Le député RN de Moselle et porte-parole du Rassemblement National explique les raisons qui ont poussé son groupe à voter en faveur de la loi immigration.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Il est le groupe qui a peut-être été le plus scruté à l'Assemblée Nationale ces dernières semaines pour la loi immigration.
00:06 Il est le favori aux prochaines élections européennes en juin prochain.
00:10 Le Rassemblement National dont nous recevons aujourd'hui le porte-parole Laurent Jacobelli.
00:14 Bonjour. Vous êtes député de Moselle et après nos questions à Yael Gozé, moi-même vous répondrez aux auditeurs.
00:19 Appelez-nous dès maintenant au 01 45 24 7000.
00:23 Mais d'abord une question de démographie.
00:25 Vous avez commencé à publier hier le recensement de la France. Nous étions 67 408 000 à vivre dans le pays en 2021.
00:32 La croissance démographique ralentit par rapport au début des années 2010.
00:36 Ne va-t-on pas avoir besoin finalement d'une main-d'oeuvre étrangère ?
00:39 Écoutez, c'est un raccourci qu'on entend souvent.
00:42 D'ailleurs, du côté de l'Union Européenne, les Français ne sont plus capables de faire des enfants.
00:46 Alors on va importer de la main-d'oeuvre. C'est assez terrible de ne plus croire en son destin à ce point-là.
00:49 Effectivement, on a un des taux de natalité les plus faibles depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
00:53 Vous savez, il y a une solution plus simple, c'est de relancer la natalité, encourager la natalité.
00:58 Au Rassemblement National, nous avons un programme pour ça. Nous avons fait des propositions très concrètes.
01:02 Je vous donne un exemple. Quand un jeune couple veut s'installer, acheter un appartement pour avoir des enfants,
01:07 l'État pourrait lui prêter 100 000 euros qui seraient à taux zéro, remboursables évidemment,
01:13 sauf si le couple atteint 3 enfants, auquel cas il n'aurait pas à rembourser.
01:17 Parce qu'on mesure quelque chose d'étonnant. En moyenne, une femme française a 1,8 enfants.
01:21 C'est une moyenne, évidemment, il n'y a pas 0,8 enfants, ça paraît bizarre.
01:25 Mais le désir d'enfant est de 2,3. Et donc il y a un écart entre le nombre d'enfants que les familles françaises voudraient avoir
01:31 et les enfants qu'ils ont réellement. Il faut donc les inciter, les encourager, les accompagner,
01:36 plutôt que d'imaginer importer des bébés.
01:39 - Mais faire des bébés aujourd'hui, ils ne travailleront que dans 20-25 ans. Alors qu'est-ce qu'on fait dans les 5-10 prochaines années ?
01:44 - L'avenir se prépare aujourd'hui, et je suis content de vous l'entendre dire. Mais quel avenir ?
01:48 Quelle défense de notre civilisation, de notre nation, de notre culture ?
01:52 Ça pose une question quand on voit que le taux de fécondité est deux fois supérieur dans les populations venues d'Afrique du Nord.
02:03 On voit aujourd'hui qu'un tiers des enfants nés en France ont au moins un des deux parents étrangers.
02:09 Donc plutôt que d'avoir une immigration de peuplement, plutôt que d'avoir finalement à laisser notre civilisation s'effriter,
02:19 reprenons le contrôle et aidons les familles françaises à avoir des enfants quand elles veulent en avoir.
02:24 - Mais Laurent Jacobelli, c'est Giorgia Miloni en Italie qui ouvre 450 000 titres de séjour aux travailleurs étrangers.
02:31 C'est le Medef ici qui dit qu'on aura besoin de près de 4 millions de salariés étrangers d'ici à 2050 ?
02:37 - Alors si on a besoin de 4 millions de salariés, j'ai un indice pour le Medef, il y a en France 5,4 millions de chômeurs,
02:44 qui soient d'ailleurs français ou étrangers, en situation régulière et capables de travailler.
02:47 Madame Miloni, quant à elle, je ne suis pas son porte-parole, il ne faut pas se laisser avoir par mon nom de famille,
02:51 Jacobelli, je suis bien député français.
02:53 - Non, je ne dis pas ça, mais vous avez un allié dans la coalition, en la personne de Matteo Salvini.
02:57 C'est votre allié au Parlement européen.
02:59 - Moi je veux bien qu'on parle de l'immigration de travail.
03:01 D'abord, il faut arrêter de mentir aux Français.
03:02 L'immigration de travail, aujourd'hui, parmi les 317 000 titres de séjour qui ont été accordés en 2022, c'est seulement 15%.
03:09 Le taux de chômage chez les étrangers est le double du taux de chômage chez les Français.
03:14 Pour prendre un exemple, dans la population étrangère, les Algériens, 41% des Algériens vivant en France sont soit chômeurs, soit inactifs.
