«Succession» : Stéphane Bern est l'invité de Culture médias

Europe 1

ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Stéphane Bern, animateur et comédien, pour la série "Bellefond" dont l’épisode 3 intitulé "Succession" sera diffusé ce mardi à 21h05 sur France 3.   Retrouvez "L'invité média" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-du-grand-direct LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video                                                                  Retrouvez-nous sur :                                 | Notre site : http://www.europe1.fr                                 | Facebook : https://www.facebook.com/Europe1                                 | Twitter : https://twitter.com/europe1                                 | Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts                                 | Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Transcript

00:00Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 jusqu'à 11h avec Thomas Hill et avec votre invité ce matin, Thomas.

00:06Je reçois l'ami des personnes avec une couronne sur la tête et des châteaux avec des fuites sur le toit, Stéphane Berne.

00:12Les fuites sont pas sur le toit.

00:14Ah oui, et les gens que je fréquente n'ont pas de fuites non plus.

00:18Bien sûr, bien sûr. On en reparlera tout à l'heure dans le journal des médias, mais alors je tenais quand même tout de suite à vous féliciter, Stéphane,

00:24parce que Télé Loisirs vient donc de dévoiler le nom des personnalités médias préférées des Français

00:28et selon un sondage, CSA, vous êtes élu meilleur animateur de l'année 2024.

00:34Est-ce que vous avez été surpris ?

00:36Oui, j'ai été surpris parce que je ne suis pas celui qu'on voit le plus à la télévision.

00:39Il y en a que vous voyez tous les jours et pour autant, alors peut-être je suis, de ceux qui ont été présélectionnés,

00:45celui qui est là depuis le plus longtemps, parce que ça fait plus de 30 ans que je fais ce métier,

00:50mais le trophée qui m'a le plus touché, c'est le deuxième.

00:54C'est l'animateur le plus engagé.

00:57Et c'est vrai que la mission bénévole pour le patrimoine, tout ce que je fais pour un certain nombre de causes,

01:03c'est une belle récompense.

01:07Et j'étais content pour France 2 et France 3, qui sont les chaînes qui me soutiennent, pour lesquelles je travaille,

01:13et qui me soutiennent depuis toutes ces années, alors qu'on doit leur dire non mais c'est bon, lui il faut peut-être lâcher.

01:19Il faut peut-être le débrancher, non ?

01:22Il continue à soutenir l'histoire et le patrimoine de la télévision, ce qui n'est pas une mince affaire,

01:27mais ça me paraît de service public en tout cas.

01:29Et alors pour le meilleur comédien de fiction, j'ai le regret de vous dire que c'est Pierre Ninet qui a décroché la trame.

01:33Oui, là j'ai pas compris, là franchement...

01:36Mais peut-être que vous l'aurez aussi un jour ce prix, parce que vous vous êtes lancé dans une nouvelle carrière,

01:41Stéphane Bern en tant qu'acteur, c'est quelque chose d'ailleurs que vous prenez très au sérieux,

01:45vous aimeriez aller de plus en plus vers la fiction, c'est l'avenir pour vous ?

01:49D'abord parce que ça a toujours été mon rêve, mais j'essaie de le faire sérieusement.

01:53Pendant deux mois là, je vais encore disparaître et tourner les épisodes 5 et 6,

01:59et surtout je travaille, c'est-à-dire que je me suis rendu compte que c'était un vrai métier,

02:03qu'il fallait pas faire l'animateur télé, vous savez, qui arrive sur un plateau qui dit

02:07« Ben ouais, j'ai toujours fait ça ». Non, t'as pas fait ça.

02:10T'as fait un autre métier d'amuseur public, de projeter ta voix,

02:14là au contraire il faut garder les chevaux, il faut travailler l'intériorité.

02:18Je travaille avec un coach qui est incroyable, qui a une excellente réputation,

02:23qui fait travailler des grands noms, et je travaille beaucoup.

02:26Et vous vous sentez plus à l'aise aujourd'hui ?

02:28Oui, on voit les différences entre les premiers épisodes et ce que vous allez voir ce soir

02:34dans Bellefonte face à Bruno Solo.

02:36D'abord parce que quand vous êtes face à Bruno Solo, il faut tenir.

02:39C'est ça.

02:40C'est-à-dire que là, en plus c'est un rapport, il joue un flic,

02:47Philippe Vasquez, qui est l'un de mes meilleurs amis,

02:50mais qui ne supporte pas que le procureur que j'étais soit devenu avocat.

02:55Un baveu, comme il dit.

02:57Et donc il ne m'invite plus, il ne veut plus me voir en privé,

03:00et donc c'est très humiliant, c'est très dur à vivre.

03:03Et je crois que ça donne...

03:05Oui, il fallait tenir la rampe face à Bruno Solo,

03:08qui a du métier, que j'admire, qui en plus est un ami dans la vie,

03:11et qui m'a parlé de façon très... qui m'a rudoyé,

03:15et donc j'en étais meurtri,

03:17et je crois que ça apporte beaucoup à l'épisode de ce soir.

03:20Et alors Antoine Belfont, on explique que c'est un ancien procureur,

03:23donc vous l'avez dit, devenu avocat pénaliste,

03:25et qui donne aussi des cours à des étudiants,

03:27et il a eu des méthodes assez particulières,

03:29puisqu'il fait travailler ses étudiants aussi sur son enquête.

03:32Il met une espèce d'enquête parallèle.

