'aller interpeller
00:39:48 les gens qui faisaient cette manifestation, les policiers ont refusé,
00:39:51 dans le commissariat.
00:39:52 – Ils ont le droit d'ailleurs ?
00:39:53 – Bah non, mais c'est-à-dire qu'ils ont rappelé du monde qui était en congé,
00:39:56 voilà ils l'ont normalisé.
00:39:57 – C'est sympa, puisque un policier a le droit de refuser la législation.
00:39:59 – C'est un ordre illégitime, c'est-à-dire d'interpeller qui ?
00:40:01 C'est-à-dire que c'est une manifestation, l'interpeller pour quelle raison ?
00:40:04 Il faut un motif légitime.
00:40:05 – Oui c'est bien la première fois, parce que…
00:40:07 – Non mais quand ils le font, on les critique, et quand ils ne le font pas,
00:40:11 ils se retrouvent révoqués comme moi.
00:40:13 – Non, non, non, mais je trouve ça super bien.
00:40:15 – Et donc ils ont été chercher une CRS, et ils ont dit à cette CRS,
00:40:18 "écoute, il y a des fachos qui veulent faire une ratonnade, il faut interpeller".
00:40:22 Moi si j'ai cette information, en tant que policier, on me dit,
00:40:24 "il y a des fachos qui veulent faire une ratonnade, j'interpelle".
00:40:27 Donc voilà, c'est encore une fois, on revient à ce que je disais au début,
00:40:29 c'est la manipulation de la police au détriment, au moment du Covid,
00:40:33 des gilets jaunes, des émeutes.
00:40:35 – Oui, mais bon après…
00:40:37 – On en revient donc à Crépole qui a un sujet.
00:40:39 – Qui a jamais été flic.
00:40:41 – Stella.
00:40:42 – Et c'est surtout que je comprends, franchement, et honnêtement,
00:40:46 et sincèrement, je comprends le sentiment de ces jeunes-là qui se sont organisés,
00:40:51 parce que…
00:40:52 – Précise de quels jeunes dont tu parles.
00:40:54 – Non, des jeunes qui se sont organisés pour aller affronter les autres de cité,
00:40:57 par rapport au fait que le jeune Thomas était décédé.
00:41:00 Donc je comprends que pour répondre à l'autre…
00:41:03 – Toi tu parles de quoi ? De la manif à Romand-sur-Isère ou tu parles toujours de Crépole ?
00:41:06 – Non, je parle des jeunes qu'on considérait soi-disant comme fachos.
00:41:09 Tu vois, pour répondre…
00:41:11 – Ils sont en tout là, quand même.
00:41:12 – Oui, peut-être, mais tu vois, pour répondre à Aldo, là, tu vois,
00:41:15 eux aussi, ils ont eu un sentiment de colère.
00:41:19 Pour le coup, un jeune qui avait un casier judiciaire vierge,
00:41:23 qui était un bon fils aimé de toute sa communauté,
00:41:26 et là, oui, il a été tué comme ça par…
00:41:29 – Tu parles de Thomas.
00:41:30 – Oui, de Thomas. Et là, effectivement, il y a ces amis, les jeunes qui sont allés s'organiser
00:41:35 pour faire cette descente-là dans les cités. Là, tu vois, il y a…
00:41:39 – Non mais là, tu parles de la manif, c'est ça ? Non, non, Myriam, tu parles bien de la manif à Romand-sur-Isère.
00:41:43 – Oui, oui.
00:41:44 – Mais si, toi, tu te trompes, tu sais que c'est pas ce qui s'est passé là à Crépole.
00:41:47 – Non, je te parle de Thomas et des jeunes qui ont fait cette descente-là, qui sont aujourd'hui…
00:41:51 – Oui, mais à Romand-sur-Isère, soyons précis, les amis, enfin.
00:41:53 – C'est ce que je dis.
00:41:54 – Ben oui, mais pas Myriam, mais donc OK.
00:41:56 – Et maintenant, ils sont en prison, c'est ce que je dis, mais en tout cas, ces jeunes-là, eux aussi, ils avaient…
00:42:00 – Donc toi, tu t'es sentie… enfin, tu trouves que c'est une honte, les condamnations des jeunes à Romand-sur-Isère,
00:42:06 suite à ce qu'on a appelé la descente dans les cités ?
00:42:08 – Éric, je vais y arriver. Déjà, premièrement, effectivement, c'est une honte, mais de prime abord,
00:42:12 pour moi, ils ne devaient pas faire cette descente-là parce que c'était pas organisé.
00:42:16 Ces jeunes-là, je comprends leur colère, mais c'est pas des criminels professionnels.
00:42:20 La preuve, tous ces gamins-là avaient des classes de judiciaire bien…
00:42:23 – Pas mis à justice, on se fait pas justice soi-même.
00:42:26 – Voilà, et donc malheureusement, ils allaient affronter qui ?
00:42:29 Des jeunes de cité qui, eux, pour le coup, avaient des casiers judiciaires longs comme le bras.
00:42:33 – Parce que la police est toujours derrière l'État.
00:42:35 – Non, à partir de là, la police, pour moi, a fait son travail, Maï.
00:42:39 – Ben, arrêtez. Écoute, on en a parlé, toi et moi…
00:42:41 – Pas tous en même temps.
00:42:43 – Écoute-moi, Bruno, on en a parlé, toi et moi, des centaines de fois.
00:42:46 Et d'ailleurs, rappelle-toi, quand les policiers de Marseille ont fait…
00:42:49 certains ont fait des arrêts de travail, alors bravo à eux, mais ils n'ont pas été suivis.
00:42:55 Parce que la police, ils sont… – Donc tu es pas démocrate ?
00:42:57 – Non, pas du tout. – Ah, d'accord, tu es pas démocrate.
00:43:00 – Donc c'est qui ? – Donc ce que tu veux dire, c'est…
00:43:03 – Parce que la police, elle est toujours derrière l'État,
00:43:06 avec ceux qui dirigent l'État, avec ceux qui gouvernent, contre le peuple, et ça…
00:43:11 – Ben, moi, je suis républicain, et quand j'ai des ordres légitimes, je les applique.
00:43:15 – Oui, tu les appliques, mais pas du tout. – Non, mais, attends, mais bien sûr, mais…
00:43:18 – Si demain, tu étais sous Clémenceau, et Clémenceau disait à l'époque, il a dit,
00:43:22 oui, tirer sur la foule, tu tirerais sur la foule.
00:43:24 – Non, mais c'est intéressant, parce que c'est Damien Rieu, je crois,
00:43:26 qui avait fait d'ailleurs une mise au point là-dessus, il avait dit finalement…
00:43:28 ou non, pardon, c'était Julien Rochelie, excusez-moi, celui en précis,
00:43:31 qui avait dit qu'il en voulait pas aux policiers qui avaient obéi aux ordres.
00:43:34 – Tout à fait. – Il en voulait évidemment aux ordres
00:43:36 qui avaient été donnés. – Non, mais…
00:43:37 – Il faut arrêter de sortir de ce truc de droite, ah oui, la police, l'ordre, machin, ce n'est pas vrai.
00:43:41 La police protège des intérêts d'État, point, part, elle ne protège pas le peuple,
00:43:47 elle est contre le peuple.
00:43:48 – Il faut que tu te votes pour cet État, donc du coup, tu tournes en rond,
00:43:50 donc tu tournes en rond dans ton histoire.
00:43:52 – Non, c'est faux. – Il vote pour qui alors, le peuple ?
00:43:53 Il a voté pour Macron, quand même.
00:43:54 – Mais non, mais il y a plus de 50% d'abstention.
00:43:56 – Attendez, pas dessus, ça m'a loupé, il faut…
00:43:57 – Il y a plus de 50% d'abstention.
00:43:58 – Mais les abstentionnistes sont ici, ils sont pas…
00:44:00 – Mais les abstentionnistes, ils apportent un message.
00:44:03 – Mais oui, ils apportent un message.
00:44:04 – Il est quand même élu, donc, qu'il le soit, que tu le veuilles ou non,
00:44:08 il a été élu démocratiquement.
00:44:10 – Ce qui est marrant, c'est que la dernière émission que j'ai faite avec lui,
00:44:12 il me donnait raison.
00:44:13 – Non, je ne te donnais pas raison.
00:44:14 – Pour mettre sur TVL le…
00:44:16 – Non, non, dégire-moi s'il vous plaît pour moi.
00:44:18 Allez, Aldo, s'il te plaît.
00:44:20 – Oui, en fait, depuis ce temps-là, on parle du réel, mais le réel, c'est fini,
00:44:25 nous sommes en 2023.
00:44:26 Si tout à l'heure, je vais chez les maquilleurs et je leur demande une robe,
00:44:31 si je reviens vers vous en me disant "je m'identifie à une femme, je me sens femme",
00:44:35 je vous assure que vous serez tous obligés, par la loi de l'encontre…
00:44:37 – Je t'appellerai Madame.
00:44:38 – Absolument.
00:44:39 C'est en vie, dans le rein du sentiment.
00:44:41 Je comprends les gens, les identitaires qui ont été se venger
00:44:44 parce qu'ils ont eu le sentiment qu'il y a eu une injustice.
00:44:47 Je comprends.
00:44:48 – Ils se sont vengés, il n'y a eu aucun blessé, par contre, il y a eu un vrai blessé grave.
00:44:52 – Il y a eu ce sang-pourri.
00:44:53 – C'est les racailles qui ont choqué un gamin, qui l'ont foutu à poil,
00:44:56 et qui s'est retrouvé à l'hôpital gravement avec des séquelles.
00:44:58 On n'en parle pas, tout le monde s'en fiche.
00:45:00 – La police, pour moi, elle n'est pas orientée dans un sens ou dans l'autre.
00:45:03 Il y a un trouble à l'ordre public, il y a un crime, il y a quelque chose qui est en train d'être commis,
00:45:07 ils viennent, ils arrêtent, ils interviennent, c'est normal.
00:45:09 Ils dispersent, c'est tout.
00:45:11 Donc je n'ai pas de problème avec ça.
00:45:13 – En tout cas, ce que je relève…
00:45:14 – Comme tu veux, je suis désolée par rapport à ta barbe,
00:45:17 pour moi tu seras toujours un maître.
00:45:19 – Non mais c'est sexiste.
00:45:21 – C'est pas vous lui dire "ta barbe est en barbe".
00:45:23 – C'est très sexiste parce que tu sous-entends qu'une femme ne pourrait pas avoir de barbe.
00:45:26 Je ne sais pas ce qui permet de dire cela.
00:45:29 – J'ai pas envie que vous preniez une sanction de l'art com.
00:45:31 – Mais pourtant, Brigitte, elle a bien de moustache.
00:45:33 – Oh là là !
00:45:35 – Dehors, dehors !
00:45:37 – En tout cas…
00:45:39 – Tu ne l'as même pas vue ma moustache, alors tais-toi.
00:45:41 – En tout cas, ce que je note déjà, dans un premier temps,
00:45:44 c'est quand je vous ai dit de me prendre un événement,
00:45:47 vous m'avez pris des avis négatifs sur ce qui s'est passé en 2023.
00:45:51 – En 2023 ?
00:45:53 – Donc il n'y a pas un seul événement, quelque chose de positif que vous retenez de 2023.
00:45:56 En gros, vous considérez que 2023, c'était encore pire,
00:45:59 si tant est que c'était possible, que 2022, on est d'accord.
00:46:01 – Moi j'ai un truc positif, c'est que Macron avait annoncé
00:46:05 une sécheresse jamais vue dans l'histoire de France.
00:46:09 Et d'ailleurs, il a créé des restrictions d'eau,
00:46:13 c'est-à-dire des pauvres agriculteurs qui en ont fait faillite depuis.
00:46:17 Et je crois que l'année de 2023 n'a jamais été aussi pluvieuse
00:46:21 de toute l'histoire de France.
00:46:23 [Applaudissements]
00:46:25 Et ça c'est positif.
00:46:26 – Ah si, j'ai un truc positif.
00:46:28 Et ça va créer un vrai débat entre Myriam et moi,
00:46:31 parce que ce qui est négatif pour elle,
00:46:33 parce que c'est son événement négatif de l'année,
00:46:35 pour moi c'était positif, j'ai soutenu, mais je vous le dis sans trembler,
00:46:39 – De partir ?
00:46:40 – Non, pas du tout.
00:46:42 La réforme des retraites.
00:46:44 Alors là, je l'ai soutenue. Pourquoi ?
00:46:47 Parce que quand Macron se baladait et tout,
00:46:51 pour se mettre en avant comme d'habitude, le jeune pan en mode
00:46:56 "je vous informe de la réforme des retraites, vous n'avez pas le choix",
00:47:00 il y avait des militants de la CGT, des gens de gauche qui expliquaient
00:47:07 "oui mais on a voté pour vous contre l'extrême droite"
00:47:10 et il disait "oui mais il ne fallait pas voter pour moi,
00:47:12 ça fait partie de mon programme".
00:47:14 Donc voilà, vous avez voté pour lui, et bien vous assumez son programme.
00:47:18 Vous aviez eu le choix entre Macron et une autre alternative,
00:47:21 vous avez choisi Macron.
00:47:23 Donc il n'y a pas de tromperie sur la marchandise.
00:47:25 Vous aviez eu un test de 5 ans, il y a eu un service après-vente,
00:47:29 vous auriez dû renvoyer la marchandise, vous ne l'avez pas fait,
00:47:32 vous l'avez réadopté et maintenant il vous dit "écoutez, réforme des retraites,
00:47:35 vous allez travailler jusqu'à 105 ans".
00:47:37 Eh bien écoutez, bravo Macron, c'est tout ce que j'ai à dire.
00:47:39 [Applaudissements]
00:47:40 – Bon Myriam, droit de réponse quand même ?
00:47:42 – Elle n'a pas tort, parce que moi je suis assez d'accord avec ça,
00:47:45 j'ai l'impression que les gens quand ils ont voté pour Emmanuel Macron,
00:47:47 ils n'ont pas regardé son programme, donc je suis assez d'accord avec cela.
00:47:52 Après, c'est quand même la première fois qu'on a un président
00:47:55 qui n'en a rien à faire de ce qui se passe dans la rue,
00:47:58 parce que quand même la mobilisation était énorme,
00:48:01 et que d'habitude quand même dans tous les autres présidents
00:48:03 qu'on a eu jusqu'à présent, quand il y avait une mobilisation
00:48:06 aussi importante dans la rue, il y avait quand même des débats,
00:48:09 et puis il y avait des…
00:48:10 – Il faut bien voir de la manif pour tous.
00:48:11 – Oui non mais d'accord, je vous parle…
00:48:13 – Et la manif pour tous c'est bien plus.
00:48:14 – Ils se sont assis dessus totalement, et le CESE assis totalement,
00:48:17 ils s'assemblent, ils pétitionnent.
00:48:19 – Assis dessus contre la pétition d'ailleurs.
00:48:20 – Bien sûr, la pétition, pardon, mais je ne veux pas te couper, continue,
00:48:22 tu as raison, c'était une très belle mobilisation.
00:48:24 – C'était quand même une mobilisation, il n'y a pas eu de débat à l'Assemblée,
00:48:27 c'est quand même la première fois qu'on a, enfin pas la première fois,
00:48:30 parce qu'il y a eu 25, 49, 3 sous recard, mais quand même,
00:48:34 aujourd'hui on nous avait vendu du rêve en nous disant
00:48:36 qu'Emmanuel Macron était l'homme, le président démocrate,
00:48:39 eh bien moi je me souviens d'une intervention que j'ai faite
00:48:42 en disant qu'il n'était pas démocrate, ce jour-là on en a eu la preuve énorme,
00:48:47 et aujourd'hui ça continue, donc voilà, c'est juste ça,
00:48:50 mais moi ce que j'aimerais c'est vraiment que les gens se réveillent,
00:48:53 parce que j'ai l'impression que c'est bis repetita,
00:48:55 que c'est toujours le même scénario, et que quand il y aura la prochaine élection…
00:48:59 – C'est en 2027 la présidentielle.