03:25 Alors arrêtons de faire croire aux Français que le demi-million de migrants qui arrivent chaque année dans notre territoire viennent pour travailler.
03:32 Tout cela est faux. Certains patrons s'en servent effectivement pour tirer les salaires vers le bas,
03:36 en imaginant qu'une population étrangère sera plus malléable et acceptera des conditions plus difficiles.
03:41 - Mais pas seulement par exemple l'hôpital. L'hôpital ne fonctionne aujourd'hui qu'avec des médecins étrangers, avec des soignants étrangers.
03:47 Ça ne fonctionne déjà pas très bien. Si on enlève les soignants étrangers, qu'est-ce que ça va devenir ?
03:51 - Oui, c'est le constat d'un échec. Vous avez raison sur le numerus clausus, puis la fin du numerus clausus mal géré.
03:57 Il faut des médecins français. Il y a beaucoup de jeunes aujourd'hui qui renoncent à faire leurs études de médecine en France,
04:02 vont les faire dans les pays de l'Est et reviennent travailler ensuite en France.
04:05 Ça montre bien une aberration du système. Vous savez, il y a aujourd'hui une immigration de travail légale.
04:10 Ça existe et je vous l'ai dit, c'est 15%. Il ne faut pas tout confondre.
04:13 Et d'ailleurs, le gouvernement essaye de nous faire passer des vessiles pour des lanternes,
04:16 en nous parlant de régularisation des sans-papiers qui travaillent.
04:18 C'est faire croire qu'il n'y a pas d'immigration de travail légale. Il y en a une.
04:22 Il faut évidemment viser à ce qu'elle tente vers zéro pour donner de l'emploi aux Français.
04:26 Mais ce n'est pas une espèce de casse-chèque qui doit autoriser toutes les régularisations de sans-papiers,
04:31 ce qu'a essayé de faire passer le gouvernement à un moment.
04:34 - Laurent Jacobelli, on a du mal à vous suivre parce que vous avez voté une loi immigration
04:38 qui contient en son sein la régularisation dans les métiers en tension,
04:42 avec un préfet qui peut décider à sa main de régulariser ou pas.
04:46 On parle de 7 à 10 000 régularisations par an.
04:49 Et vous nous dites qu'il ne faut pas faire ça ? Vous avez voté ça pourtant ?
04:52 - Je vais vous répondre. C'était effectivement une ligne rouge.
04:55 Nous avons changé d'avis et nous avons voté cette loi. Pourquoi ?
04:58 - C'est Jordan Bardella qui l'avait dit sur notre antenne le matin même.
05:01 Je ne voterai pas cette loi s'il y a des régularisations. Le soir, vous votez cette loi.
05:05 - Je vais vous expliquer pourquoi. Il y a deux raisons.
05:07 D'abord, en commission de mixte paritaire, je ne vais pas rentrer dans les détails,
05:09 mais dans les négociations qui ont eu lieu entre le matin et le vote de cette loi,
05:15 il y a eu quelque chose qui a été un durcissement des conditions.
05:18 Et puis, c'est maintenant au préfet de décider.
05:20 Et donc, nous, ça nous donne une porte de sortie.
05:22 C'est-à-dire qu'en 2027, quand Marine Le Pen, je l'espère, arrivera au pouvoir,
05:26 l'ordre sera donné au préfet de régulariser zéro.
05:29 - Vous changerez l'esprit de la loi même ?
05:31 - Vous avez voté une loi d'où vous changerez l'esprit en 2027 ?
05:34 - Nous avons voté une loi...
05:36 - Laurent Jacobi, soyez cohérent.
05:37 - Je vais être cohérent, je vais vous répondre.
05:38 Nous avons voté une loi qui nous paraît être un tout petit pas dans la bonne direction,
05:43 d'une manière générale, et qui nous donne les outils, demain,
05:47 de faire en sorte qu'il n'y ait plus de régularisation dans notre pays.
05:50 - C'est dur à suivre.
05:52 - C'est assez clair, je crois. C'est très clair.
05:54 Demain, Marine Le Pen au pouvoir, l'ordre sera donné au préfet de régulariser zéro, sans papier.
05:59 Ça me paraît être très clair, très simple, et correspondre à l'attente des Français.
06:03 - Ce qu'on a du mal à suivre également, c'est votre rapport au Conseil constitutionnel.
06:07 Puisque cette loi, on le sait, elle va, a priori, être retoquée, en tout cas en partie.
06:12 Il y a des articles qui posent question au niveau de la constitutionnalité.
06:16 On vote quand même une loi, même si on sait qu'elle n'est pas constitutionnelle ?
06:20 - Écoutez, je pense que vous devriez poser la question plutôt au gouvernement.
06:23 Comment un ministre de l'Intérieur peut venir à l'Assemblée nationale,
06:26 défendre une loi dont il dit lui-même que le Conseil constitutionnel va retoquer un certain nombre d'articles ?
