Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo
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00:00 Bonsoir, bonsoir à tous. Je vous souhaite une excellente année 2024, évidemment, et je vous remercie encore une fois d'avoir été si nombreux en 2023 à nous suivre dans le meilleur de l'info.
00:11 On espère que vous serez là, évidemment, en 2024. Je salue mes invités ce soir. Grégory Jorombo, bonsoir.
00:17 Bonsoir.
00:17 Vous êtes le secrétaire général UNITE SGP. Vous avez passé un bon réveillon ?
00:20 Ah, calme.
00:21 Calme ?
00:21 Comme mes collègues.
00:22 Il paraît que c'était calme. On va en reparler. Arie Bensemoun, bonsoir. Vous êtes le directeur général de l'ONG Elnett France. Vous avez passé un bon réveillon ?
00:28 Écoutez, j'étais à Tel Aviv sur la place des otages avec les familles qui attendent le retour de ces otages, 133 encore, entre les mains du Hamas dans la bande de Gaza.
00:38 Est-ce que ce qui va se passer, ce qui s'est passé ce soir, les frappes qui ont tué le numéro 2 du Hamas au Liban, vont changer ? Les choses vont changer ? La donne ?
00:50 Est-ce que ça va compliquer la situation des otages ? On en parlera tout à l'heure. Mais je voulais que l'on démarre cette émission par cette histoire qui, aujourd'hui, nous a révoltés, nous a scandalisés,
00:58 même l'agression infâme, innommable, d'une septuagénaire violée dans son appartement, 75 ans, sous les yeux de son mari handicapé, récit de Juliette Sade.
01:09 Hier matin, tôt, peu avant 7h, un homme âgé d'une trentaine d'années se serait introduit à l'intérieur d'une maison en plein centre-ville d'Ozoar-la-Ferrière, à quelques kilomètres d'ici.
01:21 Il serait entré par une fenêtre mal fermée à l'intérieur de la maison. Dormait cette femme âgée de 75 ans dans une chambre voisine de celle de son mari, vous l'avez dit, qui est en situation de handicap.
01:33 L'homme aurait forcé la septuagénaire à se déshabiller avant de la violer. Il lui aurait aussi volé un billet de 50 euros avant de prendre la fuite. La victime, elle, a été hospitalisée. Elle est en état de choc.
01:48 - Moi, je trouve ça atroce. Enfin, ce qu'il y a de plus atroce, Grégory Giroy, est-ce qu'on sait qui est l'auteur ? Je crois qu'il y a un homme qui a été interpellé.
01:57 - Oui, c'est atroce, évidemment. C'est malheureusement ce qu'on arrive à constater trop régulièrement. Alors, moi, je ne veux pas faire de la politique ni du pire ni de la peur, mais pour autant, on a quand même toutes les agressions, les atteintes aux personnes qui ont augmenté depuis quelques années, notamment en 2023. Les viols, également.
02:18 - 75 ans, extrême faiblesse, mari handicapé.
02:21 - C'est terrible, mais encore une fois, ça n'arrive pas régulièrement, mais ce sont des choses qui arrivent, quel que soit l'endroit. C'est un petit village dans le 77, malheureusement, et cette dame est tombée sur...
02:33 - Auxoire-la-Ferrière, commune de Saint-Émmanuel, 20 000 habitants. 20 000 habitants. D'ailleurs, on a rencontré certains de ces habitants, évidemment, ils sont sous le choc. Vous allez les entendre.
02:44 - C'est atroce. Je n'arrive pas à comprendre qu'on laisse faire des choses comme ça, que la délinquance en France, malheureusement, ça devient vraiment insupportable.
02:55 - Ça fait peur. Ça fait peur, parce qu'on se dit que ça peut arriver à n'importe qui de notre entourage. Oui, ça fait peur. J'espère qu'ils vont le retrouver.
03:05 - Ça peut arriver n'importe où, n'importe quand, à n'importe qui. Voilà, donc si t'arrives à cette personne, c'est malheureux pour elle, mais ça peut arriver à tout le monde, parce qu'on vit dans ce monde-là, plein de violence, de haine, de bêtises.
03:21 - On vit dans un monde de haine, de bêtises, rempli de haine. Mais il y a comme un fatalisme dans les réponses de ces gens, même si vraiment c'est l'illustration de la France Orange mécanique. C'est vraiment le film de Kubrick, là.
03:32 - Oui, les gens se sentent totalement impuissants face à ce type d'agression, mais en fait, on en parle de plus en plus, pas parce que c'est un phénomène de société, mais parce que c'est la réalité qui se présente à nous de cette manière-là.
03:45 La violence sexuelle, la violence faite aux femmes, on l'a vu dans le conflit du Moyen-Orient, mais on le voit dans d'autres conflits aussi. C'est une manière de mener la guerre en utilisant des formes très primitives d'humiliation.
03:58 Mais on voit que sur le territoire français, des agressions sexuelles sont redevenues assez courantes, des agressions qu'on ne peut pas comprendre, qu'on ne peut pas expliquer, mais qui participent finalement de ce fossé culturel auquel nous sommes confrontés.
