Les syndicats des techniciens de l'audiovisuel promettent un « Janvier noir »

  • il y a 8 mois

Chaque jour dans Culture Médias, deux invités débattent autour d'un sujet médiatique.
Retrouvez "La Question du jour" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-question-du-jour

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00:00 Culture Média à 9h11 sur Europe 1 avec Thomas Hill.
00:04 Et Thomas, c'est l'heure de la question Média du jour.
00:06 Les tournages pour la télévision vont-ils être à l'arrêt en ce mois de janvier ?
00:10 C'est en tout cas ce que promettent plusieurs syndicats réunissant des techniciens de l'audiovisuel
00:14 qui annoncent un janvier noir.
00:16 Des séries comme HPI, Demain nous appartient, ou même des émissions comme Pékin Express
00:20 où la Starac pourrait être touchée.
00:22 Alors qu'en est-il vraiment ? Quel programme va-t-il être impacté ?
00:25 Quelle est la portée de ce mouvement de Grévin Heddy ?
00:27 On en parle ce matin avec Jean-Lou Chirol. Bonjour.
00:30 Vous êtes secrétaire général du Syndicat National des Techniciens
00:33 et travailleur de la production cinématographique et de la télévision.
00:36 Et puis Guillaume Boutin est en ligne avec nous. Bonjour Guillaume.
00:40 Bonjour.
00:41 Co-fondateur de Sens Critique.
00:44 Et puis Gilles Alma est gentiment resté avec nous aussi pour nous apporter son point de vue.
00:48 Alors ce qu'il faut déjà expliquer, Jean-Lou Chirol,
00:50 c'est que ça fait déjà plusieurs semaines qu'une mobilisation a été lancée dans le pays
00:54 de la part de plusieurs syndicats de l'audiovisuel.
00:56 Mais alors pour ce mois-ci, les techniciens de l'audiovisuel promettent vraiment un janvier noir.
01:00 Qu'est-ce que ça veut dire exactement ? Plus de tournage du tout ?
01:03 Ça veut dire qu'effectivement, pour l'instant, la mobilisation continue.
01:07 Pas puisqu'on n'a pas pu se mettre d'accord avec les syndicats de producteurs qui nous négocions.
01:13 Donc effectivement, pour l'instant, la mobilisation continue.
01:16 Mais ça a démarré très fort déjà, parce qu'il y a 80 téléfilms qui ont été impactés.
01:22 80 téléfilms ?
01:23 Même sûr.
01:24 Au mois de quoi ? De novembre ?
01:26 Au mois de novembre-décembre.
01:28 Donc le mouvement, il est déjà très important.
01:31 Et vous pensez que ça va être très suivi en janvier ?
01:33 Alors ça, on ne sait pas.
01:35 Parce qu'en fait, le problème qu'on a, c'est qu'on parle de la convention collective de la production audiovisuelle
01:43 qui réunit à la fois les fictions et les émissions de télévision.
01:48 Ceux qui ont été le plus impactés au début, c'est les téléfilms.
01:53 C'est les films de fiction.
01:55 Donc, assez peu les émissions de télévision.
01:58 Mais là maintenant, effectivement, vu le mouvement, les émissions de télévision,
02:01 les techniciens qui travaillent dans les émissions de télévision se disent
02:05 "mais les propositions des syndicats de producteurs ne nous vont pas"
02:08 et effectivement, donc...
02:10 On va s'ajouter à la grève.
02:12 On va s'ajouter à la grève.
02:13 Mais ceci dit, la question pour les émissions de télévision ne se pose pas tout à fait pareil que pour les téléfilms.
02:19 On va en parler de ces émissions de télévision.
02:21 D'abord, Guillaume Boutin, quelles séries, quelles productions françaises ont été touchées pour l'instant par cette grève ?
02:28 Pas mal de séries, mais je pense qu'il faut, comme disait Jean-Louis,
02:32 il faut vraiment dissocier deux types de programmes.
02:35 On va prendre par exemple les séries quotidiennes, comme "Plus belle la vie" ou "Demain nous impartient".
02:40 Là, on est dans un flux tendu, qui fait qu'à un moment, si la production s'arrête,
02:44 on a un vrai problème de diffusion.
02:46 Il y a eu aussi des impacts sur des tournages comme "Marie-Antoinette", "Catsize" ou même "HPI".
02:52 Mais là, ça chamboule un petit peu les plannings, mais on n'arrive pas à des conséquences encore trop dramatiques.
02:57 Effectivement, tout va probablement se jouer en janvier.
03:00 Gilles Alma, vous avez des personnes autour de vous qui sont touchées par ces grèves déjà ?
03:04 Oui, bien sûr. On se connaît tous plus ou moins, bien sûr.