06:31 - Mais vous, vous êtes dépoqué, vous l'avez votée.
06:33 - C'est toute l'hypocrisie.
06:34 - Vous n'étiez pas obligé de la voter, alors, Laurent Jacobelli.
06:36 - Je vais me permettre de terminer ma phrase, mais je vais vous répondre, vous n'en faites pas.
06:39 C'est toute l'hypocrisie de ce gouvernement, qui a voulu faire plaisir à la droite,
06:43 ou ce qu'il en reste, en faisant une loi dure, et à la gauche, en disant à la gauche en même temps
06:47 "Mais vous n'en faites pas, on va la voter, mais au final on va régulariser tout un tas de monde,
06:50 et puis on n'appliquera pas les mesures sévères."
06:53 Moi, ce que je dis, et ce que nous disons au Rassemblement national, c'est simple.
06:56 Maintenant, il faut sortir de ça.
06:58 Les Français, 2/3 à 80% des Français veulent sortir de l'immigration subie et submersive que nous vivons.
07:04 Ils ne veulent plus de régularisation.
07:05 Ils veulent un durcissement des retours aux pays des étrangers délinquants et criminels.
07:09 Nous sommes évidemment porteurs de cette solution.
07:11 Mais cette solution, elle passera par un appel au peuple, par un référendum,
07:15 où on leur propose la loi proposée par Marine Le Pen.
07:18 Les Français doivent décider, oui ou non.
07:20 Et s'ils décident que c'est leur vision du contrôle de l'immigration, il faut le constitutionnaliser.
07:25 - Et si le Conseil constitutionnel, en janvier, retoque un tiers, la moitié de la loi, vous direz quoi ?
07:32 - On dira aux Français "courage". Courage parce qu'il y a encore deux échappatoires.
07:36 La première, c'est l'élection européenne, avec la liste conduite par Jordane Bardella,
07:40 pour faire qu'à l'Union européenne, au Parlement européen, il y ait une majorité de patriotes, de souverainistes,
07:45 qui veulent défendre des visions nationales du contrôle de l'immigration.
07:49 Et la deuxième porte de sortie, et d'espoir surtout, c'est 2027 avec l'élection présidentielle, mais très clairement.
07:54 - C'est un juge suprême ou une cour politique pour vous, le Conseil constitutionnel ?
07:58 - Non mais je pense qu'on peut parfois critiquer certaines de ses décisions.
08:01 Et c'est d'ailleurs le libre débat démocratique, le Conseil constitutionnel, il est là pour vérifier le respect de la Constitution.
08:07 C'est pour ça que nous voulons que la question migratoire soit intégrée dans la Constitution,
08:11 pour que le fait que les Français aient le contrôle de savoir qui rentre et surtout qui sort de notre territoire,
08:17 soit gravé dans le marbre de la Constitution.
08:19 Si on ne fait pas ça, on ne fera rien.
08:21 Et pour être très honnête, la procédure, j'allais dire, du gouvernement,
08:25 qui est de faire voter une loi pour ensuite la détricoter,
08:27 montre bien tout le machiavélisme de ce président de la République qui n'a aucune conviction
08:32 et qui fonctionne simplement par coup électoraux et marketing.
08:34 - Vous ne répondez pas à Laurent Jacobelli, c'est un obstacle, c'est un problème la Constitution aujourd'hui pour votre programme au RN ?
08:40 - Alors, vous savez, moi je suis gaulliste, je crois beaucoup en la Ve République, en sa Constitution.
08:45 Non, ce n'est pas un problème, c'est un outil la Constitution qui évolue,
08:48 elle a beaucoup évolué d'ailleurs, et elle risque d'évoluer encore.
08:50 - C'est un garde-fou aussi.
08:51 - Et c'est un garde-fou, et c'est, j'allais dire, le livre de référence de notre démocratie,
08:56 de notre République seulement, les pages de son livre peuvent être encore écrites.
09:00 - Donc vous ne le critiquerez pas si jamais la loi est en grande partie reçue ?
09:03 - Si les décisions sont justifiées et expliquées, je ne vois pas pourquoi nous le critiquerions.
09:08 Ce qu'on peut critiquer, c'est le fait que la loi sur l'immigration ne soit pas appliquée demain,
09:13 parce qu'elle a été malficelée.
09:15 Et c'est pour ça que je dis aux Français qui nous écoutent, rassurez-vous,
09:17 ce n'est pas pour ça qu'il n'y a pas de solution, et nous le répétons,
09:20 et c'est ce que propose Marine Le Pen, il faut constitutionnaliser notre vision de l'immigration,
09:25 de contrôle de l'immigration, et à partir de ce moment-là, le Conseil constitutionnel,
09:29 qui fait respecter la Constitution, fera respecter notre propre.
09:32 - Est-ce que la France est la bonne échelle pour réguler l'immigration, ce qui est votre souhait ?