00:49:01 – … que pour la prochaine élection en 2027 on va nous refaire le même truc,
00:49:04 et que forcément ça va recommencer, voilà.
00:49:06 – Brigitte ?
00:49:07 – Alors je voudrais apporter une note aussi d'optimisme,
00:49:09 par rapport à 2022 et 2021, on ne vous a quand même pas forcé
00:49:13 à vous mettre un masque sur la figure, et bien ça c'est, en contrepartie,
00:49:18 moi le masque… – Oui, mais tu veux en venir où là ?
00:49:21 – Eh bien je veux dire que je me suis sentie mieux en 2023 qu'en 2022,
00:49:25 de ce point de vue, pas surtout de passe vaccinale, mieux en…
00:49:30 et quand on les entend, on dit "Oh là là, le Covid repart",
00:49:33 ou alors il y a une nouvelle pandémie qui arrive et tout,
00:49:36 et vous savez ce qui est en train d'arriver comme projet de loi aussi,
00:49:39 qui va contre les sectes, soi-disant…
00:49:43 – Ah là là !
00:49:44 – Ah bah oui en 2024, alors pardon c'est peut-être dans la deuxième partie…
00:49:46 – Oui, ce sera l'objet du deuxième débat.
00:49:47 – Ça sera peut-être…
00:49:48 – Moi j'aimerais un instant en venir sur les émeutes,
00:49:49 est-ce que vous auriez imaginé en 2023 qu'un jour on aurait pu revivre
00:49:52 ce qui s'était passé en 2005 ? Toi ça ne t'a pas surpris ?
00:49:55 – Non, ça ne m'a pas surpris, parce que moi j'ai fait…
00:49:58 j'ai été avec le député de l'époque, Éric Raoult, député…
00:50:02 – Ah merde, c'est ce que tu me l'as fait à chaque fois toi !
00:50:03 – Bah oui, je l'avais vu, à Clichy-sous-Bois, parce qu'il était député de Clichy-sous-Bois.
00:50:06 – Il y a quelqu'un qui le place.
00:50:07 – Bah oui, j'étais avec le député de Clichy-sous-Bois en 2005,
00:50:10 parce que les émeutes de 2005 ont commencé à Clichy-sous-Bois,
00:50:13 et j'ai fait donc les maraudes tous les soirs,
00:50:16 et j'avais déjà vu les prémisses de ces émeutes,
00:50:19 et j'étais surpris parce que les émeutes de l'époque, elles étaient, un, bien moins intenses,
00:50:25 et deux, il y avait quand même des contre-fous, des contre-pouvoirs si je puis dire,
00:50:29 dans le sens où il y avait des adultes, bon c'était à l'époque des grands frères ou des barbus,
00:50:35 qui disaient "ah, il faut se calmer", et les jeunes se calmaient.
00:50:38 Et aujourd'hui, là où c'est quand même plus grave,
00:50:42 c'est que, un, c'est beaucoup plus intense, et deuxième chose,
00:50:44 il n'y a plus ces contre-pouvoirs, c'est-à-dire que plus personne ne les arrête,
00:50:48 ou s'ils s'arrêtent parce qu'ils sont…
00:50:50 – Mais d'abord pourquoi ils se sont arrêtés justement,
00:50:52 parce que les dealers dans les cités leur ont dit d'arrêter pour les…
00:50:54 – Non, non, c'est faux, c'est déconnant ça.
00:50:55 – Mais bien sûr, non, du tout c'est pas faux.
00:50:57 – Les dealers, c'est les dealers qu'on dit "stop, on ne vend plus, donc vous calmez",
00:50:59 donc bien sûr que ce sont les dealers ceux qui ont…
00:51:01 – Ils se sont arrêtés parce qu'à un moment donné, bon, il y a une petite lassitude, voilà, point.
00:51:04 – Il n'y a pas de lassitude pour aller voler…
00:51:05 – Bah écoute, j'habite Saint-Ouen, les gars, j'habite Saint-Ouen,
00:51:08 – Ah oui, il y a un Saint-Ouen, il y a un Saint-Ouen.
00:51:10 – Moi je connais la concierge de Jésus, je ne vois pas pourquoi.
00:51:12 – Je vois les dealers, je vois les dealers, ils ne sont pas très loin de chez moi,
00:51:16 et les dealers, contrairement à ce qu'on pense,
00:51:20 ils sont beaucoup plus politiquement corrects qu'on le croit,
00:51:24 d'ailleurs je me rappelle, ils portaient à l'époque les gants et le masque
00:51:27 lorsqu'il s'agissait de vente de la cam',
00:51:29 donc pour te dire qu'ils respectaient les gestes barrières, visiblement, voilà.
00:51:33 Bon, et donc c'est pas ça du tout, ça c'est une légende encore qu'on annonce,
00:51:37 mais bon, je sais, toi tu regardes BFM, tu regardes beaucoup BFM,
00:51:40 donc tu regardes contre BFM, c'est normal.
00:51:42 – Non mais imagine l'argument de Mike Boriski, je suis au courant, j'habite Saint-Ouen,
00:51:45 – Bah non mais c'est une règle.
00:51:46 – Non mais imagine l'argument Massu, donc…
00:51:48 – Moi je fais du terrain, tu fais du terrain, toi.
00:51:50 – Ce sont vraiment les dealers qui ont dit stop maintenant le business,
00:51:54 – Moi je fais du terrain.
00:51:55 – Le business, le…
00:51:56 – Ils ne contrôlent rien les dealers.
00:51:57 – Mais ils contrôlent, c'est vrai.
00:51:58 – Mais ils vous présentent, et bien…
00:51:59 – Toi tu fais du YouTube, moi je fais du terrain, c'est pas la même chose.
00:52:02 – D'abord Saint-Ouen, ça c'est bien bourgeoisé, déjà d'une,
00:52:04 maintenant viens où j'ai vécu à Garges-Légonnes et tu vas voir qui fait la loi.
00:52:07 Et qui dit aux gens, écoute, on parle de milliards d'euros,
00:52:10 je peux te dire que quand on touche aux milliards d'euros des dealers…
00:52:13 – Alors t'as vu la carrière de Mike, on l'emmerde pas Mike.
00:52:16 – Non mais va pas te faire…
00:52:17 – Il court vite, il court vite, Myriam, quand tu t'es fait agresser, il a couru vite ou pas ?
00:52:21 – Oui très vite.
00:52:22 – La fin de la détention provisoire du policier qui a tué Naël,
00:52:25 qu'est-ce que vous en pensez tous ?
00:52:27 – C'est une bonne nouvelle, c'est extraordinaire et je félicite pour une fois qu'on ait une vraie décision, bravo.
00:52:32 – Non mais c'est pas juste extraordinaire, c'est juste la loi en fait,
00:52:36 on dépasse pas les 4 mois en détention provisoire, donc à un moment donné…
00:52:40 – Parce qu'en fait c'est ce qu'il y a été, puisqu'encore une fois, il est présumé innocent,
00:52:44 il remplissait vraiment toutes les cases pour ne pas être emprisonné,
00:52:47 parce qu'il est encore une fois innocent d'après moi, en plus sur la légitime défense
00:52:52 et en plus sur le code de sécurité intérieure.
00:52:54 On a bousillé la vie d'un mec, on a bousillé, c'est-à-dire qu'aller en prison quand vous êtes policier,
00:52:59 c'est juste innommable, vous rentrez dans la police pour assurer la sécurité des personnes et des biens,
00:53:05 vous risquez votre peau pour un salaire de misère dans des conditions pas possibles
00:53:08 et vous vous retrouvez en prison.
00:53:10 Et je pense que tous les policiers ont levé le pied depuis ce temps-là,
00:53:13 et encore une fois ce sont les citoyens qui votent,
00:53:15 et les citoyens qui votent pour des Macron ou pour des Hollande,
00:53:19 et bien écoutez c'est vous les coupables, c'est pas les policiers,
00:53:21 à chaque fois vous vous accusez les policiers, mais c'est les citoyens qui votent pas ou qui votent mal,
00:53:25 voilà c'est eux les coupables.
00:53:27 [Applaudissements]
00:53:28 – Avec le recul, il s'en était expliqué d'ailleurs sur ce plateau
00:53:31 la cagnotte en faveur de ce policier à l'initiative de Jean Messia,
00:53:34 ça vous avait choqué ou pas ?
00:53:36 – Moi je me dis que cette cagnotte mérite des applaudissements,
00:53:38 – Mais elle en est où ? – Ah ben c'est clair, elle est terminée.
00:53:41 – Elle est fermée, elle est fermée.
00:53:42 – Alors sa femme a récupéré les… en gros on était en train de monter une cagnotte,
00:53:47 et j'attendais d'avoir l'assentiment de sa femme avant de la lancer,
00:53:51 parce que nous on est assimilés extrême droite,
00:53:53 et peut-être que ça a joué aussi chez le juge pour faire sortir le policier,
00:53:59 et donc Jean c'est un mec juste formidable, il m'a dit "Bruno on fonce, on y va"
00:54:02 et donc il l'a fait tout seul, je n'étais pas là,
00:54:05 mais voilà aujourd'hui comment sa femme a 1,6 million,
00:54:08 croyez pas que je pense qu'elle aurait préféré rien avoir et vivre,
00:54:12 continuer à vivre sa vie que se retrouver avec un mari et un père de famille en prison,
00:54:17 alors qu'il est réellement innocent de mon point de vue.
00:54:19 – Et l'État aura fait une belle opération parce qu'il va prendre 60% dessus.
00:54:22 – Non pas du tout. – Ben oui c'est vrai.
00:54:24 – Il y a des gens qui ont des mauvaises informations, le journaliste.
00:54:28 – Jean-Michel a expliqué, ce n'est pas comme ça que la défiscalisation se passe.
00:54:31 – En dessous de 1 000 euros, vous n'êtes pas imposable au-dessus de 1 000 euros,
00:54:35 et comme il y a eu 99… – Ben là c'est au-dessus de 1 000 euros,
00:54:36 c'est 1 million aussi. – Non c'est par don,
00:54:38 ce n'est pas sur les 1,6 millions en totalité.
00:54:40 – Bon, on ne va pas rentrer dans le débat économique s'il vous plaît.
00:54:42 On va arriver bientôt à la fin de cette première partie,
00:54:44 donc sur 2023, s'il vous plaît, un peu de discipline mon cher Bruno.
00:54:49 On revient sur notre bilan, quelle est la personnalité française de l'année selon vous ?
00:54:54 – Oh là là ! – Darmanin.
00:54:56 – Darmanin ? – Darmanin, il a fait un sans-faute.
00:54:58 – Ah moi si je sais. – Comment on peut se tromper ?
00:55:02 Si vous voulez vous tromper à chaque fois, vous n'y arriverez pas.
00:55:05 Mais lui il y arrive. Et c'est juste de l'ordre de l'exceptionnel.
00:55:08 [Applaudissements]
00:55:10 C'était donc ironique. Frigide.
00:55:13 – Le mal blanc hétérosexuel.
00:55:15 Là je ne vais pas dire une personne parce qu'il y en a tellement qui tombent.
00:55:19 Encore récemment mon ancien camarade de Sciences Po, Frédéric Becbédé.
00:55:23 Toutes les attaques, voilà, les hommes de…
00:55:27 – Ah tu veux dire comme… – Comme Deparleu, comme Coé, comme Frédéric.
00:55:32 Enfin comme Coé, je ne sais pas, toi tu sais peut-être les choses de Coé.
00:55:36 – Moi je parlais de personnalité française de l'année,
00:55:38 je ne pensais pas qu'on avait parlé de Coé mais bon…
00:55:40 – Non, non, je n'ai pas cité, je prends la généralisation, la généralité…
00:55:46 – Ce n'est pas forcément d'ailleurs négatif.
00:55:48 – …de vous messieurs, enfin messieurs d'un certain âge aussi,
00:55:52 hétérosexuels. – Il a dit qu'il était une femme.
00:55:54 – Et toi tu m'as dit… – Et politiquement…
00:55:57 – Non mais tu comprends ce que je veux dire.
00:55:59 Ce que je veux dire c'est cette attaque systématique contre les hommes
00:56:03 qui ont eu un énorme pouvoir et des femmes…
00:56:06 – D'accord mais ça ce n'est pas la question, la question c'était ta personnalité de l'année française.
00:56:09 – Ah tu veux, politiquement, moi je dirais Jordan Bardella,
00:56:13 je trouve qu'il monte comme une flèche et que là…
00:56:16 – Il a dit qu'il accepterait d'être Premier ministre en cas de dissolution.
00:56:19 – Oui voilà et c'est cette déclaration, je trouve que c'est culotté et surtout…
00:56:23 – Bardella pour toi, tu penses qu'il a un très très bon potentiel.
00:56:26 – Autour de moi, comme on dit, vous savez cette atmosphère de gens
00:56:29 qui étaient anti-RN à fond et qui sont prêts à le soutenir,
00:56:34 donc on voit que les lignes bougent, voilà.
00:56:36 – Mais il est sous les médias, c'est-à-dire que tout le monde était sur Marine Le Pen,
00:56:39 tout le monde était sur Marine Le Pen et donc voilà,
00:56:41 on lui fait toujours un procès en incompétence ou des choses comme ça.
00:56:45 – Un sondage en tout cas, non.
00:56:46 – Et donc les médias se mettent sur elle, quand Bardella aura la stature,
00:56:49 je peux vous dire que les médias se mettent aussi sur lui,
00:56:51 donc voilà quand on a les médias contre nous, c'est compliqué d'exister politiquement.
00:56:54 – Donc toi tu entends qu'il les a plutôt avec lui là, parce que…
00:56:56 – Non, il les a pas avec lui mais il les a pas contre lui pour l'instant.
00:56:59 Aujourd'hui c'est le procès en incompétence, c'est sur Marine Le Pen.
00:57:02 – Un petit peu en Guadeloupe, il a une journaliste d'ailleurs qui a été un peu écartée,
00:57:06 ça a fait, je sais pas si vous avez vu cette interview lunaire…
00:57:08 – Oui, quand il va sur France Inter, je peux vous dire,
00:57:10 mais je vous dis, on va lui trouver des casseroles,
00:57:12 on va essayer de le… comme on l'a fait avec Eric Zemmour,
00:57:14 comme on l'a fait avec Dupont-Aignan, on essaie toujours de taper sur lui.
00:57:17 – Tu veux dire que ça va se retourner contre lui si jamais…
00:57:20 – Vous verrez 2024, dans 4 jours d'ailleurs, 2024.
00:57:22 – Voilà, exactement. Myriam, ta personnalité depuis l'année.
00:57:25 – Alors moi en politique, je vais être très honnête avec toi…
00:57:27 – Ah oui, toi t'es people donc tu sais pas.
00:57:29 – Non mais c'est pas ça, je suis une idiote.
00:57:32 – Non.
00:57:33 – Non mais voilà, le truc c'est que moi en politique,
00:57:36 il n'y a aucun homme politique qui me plaît, qui m'a marquée cette année,
00:57:40 je les déteste tous, on va être très honnêtes, pour moi ils sont tous nuls,
00:57:44 que ça soit dans l'opposition, au gouvernement, voilà,
00:57:47 enfin je rêve de quelqu'un qui se démarque, etc.
00:57:51 Non moi si j'ai une personnalité, je dirais quand même Bill Gates,
00:57:55 parce que…
00:57:56 – Oh la la !
00:57:57 – T'as l'essence de l'humour.