03:07 Non, non, effectivement, il y a une petite différence avec la fiction.
03:09 La fiction, on diffuse un an plus tard, grosso modo.
03:11 Donc même si on prend trois, quatre mois de retard, ça ne pose pas de problème.
03:14 Tandis que c'est effectivement une quotidienne.
03:16 Là, trois semaines après, déjà, on commence à se poser des questions.
03:20 Mais moi, ma question, c'était les revendications.
03:22 Alors exactement, j'allais y venir. Pourquoi cette mobilisation, Jean-Louis Chirol ?
03:26 C'est quoi vos revendications ?
03:27 Parce qu'effectivement, cette convention, elle couvre deux champs.
03:31 Et donc, si vous voulez, on est parti.
03:34 La convention qui a été signée, couvrant ces deux champs,
03:38 elle mélange des fonctions qui ont le même titre,
03:42 mais qui ne représentent pas les mêmes pratiques.
03:45 Et donc, on discute avec plusieurs syndicats de producteurs,
03:48 on discute avec des choses qui sont très différentes.
03:53 Et finalement, à chaque fois qu'on négocie des salaires,
03:57 c'est le plus petit dénominateur commun qui gagne.
04:01 Donc, d'année en année, les salaires ont baissé.
04:03 Ils ont baissé parce qu'à chaque fois, il y avait une des branches de la convention qui faisait pression.
04:08 Une fois, c'était les émissions, une fois c'était le documentaire,
04:11 une fois c'était la fiction, à chaque fois, les salaires ont lâché par rapport à l'inflation.
04:16 Et aujourd'hui, ce que vous demandez, c'est une augmentation de ces salaires d'environ 20%, c'est ça ?
04:20 Pour rattraper l'inflation ?
04:21 Voilà, il manque 20%.
04:23 Sur l'ensemble des salaires de tous les techniciens ?
04:25 Bien sûr, par rapport à l'inflation, puisqu'on regarde par rapport à l'évolution de l'indice des prix.
04:30 Donc, c'est tous les salaires qui ont été impactés pareil.
04:33 Sauf que là, les producteurs, les syndicats de producteurs nous ont répondu,
04:37 on ne peut pas vous accorder ça.
04:39 C'est très important, 20%.
04:41 J'imagine que eux, en regard de ça, je ne suis pas sûr que leur budget ait augmenté de 20%.
04:47 Bien sûr.
04:48 Et en plus, ils nous disent, on ne peut plus discuter comme ça.
04:52 Cette grève les a fait changer complètement la vie.
04:58 Et ce que nous demandons depuis 20 ans, cette fois, ils sont prêts à nous l'accorder.
05:02 C'est-à-dire de distinguer les fonctions, de distinguer les types de fonctions.
05:07 D'accord.
05:08 Et le conflit, il vient du fait que nous, on demande l'augmentation des salaires.
05:13 Et eux nous disent, avant d'augmenter les salaires, il faut distinguer les fonctions.
05:17 D'accord.
05:18 Donc, ils veulent bien augmenter un peu les salaires au début, ensuite distinguer les fonctions.
05:22 Et le conflit porte sur le montant de la première revalorisation.
05:29 Oui, c'est ça. Quelle revalorisation vous allez obtenir ?
05:31 Et justement, quelles conséquences ça peut avoir dans les semaines à venir aussi sur les émissions de télé ?
05:35 Parce que là, il y a des émissions même qui se tournent en direct.
05:38 Je pense notamment à la Star Academy.
05:40 On en reparle dans un instant sur Europe 1.
05:42 À tout de suite.
05:43 9h, 11h.
05:44 Thomas Hill sur Europe 1.
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06:52 Europe 1.
06:53 Culture Média et la suite de la question Média du jour.
06:56 On se demande si janvier sera un mois noir pour les tournages de fiction et d'émissions de télé.
07:02 Avec vos invités, Thomas-Hilge Jean-Loup Chirol, secrétaire général du Syndicat National des Techniciens
07:06 et travailleur de la production cinématographique et de la télévision.
07:09 Guillaume Boutin, cofondateur de Sens Critique.
07:11 Et Gilles Alma, alias César Wagner sur France 2.
07:14 Pardon, on parlait de ces techniciens qui demandaient une augmentation de leur salaire à hauteur de 20%.
07:22 Et Gilles Alma, vous nous racontiez pendant la pub que vous avez pu constater
07:25 vous aussi que sur les tournages, il peut y avoir des petites techniques
07:28 pour essayer de réduire un petit peu les salaires des participants.
07:31 C'est toujours pareil, il y a des directeurs de production qui sont là pour faire le film au moindre coût possible
07:38 pour gagner le plus d'argent possible.