09:36 On a vu que les 27 avaient réussi, après 7 ans de négociations, la semaine dernière,
09:41 à se mettre d'accord pour adopter le pacte Asile-Immigration,
09:45 qui met des centres de "filtrage", j'utilise le terme, entre guillemets,
09:50 des demandeurs d'asile aux frontières extérieures de l'Union.
09:54 Est-ce que ce n'est pas à cette échelle-là qu'il faut travailler ?
09:57 - Vous savez, ce qu'il faut, c'est arrêter le chaos, pas gérer le chaos.
10:00 Or, ce pacte Asile-Immigration, ça propose quoi ?
10:04 Il ne dit pas, finalement, on va arrêter les flux migratoires,
10:07 il dit simplement, on va faire en sorte que ce soit mieux organisé.
10:09 Et puis, on obligera, d'une manière ou d'une autre, les pays...
10:12 - C'est un progrès ou pas ? - Non.
10:13 - Pourquoi ? - C'est même un recul, je vais vous dire.
10:15 Parce que, dans ce texte, il est dit clairement que la France devra accepter des migrants,
10:19 qu'elle le veuille ou non, et si elle ne l'accepte pas, elle paiera.
10:21 - Une solidarité entre les états membres ? - Oui, une solidarité financière.
10:24 Comme d'habitude, je vous rappelle qu'on donne déjà, en net, 10 milliards d'euros à la politique européenne.
10:29 - En fait, vous préférez que ça ne marche pas à 27 pour justifier votre campagne des Européens ?
10:32 - Pas du tout. Nous, nous préférons que la politique migratoire soit gérée par les pays.
10:35 Quand, il y a quelques années, l'Allemagne a décidé d'accueillir 800 000 migrants,
10:39 c'était son choix souverain de nation allemande.
10:42 Sauf qu'il ne vous aura pas échappé qu'il n'y a plus de frontières entre l'Allemagne et la France,
10:46 que la France est très généreuse, et que ces migrants qui ne trouvaient pas de travail en Allemagne,
10:50 c'est-à-dire ceux qui n'étaient pas ingénieurs, chercheurs ou ouvriers spécialisés,
10:54 venaient toucher les aides sociales en France.
10:56 Tant qu'il n'y aura pas de contrôle aux frontières, et notamment aux frontières nationales,
11:00 il y aura un problème migratoire. Nous, nous sommes pour un double contrôle.
11:03 Le contrôle, évidemment, aux frontières européennes, puis ensuite, un contrôle aux frontières nationales.
11:09 Ça veut dire une réforme de Schengen.
11:10 Quand on est citoyen de la zone Schengen, on peut, évidemment, circuler librement.
11:16 Quand on est étranger accepté dans un pays de la zone Schengen, alors il faudra montrer ses papiers avant d'arriver en France.
11:21 Puisqu'on parle de l'Europe, Jacques Delors est mort cette semaine, mercredi, à l'âge de 98 ans.
11:26 La classe politique lui a rendu hommage dans sa quasi-intégralité, Jean-Luc Mélenchon et Éric Ciotti.
11:31 Pas le Rassemblement National.
11:33 Ecoutez, je pense que...
11:35 Pas un mot, rien, rien de rien.
11:37 Ni de Marine Le Pen, ni de Jordan Bargéla.
11:38 Jacques Delors a marqué la vie politique française.
11:40 Il y a, évidemment, comme à chaque fois qu'un décideur, ou même simplement un être humain, décède,
11:45 il y a beaucoup de peine pour ses proches, pour ceux qui partageaient ses idées.
11:48 Mais il est vrai que Jacques Delors représentait une vision de l'Europe à tendance fédéraliste que nous combattons.
11:52 Jacques Delors, c'est Maastricht.
11:54 Jacques Delors, c'est...
11:56 C'est aussi l'euro, que vous acceptez.
11:58 Que nous acceptons aujourd'hui.
11:59 Mais c'est, finalement, ce libre-échange devenu fou qui mène au mondialisme,
12:03 qui fait qu'en France, on a désindustrialisé,
12:05 qui fait qu'en France, on a perdu des emplois,
12:07 qui fait qu'aujourd'hui, l'être humain est interchangeable,
12:10 et qu'on préfère produire en Chine pas cher,
12:12 quitte à polluer d'ailleurs,
12:13 plutôt qu'en France, et à créer de l'emploi.
12:15 Mais c'est aussi la PAC, la Politique Agricole Commune, c'est aussi Erasmus.
12:18 Oui, parlons-en de la PAC aujourd'hui.
12:19 Erasmus.
12:20 Oui, oui, parlons-en de l'Erasmus.
12:21 Erasmus, ok.
12:22 Tout ne peut pas être négatif dans un bilan.
12:23 En revanche, on peut parler de la Politique Agricole Commune.
12:26 Aujourd'hui, en France, un tiers des exploitations sont menacées de fermeture.