00:57:58 – Ouais, Bill Gates, parce que franchement, ce mec-là, il est assez incroyable,
00:58:01 c'est sans doute la personne la plus pourrie… ou Elon Musk.
00:58:04 – Ah non, non, non, touche pas à mon Elon Musk.
00:58:06 – Non mais Elon Musk en positif, mais quand même Bill Gates,
00:58:09 j'aime beaucoup Bill Gates, parce que c'est quand même
00:58:10 l'une des personnes les plus pourries de la Terre,
00:58:12 qui arrive à se faire de la thune tout en passant pour un fil en train.
00:58:15 – C'est un langage que toi tes propos.
00:58:17 – Donc voilà, sinon peut-être, alors je ne le connais pas personnellement,
00:58:22 si je devais parler de quelqu'un en positif, ce serait peut-être Elon Musk,
00:58:25 qui me semble quand même avoir…
00:58:27 – Non, c'était une personnalité.
00:58:28 – C'est française.
00:58:29 – Non mais française, il n'y en a pas que j'aime, excuse-moi.
00:58:31 – Merci Mike d'apporter cette idée.
00:58:33 – Il y en a pas.
00:58:34 – Il y en a un qui est très sage, s'il vous plaît Frigide.
00:58:36 Vraiment les femmes, dès qu'elles parlent, c'est incroyable,
00:58:38 on n'arrive pas à les arrêter.
00:58:39 – On est contents, on est heureux.
00:58:40 – Mais la parole, moi je n'ai pas encore répondu à la question.
00:58:42 – Il y avait une autre femme sur le plateau, alors…
00:58:46 Bon vas-y, c'était…
00:58:48 – Alors moi je vais dire à quelqu'un que je n'apprécie pas en plus,
00:58:51 donc c'est vous dire à quel point je suis impartiale d'objectif.
00:58:53 C'est Gabriel Attal.
00:58:55 – Encore pitié.
00:58:56 – Moi je suis assez d'accord, puisqu'on ne me donne pas mon avis,
00:58:59 mais je suis assez d'accord avec toi.
00:59:00 C'est un sans-faute pour l'instant.
00:59:02 – Voilà, écoutez, je pense que…
00:59:04 – On a le droit de faire un sans-faute dans la com.
00:59:05 – Je pense qu'à l'unanimité sur ce plateau,
00:59:07 ce ne sera pas notre personnalité préférée avec qui on irait en vacances,
00:59:11 mais clairement je suis désolée…
00:59:13 – Ben toi je pense que…
00:59:14 – Je suis désolée, ce mec-là pour moi, il a réussi à me faire oublier
00:59:18 Pape N'Diaye et Michel Blanquet, donc rien que pour ça,
00:59:20 pour moi c'est une personnalité extraordinaire.
00:59:22 – C'est vrai qu'on…
00:59:23 – Voyons !
00:59:24 – On venait de loin.
00:59:25 [Applaudissements]
00:59:27 – Aldo, enfin Aldette, je vous trouve très sages,
00:59:31 vous avez un retard de parole immense là.
00:59:33 – Oui, moi je pense à Macron, parce que personnalité de l'année,
00:59:37 ça n'a pas nécessairement dans le bon sens du terme.
00:59:40 – Il sort grandi ou affaibli de cette année ?
00:59:42 – Oh, je pense qu'il est égal à lui-même,
00:59:44 aujourd'hui de toute façon il n'a rien à perdre,
00:59:46 il fait son second mandat, il n'est pas…
00:59:48 ce n'est pas prévu qu'il aille pour un second…
00:59:50 – Il exécute les affaires courantes quoi.
00:59:51 – Voilà, il exécute les affaires courantes,
00:59:52 mais peut-être qu'il briguerait un troisième mandat,
00:59:54 on en parlait l'année dernière, il y avait quelques rumeurs dans ce sens.
00:59:58 – Ah, ce serait compliqué là, je pense.
00:59:59 – Ah ouais, ce serait compliqué, mais il pourrait démissionner,
01:00:01 semble-t-il, 15 jours avant la fin de son deuxième mandat.
01:00:04 – Ah oui, j'entends ça.
01:00:05 – Ça ferait une sorte de reset, voilà.
01:00:07 Mais pour moi, c'est vraiment l'homme de l'année,
01:00:09 mais pas dans le bon sens du terme en tout cas.
01:00:12 – Bon, et je te demandais toi…
01:00:14 – Bah non, tu n'as pas demandé.
01:00:15 – Non, voilà, donc je ne te demande pas.
01:00:16 – Ah bon ?
01:00:17 – Vas-y mon mec.
01:00:18 – Alors, moi je vais dire Anne Hidalgo,
01:00:22 on va voir avec…
01:00:25 [Applaudissements]
01:00:27 – Allez, Gio !
01:00:28 – On va voir, franchement, on va voir le plus grand fiasco,
01:00:33 je pense, français de ces 100 dernières années.
01:00:38 Et le monde entier verra le déclin français.
01:00:44 Et je pense que ce n'est pas plus mal.
01:00:46 Peut-être que ça peut, comment dire, réveiller des gens de chez nous.
01:00:53 Réveiller des Français pour dire,
01:00:54 "mais ouais, en effet, c'était un fiasco et on est tombés si bas".
01:00:59 Mais vraiment, hein ?
01:01:00 – Mais non, j'y crois pas, moi, non.
01:01:02 [Applaudissements]
01:01:03 – En tout cas, ça ne vous a pas marqué ?
01:01:04 Il y avait quelqu'un dont on n'a pas parlé, qui passe un peu inaperçu,
01:01:06 c'est Elisabeth Born, non ?
01:01:08 – Ah non, mais on ne l'a pas vue.
01:01:10 – Tu es vraiment surpris, c'est la raison pour laquelle on n'en parle pas.
01:01:13 – On est d'accord, on est d'accord.
01:01:15 Allez les amis, on termine.
01:01:16 – Et Bruno, tu m'as dit…
01:01:17 – Non, non, je n'ai pas parlé de ça.
01:01:19 – Ah, bah voilà, il a répondu.
01:01:20 Mais il faut suivre un petit peu, quand même, ça ne va pas du tout, mais rien.
01:01:23 Bon, allez, on termine.
01:01:24 J'aimerais que vous applaudissiez très fort notre personnalité de Bistro-Liberté à chaque fois.
01:01:29 C'est Ignace qui nous fait des caricatures en live.
01:01:32 [Applaudissements]
01:01:33 Merci, Ignace.
01:01:34 Alors, on termine ce premier débat avec les dessins d'Ignace Darmanin,
01:01:38 l'homme de l'année le plus grand des losers.
01:01:41 [Rires]
01:01:42 Bruno Attal… Alors, attendez, j'en ai une avec Bruno Attal.
01:01:45 Pas raciste, quelle que soit sa couleur de peau, une racaille reste une racaille.
01:01:50 [Rires et applaudissements]
01:01:53 Ce que Mike Boroski aime chez Macron, c'est un excellent sorcier pour faire la pluie comme Hollande.
01:02:00 [Rires et applaudissements]
01:02:01 Joli.
01:02:02 Chacun a un droit.
01:02:04 Noël vu par Myriam Palomba avec un enfant Jésus et une sainte vierge laïque.
01:02:09 Voilà pour toi, Myriam.
01:02:11 [Applaudissements]
01:02:12 Ah bah non, il n'y a pas encore notre ami Aldoé Aldette, il doit être un peu paumé.
01:02:16 Et oui, j'ai pas Stella non plus.
01:02:18 Ah bah, Ignace, enfin, vraiment, qu'est-ce que ça fout, là ?
01:02:20 – Mais attendez, on est nombreux.
01:02:21 – Qu'est-ce qui a choqué Frigide Barjot en 2023 ?
01:02:23 Abortion, une constitution, piège à cons.
01:02:26 Voilà, on peut applaudir.
01:02:28 [Rires et applaudissements]
01:02:30 Ignace, on se retrouve dans un instant pour le second débat de Bistro-Liberté.
01:02:33 [Musique]
01:02:37 – Quelle perspective pour 2024 ?
01:02:40 Que faut-il attendre des élections européennes ?
01:02:43 Y aura-t-il une explosion sociale ?
01:02:46 Comment reprendre la main sur la politique française ?
01:02:50 [Musique]
01:02:54 – Voilà, donc le sujet de ce second débat.
01:02:59 [Applaudissements]
01:03:01 Voilà, donc 2023, c'est bientôt la fin.
01:03:03 Place à 2024 dans quelques jours.
01:03:06 Myriam, oui ?
01:03:07 – Non, moi j'avais quand même envie de dire, parce que je sais que c'est pas un homme politique,
01:03:10 mais ça a montré quand même le dysfonctionnement de notre société.
01:03:14 Je trouve que Pierre Palmad est quand même une personnalité de l'année 2023,
01:03:19 parce que déjà, il a été énormément recherché sur Google,
01:03:22 on a appris ce que c'était qu'une quête sexe, on a appris plein de trucs,
01:03:26 et on a appris aussi qu'on pouvait tuer des gens lors d'un accident de la route
01:03:31 en étant complètement cocaïné et éviter la prison.
01:03:35 Donc moi je trouvais que c'était important quand même de le signaler.
01:03:38 – J'applaudis ça.
01:03:39 – Bon, eh bien c'est dit.
01:03:40 – Alors, si vous voulez bien, on parle maintenant, oui Bruno ?
01:03:43 – Pour Pierre Palmad, tous les cocaïnés qui conduisent et qui tuent,
01:03:46 ou les alcooliques, ne vont pas systématiquement en prison non plus.
01:03:48 Donc le drame il est là, et non pas que pour Pierre Palmad,
01:03:50 il méritait d'y aller, mais tous les autres aussi.
01:03:52 – Tu veux dire que c'est la loi alors qu'il est mal fait ?
01:03:53 – C'est la loi, c'est la loi, bien sûr.
01:03:54 – Lui a été quand même multi-récidiviste, en général quand t'es récidiviste,
01:03:57 parce qu'il avait déjà été…
01:03:58 – Il a eu un traitement de faveur.
01:03:59 – Il a eu un traitement de faveur,
01:04:00 parce qu'il a déjà été condamné pour possession de drogue,
01:04:02 donc même si c'était pas…
01:04:03 – Tu sous-entends qu'il a eu un traitement de faveur ?
01:04:04 – Bah oui, bien sûr qu'il a eu un traitement de faveur, c'est pas…
01:04:06 – Il a pas eu de traitement de faveur, et encore une fois, je connais des multi-récidivistes,
01:04:11 bourrés au volant, cocaïnés, avec du shit, qui ont tué,
01:04:14 et qui sont sortis du procès, parce que Palmad risque encore la prison,
01:04:18 le procès n'a pas eu lieu, mais moi j'ai vu des mômes rigoler,
01:04:22 comment, face à face aux victimes, aux parents des victimes.
01:04:24 – Il y a même pas de détention provisoire je pense là.
01:04:26 – Oui mais du coup, il peut quand même aller en prison après.
01:04:28 – De détention provisoire, il y a même pas eu de détention provisoire,
01:04:32 quelques jours en hôpital, voilà, il a été surveillé, etc.
01:04:36 – Il n'y a pas de justice en France, dis-toi ça.
01:04:38 – Il n'y a pas eu de détention provisoire en prison.
01:04:40 – Quand les gens me sollicitent en disant "qu'est-ce que je dois faire ?"
01:04:42 je dis "n'attends rien de la justice, tu seras déçu".
01:04:44 Si tu es victime, si tu attends quelque chose de la justice, tu seras déçu.
01:04:47 – Bon, en tout cas, il y en a un qui a été satisfait de la justice,
01:04:51 c'est Dupond-Moreti, parce que, relax…
01:04:53 – C'est la justice de nos élus.
01:04:56 – Ça n'a rien à voir, c'est-à-dire que c'est pas un jury populaire,
01:04:59 c'est pas un juge, donc ce sont les parlementaires qui l'ont blanchi.
01:05:02 – Moi ce que j'ai bien aimé, c'est qu'il n'y ait pas de pourvoi en cassation,
01:05:05 parce qu'il fallait, ce qu'a dit le procureur, tourner la page,
01:05:09 parce qu'il fallait apaiser, alors on se demande à apaiser qui, mais en tout cas…
01:05:13 – Il y avait quand même aussi quelqu'un dans le positif…
01:05:15 – Allez, vraiment, et allez, on y va après.
01:05:17 – Non, après j'arrête, dans le positif quand même,
01:05:19 Marlène Schiappa qui n'est plus au gouvernement,
01:05:21 on ne pouvait pas quand même…
01:05:23 [Applaudissements]
01:05:25 – C'est vrai ? Non mais c'est vrai.
01:05:27 – Un mois après, ça marche.
01:05:29 – Dans ce qu'on appelle la personnalité de l'année, c'est vrai qu'elle aurait pu y figurer.
01:05:31 – Avec les multiples détournements des fonds mariaux,
01:05:33 au niveau de la personnalité de l'année.
01:05:35 – Je pense que c'était légèrement ironique.
01:05:37 Non mais on parlait de celle qui avait effet ou celui, l'actualité,
01:05:39 voilà, personnalité de l'année, ça ne voulait pas dire qu'on l'appréciait forcément.
01:05:41 Allez, on parle de 2024, tout d'abord, on va parler aussi de l'international,
01:05:45 qu'est-ce que vous attendez ?
01:05:47 C'est l'année des européennes, donc qu'est-ce que vous attendez
01:05:49 des prochaines européennes qui arrivent dans pas longtemps, dans quelques mois ?
01:05:53 Quel est le parti que vous voyez remporter ces élections ?
01:05:55 Allez, tous les... Mike, le premier.
01:05:57 – Bon, je pense qu'on verra le RN à 30%, et ce sera pour le coup une vraie symbolique,
01:06:05 c'est-à-dire le RN qui était toujours à 15%.
01:06:07 – Tu penses que Jordan Bardella va faire une belle campagne ?
01:06:09 – Je pense que Jordan Bardella, c'est pas qu'il va faire une belle campagne.
01:06:11 – Il n'a rien à faire.
01:06:13 – Oui, bien sûr, c'est que les gens ont tellement marre de la majorité présidentielle
01:06:17 qu'il va faire un carton plein et que tous les partis à côté,
01:06:21 qui veulent reconquêtre tout ça, feront des petits scores parce que les gens voudront donner...
01:06:25 – Tu penses que Mario Marreschal, non, ça ne va pas faire un bon score ?
01:06:27 – Elle ne fera pas un bon score parce que les gens voudront donner
01:06:29 le plus gros résultat possible au RN.
01:06:33 C'est-à-dire qu'il faudra placer le RN en numéro 1 et avoir une forme de symbolique.
01:06:39 Et les 30%, ce serait énorme, sachant que j'imagine que la majorité présidentielle
01:06:43 fera un peu moins de 20%.
01:06:46 Ça montrera vraiment une vraie cassure avec Macron et avec ce qu'il représente.
01:06:52 Et d'ailleurs, j'imagine qu'il est possible que 2024 ait la fameuse dissolution.
01:06:58 – Ah, tu y crois encore ?
01:06:59 – Je pense qu'il peut y en avoir, je pense qu'il va y en avoir une.
01:07:01 – Aldo Steyron, alors toi qui a été, d'ailleurs on s'était vu,
01:07:05 je crois que tu avais été à la rentrée de Florian Philippot,
01:07:08 donc toi tu étais pour le Frexit, bien que tu habites à Londres,
01:07:12 tu as un regard, en plus j'ai envie de dire là-bas, il y a eu le Brexit,
01:07:16 donc toi quel est le regard que tu as de Londres sur ces élections ?