03:33Mais ça sert de TD, si vous voulez.

03:35Il valide après leur TD.

03:37Et c'est de l'immersion, c'est-à-dire que je les envoie sur le terrain.

03:40Ce que j'aime dans Belfont, c'est qu'il est...

03:42Dans tout ce que je fais, j'aime ça, c'est la transmission.

03:46C'est-à-dire que j'aime partager la connaissance, ce qu'on apprend,

03:49et puis ils sont mes yeux et mes oreilles,

03:51moi évidemment, sinon je serais en toute inégalité,

03:54mais je les...

03:55Par exemple, là, ça se passe dans un restaurant,

03:57je fais embaucher mes stagiaires dans le restaurant

03:59où un meurtre a été commis.

04:01Et donc ils vont m'aider à résoudre l'enquête,

04:03toujours en parallèle de la police,

04:05parce que la police cherche un coupable immédiat,

04:07et moi je pense qu'il faut être parfois un peu plus subtil,

04:11et qu'il y a des intérêts cachés.

04:14Et ça, effectivement, ça ne plaît pas trop à Bruno Solo,

04:16qui mène son enquête de son côté.

04:18Exactement, mais c'est une rivalité

04:20qui est merveilleuse à jouer.

04:22C'est vraiment intéressant, vraiment.

04:24C'est vous qui choisissez d'ailleurs vos partenaires, ou pas du tout ?

04:26On me demande mon avis, parce que je...

04:28Voilà, Belfont, c'est moi,

04:30donc on me demande...

04:32J'ai dit Bruno Solo tout de suite.

04:34Évidemment, Jean-Luc Lemoyne a révélé

04:36dans les prochains tournages, il y aura Antoine Duléry,

04:38que j'adore aussi,

04:40et qui va jouer le bâtonnier,

04:42qui va vouloir me radier du barreau,

04:44parce que mes méthodes déplaisent fortement.

04:46Et ensuite, il y aura un autre comédien,

04:48pour l'autre épisode ?

04:50Oui, une comédienne.

04:52Là, j'ai tourné avec Claire Nebout,

04:54et ça a été aussi formidable.

04:56C'était vraiment...

04:58Parce qu'elle joue une avocate opposée à moi,

05:02et voyez, quand vous êtes face à des grands,

05:04vous êtes obligés d'être meilleurs.

05:06Ça vous porte, mais bien sûr.

05:08Et donc, chaque fois,

05:10et je remercie Anne Holmes,

05:12qui est la patronne de la fiction,

05:14qui, chaque fois, me fait monter d'une marche.

05:16Elle me met un défi supplémentaire.

05:18Et toute son équipe, d'ailleurs,

05:20ils m'encouragent en me disant

05:22« Là, tu vas devoir bosser, parce qu'on va te mettre

05:24une marche un peu plus haute. »

05:26Et donc, j'essaye de progresser. Peut-être qu'un jour,

05:28je progresserai vraiment,

05:30mais j'y vais en toute humilité.

05:32Vous savez, je suis le premier arrivé sur le tournage,

05:34je connais mon texte au cordeau,

05:36parce que je ne joue pas les stars,

05:38franchement, et je ne le suis pas du tout.

05:40En tout cas, Belfont a réuni 4,1 millions

05:42de téléspectateurs pour le premier épisode,

05:443,6 millions pour le second,

05:46des très bons scores.

05:48Est-ce que la pression de l'audience est la même, d'ailleurs,

05:50que pour un Secret d'Histoire, par exemple ?

05:52Elle est plus forte que pour un Secret d'Histoire,

05:54parce qu'évidemment, vous faites deux épisodes par an,

05:56au Secret d'Histoire,

05:58c'est une émission récurrente

06:00qui vient,

06:02il y en a huit par an.

06:04Moi, j'aimerais, d'ailleurs, qu'on sanctuarise

06:06le Secret d'Histoire, c'est mon rêve,

06:08et que, par exemple, ça redevienne

06:10un peu comme mes sagas d'autrefois,

06:12c'est-à-dire une émission estivale.

06:14Vous savez, que ce soit toutes les semaines,

06:16pendant huit semaines, on dit, ben voilà,

06:18une fois par semaine, il y a Secret d'Histoire.

06:20Parce que là, si vous voulez, quand vous avez huit

06:22par an, il n'y a pas de programmation.

06:24D'autant que ça a énormément bougé.

06:26Ça bouge tout le temps, c'est le mercredi soir

06:28sur François, mais on ne sait pas vraiment quand.

06:30Et puis la presse,

06:32après 17 ans, s'intéresse moins,

06:34c'est moins un événement.

06:36Alors que si c'était un rendez-vous hebdomadaire

06:38pendant l'été, je pense que ça

06:40redeviendrait un événement

06:42pour la presse télé, par exemple.

06:44En attendant, le troisième opus inédit

06:46de Bellefonce est ce soir à 21h10

06:48sur France 3. Et puis, à côté de la fiction,

06:50vous avez beaucoup d'autres projets, et notamment

06:52l'Eurovision Junior qui arrive. On va en parler tout à l'heure

06:54avec Titouan, le jeune chanteur qui va

06:56représenter la France dans ce concours. Il sera avec nous.

06:58Restez avec nous, Stéphane Berne,

07:00parce que dans un instant, c'est d'abord le journal des médias.

07:02Oui, le journal des médias de Julien Pichenay.

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