12:30 Aujourd'hui, on signe des accords avec des pays étrangers
12:34 pour la libre importation de produits, notamment d'Amérique du Sud,
12:36 mais pas seulement,
12:37 des produits qui ne respectent pas les mêmes normes que nous,
12:40 en matière sanitaire, en matière sociale,
12:42 alors que l'Union Européenne écrase de normes nos agriculteurs.
12:45 Vous savez le problème de cette Union Européenne ?
12:47 C'est qu'elle est trop présente là où on devrait nous laisser faire,
12:50 c'est-à-dire les normes, les directives, les restrictions,
12:52 elle est complètement absente de là où elle pourrait être utile.
12:55 Où est aujourd'hui l'Union Européenne sur l'intelligence artificielle ?
12:58 Où est aujourd'hui l'Union Européenne sur les technologies médicales de pointe ?
13:02 Sur un certain nombre de secteurs où on se fait griller la priorité,
13:05 tantôt par les Etats-Unis, tantôt par la Chine,
13:07 elle est complètement absente pour créer une industrie, une recherche,
13:10 là où nous serions plus forts tous ensemble.
13:12 En revanche, lorsqu'il s'agit d'enquiquiner les pays,
13:14 d'enquiquiner les Français dans leur vie quotidienne,
13:16 là, elle est très présente, trop présente, asphyxiante.
13:19 C'est une autre vision de l'Europe que nous avons avec Jordan Bardella,
13:21 et je le répète, vivement le 9 juin.
13:23 Pourquoi vivement le 9 juin ?
13:24 Parce qu'il y a un espoir d'une Europe qui soit enfin utile
13:27 et qui ne soit plus castratrice.
13:28 Alors justement, ces élections européennes,
13:30 on est à 6 mois, l'objectif c'est quoi ?
13:32 Vous êtes très haut dans les sondages,
13:33 vous êtes en première position, autour de 27%,
13:36 largement devant le parti présidentiel.
13:39 L'objectif c'est quoi ?
13:40 L'objectif c'est évidemment d'arriver en tête.
13:42 Vous savez, il y a deux objectifs.
13:44 D'abord, ce sont des élections que nous qualifions de mi-mandat.
13:46 C'est la dernière sortie sur l'autoroute avant la présidentielle.
13:50 C'est la dernière fois qu'on aura l'occasion, lors d'élections nationales,
13:53 de dire au président de la République,
13:54 votre politique, ça suffit.
13:56 Votre politique de fiscalité délirante, ça suffit.
13:58 Votre politique d'immigration, ça suffit.
14:00 Votre politique de casse sociale, ça suffit.
14:03 Et puis, c'est aussi l'espoir d'avoir au Parlement européen
14:07 une majorité de souverainistes et de patriotes
14:09 avec d'autres partis en Union européenne.
14:11 Pourquoi ?
14:12 Pour changer justement les axes de cette politique européenne.
14:16 Arrêter de vouloir absolument ouvrir la porte aux migrants.
14:20 Arrêter de vouloir en permanence tout contrôler,
14:23 tout taxer, tout surveiller.
14:24 Mais au contraire, laisser les pays libres d'entreprendre,
14:27 de travailler.
14:28 Et travaillons ensemble pour créer les industries de demain.
14:30 Ça, ce serait une Europe beaucoup plus intelligente.
14:32 Justement, tout près de vous, sur l'échiquier politique,
14:34 il y a Marion Maréchal-Le Pen qui conduira la liste Reconquête.
14:37 Elle vous tend les bras, elle vous dit
14:39 "faisons alliance, les créditer du 8% des voix".
14:42 Jordane Bardella, a priori, n'en veut pas pour l'instant.
14:45 Non mais ils ont décidé, Reconquête, de créer une liste.
14:48 Et c'est leur choix, c'est leur droit.
14:49 D'ailleurs, c'est la beauté de la démocratie, dans une élection,
14:51 notamment à la proportionnelle, chacun tente sa chance.
14:54 Mais pourquoi ne pas faire alliance ?
14:55 Il se trouve qu'on a un certain nombre de points de désaccord.
14:58 Lesquels ?
14:59 La réforme des retraites, par exemple, en France,
15:01 a été une des ultimes secousses d'un séisme européen
15:04 qui nous demandait de changer notre système de retraite.
15:08 Eh bien, il se trouve que Reconquête,
15:10 et pour cette réforme de retraite,
15:11 il veut même une réforme des retraites plus dure.
15:13 Or, nous, nous sommes tout à fait contre.
15:15 Donc, quand on n'est pas complètement en phase,
15:17 notamment sur des sujets qui viennent de l'Europe,
15:19 il n'est pas complètement illogique qu'on fasse des listes séparées.
15:21 En revanche, Jordane Bardella a toujours été très clair.
15:24 Nous appelons tous les électeurs, sincèrement patriotes,
15:27 à se réunir autour de la liste qui a le plus de chances de gagner,
15:31 c'est-à-dire celle de Jordane Bardella.