01:07:19 – J'espère que l'année 2024 sera l'année de l'augmentation de l'europhobie en France,
01:07:24 parce qu'il faut savoir que la France va être dissoute,
01:07:27 elle deviendra un petit peu comme un État américain par rapport aux États-Unis,
01:07:31 ce ne sera plus un pays ou une nation à part entière
01:07:34 à cause de cette modification des traités européens.
01:07:36 L'Union Européenne veut devenir un super État, ça ne date pas d'hier,
01:07:40 mais à l'intérieur de l'Union Européenne, depuis pratiquement sa fondation,
01:07:45 il y a des gens qui sont des fédéralistes, qui ne veulent plus voir des États-nations,
01:07:50 et donc ils aimeraient augmenter la possibilité pour l'Union Européenne
01:07:53 de s'insérer dans la défense, dans l'éducation et dans la santé,
01:07:58 parce que Von der Leyen justement, avec son téléphone portable,
01:08:02 elle aime bien gérer la santé des gens en Union Européenne, par SMS.
01:08:06 Donc j'espère que les Européens, les Français en particulier,
01:08:11 se réveilleront en 2024 que cette Union est une Union
01:08:16 qui va détruire leur pays et il faudrait travailler à s'en sortir
01:08:20 et pas essayer d'augmenter.
01:08:22 – Il y a une réconciliation entre le…
01:08:24 [Applaudissements]
01:08:25 Je laisse le public t'applaudir.
01:08:27 Réconciliation entre RN et Reconquête, vous n'y croyez pas ?
01:08:30 – Non, non, non, c'est fini.
01:08:32 Je pense que le RN est dans une logique de détruire Reconquête
01:08:36 et d'être vraiment les… voilà, d'être les numéros un, quoi.
01:08:40 Et ils le sont, ils le sont, parce que Reconquête, déjà,
01:08:43 pour moi c'est un parti bourgeois en fait.
01:08:46 C'est une sorte de LR mais avec, en gros, dehors les Arabes.
01:08:50 Et ça, c'est pas populaire.
01:08:53 C'est-à-dire que le peuple en lui-même, en tout cas le peuple français,
01:08:56 ne vote pas pour ça.
01:08:57 Il n'y a pas le côté social, c'est un parti très libéral.
01:09:00 On a vu d'ailleurs les résultats, c'est l'Ouest parisien, c'est le Nuit…
01:09:04 – D'accord, les souverainistes dans tout ça, vous les voyez faire l'union ou pas ?
01:09:07 Je vous annonce d'ailleurs un petit scoop, une petite parenthèse.
01:09:09 Il y a quelque temps, j'ai émis un tweet sans trop y croire
01:09:13 où je proposais de faire une spéciale "Bistrot Liberté"
01:09:16 qui serait rebaptisée pour l'occasion "Bistrot Souveraineté".
01:09:19 J'ai proposé à Nicolas Dupont-Aignan, j'ai proposé à Florent Philippot,
01:09:23 j'ai proposé à Pierre-Hérod Giron, j'ai proposé à M. Poisson,
01:09:28 j'ai proposé à M. Asselineau et contre toute attente,
01:09:31 à cette heure, j'ai eu 4 "Ok, chiche".
01:09:35 Donc je vous annonce officiellement qu'on va faire un "Bistrot Souveraineté"
01:09:39 et en effet, c'est l'occasion une nouvelle fois de lui dire
01:09:43 puisque à cette heure, il n'a toujours pas répondu.
01:09:46 Donc c'est Asselineau qui n'a toujours pas répondu.
01:09:48 – Si vous voulez mes mots, je vais l'appeler.
01:09:50 – Non mais en tout cas voilà, l'année prochaine,
01:09:52 on fera une spéciale "Bistrot Souveraineté".
01:09:55 Bruno Attal.
01:09:56 – Sur les européennes, je ne sais pas,
01:09:59 oui j'aimerais que Bardella fasse un gros score,
01:10:02 maintenant, moi je pense que si Bardella fait un trop gros score,
01:10:06 ils voudront y aller, parce que moi je pense à 2027 en réalité,
01:10:08 pour moi c'est juste un marche-pied les européennes
01:10:10 et si Bardella part tout seul avec 30% comme dit Mike,
01:10:14 ils voudront y aller tout seul en 2027 et on ne peut pas gagner tout seul.
01:10:17 Donc je pense que ça serait mieux que ça soit plus équilibré
01:10:19 d'avoir ne serait-ce que reconquête avec au moins…
01:10:22 – Toi tu as une ancienne reconquête donc…
01:10:23 – Voilà, d'avoir reconquête au moins avec 6 députés européens,
01:10:26 Dupont-Aignan, pour moi il peut faire une belle surprise,
01:10:30 donc d'avoir par exemple 6 de Boulafrance, 6 reconquêtes
01:10:33 et un beau score avec Bardella,
01:10:35 il serait dans l'obligation de faire cette fameuse union des droites,
01:10:38 donc c'est pas une fusion, c'est des gens qui travailleraient ensemble
01:10:41 pour l'intérêt des français en 2027.
01:10:43 Donc voilà, j'espère que Bardella fera un beau score
01:10:45 mais j'espère vraiment que les parties derrière puissent émerger aussi.
01:10:49 – Alors à vous mesdames, quelle est votre opinion là-dessus, Myriam ?
01:10:51 – Alors moi, même si je rêverais d'une union des souverainistes,
01:10:55 ce que tu vas inviter, malheureusement j'y crois moyen
01:10:59 et du coup j'espère que c'est l'abstention qui sera la grande gagnante
01:11:02 de ces élections.
01:11:04 On nous a en 2005 complètement volé notre référendum,
01:11:11 aujourd'hui on voit bien qu'on a une espèce de folle alliée
01:11:15 qui s'appelle Ursula von der Leyen, qui n'a été élue par personne,
01:11:19 qui nous impose des trucs de dingue, là ça va être encore,
01:11:22 bon je ne repriens pas sur la crise sanitaire, mais bon là on va voir…
01:11:25 – Tu en as un peu quand même.
01:11:26 – Voilà, mais quand même, mais bon, je ne parle même pas de l'Ukraine
01:11:29 parce que tout le pognon qu'elle nous a aussi fait dépenser
01:11:31 pour le résultat qu'on a là, là on a encore des trucs,
01:11:34 ça va être le permis de conduire qu'il va falloir repasser tous les 15 ans,
01:11:37 moi j'ai bien les boules parce que je l'ai passé 7 fois.
01:11:39 – Tu conduis à temps, et en plus quand on voit comment tu conduis…
01:11:41 – Et au moins tu essayes en ce moment.
01:11:43 – Non mais bon voilà, moi je n'étais pas à la base contre l'Europe
01:11:46 mais cette Europe-là je n'en veux pas et je crois que ce qui serait super
01:11:50 c'est que personne ne se déplace dans cette élection,
01:11:53 comme ça on ne parle plus de l'Europe,
01:11:55 ils comprendront que voilà on ne veut pas être de cette Europe-là.
01:11:58 – C'est trop productif, parce que les gens à qui tu parles ici,
01:12:02 ce sont tous ceux justement qui doivent voter pour…
01:12:05 voilà t'avais liberté, on sait.
01:12:07 – Mais non mais ça va bien faire, on va avoir 3, on va avoir 3, d'accord super.
01:12:10 – Mais c'est complètement idiot, c'est-à-dire que Macron il fera 35%
01:12:13 parce que eux ils vont voter, hein.
01:12:15 – Non il faut que ça soit l'abstention qu'on n'aille pas là-bas,
01:12:18 parce que de toute façon on va avoir quoi ?
01:12:20 Deux pauvres députés qui vont aller se battre en duel là-bas, pour quoi faire ?
01:12:24 – C'est pas un scoop les Européennes, mais Eric tu peux me poser la question ?
01:12:27 Pour qui allez-vous voter ? Personne n'ose le dire, pour qui vous allez voter ?
01:12:30 – L'abstention, l'abstention, s'il n'y a pas d'union souverainiste ce sera l'abstention.
01:12:34 – Maï toi ? – Non moi je ne sais pas encore.
01:12:36 – Ça va tu nous dis de répondre et tu sais pas.
01:12:39 – Ah non je ne sais pas encore, j'hésite entre Dupont-Aignan, Marion et Bardella.
01:12:43 – Celui qui le mettra sur une liste.
01:12:45 – Non, non pas du tout, sinon…
01:12:48 – Elle est conne celle-là. [Rires]
01:12:51 – Maï ?
01:12:53 – Pour qui je vais voter ? Jean Lassalle.
01:12:57 – D'accord. – S'il y va.
01:12:59 – S'il y va. – S'il y va.
01:13:01 – Bon et tu nous as squeezé ? – Ah non il vote pas, j'allais venir à vous.
01:13:04 – J'ai un scoop, je ne peux pas vous le dire. – Ah vas-y.
01:13:06 – Non je ne peux pas, je suis en Jean Lassalle, je suis en Jean Lassalle.
01:13:09 – On a tous ce scoop. – Mais personne ne veut le dire en fait.
01:13:12 – Tout le monde a le scoop. – Non, non vas-y moi je sais pas.
01:13:14 – Non, non je pense que Jean Lassalle pourrait rejoindre un parti justement, voilà, que j'ai cité.
01:13:21 – Mais vas-y dis. – Non, non pas du tout, non.
01:13:24 Non, j'en ai trop dit, j'en ai trop dit.
01:13:26 – Bah non, bah dis-le moi, moi ça me dérange pas de dire des trucs.
01:13:28 – Non, non ça serait bien que Jean Lassalle y aille.
01:13:29 – Tu l'as su maintenant, t'en as trop dit, tu disais rien.
01:13:31 – Non, non, ça serait bien que Jean Lassalle rejoigne Dupont-Aignan, voilà, de mon point de vue.
01:13:34 Et je pense qu'il y a une possibilité parce que bon c'est vrai que…
01:13:37 – Ok, donc Jean Lassalle rejoint Dupont-Aignan, ok, merci.
01:13:40 – En tout cas ça serait juste bon parce que c'est deux électorats qui peuvent fusionner
01:13:43 et qui feraient justement les 5% et donc les 6 députés, voilà, pour Debout la France.
01:13:49 – Alors une réaction à ce scoop ? Estella ?
01:13:53 – Moi personnellement si Jean Lassalle rejoint Dupont-Aignan, c'est un beau duo,
01:13:58 parce que c'est à peu près les mêmes idées et on a d'un côté un bon vivant,
01:14:02 et voilà donc, enfin pour moi c'est un beau duo et cible au fond.
01:14:06 – C'est vrai, ça va être drôle.
01:14:08 – Union des souverainistes avec Philippot et il me semblait d'ailleurs que Pierre-Yves Rougeron,
01:14:13 je vous avais dit à l'une des émissions à laquelle j'étais présente,
01:14:18 qu'il avait aussi des fonctions.
01:14:20 – Oui, je pensais qu'il allait rejoindre Philippot moi, mais bon…
01:14:22 – Et il me semble aussi que Michel Onfray avait aussi une équipe, donc ça fait…
01:14:27 – Ah bah là, on est bien, on est bien.
01:14:29 – Enfin, je veux dire, on voit, mais pas lui, pas lui, pas lui, pas lui, mais…
01:14:34 – Vous dites ça, pourquoi ? – Mais pourquoi ?
01:14:36 – Parce que Jésus-Christ n'a pas… – Frigide, frigide.
01:14:39 Non, non, mais parce que si en même temps tout le monde parle pendant du milieu,
01:14:42 là je demandais juste qu'il y ait quelqu'un qui…
01:14:43 – Mais ils m'ont tout coupé.
01:14:44 – Allez, vas-y, restez là, vas-y.
01:14:45 – Alors tu dis pour qui tu votes ? – Tu dis pour qui tu votes ?
01:14:47 – Je ne vote pas.
01:14:48 – Bon, bah voilà.
01:14:49 – Je passe la parole à Frigide.
01:14:50 – Voilà, effectivement, s'il y avait une alliance vraiment souverainiste,
01:14:55 à ce moment-là, mais de tous nos amis, donc que tu vas commencer…
01:14:58 – Toi, tu vas voter Giscard, toi.
01:15:00 – Mais arrêtez, mais quoi, je ne suis pas vieille, c'est quoi votre idée ?
01:15:04 – Non, je ne vous le permettrai pas.
01:15:05 – Pourquoi Giscard ? Nous on fait Pompidou dès le premier tour.
01:15:09 C'est une référence à Jalon, nous sommes tous des soutiens-Georges.
01:15:12 Alors, je reviens, non, s'il y avait une vraie liste souverainiste, bien sûr,
01:15:17 sinon je rejoins l'analyse politique de mon ami,
01:15:20 je pense qu'il faut absolument marquer un grand coup,
01:15:23 une rupture dans un très gros score,
01:15:26 ce n'est pas que je soutienne particulièrement Bardella,
01:15:28 vous allez comprendre pourquoi tout de suite,
01:15:30 mais il faut envoyer un très grand avertissement, voilà.
01:15:35 – Entre nous, on a eu l'avertissement législatif,
01:15:38 ça a servi à quoi ? A rien du tout.
01:15:40 – Attends, attends, parce que pour l'instant, on n'arrive pas…
01:15:43 – Pour faire quoi ? Pour passer des 49-3 ?
01:15:44 Enfin, franchement, il faut arrêter.
01:15:46 – Sur l'action des députés RN à l'Assemblée, vous avez un regard critique ?
01:15:52 – Ils bossent quand même, certains bossent bien,
01:15:54 enfin, il y a beaucoup d'entre eux qui sont tout nouveaux,
01:15:56 qui ne connaissaient pas l'Assemblée nationale,
01:15:58 j'en ai interviewé pas mal pour Radio Courtoisie,
01:16:00 donc ils ne connaissaient pas les couloirs de l'Assemblée nationale,
01:16:02 parce qu'il faut avoir une forme d'expérience aussi,
01:16:04 il faut connaître ce monde.
01:16:05 – Ils sont perdus dans les couloirs ?
01:16:07 – C'est-à-dire que certains n'avaient pas d'attachés parlementaires,
01:16:10 et puis dans les couloirs de l'Assemblée nationale,
01:16:12 c'est là où on négocie un peu avec les conseillers parlementaires
01:16:16 de tel ou tel ministère, enfin bon, il y a tout un jeu,
01:16:19 qu'ils ne connaissaient pas, ils commencent à apprendre,
01:16:22 et pour le coup, ils sont très assidus,
01:16:24 les députés RN sont très assidus, après, le problème,
01:16:28 quoique les députés RN ont voté toutes les motions de censure,
01:16:31 ils ont voté toutes les motions de censure,
01:16:33 donc ce n'est pas eux qui sont…
01:16:35 – Ils ont eu des retraites, ils se sont bien comportés, je suis…
01:16:38 – Alors je termine, en revanche, ce qui nous attend avec les nouveaux règlements,
01:16:43 et notamment la loi qui va encadrer l'intelligence artificielle,
01:16:46 qui est un drame, vous m'entendez bien ?
01:16:48 Un drame, car ça va faire des êtres humains, des sous-citoyens de l'IA,
01:16:53 qui auront juste le droit de dire "je m'oppose" et puis "je porte plainte".
01:16:58 Il n'y a pas de droit à la déconnexion qui est prévue
01:17:01 par la loi de l'Union Européenne, donc…
01:17:06 – Non, tu as l'air en pointe sur ce sujet, si je m'attendais à ça, alors…
01:17:09 – Ben non, mais…
01:17:10 – Il y a F.Gibarru qui me parle de l'IA…
01:17:12 – Mais tu sais que c'est exactement l'inverse de l'être humain biologique et de la vie,
01:17:15 donc voilà, c'est ce qui va remplacer la vie, donc c'est pour cela,
01:17:18 ça a été décidé il y a deux jours, et donc M. Breton est ravi…
01:17:23 – Arrêtez de m'en rigoler !