07:40 Et moi, le seul truc que je peux dire, alors les techniciens pas trop,
07:43 je sais que j'ai eu moi des retours d'heure supplémentaire pas payée
07:48 ou on essaye de gratter au maximum pour rentabiliser.
07:54 Moi, parce que j'ai commencé par la figuration, j'ai fait au moins 40, 50, 60 figurations avant de monter tout doucement.
08:01 Et effectivement, à l'époque déjà, même quand on était silhouette, là où on est payé un petit peu plus cher
08:08 ou même normalement petit rôle quand on dit 4-5 phrases, pas 4-5 phrases, 4-5 mots à la télé,
08:13 on doit être payé plus cher, mais c'est rarement le cas.
08:15 C'est-à-dire que forcément, on a envie de faire un petit cachet, ça nous permet d'être intermittents
08:20 et donc on vient pas gratter parce que sinon, ils en prennent un autre
08:23 parce qu'il y en a beaucoup de gens qui veulent travailler.
08:25 Donc c'est sûr que, après sur la revalorisation des salaires, là, il faut voir avec les chaînes,
08:32 enfin c'est tout le mécanisme parce que 20% pour une production, c'est très très cher.
08:38 - Oui, alors que les producteurs disent que justement les chaînes leur donnent moins.
08:41 Mais ce qui est assez étonnant en vue de l'extérieur, Guillaume Boutin,
08:44 c'est qu'on voit émerger de plus en plus de séries, globalement de plus en plus de programmes
08:47 avec l'arrivée des plateformes, donc on se dit que ça aurait dû mettre les techniciens
08:50 plutôt en position de force, mais visiblement, c'est pas le cas.
08:53 Leur métier, c'est au contraire précarisé. Comment on l'explique ça ?
08:57 - En fait, il y a un double phénomène. Il faut séparer les plateformes et les chaînes.
09:02 Les chaînes, depuis une dizaine d'années, on le sait, le paysage a été totalement bouleversé.
09:06 Les chaînes produisent de plus en plus de séries qui sont devenues des programmes phares,
09:10 des programmes d'images, etc. Mais lui, le gâteau publicitaire, lui, il a pas augmenté.
09:15 Donc forcément, on produit plus, mais pas forcément avec plus de budget.
09:19 Donc ça a un impact sur les budgets. Et du côté des plateformes, c'est un petit peu la même chose.
09:23 Il y a eu, il y a maintenant je ne sais pas combien de plateformes qui ont leur propre production.
09:27 La concurrence est très rude, mais là aussi, on est sur un marché aujourd'hui qui devient mature,
09:31 donc qui ne progresse quasiment plus. Et pourtant, il y a plus de production,
09:35 donc moins de budget, enfin autant de budget qu'avant d'un côté, et moins de revenus.
09:39 Forcément, tout le monde essaie de tirer au maximum sur les coûts.
09:43 - Jean-Louis Chirol, c'est une réalité, ça, effectivement, que les chaînes de télévision
09:46 mettent peut-être moins d'argent dans chaque projet ?
09:49 - Il y a ça, c'est vrai. Il y a cette pression que font les diffuseurs.
09:55 Mais il y a un phénomène qui s'est produit aussi, c'est-à-dire qu'il y a eu,
09:59 face à la concentration des télédiffuseurs, on va dire parce qu'on a affaire quand même
10:05 des groupes importants, statistiquement parlant,
10:09 eh bien là maintenant, de grands groupes se sont formés au niveau de la production.
10:15 Et comme Neywen, comme MediaOne à côté, Freemantle et tout, etc.,
10:20 y compris du côté de la Gardère, il y a des groupes qui se sont formés.
10:24 Et donc, du coup, les choses se rééquilibrent dans la négociation.
10:28 Et quelque part, ça se heurte à la structure de notre convention collective
10:33 qui ne permet pas... Si vous voulez, d'une certaine manière, on ne sait pas
10:36 avec qui on négocie. Donc c'est très difficile. Il faut qu'on fasse un peu
10:41 le ménage là-dedans. C'est-à-dire qu'une script d'émission, par exemple,
10:45 elle a ses fonctions, elle a ses compétences. Ce ne sont pas les mêmes compétences
10:50 qui sont exigées que celles d'une script de fiction, si vous voulez.
10:54 Comme on n'a pas fait ce travail, à chaque fois, on se heurte à une impossibilité
11:00 d'ajuster les salaires au mieux. Et donc, qui en profite dans l'affaire ?
11:06 Je veux dire, certainement, en partie, les télédiffuseurs.
11:11 Parce qu'eux, ils disent pourquoi j'augmenterais ma participation.
11:16 Les salaires n'augmentent pas. Et puis, disons que dans ce flou actuel,
11:21 je peux m'en sortir.