15:33 Parce que, je le rappelle, c'est une liste à la proportionnelle
15:35 où il faut au moins 5% des voix pour avoir des élus.
15:38 Et donc, il y a une probabilité assez forte
15:40 que des électeurs qui iraient sur des listes plus petites,
15:43 en voulant défendre une France souveraine,
15:45 voient leur voix perdue, ne pas donner finalement de députés.
15:49 Voter pour Jordane Bardella, c'est la garantie d'avoir des députés.
15:52 Et peut-être, demain, une majorité au Parlement.
15:55 - Mais est-ce que vous et Jordane Bardella, vous êtes toujours partisans d'une union des droites ?
15:59 - Alors, je ne crois pas que nous l'ayons été.
16:01 Parce que l'union des droites, excusez-moi, mais on vise plus loin.
16:03 Nous, on veut l'union des Français.
16:05 De tous les Français.
16:06 Le problème des politiques qui nous gouvernent depuis longtemps,
16:08 c'est de faire des unions partielles.
16:10 Des unions parcellaires, c'est-à-dire où certains gouvernent malgré les autres.
16:14 Nous, nous voulons gouverner pour tous les Français.
16:16 Et donc, c'est une union générale de la France.
16:20 Marine Le Pen l'a dit d'ailleurs, si elle arrive à la présidence de la République en 2027,
16:24 elle fera un gouvernement d'union nationale.
16:27 Parce qu'il y a des bonnes idées partout, il y a des gens intelligents partout,
16:30 et qu'il y a des patriotes sincères partout.
16:32 Donc, on a une vision un peu plus large que l'union des droites.
16:35 - Et une autre figure, un autre penseur de la politique qui est décédé cette semaine,
16:37 c'est Patrick Buisson, qui justement est un des théoriciens des théories des droites.
16:41 Ce n'était pas votre test de thé ?
16:43 - Il a écrit des choses très intéressantes.
16:45 Il avait un certain nombre de diagnostics, et même de propositions très intéressantes.
16:48 Je pense qu'il faut relire ce qu'il a écrit maintenant.
16:51 - Oui, il a dit aussi que le nom Le Pen serait un handicap insurmontable.
16:55 La stratégie de la cravate à l'Assemblée pourrait bien se terminer en nœud coulant pour les députés.
16:59 - Oui, on voit son sens de la plume, mais vous comprenez bien que je ne partage pas son opinion.
17:05 Et je crois que les Français non plus d'ailleurs, parce que Marine Le Pen est là,
17:08 selon les sondages, première, deuxième, troisième personnalité politique préférée des Français.
17:12 Comme Jordan Bardella d'ailleurs aussi.
17:15 Et je pense que le lien entre Marine Le Pen et les Français, il existe.
17:18 Au-delà du nom de famille, il existe. Pourquoi ?
17:20 Parce que Marine, elle défend les idées que veulent voir appliquer les Français.
17:25 Et parce que je pense qu'elle a un vrai sentiment d'empathie envers les Français.
17:28 Elle les comprend, elle les aime sincèrement.
17:30 Quelle différence avec notre Président de la République ?
17:32 Vous savez, il vaut mieux s'appeler Le Pen et avoir le sens de l'intérêt général,
17:35 que de s'appeler Macron et de défendre simplement les intérêts d'une clique.
17:38 - Et Bardella 2027, c'est vraiment exclu ?
17:41 - Écoutez, Marine Le Pen est la candidate naturelle de notre camp.
17:44 Elle a prononcé le vœu de voir Jordan Bardella Premier ministre si elle était élue.
17:49 Je crois que Jordan appelle à une candidature de Marine Le Pen.
17:52 Tout est très clair.
17:53 - Et vous, vous pourriez soutenir une candidature Bardella 2027 ?
17:56 - Moi, personnellement, je soutiens la candidature de Marine Le Pen,
17:59 qui je crois a le programme qui correspond aux attentes des Français.
18:02 Vous savez, Marine Le Pen, elle a fait les bons diagnostics bien avant les autres.
18:05 Tiens, parlons de priorité nationale, par exemple,
18:07 qui se retrouve dans la loi immigration proposée par le gouvernement.
18:10 Pendant des décennies, Marine Le Pen elle-même,
18:12 elle a subi des monceaux d'injures.
18:15 On l'a traité de tous les noms parce qu'elle osait prononcer le mot de priorité nationale.
18:18 Aujourd'hui, c'est reconnu comme une évidence.
18:20 Le lien entre insécurité et immigration,
18:22 qu'est-ce qu'on n'a pas entendu pour avoir osé montrer cette évidence ?
18:26 Eh bien, aujourd'hui, tout le monde le reconnaît.
18:28 Marine Le Pen, elle a été précurseur, elle a été lanceur d'alerte.