01:17:24 – Mais arrêtez de rigoler, je suis sérieux !
01:17:26 – Quel mépris !
01:17:27 – Je sais que je suis votre bouffon, mais tout de même !
01:17:29 – Mais d'intelligence et artificielle, c'est normal.
01:17:31 – Et alors, je termine, et il va falloir effectivement des gens
01:17:35 qui soient capables de tenir tête à…
01:17:37 parce que c'est Mme van der Leyen, c'est la même chose, vous voyez,
01:17:40 c'est tout ça, c'est le grand remplacement de l'être humain pour ses élites,
01:17:44 et donc voilà, il va falloir des gens qui mettent ça dans leur programme
01:17:50 et qui soient aujourd'hui capables de défendre, vous tous, les êtres humains.
01:17:55 – Regardez ce qui s'est passé, regardez, non, je ne suis pas d'accord,
01:17:59 je veux regarder ce qui s'est passé en Italie,
01:18:02 effectivement ils ont fait venir, soi-disant, l'extrême droite, voilà…
01:18:06 – Mélanie !
01:18:07 – Voilà, Mélanie, le résultat, il est où ?
01:18:09 – Mais Mélanie n'est pas d'extrême droite !
01:18:11 – Franchement, mettre tous ses espoirs dans cette élection européenne,
01:18:17 moi je veux bien, j'ai envie d'y croire, moi-même me suis dit
01:18:20 pourquoi pas y aller pour essayer d'avoir une voix, etc.
01:18:23 mais sincèrement, je n'y crois pas, et je crois que le mieux ce serait
01:18:28 de s'abstenir, de ne pas aller voter et de leur montrer qu'on n'est pas d'accord.
01:18:31 – Les européennes, tout le monde s'abstient déjà aux élections européennes.
01:18:33 – Ben oui, ben vous…
01:18:34 – Non, il n'y a que les écolos qui se bougent un peu, c'est tout,
01:18:36 mais sinon, mais ce n'est pas bien ce que tu dis de s'abstenir,
01:18:38 c'est le pire, c'est le pire qui peut arriver, c'est de s'abstenir.
01:18:41 Pour moi, par exemple, de discuter politique avec une personne qui s'abstient,
01:18:44 je lui dis "tu n'as pas le droit à la parole, puisque tu n'as pas voulu donner ta voix".
01:18:47 – Elle n'a qu'à avoir cette voix.
01:18:48 – Normalement, tu ne devrais même pas avoir le droit au débat,
01:18:50 puisque tu ne voulais pas la donner.
01:18:51 – Non, parce que si tu veux…
01:18:52 – Il faut choisir pour le moins pire, à la limite.
01:18:54 – Non, il faut arrêter avec cette histoire, il faut voter pour le moins pire,
01:18:56 moi j'en ai ras le bol, pourquoi voter pour le moins pire ?
01:18:58 – C'est ça, sinon votez pour moi, on est 65 millions de personnes à se présenter.
01:19:00 – La preuve c'est qu'on a Macron aujourd'hui, donc je suis désolée…
01:19:03 – Tu es d'accord avec ça ?
01:19:04 – Non, non, non, non, il faut arrêter avec ça, on serait dans une vraie démocratie,
01:19:09 où le pouvoir est au peuple comme notre ami Etienne Chouard le dit,
01:19:13 je veux bien, mais là ce n'est pas le cas, je suis désolée,
01:19:15 on a voté pour les législatives, pourquoi au final ?
01:19:17 – Et donc de ne pas voter, ça fait quoi ?
01:19:19 – De ne pas voter, ça veut dire dire…
01:19:21 – Macron il fera 40.
01:19:22 – Aucune légitimité aux gens qui sont en place.
01:19:26 – Mais ce qui s'est passé, Macron a été élu avec peu de gens,
01:19:28 et au final, regarde…
01:19:30 – Et surtout là, il y a d'autres qui font vote ma belle,
01:19:32 et eux, ils n'entendront pas forcément ton appel à l'abstention,
01:19:36 ils iront, ils sont plus européanistes que nous.
01:19:38 – Allez, j'ai compris pour vos positions sur les élections européennes,
01:19:41 on continue sur notre avenir 2024,
01:19:43 est-ce que ça pourrait être l'année d'un référendum sur l'immigration ?
01:19:46 Je plaisante un peu, mais bon, vous y croyez ou pas ?
01:19:48 Un référendum sur l'immigration, non ?
01:19:50 – Non, mais il est trop demandé pour que vous l'acceptiez.
01:19:52 – Vous le souhaitez ou pas ?
01:19:54 – Oui, bien sûr.
01:19:55 – Il y en a eu un en Pologne,
01:19:57 dans un pays qui a choisi le catholicisme comme religion d'État,
01:20:01 et…
01:20:03 – Et la résultat, t'es arrivé en France.
01:20:05 – Voilà, merci.
01:20:07 Et le non à l'immigration a fait 95% en Pologne,
01:20:12 c'est quand même… c'est la Pologne, c'est un pays…
01:20:14 – Les sondages, là, ce serait quoi la question que vous poseriez ?
01:20:17 Un moratoire sur l'immigration ?
01:20:19 – Non, en fait, je pense qu'il faudrait aller plus loin que ça,
01:20:21 il faudrait dire, voudriez-vous…
01:20:23 – Les Polonais retournent dans leur pays.
01:20:25 – Non, non, voudriez-vous continuer, par exemple, le regroupement familial ?
01:20:28 Des choses comme ça, plutôt, parce que dire…
01:20:30 – C'est une bonne question.
01:20:31 – Êtes-vous pour ou contre l'immigration ?
01:20:33 – Tu dégages avec plusieurs questions, elle peut être américaine.
01:20:35 – Ben non, merci.
01:20:36 – Aldo Ceron.
01:20:37 – Pour moi, ça ne sert à rien, on peut le faire pour se faire plaisir,
01:20:40 mais pour l'immigration, il faut demander au patron.
01:20:42 Le patron, c'est l'Union Européenne,
01:20:44 c'est eux qui décident qu'ils rentrent en France ou pas.
01:20:47 Donc, voilà, à partir de là…
01:20:49 – Alors, je voudrais mettre un bémol à ça,
01:20:53 je voudrais mettre un bémol à ça,
01:20:55 parce que, et je vais parler de la Pologne, parce que j'aime bien aussi en parler.
01:20:58 – Mais va en Pologne à chaque fois que tu me chie.
01:21:00 – C'est que lorsque les Irakiens ont voulu passer la frontière biélorusse
01:21:05 pour aller en Pologne, c'était en novembre 2021,
01:21:09 eh bien, les Polonais ont mis une vraie frontière avec Barbelé, Mirador,
01:21:16 et puis des soldats à mitraillettes, et ne sont pas rentrés.
01:21:20 Malgré que l'Europe a dit "si, si, il faut les faire rentrer",
01:21:23 ils ne sont jamais rentrés et sont du coup repartis.
01:21:27 Ça signifie qu'en fait, les pays, s'ils ont vraiment envie de,
01:21:31 je vais dire, de défendre leurs frontières,
01:21:34 eh bien, malgré l'avis négatif de l'Europe, ils peuvent le faire.
01:21:37 – Sur un point ponctuel, tu peux le faire sur un point,
01:21:40 des Irakiens à la frontière en 2020, comme tu as dit, mais pas plus.
01:21:43 Tu ne peux pas le faire sur la durée.
01:21:45 – Il faut faire la distinction entre les États qui sont contributeurs et contributifs.
01:21:49 Nous, c'est nous qui donnons entre 5 et 10 milliards d'euros par an à l'Europe,
01:21:52 donc c'est nous qui avons le bâton pour taper.
01:21:54 Et si on dit non, c'est non.
01:21:56 Et c'était un peu le discours de Zemmour, c'était "quand je dis non, c'est non,
01:21:59 parce que c'est moi qui donne le pognon".
01:22:01 Par contre, la Pologne, ou c'était la Hongrie, c'était le contraire,
01:22:03 c'est eux qui reçoivent de l'argent.
01:22:05 – Vous allez, Maïd.
01:22:06 – Non mais c'est… et là, il a réfléchi, il dit "merde, j'ai regardé un con".
01:22:09 [Rires]
01:22:11 – Il faut faire cette distinction parce que justement, on a le bâton pour taper.
01:22:14 Et même, je me souviens, une personne m'a dit "oui, alors l'Europe,
01:22:16 elle va te baisser des amendes".
01:22:17 "Je ne paye pas".
01:22:18 "Oui mais il n'y a rien, ils n'ont pas d'armée, ils ne vont rien nous faire.
01:22:20 Et puis voilà, si on a vraiment un président qui en a,
01:22:24 il l'impose exactement parce qu'il doit protéger son peuple, c'est-à-dire nous".
01:22:27 [Applaudissements]
01:22:29 – On a eu ce type de débat lors du Brexit, de dire "bon, on signe des accords de Brexit
01:22:36 avec l'Union européenne, quitte à ne pas les respecter".
01:22:39 Et par la suite, il s'est avéré qu'absolument pas possible,
01:22:42 on peut devenir un État paria, un État qui ne respecte pas ses engagements.
01:22:47 Et le coût sur le long terme de la parole de cet État, sur le plan international,
01:22:52 est beaucoup plus grave que les amendes qu'on doit payer,
01:22:56 vaut mieux les payer et se taire.
01:22:58 Donc, ce n'est pas possible. Je ne crois pas à ceux qui disent…
01:23:01 – C'est ce que j'ai dit, l'Europe nous met des amendes tous les jours,
01:23:04 donc ça existe déjà, ça ne poserait aucun problème.
01:23:07 – Encore une fois, on parle de Thomas, on parle de Lola,
01:23:11 on parle de Français qui se font tuer.
01:23:13 Et donc un Président, il est là pour protéger sa population.
01:23:16 Quand on a des OQTF qu'on n'arrive pas à foutre dehors,
01:23:19 parce que l'Union européenne ou même les pays qui arrivent…
01:23:23 – L'ACBH, demandent aux Ousbecs d'origine, en fait, les Français.
01:23:26 – Ils sont là pour nous protéger, donc d'abord mes concitoyens, et ensuite on verra.
01:23:30 Mais moi je peux dire que l'Europe se pliera, parce que les deux locomotives,
01:23:34 c'est l'Allemagne et la France, sans la France, il n'y a plus d'Europe.
01:23:36 Donc ils se coucheront.
01:23:38 – Espérons-le.
01:23:39 – Espérons-le.
01:23:40 [Applaudissements]
01:23:42 – On parlait, pour faire écho au premier débat,
01:23:44 on parlait des violences sociales et évidemment même physiques
01:23:47 que nous avons connues l'an dernier.
01:23:48 Est-ce que vous pensez qu'elles peuvent s'atténuer en 2024,
01:23:51 ou au contraire s'aggraver ?
01:23:53 – Avec les Jeux olympiques, je pense qu'on va s'attendre à de vraies violations.
01:23:57 – Tu penses qu'il y a un vrai risque là ?
01:23:58 – Bien sûr, mais attendez, on n'a pas réussi…
01:24:01 – Déjà, il paraît qu'on n'est même pas prêt sur le plan des transports.
01:24:03 – Mais non, on n'est pas prêt, on n'est pas prêt.
01:24:05 – Rappelez-vous la finale de Ligue des champions.
01:24:07 Je sais, j'ai un bureau au Stade de France, donc la finale de Ligue des champions…
01:24:10 – Tu as fait une vidéo ?
01:24:11 – Oui, j'avais, c'est vrai.
01:24:12 [Rires]
01:24:15 – Il est partout, il est à l'école, il est à l'école, il est à l'école, il est à Samba…
01:24:19 – Non mais j'avais, parce que j'ai malheureusement fait une vidéo au Stade de France
01:24:25 contre Macron et puis on m'a du coup résilié mon bail.
01:24:28 [Rires]
01:24:30 – Ça n'avait rien à voir avec mon point de voie.
01:24:33 – J'avais, à l'époque de la finale de Ligue des champions,
01:24:36 et on a vu que la police, les stadiers, tout le monde était dépassé.
01:24:40 Imaginez la finale de Ligue des champions, les gens sont dépassés.
01:24:43 Mais imaginez, les JO.
01:24:45 – Vous pensez qu'il pourrait y avoir un attentat ?
01:24:46 – Juste Pierre, j'ai un petit scoop, c'est-à-dire que vous savez que les vidéos,
01:24:49 normalement on devait avoir toutes les vidéos,
01:24:51 parce que c'est Darmanin qui a merdé encore une fois avec les fameux Anglais, tout ça.
01:24:55 Et donc on a pris quand même…
01:24:56 – Les supporters, tu parles.
01:24:57 – Exactement, et on a pris les vidéos des policiers et les vidéos de la RATP,
01:25:01 et elles ont été effacées assez rapidement.
01:25:03 – Quel hasard.
01:25:04 – Moi pour les JO, c'est pas comme une Coupe du monde,
01:25:07 à mon avis, ça n'a pas super bien se passé, mais ça a quand même passé, pourquoi ?
01:25:10 Parce que ce n'est pas les mêmes populations,
01:25:12 c'est-à-dire d'aller voir des gens qui vont au patinage artistique,
01:25:14 ou au 110 mètres haie, ce n'est pas la même populace que les footeuses.
01:25:18 – C'est en Seine-Saint-Denis, c'est à Aubervilliers,
01:25:20 c'est au Stade de France, c'est Saint-Denis, tout autour…
01:25:22 – Là où il y a les émeutes.
01:25:24 – Tout autour, c'est autour de Cité, tout ça.
01:25:26 – Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a pas de match de…
01:25:28 Attends, il y a de la marmarie, il y a du foot.
01:25:30 – Si, il y a des matchs de foot.
01:25:32 Mais moi à mon avis, c'est impossible que ça ne se passe pas.
01:25:36 En tout cas, on fera rendez-vous, mais ça ne se passera pas.
01:25:38 – On n'a pas intérêt à ce que ça se passe mal,
01:25:40 parce que si ça se passe mal, s'il y a des trucs,
01:25:42 ça va être la porte ouverte à la reconnaissance faciale,
01:25:45 encore plus de sécurité, encore plein d'autres trucs, des passes, etc.
01:25:49 – Mais d'ailleurs pour Paris, c'est déjà annoncé, c'est prévu.
01:25:51 – Oui, c'est prévu, donc là, si ça se passe mal,
01:25:54 ils auront le bon argument pour nous imposer le crédit social
01:25:57 tel qu'on ne le veut pas depuis trois ans.
01:26:00 – Mais ce que je constate quand je regarde le dernier attentat,
01:26:04 tu m'as parlé près du Vélodrome d'hiver, en fait, c'est quand même,
01:26:08 et je dis ça avec beaucoup de respect pour la victime,
01:26:11 c'est quand même quelque chose qui nous montre que les groupes terroristes
01:26:15 n'arrivent pas à s'organiser comme avant.
01:26:17 Là, on a quoi ? On a un demeuré avec un marteau qui attaque un terroriste.
01:26:21 – Par de biraki, oui.
01:26:23 – On a un couteau ou un marteau ou tout autre ustensile.
01:26:26 On a un mort sur un attentat terroriste.
01:26:30 Je trouve que le mot terroriste peut-être un peu…
01:26:32 parce qu'on va glorifier aujourd'hui ce qu'on va faire,
01:26:34 il y a cet effet de réaction, de faire de la publicité.
01:26:37 On a un demeuré, il tue une personne, et puis là, sur toutes les premières pages,
01:26:41 il regarde, il y a un attentat.
01:26:42 Au Royaume-Uni, qu'est-ce qu'on fait de ce genre de choses ?