11:23 - Et alors, vous disiez, il y a les séries, les fictions qui vont être impactées.
11:26 Certaines peuvent se permettre de décaler un petit peu leur tournage.
11:29 Ce n'est pas franchement un problème. C'est plus problématique, par exemple,
11:32 pour le lancement de "Plus belle la vie", notamment, qui doit arriver là sur TF1
11:36 ou pour tous ces feuilletons quotidiens. Et puis, il y a aussi les tournages d'émissions.
11:40 La diffusion de la Starac, par exemple, la Star Academy, a été menacée
11:45 et le sera peut-être pendant ce mois de janvier, parce que là, c'est du direct
11:49 ou quasi direct. Donc, ça risque de vraiment se voir.
11:52 Guillaume Goutin, c'est compliqué pour eux ?
11:55 - Là, ça pourrait être une catastrophe pour TF1.
11:58 On est sur un programme hyper fédérateur qui fait des très belles audiences.
12:03 Je vous écoutais tout à l'heure, je vois que samedi, la Starac a battu France 3.
12:08 Mais c'est en plus un produit d'image. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ça fait partie
12:11 des programmes qui sont mis en avant, qui sont aussi très intéressants
12:14 pour les annonceurs. Donc, peut-être qu'avec la diffusion de la Starac,
12:18 les revendications auront peut-être un petit peu plus d'écho
12:22 que sur d'autres types de programmes.
12:24 - Oui, c'est ça aussi, j'imagine, l'objectif pour vous, Jean-Louis Chirol,
12:27 en faisant arrêter ce type d'émission emblématique, c'est de faire du bruit ?
12:32 - Il y a de ça, mais enfin, quand on est syndicaliste,
12:36 ce qu'on voit, ce qu'on cherche, c'est le résultat final.
12:39 C'est pas tellement la grève en elle-même. L'idée, c'est qu'effectivement,
12:43 qu'on puisse sortir du conflit à la fois...
12:46 - Est-ce que vous allez en sortir bientôt ? Est-ce que vous avez un retour
12:49 de la part des producteurs des chaînes ?
12:52 - De la part des producteurs, ils nous ont fait des propositions.
12:55 Elles conviennent pas, on discute. Il faut voir jusqu'où ils peuvent aller.
13:01 On va essayer d'aller au plus fort de ce qu'on peut obtenir,
13:05 parce qu'il faut quand même qu'on obtienne quelque chose.
13:08 Et les perspectives qui s'ouvrent à l'issue de ce conflit,
13:11 pour nous, sont très intéressantes.
13:13 - Bon, eh bien, on suivra ce conflit dans les semaines à venir.
13:16 On compte sur Julien Pichenay pour nous tenir au courant, évidemment.
13:19 Merci, Jean-Louis Chirol, d'être venu nous voir.
13:22 Je rappelle que vous êtes secrétaire générale du Syndicat national des techniciens
13:25 à travailler dans la production cinématographique et de la télé.
13:28 Et puis, Guillaume Boutin était avec nous aussi, cofondateur de Sens Critique.
13:31 Merci beaucoup. Un grand merci aussi à Gilles Alba,
13:34 qu'on va retrouver vendredi soir pour son César Wagner.
13:38 - Merci beaucoup. - 21h10 sur France 2.
13:40 Merci d'avoir été là. Là, au moins, ça a été une journée.
13:42 Vous êtes tranquilles, ça va être diffusé. Il n'y aura pas de problème.
13:45 - Et Culture Média continue, Thomas, après les infos de 10h.
13:48 - Ah oui, et puis ça va être la fête, parce qu'on sera avec les héroïnes
13:50 de la comédie musicale Mamma Mia, Gaëlle Gauthier, Maëlisa Franck.
13:53 On va se replonger dans tous les tubes d'abats.
13:56 - Et puis cet après-midi, vous avez rendez-vous avec Sophie Davant.
13:58 On ne perd pas les bonnes habitudes. Sophie et les Côtes-Pins,
14:00 vous allez pouvoir commencer l'année en tentant de décrocher la cagnotte.
14:03 Vous envoyez Sophie par SMS au 73921. 3 SMS pour jouer.
14:07 Et aujourd'hui, vous allez tout savoir sur ce qui va vous arriver en 2004.
14:10 - 2024. - 2024, j'ai dit.
14:13 Gilles, il est vierge, vous, vous êtes poisson. Qu'est-ce qui va vous arriver ?
14:16 - On va se rencontrer.
14:18 - Pour cet après-midi avec Jean-Yves Pies. - Avec un masque et un tuba, c'est possible.
14:21 - Qui est astrologue et qui sera l'invité de Sophie Davant tout à l'heure,
14:25 de 16h à 18h sur Europe 1.
14:27 ♪ ♪ ♪

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