18:30 Elle a des propositions concrètes, applicables,
18:32 qui s'appliquent d'ailleurs dans beaucoup de pays du monde.
18:34 Et étape après étape, on s'aperçoit que non seulement ce qu'elle dit n'est pas déraisonnable,
18:38 mais au contraire, ce sont des solutions de bon sens.
18:40 Donc c'est la candidate naturelle de notre mouvement de pensée.
18:43 Laurent Jacobelli, je vous propose d'aller au Standard.
18:45 Retrouvez Alain. Bonjour Alain.
18:47 Oui, bonjour. Alors, je vais faire une critique assez sévère,
18:51 bien que je partage beaucoup d'idées du Rassemblement National.
18:54 Mes critiques sont argumentées.
18:56 Alors d'abord, je ne vais pas vous critiquer sans donner mon nom.
18:59 Je vous ai écrit sur vos adresses parlementaires l'aidealain@gmail.com.
19:04 Mon souci, c'est non pas l'immigration, non pas l'insécurité.
19:09 Vous allez et vous participez à la Commission des finances.
19:12 C'est le fromage, l'inflation et la dette de la France.
19:15 Et notamment les dettes de la France.
19:17 C'est la dette des régimes maladie, vieillesse, chômage.
19:20 Tout cela oblige la direction du Trésor,
19:22 sous la politique de Bruno Le Maire,
19:25 de créer des titres de la dette et d'emprunter sur les marchés financiers,
19:28 ce qui est extrêmement dangereux pour la Banque Centrale Européenne.
19:31 Alors, ce problème de la dette, il est essentiel pour moi.
19:34 Il est apolitique.
19:35 J'ai écrit à Edwidge, qui était la représentante du Rassemblement National.
19:40 Pas de réponse.
19:42 Je trouve ça lamentable que vos équipes parlementaires,
19:45 qui siègent pour la Commission des finances, ne donnent pas de réponse.
19:48 On va vous poser la question sur les problèmes de chômage et de dette.
19:51 Bonjour Alain.
19:52 Je ne crois pas avoir reçu de message de votre part.
19:55 Je ne suis à titre personnel pas à la Commission des finances.
19:57 Mais ce n'est pas grave, je vais quand même pouvoir essayer de vous répondre.
19:59 C'est vrai qu'on a une dette record à 3 000 milliards.
20:01 Ce qui est terrible, c'est que d'ici 4 à 5 ans,
20:04 le remboursement de la dette sera le premier poste de dépense de l'État.
20:07 C'est terrible parce qu'une partie de notre dette est indexée sur l'inflation.
20:12 C'est-à-dire que plus la France va mal, plus on doit payer cher en intérêt.
20:15 C'est une situation complètement aberrante, sur laquelle il faudrait revenir,
20:19 et qui est clairement due à la mauvaise gestion de Bruno Le Maire.
20:22 Cette dette est due à des dépenses de l'État indues, mal contrôlées.
20:26 C'est-à-dire qu'on demande au même moment aux Français de faire des efforts.
20:29 On les soumet à une pression fiscale qui est record dans le monde occidental,
20:33 avec pratiquement 50% du PIB qui est ponctionné par la fiscalité.
20:38 Pour faire quoi ? Pour réduire notre système sanitaire.
20:42 - C'est votre diagnostic, mais vous feriez quoi pour limiter cette dette ?
20:46 - Très simplement, il faut moins dépenser.
20:48 Là où il ne faut pas dépenser.
20:50 Le coût de l'immigration, 54 milliards par an, par exemple.
20:53 54 milliards par an, on donne 1,2 milliard à la santé gratuite
20:57 pour les migrants clandestins, au moment où on ferme 6 700 lits d'hôpitaux.
21:01 C'est-à-dire qu'on dépense plus pour moins de services.
21:04 Il faut faire exactement l'inverse.
21:06 Ça veut dire une réforme structurelle, et on ne pourra pas relancer notre pays
21:09 et réduire les dettes si on ne relance pas l'activité.
21:13 C'est pour ça que nous voulons relocaliser l'économie dans notre pays,
21:17 réindustrialiser, créer aujourd'hui une espèce de norme fiscale
21:22 à l'entrée de nos frontières, qui fait que quand on produit dans un pays
21:26 sans respecter les mêmes normes sociales ou environnementales que la France,
21:29 on a une taxe pour remettre à niveau.
21:31 Ce qui permettra d'éviter les délocalisations, de maintenir l'emploi en France.
21:34 Et on sait bien que l'emploi donnera demain une contribution aux caisses sociales
21:38 que votre auditeur évoquait.
21:40 Un autre grand dossier des mois à venir, c'est la loi sur la fin de vie.
21:43 Quelle est la position du Rassemblement National sur cette question extrêmement délicate ?
21:47 En fait, c'est un sujet de société.
21:49 Vous savez que dans ces cas-là, chacun de nos députés a sa libre conscience.