01:26:44 Aujourd'hui, c'est relégué à la page 25,
01:26:46 parce que comme ça, il n'y a pas d'effet de mimétisme.
01:26:49 Ils voient qu'il n'y a aucun impact.
01:26:51 Mais ce qui est bien, aujourd'hui, la bonne nouvelle que je peux tirer de là,
01:26:54 c'est qu'on n'est plus comme à l'époque du Bataclan,
01:26:57 où on arrive à voir des attentats avec des bilans horribles,
01:27:00 parce qu'ils sont bien organisés,
01:27:02 il y a beaucoup d'intervenants sur le sujet.
01:27:04 – Je suis encore à nouveau pas d'accord avec toi, justement.
01:27:06 C'est un vrai attentat islamiste.
01:27:08 Quand on tue quelqu'un au nom d'Allahou Akbar, c'est un attentat islamiste.
01:27:10 C'est pour mettre la peur, et donc c'est du terrorisme.
01:27:13 – On n'a pas peur, on n'a pas peur.
01:27:14 – Je veux dire, à mort, j'ai pas peur, pardon.
01:27:16 Dans une ville de la taille de Paris, non, j'ai pas peur.
01:27:18 – On est d'accord que depuis il y a une semaine, les gens sont pas partis.
01:27:22 – Je pense pas que de voir le relayer comme un fait divers,
01:27:25 c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire,
01:27:27 parce que ça veut dire qu'on ferme les yeux et qu'on ne veut pas voir exactement le danger.
01:27:30 Donc non, c'est pas le nombre de morts qui fait un attentat terroriste.
01:27:34 – Et il a peur.
01:27:35 – Oui, voilà, le but d'être terroriste, c'est de terroriser.
01:27:38 – En plein cœur de Paris.
01:27:39 – En plein cœur de Paris, d'arriver à tuer une personne,
01:27:41 je suis désolé, mais c'est du terrorisme.
01:27:42 – Mais terroriser avec une personne,
01:27:44 combien de personnes meurent dans le tube du métro ?
01:27:46 – Si c'était ta fille, tu réagirais peut-être pas comme ça, non ?
01:27:48 – C'est clair, à titre personnel, c'est vrai.
01:27:50 – Ouais, pas la même chose.
01:27:51 – Mais on va pas leur faire de la publicité, glorifier ça,
01:27:55 et dire "oh, la France a subi un attentat terroriste".
01:27:58 Non, il n'y a pas eu d'attentat terroriste, c'est le même pays.
01:28:00 – Mais c'est pas les mêmes peines, c'est hyper important de mettre un nom au mal.
01:28:03 – Je comprends ce que tu veux dire, effectivement, quand tu parles de publicité,
01:28:06 mais je suis désolée, pour moi c'est d'autant plus effrayant que…
01:28:10 – Assez effrayé, je suis pas affaiblie.
01:28:13 – Non, ça n'a rien à voir, je m'explique.
01:28:15 Quand il y a une cellule terroriste qui s'organise pour commettre un massacre
01:28:20 comme celui du Bataclan,
01:28:23 limite l'État a déjà les yeux sur les différentes cellules
01:28:27 qui pourraient passer à l'action.
01:28:29 Mais l'État n'a pas les yeux sur les individus.
01:28:32 C'est pour ça qu'on a vu Arras, l'enseignant qui a été égorgé.
01:28:37 – Qui a sang-bois, on va en parler.
01:28:39 – Et le dernier qui a été tué à Grenelle.
01:28:41 – Oui, à Grenelle ce soir-là, ça aurait pu être moi.
01:28:43 Donc la cellule terroriste, au moins elle est surveillée par l'État,
01:28:46 mais les individus qui commettent des actes individuellement,
01:28:49 pour moi sont plus dangereux.
01:28:51 Parce que certes ils sont fichés S,
01:28:53 mais justement tant que tu n'es pas passé à l'acte,
01:28:55 l'État ne peut pas te mettre en prison par prévention,
01:29:00 on ne peut pas te faire un procès sur tes intentions.
01:29:02 Donc à partir de là, pour moi tu es plus dangereux.
01:29:04 – C'est l'État de droit.
01:29:06 – Tu peux sortir un matin, et c'est ce qui s'est passé en Belgique.
01:29:08 Celui qui s'est levé, qui a pris son arme,
01:29:10 et qui a dit "je le fais au nom de telle et mienne"
01:29:13 n'était pas une cellule terroriste.
01:29:15 Pour moi c'est d'autant plus effrayant quand ce sont des initiatives personnelles.
01:29:18 Parce qu'à partir de là, l'État n'a pas les yeux sur chaque individu
01:29:22 qui est calé dans sa cale fraîche.
01:29:24 – Heureusement.
01:29:25 – Mais oui, on ne va pas avoir l'État qui a les yeux sur chacun de nous
01:29:27 au cas où on pourrait commettre un crime ou un attentat,
01:29:30 et puis nous emprisonner préventivement.
01:29:32 – Attends, ça c'est pas…
01:29:34 – La justice agit toujours après coup.
01:29:36 – Attends, le 2 décembre, par contre, j'ai un scoop,
01:29:40 le 2 décembre, le samedi où ça s'est passé,
01:29:43 donc à l'angle du quai Jacques-Chirac,
01:29:45 on ne dit jamais que c'est le quai Jacques-Chirac,
01:29:47 et de la promenade Jean-Paul Belmondo,
01:29:49 eh bien ce garçon était suivi.
01:29:53 En fait, il y avait des policiers derrière, ça m'a été rapporté.
01:29:57 – Non mais après qu'il ait attaqué…
01:29:58 – Non, avant !
01:29:59 – Avant qu'il tue le touriste allemand ?
01:30:02 – Voilà, j'ai une personne très bien informée qui m'a dit…
01:30:05 – C'est incroyable ce que tu veux dire.
01:30:07 – Mais il y aurait eu un cafouillage, voilà.
01:30:10 – Un laissé, incroyable.
01:30:12 – Mais comme par hasard, qui est arrivé sur…
01:30:14 – Non mais ça serait compliqué, parce qu'il était suivi effectivement par la DGSI,
01:30:17 maintenant, est-ce qu'il était surveillé ce soir-là ?
01:30:19 – Comme il était parti effectivement, et qui se dirigeait vers le Veldiv,
01:30:23 enfin pardon, vers ce quartier qui est très référencé,
01:30:26 vous savez, qui a la place des martyrs juifs du Vélodrome,
01:30:30 et il y a le jardin des enfants juifs qui est runé laton.
01:30:32 Et ils avaient intercepté qu'il voulait se déplacer par là, tu imagines bien pourquoi.
01:30:38 – Non mais c'est compliqué aussi, enfin…
01:30:40 – Voilà, attends, je termine.
01:30:41 – Excuse-moi.
01:30:42 – Il s'est passé quand même une chose assez étonnante,
01:30:44 c'est que le grand médecin urgentiste qui est toujours…
01:30:49 – Patrick Peloux ?
01:30:50 – Comment, Patrick Peloux ?
01:30:51 – Ah oui.
01:30:52 – Ben il passe à ce moment-là aussi.
01:30:53 – C'est vrai que je suis…
01:30:54 – Pardon, il y a plein de choses, et pourquoi ?
01:30:56 – Ah tu veux dire qu'on a malheureusement accusé de complotisme ?
01:30:58 – Non, non, je complote pas.
01:30:59 – Il a fait nu à 18h ce soir, vous vous rendez compte ?
01:31:01 – Je ne complote pas, écoute arrête, c'est la dernière chose,
01:31:06 j'ai pu assister moi à tous les journalistes qui étaient présents
01:31:10 quand je leur demandais où est-il tombé,
01:31:12 mais personne ne voulait nous dire où c'était.
01:31:15 Il a fallu attendre plus de 24 heures,
01:31:17 et il y avait des tâches de sang qui n'ont jamais été nettoyées,
01:31:20 il a fallu qu'il pleuve 48 heures plus tard
01:31:22 pour qu'on sache vraiment où ça s'était passé.
01:31:24 Donc ce que je veux dire par là,
01:31:26 et M. Darmanin est allé se promener de l'autre côté,
01:31:28 c'est vrai qu'il a été intercepté quelqu'un d'inédit,
01:31:31 mais tout de même on se déplace là où le sang a coulé,
01:31:34 c'est quand même normalement la moindre des choses.
01:31:36 Donc toutes ces choses, sans complotiser, me semblent pour le moins étonnantes.
01:31:43 – Ce serait quoi la mesure à prendre d'après vous,
01:31:45 si vous pouvez coacher, conseiller de gouvernement ?
01:31:48 – Déjà il faut qu'on fasse respecter les lois en place, je ne sais pas,
01:31:52 B à bas, la France est l'un des pays qui passe son temps
01:31:55 à créer des lois, des sous-lois, des sous-sous-lois, des sous-sous-sous-lois,
01:32:00 ainsi de suite, alors qu'il y a des criminels, il y a des fichés S,
01:32:04 il y a des gens qui ne respectent pas la loi,
01:32:06 et qui passent leur temps, qui passent leur vie,
01:32:09 si ce n'est une tradition pour eux, à commettre des forfaits.
01:32:12 À ce moment donné, la question qu'on se pose,
01:32:14 et à chaque fois d'ailleurs, mais qu'est-ce qu'ils foutent hors de la prison ?
01:32:17 Ou alors qu'est-ce qu'ils foutent en liberté ?
01:32:20 Je ne sais pas moi, B à bas, couvrez-les d'abord,
01:32:24 ensuite on discute après pour ceux qui n'ont encore rien commis.
01:32:27 – C'est un propos populiste.
01:32:29 – Non mais, pour une fois, je pense que je reste d'être d'accord avec lui,
01:32:33 c'est-à-dire qu'une personne qui n'a pas commis une infraction,
01:32:35 est-ce que tu peux l'emprisonner ? Non.
01:32:37 – Mais évidemment que non, je te parle de ceux qui ont déjà commis des crimes,
01:32:40 qu'est-ce qu'ils foutent en liberté ?
01:32:41 – Mais si ils ont commis des crimes et qu'ils ont payé leur dette à la société,
01:32:43 tu ne peux pas les emprisonner à vitae éternelle.
01:32:45 – Non, mais tu es la personne la mieux placée pour ça.
01:32:47 – Mais c'est la première fois qu'on s'est demandé pourquoi est-ce que quelqu'un
01:32:50 qui avait déjà un casier judiciaire long comme le bras,
01:32:53 et qui a poignardé une personne, qu'est-ce que cette personne faisait en liberté ?
01:32:56 On n'a jamais eu de réponse.
01:32:57 – Je suis d'accord là-dessus, effectivement c'est la molesse de notre justice,
01:33:00 il n'y a aucun problème là-dessus.
01:33:01 – Mais justement, que la justice fasse déjà son travail
01:33:04 sur ceux qui doivent être en prison, ensuite vous revenez en discus.
01:33:07 – Les Américains ont fait le Patriot Act.
01:33:09 – Rappelle-toi, ils ont fait le Patriot Act les Américains.
01:33:11 Voilà, Patriot Act.
01:33:12 Et donc il y avait quelque chose qui s'appelait Cayenne à l'époque,
01:33:15 et d'ailleurs les Américains ont fait le Guantanamo,
01:33:17 tu peux très bien faire la même chose.
01:33:19 – Il y a deux sujets, d'abord il y a les fichiers S,
01:33:21 et je crois que c'est Marion et je crois que Bardella aussi sur la même ligne,
01:33:24 c'est-à-dire que…
01:33:25 – Précise Marion Rachal.
01:33:26 – Marion Rachal, pardon, c'est que…
01:33:28 – C'est pas le même.
01:33:29 – C'est que, est-ce qu'on peut, si une personne est suspectée
01:33:32 de commettre un crime ou un délit, un acte terroriste,
01:33:34 est-ce qu'on peut l'enfermer préventivement ?
01:33:36 Donc ça serait une décision administrative.
01:33:39 Moi je suis pour, je suis pour qu'on puisse enfermer des gens dont on sait…
01:33:43 ça ne me pose aucun problème moi.
01:33:45 – Non parce qu'après, qu'est-ce qui est ennemi à l'État ?
01:33:49 Est-ce que quand tu t'exprimes contre Emmanuel Macron,
01:33:53 tu peux être potentiellement être nommé fichier S ?
01:33:57 – C'est le vrai problème, c'est avec cet État qui peut se servir.
01:34:00 Moi je suis le premier délégué syndical révoqué pour un délit d'opinion.
01:34:04 Je suis le premier délégué syndical révoqué, je suis délégué syndical.
01:34:09 Donc bien sûr cet État commet des actes fallacieux et utilise la loi,
01:34:14 mais encore une fois c'est pour protéger nos concitoyens.
01:34:17 Est-ce que préventivement on peut enfermer, ça existe en Israël,
01:34:20 on enferme une personne 5, 10 ans, 15 ans parce qu'on sait qu'elle est radicalisée
01:34:23 et qu'elle est dangereuse pour autrui.
01:34:25 Alors c'est vrai que c'est un pouvoir énorme, colossal d'enfermer quelqu'un,
01:34:28 mais après il peut y avoir plusieurs…
01:34:30 – Mais là on a déjà la chance à renvoyer les doubles nationalités
01:34:32 qui sont radicalisées.
01:34:33 – Non mais déjà, là c'est même pas ça.
01:34:35 – Le mec de Yarakel, il était totalement athéreux.
01:34:40 – J'aimerais faire réagir Aldo qui à chaque fois est bien discipliné,
01:34:43 à chaque fois qu'on lui donne la parole, comme personne elle lui donne.
01:34:46 – Si on enferme les gens qui sont radicalisés,
01:34:49 demain on pourrait enfermer quelqu'un parce qu'il est d'extrême droite,
01:34:51 on pourrait enfermer quelqu'un parce qu'il ne croit pas aux changements climatiques.
01:34:55 C'est ça, une fois qu'on donne à l'État ce pouvoir-là, après on ne s'en sort plus.
01:34:59 – Non mais c'est pas l'État qui se donne, c'est des juges.
01:35:01 – Des juges c'est pire encore.
01:35:03 – Non mais là c'est différent, ce type-là il avait des problèmes psychologiques.
01:35:07 – Au moment où ça, ça me fait marrer parce que tous les gens qui plantent des gens
01:35:09 avec un couteau en général, ils ont des problèmes psychologiques.
01:35:11 – Oui mais il n'était pas suivi, il aurait dû rester dans un hôpital psychiatrique.
01:35:14 – Pour être un terroriste, il faut avoir des problèmes psychologiques.
01:35:17 – Et en plus, à chaque fois ils sont au QTF, donc déjà renvoyons-les chez eux,
01:35:21 ce serait déjà la priorité.
01:35:24 – Allez, j'aimerais qu'on parle un peu de l'international,
01:35:26 parce que là il y a vraiment de l'actualité, 2024 on le sait pourrait être décisif.
01:35:29 Tout d'abord, ça va être l'élection américaine,
01:35:33 vous la voyez comment cette élection américaine qui se profile ?
01:35:35 – Palutante, comme à chaque fois.
01:35:37 – Biden qui repasse.
01:35:39 – Toi je sens, Biden qui repasse pour Algosterone.
01:35:41 – Comme il l'a trahi à la poste, comme la dernière fois,
01:35:45 la dernière fois il était déjà assez nul, personne ne venait assez,
01:35:48 il remplissait des salles communales, je me souviens à l'époque où Trump
01:35:51 était déjà président, puis il remplissait des stades et tout ça, tout le monde venait.
01:35:55 Et puis finalement Biden a gagné, je veux dire l'État profond américain.
01:35:58 – Légalement ? – Non, non pas légalement.
01:36:00 Je pense que l'État profond maîtrise aujourd'hui les élections,
01:36:04 il y a une capacité de fraude qui est très bien mise en place,
01:36:07 bien rodée, qui pourrait ressortir pour les prochaines élections.
01:36:11 Donc effectivement on pourrait voir un Trump…
01:36:13 – Tu as des preuves de ça ou pas ?
01:36:15 – Je n'ai pas de preuves mais il y a beaucoup d'éléments qui ont été mis en place,
01:36:18 par exemple aux États-Unis, on a eu USPS, son patron, monsieur DeJoy,
01:36:22 qui a demandé à la poste de détruire des machines, des machines de tri-postale,
01:36:27 ils en ont détruit 600 en marteau,
01:36:29 et il a dit qu'il a fait ça pour optimiser le tri-postale.
01:36:32 Il a fallu 20 plaintes venant de 20 États différents contre lui,
01:36:38 pour qu'il arrête le massacre, mais les machines n'ont pas pu être mises en place.
01:36:42 Résultat net, 5 millions de votes, dont certains sont restés pendant 6 semaines
01:36:46 dans le circuit postal.
01:36:48 On en a trouvé dans des fossés, on en a trouvé dans des terrains vagues, dans des décharges.
01:36:52 – Surtout le vote électronique, le jour où on passe au vote électronique,
01:36:55 nous policiers, pour le syndicat, on vote déjà électroniquement.
01:36:58 C'est la pure fraude, c'est les pures menaces, parce que…
01:37:01 – Voyez en moi.
01:37:02 – Voilà, donc on peut tout voir, et le vote électronique c'est aux États-Unis.
01:37:05 – Mais même sans parler de fraude au bulletin, la plus grande fraude,
01:37:10 c'est comment un type qui est clairement sénile a-t-il pu recevoir une investiture ?
01:37:17 Je suis désolée, rien que ça, c'est une fraude,
01:37:20 même sans rentrer dans des trucs un peu complotistes etc.
01:37:24 Oui, ils ont bousillé des machines à vote etc.
01:37:29 Je suis désolée, ce type est sénile.
01:37:31 Comment se retrouve-t-il à la tête du pays qui est soi-disant le plus puissant du monde ?
01:37:36 – Les Français ont bien voté Macron, donc ils sont bien à la hauteur.
01:37:39 – Là ça se voit trop, tu fais de l'antimacronisme primaire.
01:37:45 – Les électeurs sont capables de tout.
01:37:47 – Là tu fais de l'antimacronisme primaire quand même.
01:37:49 – Même le secondaire si tu veux.
01:37:50 – Je pense qu'il a raison, Biden il est vraiment favori, c'est le pire,
01:37:55 parce qu'on ne se rend pas compte…
01:37:57 – Non, non, il sera favori parce qu'on ne se rend pas compte
01:37:59 de la puissance, de l'état profond derrière, des manipulations qu'il met en place.
01:38:05 D'ailleurs j'invite les gens à lire l'excellent livre "Cover Up",
01:38:10 je crois qu'il est diffusé par TVL, qui montre toute l'info de "Cover Up"
01:38:16 de Gilbert Olivier, un excellent journaliste d'ailleurs,
01:38:20 qui vient à la base du mainstream et depuis qu'il a publié ce bouquin,
01:38:23 on ne le voit plus, on ne le voit plus nulle part.
01:38:25 Alors qu'avant il allait sur Europe 1 et tout.
01:38:26 – Non, c'est faux, il n'existe plus.
01:38:27 – Non mais c'est vrai, c'est vrai.
01:38:28 – Les États-Unis, vous pensez que ce n'est pas un pays au bord de la guerre civile ?
01:38:31 – Non, je ne pense pas.
01:38:32 – Non parce qu'il est fracturé vraiment en deux.
01:38:34 – Il est fracturé, mais c'est l'essence même des États-Unis,
01:38:36 c'est un pays fracturé, c'est un assemblage de plusieurs personnes comme ça,
01:38:40 qui sortent un peu de partout et qui ont fait un pays.
01:38:42 Donc oui, il est peut-être fracturé, on va dire sur le papier,
01:38:46 c'est-à-dire des hommes, des femmes, des minorités, ainsi de suite,
01:38:50 tout ce que vous voulez, mais s'il y a une chose, pour le coup,
01:38:53 qui réunit les Américains à la différence des Français,
01:38:57 c'est que là-bas, que ce soit un démocrate ou un républicain,
01:39:01 ce s'appelle Ouz, il aura le drapeau de son pays,
01:39:04 alors qu'en France, le drapeau de son pays,
01:39:06 un Français qui met le drapeau de son pays devant sa porte, c'est un fasciste.
01:39:10 – On est d'accord.
01:39:11 [Applaudissements]
01:39:13 Alors, sujet éminemment sensible,
01:39:15 comment vous voyez, est-ce que vous lui voyez une issue au conflit
01:39:19 entre Israël et le Hamas ?
01:39:21 D'Ataldo d'abord en premier.
01:39:22 – Israël est en train de donner une leçon au monde aujourd'hui.
01:39:26 Israël est en train de montrer comment on peut, en quelques semaines,
01:39:30 détruire des décennies de construction d'une image
01:39:33 et détruire un Goodwill qui était établi pour Israël,
01:39:37 y compris dans le monde arabe.
01:39:39 – C'est ironique ce que tu dis ou pas ?
01:39:40 – Non, c'est pas ironique, c'est extrêmement sérieux.
01:39:43 Ils sont partis, je comprends les attentats du 7,
01:39:46 je les comprends très bien, je les avais condamnés sans utiliser de "mais",
01:39:49 je les avais condamnés directement, et ça ne m'a pas valu que des amitiés.
01:39:53 Mais par contre, la réaction israélienne par la suite,
01:39:56 est une réaction qui est une sorte de "c'est ce que le Hamas souhaitait".
01:40:00 Et je trouve aujourd'hui qu'Israël a le Hamas comme ennemi, oui,
01:40:04 mais ce n'est pas son premier ennemi, son premier ennemi s'appelle Netanyahou.
01:40:07 Et il est en train de pousser, parce que lui était juste avant le 7,
01:40:10 il était en train de jouer sa peau, le 7 arrive, il devient le sauveur en chef,
01:40:15 et il est en train de mener le pays dans une direction,
01:40:18 aujourd'hui qui est fondée sur une réaction émotionnelle,
01:40:22 mais il n'y a rien de réfléchi là-dedans, en termes de stratégie,
01:40:24 bon, il est en train de bombarder, bombarder,
01:40:26 bientôt ou tard, il va falloir qu'il s'arrête,
01:40:28 parce qu'il n'y aura plus personne qui bougera,
01:40:30 ou parce que, voilà, à un moment donné, la pression internationale sera trop forte,
01:40:33 mais l'État dans lequel sortira Israël, ce sera un pays extrêmement affaibli,
01:40:38 avec beaucoup moins de "goodwill", parce qu'Israël a besoin de ça.
01:40:44 Que ce qu'ils avaient avant le 7, ils seront soutenus, ok, par des veto américains,
01:40:49 mais jusqu'à quand ? Voilà, c'est tout.
01:40:51 Je pense qu'aujourd'hui c'est un désastre qu'ils ont fait.
01:40:54 Tu voulais quoi ? Moi j'aime bien, parce qu'il y a beaucoup de gens qui jouent Israël,
01:40:58 qu'est-ce que doit faire Israël ?
01:41:00 – Comme tout État civilisé, la France a été frappée le jour du Bataclan,
01:41:03 ils n'ont pas été bombardés à la Seine-Saint-Denis.
01:41:05 – Ah non, ils ont juste été bombardés à Raqqa,
01:41:07 ils ont juste été bombardés en Afghanistan, et alors, ceux-là ?
01:41:10 Ah oui, mais ceux-là, tu ne les as pas vus, ceux-là.
01:41:12 C'est-à-dire que quand Israël se défend, vous avez 150 caméras,
01:41:15 pour voir les Palestiniens, ce que tu es en train de faire,
01:41:18 à ton insu, je pense, c'est que tu joues le jeu du Hamas.
01:41:21 Je ne te les soutiens pas évidemment, mais tu joues le jeu du Hamas.
01:41:23 Que voulait le Hamas ? Il voulait exactement ce que tu dis.
01:41:26 C'est-à-dire que des Israéliens qui se défendent,
01:41:28 ils prennent des gamins en bouclier humain, eux se mettent dans les tunnels,
01:41:32 ça fait des belles vidéos qui te touchent et qui me touchent moi aussi, voilà.
01:41:35 Et donc ils ont réussi.
01:41:36 Et donc si plus personne laissait le Hamas faire cette stratégie,
01:41:41 si tu arrêtais juste de dire non, non, Israël a le droit,
01:41:44 si tout le monde disait Israël a le droit de se défendre,
01:41:46 le Hamas changerait de stratégie.
01:41:47 Et finalement, en disant que se défendre…
01:41:49 – Est-ce que Israël a le droit autant de bombarder la bande de Gaza
01:41:52 comme ils le font actuellement ?
01:41:53 – Est-ce qu'Israël a les moyens de faire ça de façon quand même moins génocidaire ?
01:41:57 Elle est en train de…
01:41:58 – Déjà le mot génocide n'a rien à voir là-dedans.
01:42:00 – Non, non, avec autant de morts d'enfants.
01:42:02 – Non, non, autant de morts d'abord.
01:42:03 Moi je ne prends pas pour argent autant ce que dit le Hamas.
01:42:06 Moi je ne prends pas pour argent ce que dit le Hamas.
01:42:07 – Les images qui circulent, pas le Hamas.
01:42:09 – Oui, oui, mais les images de la guerre, que quand tu prends des enfants…
01:42:13 – Il ne faut pas des chrétiens qui meurent là-bas en ce moment.
01:42:16 – Ecoute, je peux te dire qu'il y avait 8000 chrétiens à Gaza, il n'y en a plus que 1000.
01:42:19 Il y avait des milliers de juifs et maintenant il y en a zéro.
01:42:21 Donc il faut arrêter un peu aussi avec ce fantasme-là.
01:42:23 – Ils meurent en ce moment.
01:42:24 – Pardon ?
01:42:25 – Je ne dis pas que…
01:42:26 – Non, non, mais toute mort de civils est tragique.
01:42:28 Mais maintenant vous voulez faire…
01:42:29 Il n'y a qu'à Israël qu'on demande de faire des guerres propres.
01:42:32 On demande à Israël…
01:42:33 – Pas plus, c'est trop long, je te jure.
01:42:35 – Et avec quoi, encore une fois, que fait le Hamas ?
01:42:38 Il met dans les tunnels et il met sa population.
01:42:40 Les gamins meurent, on les filme et vous, vous êtes touchés comme moi je suis touché.
01:42:43 Mais c'est leur stratégie de jouer avec votre émotion.
01:42:45 Parce que nous, nous sommes des bourgeois dans des canapés.
01:42:48 Vous avez déjà fait la guerre, vous ?
01:42:49 Vous n'avez jamais envoyé vos gosses de 18 ans ?
01:42:51 Moi j'ai un neveu qui a 17 ans qui est en Israël.
01:42:53 L'année prochaine, il va aller, c'est un gamin.
01:42:55 Quand je parle avec lui, c'est un gamin.
01:42:56 Et lui, il va avec une arme, on ne va l'envoyer qu'une arme là-bas.
01:42:59 Donc je peux vous dire que de parler de la guerre bien avec notre petit verre de vin,
01:43:03 en donnant des conseils, Israël est en guerre depuis 75 ans.
01:43:06 Donc si le monde entier soutenait Israël en disant "stop le Hamas",
01:43:10 normalement on a des otages là-bas.
01:43:12 Où sont nos soldats français pour aller chercher nos otages ?
01:43:14 – Allons les chercher.
01:43:16 – Oui, on va les chercher, mais on doit soutenir à 100% Israël.
01:43:18 – Mais sans lui balancer des bandes avec du coton et de la soie non plus.
01:43:20 – Éradiquez le Hamas, le Hamas c'est Daesh, Daesh a tué des français, c'est pareil.
01:43:25 Ce que je vous dis, c'est encore une fois, c'est la stratégie du Hamas de nous faire pleurer.
01:43:29 Et bien sûr que ça ne touche que des gamins.
01:43:31 – Mais les gamins du Hamas, ils sont au Qatar, qui financent la France.
01:43:34 – Non, ils viennent de partir du Qatar parce que Israël va les éliminer.
01:43:38 Et aujourd'hui ils partent en Algérie, voilà c'est un truc que je te dis aussi.
01:43:41 – Encore une fois, mais en fait, je suis obligée de rejoindre Bruno là-dessus.
01:43:47 – Mais enfin, écoute, frégile.
01:43:51 – T'étais où toi ?
01:43:53 – Pareil, moi j'ai fait des manifs en 2014,
01:43:56 j'ai fait des manifs en 2014 pour tous les chrétiens qu'on a tués en Syrie.
01:44:00 – Vous étiez combien à la place de la République ? 14 ?
01:44:02 – Mais chérie, j'y peux rien si vous n'êtes pas venu.
01:44:04 – Non, non, mais aujourd'hui on se plaint.
01:44:06 – Merci.
01:44:08 [Applaudissements]
01:44:10 – Le problème, vous non ?
01:44:12 – Encore une fois, tout le monde parle des morts palestiniens.
01:44:14 – Moi je les mets dedans, les otages je les mets dedans.
01:44:19 – Tout le monde parle des morts palestiniens, mais aujourd'hui au Yémen,
01:44:22 vous avez 400 000 morts, personne n'en parle.
01:44:24 Il suffit que Israël soit dans le conflit, c'est simple,
01:44:26 si vous voulez qu'on parle d'un conflit, accusez Israël.
01:44:28 – Vous entendez ce que dit Fregide, il faut que cette guerre s'arrête ?
01:44:31 – Oui, Eric…
01:44:32 – Non, il ne faut pas que cette guerre s'arrête, non, il faut éradiquer le Hamas,
01:44:35 et nous on doit éradiquer aussi l'État islamique, et on a fait des morts innocentes.
01:44:40 – Attends, moi…
01:44:41 – Il faut éradiquer.
01:44:42 – Alors moi, si il faut effectivement partir du postulat qu'effectivement
01:44:46 aucune guerre n'est bien, il faut déplorer toutes les victimes,
01:44:49 et voilà, il n'y a pas de problème, mais à un moment donné, il faut être réaliste.
01:44:53 Vous ne pouvez pas crucifier les gens parce qu'ils ont subi une action
01:44:57 et ils sont dans la réaction.
01:44:59 En fait, si je comprends bien, vous êtes en train de leur expliquer
01:45:01 comment ils doivent réagir…
01:45:03 – Non, il y a deux minutes.
01:45:04 – Non, attends, laisse-moi, Fregide, tu as fini de parler, je t'ai laissé parler.
01:45:06 – D'accord, d'accord.
01:45:07 – Tu es en train de leur expliquer à des familles qui ont perdu des enfants,
01:45:10 des pères, des mères, que écoutez…
01:45:13 – Il y a des pères et des mères aussi à Gaza qui ont des petits-enfants.
01:45:16 – Oui, mais en attendant, ce n'est pas Israël, ce n'est pas la lame israélienne
01:45:20 qui s'est réveillée un matin, qui est allée à Gaza et à Palestine
01:45:24 et a commencé à bombarder des gens en plein concert.
01:45:27 Ce n'est pas ce qui s'est passé.
01:45:29 Il y a un conflit, certes, qui les oppose depuis des décennies,
01:45:33 mais en attendant, jusqu'à preuve de contraint, le secteur trompe.
01:45:36 On a quand même assisté à l'horrible.
01:45:39 Donc, vous n'êtes pas à expliquer aux gens comment ils doivent réagir
01:45:42 en une période de deuil.