21:53 C'est une question de société, effectivement, parce que beaucoup de familles
21:56 ont heureusement une fin de vie en souffrance de leurs proches.
21:59 Je pense que cette question-là cache un autre problème, si vous me permettez de le dire.
22:03 C'est le problème des soins palliatifs en France.
22:05 Il y a 26 départements qui, aujourd'hui, ne sont pas équipés de lits de soins palliatifs.
22:10 En France, il y a, pour 100 000 habitants, 2,4 lits de soins palliatifs.
22:15 Il faut le savoir que c'est 10 lits au Québec.
22:18 C'est 4,5 au Royaume-Uni.
22:20 Donc les soins palliatifs, c'est ce qui permet, sous forme de sédation ou d'autres soins,
22:24 d'avoir une fin de vie sans douleur, en attendant malheureusement le dernier jour.
22:30 Comme il n'y a pas ces soins-là aujourd'hui en France,
22:32 comme on est sous-équipé, comme on sous-investit dans ce domaine-là,
22:35 alors se pose pour un certain nombre de familles la question de l'interruption volontaire de la vie.
22:40 Mais je pense que si on réglait déjà ce problème des soins palliatifs...
22:43 - Vous fuyez la question, en fait ?
22:44 - Non, je ne la fuis pas, parce que je pense que la question,
22:46 elle est la suite, finalement, de ce problème.
22:49 Nous, nous pensons que la loi Claes-Leonetti, je réponds,
22:52 la loi Claes-Leonetti, qui est aujourd'hui en vigueur,
22:55 répond assez bien aux problèmes, si on règle ce problème des soins palliatifs.
23:01 - Donc vous voteriez plutôt contre ?
23:02 - On n'y touche pas, alors.
23:03 - Alors, voyons le texte, c'est compliqué de faire un peu d'anticipation.
23:07 Et comme, je le répète, sur ces questions-là,
23:09 qui sont des questions qui touchent à l'intime, qui touchent aux convictions,
23:12 qui touchent à la philosophie, il est très probable que nos députés auront la liberté de vote.
23:18 Mais je le répète, ne fuyons pas le vrai problème, qui est le manque d'investissement dans les soins palliatifs.
23:23 - Le 13 octobre dernier, Laurent Jacobelli, en marge d'une visite ministérielle d'Olivier Véran à Hayange, en Moselle,
23:28 vous insultiez, et c'était filmé par le républicain Lorrain,
23:31 votre collègue député Renaissance, Belkir Belhada, dans le traitant de Rackaï. Vous êtes fier ?
23:36 - Écoutez, c'était une querelle entre deux personnes.
23:39 Je vais vous raconter l'histoire, puisque ça vous intéresse,
23:42 je ne suis pas sûr que ça intéresse tous les Français.
23:43 - Vous avez des regrets ou pas ?
23:44 - Écoutez, je pense que c'était malhabile.
23:47 - Il y a eu une plainte contre vous, hein ?
23:50 - Oui, plusieurs plaintes. Belkir Belhada a déposé plein de soins.
23:53 - Il fallait bien qu'il se fasse connaître.
23:55 Mais si vous voulez, il est venu en support d'Olivier Véran.
23:57 - Vous le traitez de Rackaï, quand même.
23:58 - Oui, d'accord. Vous savez, ce n'est même pas reconnu comme étant une insulte en nom de dictionnaire.
24:02 Et voilà, vous savez, le président Sarkozy l'avait fait bien avant moi.
24:06 Ce n'est pas ma référence, mais enfin, il faut le dire.
24:08 Excusez-moi, on peut quand même s'interroger sur les visites de monsieur Véran,
24:11 qui vient chauffer les élus du Rassemblement National dans nos villes, dans les villes.
24:17 Il fait le tour. Il le fait de manière parfois arrogante, insultante, méprisante,
24:22 et pour les élus et pour les électeurs, au frais du contribuable.
24:24 Il se trouve que le député que vous avez évoqué accompagnait le ministre,
24:28 qu'il a été odieux pendant toute la visite, poussant les uns, insultant les autres.
24:33 Et puis, il se trouve qu'il y a, au bout d'une heure et demie, effectivement,
24:36 un moment où il y a eu recadrage.
24:38 Et ce recadrage a été, on va dire, avec une complicité certaine, filmé par un média local.
24:43 Bon, écoutez, je pense que ça ne va pas plus loin que ça.
24:45 Si vous voulez par là me faire dire que je suis un être humain, je le suis,
24:48 et que je défendrai toujours nos électeurs et nos convictions, c'est clair.
24:51 Je ne nous laisserai pas malmener, ne serait-ce que par un ministre ou par son député.
24:55 Il a porté plainte, on verra ce que la justice en dit.
24:57 Merci beaucoup Laurent Jacobelli, député RN de Moselle et porte-parole du Rassemblement National.
25:02 Merci d'avoir été au micro de France Inter. Bonne journée.