01:45:44 – Non, c'était il y a deux mois, je crie.
01:45:46 – Excuse-moi, mais je trouve que c'est culotté et c'est même indécent.
01:45:50 – Donc, Dominique de Villepin, tu…
01:45:52 – Oui, mais si quelqu'un est en deuil et qu'il a perdu sa famille…
01:45:55 – Oh, mais 14h, c'est Dominique de Villepin, ça vous choque ?
01:45:57 – S'il vous plaît, s'il vous plaît.
01:45:58 Si quelqu'un est en deuil et qu'il ou elle a perdu sa famille,
01:46:02 laissez-le pleurer ses morts.
01:46:04 Ne venez pas lui expliquer comment il doit pleurer ses morts, en fait.
01:46:07 C'est juste ça.
01:46:08 – Ado.
01:46:09 – Je vais te dire un truc indécent, je vais te dire un truc hyper indécent maintenant.
01:46:11 Le Hamas est un groupe terroriste, c'est un groupe terroriste.
01:46:14 Israël est un État.
01:46:16 Ils n'ont pas les mêmes… on n'a pas la même liberté.
01:46:20 Un groupe terroriste est capable d'aller tuer des civils et tout ça.
01:46:23 Mais un État ne peut pas répondre de la même manière.
01:46:25 Lui, il est flic.
01:46:26 – Donc l'État doit subir.
01:46:27 – C'est pas qu'il doit subir, mais il a d'autres méthodes.
01:46:29 Lui, il est flic.
01:46:30 Il ne peut pas utiliser les mêmes méthodes que les bandits.
01:46:32 – Lesquels ?
01:46:33 – Pas bombarder… alors lesquels, on pourra parler desquels,
01:46:36 mais en tout cas, pas bombarder des civils en masse,
01:46:41 causer des punitions de violence…
01:46:42 – Je suis entièrement d'accord, mais si le Hamas met des bombes terroristes
01:46:45 dans des bâtiments civils, vous faites quoi ?
01:46:47 – Est-ce que tu sais ce qui se passe avant un bombardement ?
01:46:49 Israël demande à tous les civils d'aller dans le sud.
01:46:51 – Ils envoient des SMS à tout les téléphones qui sont à Gaza en disant
01:46:57 "quittez les lieux, on va bombarder".
01:46:58 – Et tout le monde a des téléphones ?
01:46:59 – Et ensuite, ils envoient des tracts sur les endroits qui vont bombarder.
01:47:03 – Des prospectus ?
01:47:04 – Oui, ils envoient des prospectus, c'est-à-dire en arabe,
01:47:06 en leur disant "quittez cette zone, on va bombarder".
01:47:08 – Donc ceux qui restent, c'est de leur faute,
01:47:09 ceux qui sont morts, c'est de leur faute.
01:47:10 – Mais c'est le Hamas qui les met devant.
01:47:11 Tu viens de me dire à l'instant que ce sont des animaux, ces gens-là.
01:47:15 La vie humaine pour eux n'est pas la même.
01:47:17 – Je dis "humain", j'ai dit "terroriste".
01:47:18 – C'est à peu près l'équivalent.
01:47:19 Donc ce sont des animaux qui utilisent comme chair à canon leur propre population.
01:47:23 Donc c'est pour ça, encore une fois, je pense que vous êtes sincères,
01:47:27 mais je pense que moi je le vis, alors c'est sûr que je suis un peu plus chaud,
01:47:30 moi je le vis de l'intérieur.
01:47:31 Moi j'y étais le 4 octobre, j'étais là-bas.
01:47:33 À trois jours près, j'aurais peut-être subi des attentats.
01:47:35 J'ai de la famille qui est là-bas.
01:47:37 Et donc d'avoir, et tu l'as très bien dit, d'avoir une opinion aussi tranchée,
01:47:42 en sécurité, vous ne savez pas ce que c'est que de vivre tout le temps
01:47:46 sous la menace d'être éteint.
01:47:50 Israël pourrait être éteint du jour au lendemain.
01:47:52 – Hamas ne va pas vous éteindre quand même, il ne faut pas rigoler.
01:47:55 – Non mais attends, Israël est encerclé d'islamistes.
01:47:59 Tu as le Hezbollah, tu as la Syrie, mais tu plaisantes ou quoi ?
01:48:04 Israël est en guerre depuis 75 ans.
01:48:06 Et de toute façon, tout ce qui arrive en Israël et aujourd'hui arrivera en France.
01:48:09 C'est un poisson pilote Israël pour la France.
01:48:12 – On arrive bientôt à la fin.
01:48:13 – Juste pour proposer une autre solution, est-ce que tu ne crois pas Bruno
01:48:17 que si on remettait un processus, bon il va falloir éteindre d'abord,
01:48:20 j'espère en 2024 cette guerre, mais la paix fera que les islamistes aussi arrêteront.
01:48:26 C'est absolument évident.
01:48:28 – On a créé une guerre de trois jours et il y a quelqu'un qui s'est fait exploser.
01:48:32 – Myriam Pallon, Myriam, s'il te plaît, c'est là.
01:48:35 – Malheureusement, j'ai un peu peur qu'Israël soit tombé dans un piège
01:48:41 en répondant de cette façon-là, parce qu'aujourd'hui le Hamas,
01:48:45 comme tous les croupuscules terroristes, sont financés par qui ?
01:48:49 Si on voulait vraiment qu'Israël puisse vivre sereinement,
01:48:54 comme on a promis aux Israéliens il y a 75 ans de vivre sereinement sur ce territoire,
01:49:00 qu'est-ce qui empêcherait les autorités internationales de mettre fin aux terroristes ?
01:49:04 On a laissé l'Afghanistan devenir une république islamique,
01:49:09 on finance par derrière les terroristes parce que c'est des mouvements de puissance
01:49:13 qui permettent aux deux blocs de s'affronter
01:49:16 et aujourd'hui il n'y a pas de volonté de lutter contre le terrorisme,
01:49:23 ça devrait être la volonté de tous les pays à l'international.
01:49:26 Sauf que là, c'est Israël qui y va avec le point levé,
01:49:31 alors ils passent évidemment pour les méchants,
01:49:34 parce qu'ils sont effectivement, comme tu dis, un État,
01:49:37 et ils combattent contre un groupe terroriste,
01:49:40 mais ça devrait être la communauté internationale
01:49:42 qui devrait se battre contre le terrorisme
01:49:44 et arrêter et dénoncer tous les pays qui financent ces gens-là.
01:49:48 Mais aujourd'hui Israël est tombé dans le piège,
01:49:51 c'est-à-dire qu'aujourd'hui en faisant ça, Israël fait quoi ?
01:49:54 Qu'est-ce qu'on fait d'Israël ?
01:49:56 On fait d'Israël le bourreau, on fait monter l'antisémitisme
01:49:59 et on continue sur...
01:50:01 et on va limite propager une guerre de religion.
01:50:05 Voilà, c'est tout ce qu'on fait.
01:50:06 – On n'a pas besoin d'Israël pour ça, je peux te dire que
01:50:08 quand tu ne vis pas en France, tu ne vis pas pareil
01:50:10 quand tu habites à Sarcelles ou quand tu habites à Saint-Ouen.
01:50:12 – On est d'accord, mais cette volonté...
01:50:14 – Comme ça.
01:50:15 – Le terrorisme devrait être la lutte de tous.
01:50:19 Et c'est pour ça que je te rejoins quand tu dis
01:50:21 qu'on devrait tous condamner, etc.
01:50:23 – Aujourd'hui c'est les prêtres qui sont égorgés en France.
01:50:25 – Et puis il faudrait aussi forcer...
01:50:27 – C'est pas que des francs-prés aussi.
01:50:29 – Il faudrait aussi forcer à créer deux États créés dans cette région-là et basta.
01:50:36 – Ça c'est le truc facile de tout le monde.
01:50:38 Alors on fait deux États, bravo la Palestine vous avez un État.
01:50:40 Ils vont faire quoi ?
01:50:41 – Les 75 ans...
01:50:42 – Ils vont faire quoi ? Alors attend, à votre avis, les intellectuels d'ici,
01:50:44 ils vont faire quoi les Palestiniens ?
01:50:46 Ils vont créer des roues, des hôpitaux ?
01:50:48 Mais non, le jour où la Palestine est un État souverain,
01:50:51 la première chose qu'ils vont faire c'est acheter des bombes
01:50:53 et c'est essayer de détruire Israël.
01:50:55 – Moi je refuse d'envoyer des bombes en Israël.
01:50:57 – Mais oui, mais vous comprenez, vous êtes tous là.
01:50:59 Moi je rêverais qu'il y ait deux États, mais vous voulez faire d'un terroriste un citoyen,
01:51:06 un terroriste, tous les palestiniens, un terroriste ça se combat,
01:51:11 on ne fait pas la paix avec un terroriste, un terroriste ça se combat,
01:51:13 et j'irai même plus loin, ça s'élimine.
01:51:15 – Allez, on arrive, allez malheureusement, et on ne verra pas je pense ce soir,
01:51:19 clôturer ce débat, j'aimerais qu'on termine.
01:51:23 – Il y a peut-être un filet de la part d'Ignace.
01:51:25 – Attendez, on n'y est pas encore, d'abord dans l'ordre, j'aimerais très vite,
01:51:29 mais archi rapidement, vous avez tous 15 secondes pour me donner un mot positif,
01:51:33 si c'est possible de bon, pour 2024 aux Français.
01:51:38 Allez, Frigide.
01:51:39 – Revenir chez vous, voilà.
01:51:41 – Moi c'est clair, allez, Céla.
01:51:42 – Vive la France.
01:51:43 – Myriam.
01:51:44 – Démocratie.
01:51:46 – Bruno.
01:51:47 – Être réintégré dans la police pour emmerder Darmanin.
01:51:50 [Rires]
01:51:53 – Mike.
01:51:54 – Malgré tout, on va réussir.
01:51:56 – Et Aldo, l'appel de Londres ?
01:51:58 – Donc il y a de la vie, il y a de l'espoir.
01:52:00 – Voilà, on applaudit.
01:52:02 [Applaudissements]
01:52:04 Avant de terminer, j'aimerais comme d'habitude qu'on monte les derniers dessins d'Ignace,
01:52:08 pour terminer quand même sur une note aussi un peu drôle, tout d'abord.
01:52:10 "Guerre, crise, prophétons de la joie de Noël, paix sur terre aux hommes, de bonne volonté", c'est joli.
01:52:16 Aldo Sterron, "Pronostique la réélection de Biden, l'État profond aime les présidents", c'est nil, c'est pour toi Aldo.
01:52:23 [Applaudissements]
01:52:24 "J.O. de Paris 2024, Darmanin se dit prêt, les supporters anglais n'ont qu'à bien se tenir", joli.
01:52:30 [Applaudissements]
01:52:32 Oh là, je pense que c'est pour Myriam celui-là, je devine que c'est Pierre Palmad.
01:52:35 "L'accident de trop de Palmad, j'aurais mieux fait de picoler avec la bande de Bistrot Liberté", rien de dire.
01:52:42 [Applaudissements]
01:52:43 Et enfin le dernier, il est pour toi Stella, Stella Kamgak, "quel vote pour les européennes ?", je vote blanc, il était facile, voilà.
01:52:50 [Applaudissements]
01:52:51 Merci beaucoup, on applaudit Ilias.
01:52:52 Je vais donner quelque chose, on m'a demandé de le faire, donc je le fais, c'est Ilias qui m'a demandé, voilà, le dessin d'Ilias Kitté.
01:52:58 Ah d'accord, je fais droit, moi aussi.
01:52:59 Voilà, bah oui, bah oui, il faut quand même que tu sois un peu…
01:53:01 Ah énorme, alors encore plus de Bistrot et de Liberté pour 2024.
01:53:05 Pour 2024, voilà, vive la loi, vive le roi, ça c'est bravo, bravo, alors là c'est très bien.
01:53:09 Ah mais c'est toi le roi, d'accord.
01:53:10 Oui, c'est moi, nom aux nouvelles régions et aux injections.
01:53:14 Ça c'est Aldo Imeriam, d'accord.
01:53:16 Vive la France.
01:53:17 Ah bah il l'avait anticipé, incroyable.
01:53:19 Et jalon aux enfants de la patrie.
01:53:22 Ah, la vie jalon !
01:53:24 [Applaudissements]
01:53:27 Je t'ai préposé, je t'ai préposé au dernier message, donc je le fais, à la part d'Ilias, si vous voulez bien commencer l'année, un portrait d'Ilias, une caricature, et bien vous allez sur ce site.
01:53:38 Donnez, donnez.
01:53:39 Et Dieu vous le rendra, Dieu vous le rendra.
01:53:41 Regarde ta caméra, regarde ta caméra.
01:53:43 C'est où, c'est où, celle-là ?
01:53:44 Voilà.
01:53:45 Donc allez sur le site designias.com, voilà, et soutenez un dessinateur patriote, hors pair, magnifique, qui a vraiment le bon mot essentiellement, il faut le soutenir, designias.com, et moi je soutiendrai, tiens.
01:53:59 Bon, allez, on t'applaudit.
01:54:01 [Applaudissements]
01:54:02 Allez, avant de se quitter, j'aimerais tous qu'on applaudisse bien fort, parce que c'est une grosse équipe quand même derrière, et on les voit pas, ils sont dans l'ombre, j'aimerais donc qu'on les applaudisse tous un par un.
01:54:11 Tout d'abord Raphaël à la réalisation, merci Raphaël.
01:54:14 [Applaudissements]
01:54:16 Pierre au son.
01:54:17 [Applaudissements]
01:54:18 Mathilde au cadrage.
01:54:20 [Applaudissements]
01:54:21 Ainsi que Maxime, et Charles, que je devine derrière la caméra.
01:54:25 [Applaudissements]
01:54:26 A la production bien sûr Arnaud Soyer, accompagné de Marine, sans oublier bien sûr Charles Mathieu pour ses ouvertures, et puis bien sûr la direction de TVL, avec, à mon sens, Martial Bill.
01:54:42 [Applaudissements]
01:54:44 Et toute son équipe emmenée par un cher Monsieur Millot, voilà.
01:54:48 On l'applaudit bien fort, et j'aimerais le plus gros, ce serait pour le public, le public est derrière.
01:54:55 [Applaudissements]
01:54:59 Je n'oublie pas, moi j'aime bien les gens qui ont une parole, qu'on va tous débarquer dans ton bar, puisque tu nous as tous invités.
01:55:05 [Rires]
01:55:06 -Pas de problème, pas de problème, plaisir.
01:55:07 -Pas de billets.
01:55:08 -Merci beaucoup, c'était un plaisir en tout cas de vous avoir pour ces fêtes de fin d'année, on se retrouve donc l'année prochaine pour une nouvelle saison, en tout cas un nouveau numéro de Bistro Liberté avec plein de surprises encore.
01:55:18 Passez, si cela est possible, tous de bonnes fêtes, on pense évidemment à tous ceux qui sont isolés alors qu'on fait cette émission, puis en espérant en effet qu'il y ait de meilleures choses en demi-mille, une, deux, trois, quatre.
01:55:28 Bonne soirée à tous, à l'année prochaine, bye bye.
01:55:30 [Applaudissements]
01:55:35 -Venez, venez, venez, venez, venez, venez tous derrière, ceux qui peuvent aller, allez, allez, voilà, et le public, voilà.
01:55:43 [Applaudissements]
01:55:45 -Arnaud, Arnaud, Martianne, Maxime, s'il te plaît, viens au lieu de l'échapper, Marine, Marine, Marine, Marine, Marine, allez viens là, viens là, Marine, voilà, Ignace, on ne voit pas Ignace, je vais la prendre.
01:55:59 [Applaudissements]
01:56:04 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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