04:12 D'aucuns pourraient dire une forme très perverse de guerre de civilisation ou de civilisation qui pourrait être incompatible finalement avec nos mœurs, avec notre manière de vivre. Il faudra attendre évidemment, comme on a l'habitude de lire...
04:25 C'est ça qui est le suspect.
04:28 C'est ce qu'il va falloir éclairer, évidemment.
04:30 Après, je me rappelle dans les années 90, par exemple, il y avait le violeur des terrasses en banlieue lyonnaise. C'est des choses qui arrivent malheureusement depuis tout le temps.
04:39 Ce n'est pas nouveau.
04:40 Ce n'est pas nouveau. Quand ça arrive dans ces conditions-là, c'est ignoble à voir.
04:43 75 ans, il escalade, il rentre par la fenêtre, le mari handicapé est à côté de la face.
04:49 Si vous saviez ce que nous racontent les enquêteurs qui sont chargés des atteintes aux personnes et qui voient justement ce genre de fait défiler, pas toute la journée, mais extrêmement régulièrement, que ce soit des faits sur des personnes âgées, invalides, etc.
05:01 Ou sur des enfants, et on va peut-être en parler tout à l'heure sur une agression. C'est une agression. Il y a des choses qui vont beaucoup plus loin.
05:08 Les gens qui nous regardent, ils disent, un, ça peut m'arriver. Deux, ça peut arriver à mes parents.
05:13 Ça peut arriver à mes parents. Qu'est-ce que je dois faire ?
05:15 Aujourd'hui, il y a une personne à interpeller, l'enquête suisse au courant.
05:18 Mais je dois faire quoi ? J'habite dans un petit village. Je fais quoi ? Je mets des barreaux partout ? Je fais quoi ?
05:25 C'est vous le policier ? Qu'est-ce qu'on fait ?
05:27 On se protège. On fait attention. On ferme bien sa porte. Ce n'est pas une excuse. Malheureusement, ça reste une victime.
05:34 Cette dame, ça sera toujours une victime. Elle est tombée sur un monstre. C'est une réalité qui a profité justement d'une erreur.
05:42 Ce qui me fait peur, c'est que les monstres se multiplient. Il y a peut-être une histoire de guerre de civilisation là-dessous.
05:50 Mais les monstres viennent d'où ? Pourquoi ? On a l'impression qu'ils sont plus nombreux.
05:55 C'est ce que certainement l'enquête va nous révéler dans les prochaines heures ou dans les prochains jours.
06:00 Non pas que la question du viol soit nouvelle dans notre société. Vous venez de le rappeler.
06:05 Ça a toujours existé et probablement que ça existera toujours. Le danger et finalement ce qui rend les choses extrêmement complexes et très inquiétantes,
06:13 c'est est-ce qu'on n'est pas là face à un nouveau phénomène endémique qui fait que la situation va se dégrader justement
06:21 de par la présence sur le territoire de la République, le territoire français, de personnes qui ne considèrent pas pour des raisons,
06:28 non pas simplement de délinquance ou autre, mais ne considèrent pas les femmes comme nous les considérons dans une société qui a évolué,
06:37 qui n'est plus une société archaïque, qui est une société qui a développé le respect des femmes, l'égalité entre les hommes et les femmes,
06:45 ce qui n'est pas partagé par toutes les cultures et toutes les civilisations, loin sans faute.
06:49 Tout le monde est menacé. Alors, femme, pas femme, en tout cas la mère de Romain Seurisère a porté plainte aujourd'hui une nouvelle fois pour des menaces de mort.
06:56 Vous la connaissez, cette femme, elle s'appelle Marie-Hélène Dorval, elle a déjà porté plainte 4 fois depuis ses propos sur le carré de la Monnaie,
07:05 après la mort de Thomas Acrépole. On va l'écouter, elle était ce soir invitée dans Punchline.
07:10 C'est un message, c'est une menace de mort, une nouvelle menace de mort qui précise que je peux choisir ma mort finalement,
07:22 soit une rafale de Kalachnikov ou une décapitation. Je suis déterminée, courageuse, mais je suis très solide.
07:29 Je rappelle que les raisons des menaces de mort, c'est que Madame le maire dénonce la délinquance dans le quartier de la Monnaie.
07:35 Ce n'est pas non plus des choses incroyables. Selon elle, il y a une centaine de jeunes qui cherchent à créer une zone de non-droit dans ce quartier
07:41 et qu'il est temps que la justice condamne et condamne fermement, et même condamne les parents des mineurs lorsqu'ils sont responsables.
07:47 Voilà, condamner les parents, c'est ce qu'elle a répété ce soir, on va la réécouter.
07:52 On a beaucoup de faits qui émanent de mineurs et je dis que la responsabilité des parents, elle doit être véritablement engagée.
08:02 Au-delà de la responsabilité, c'est la culpabilité aussi. Je pense qu'on est responsable de ces enfants et que la responsabilité des mineurs doit aller jusqu'à la condamnation.
08:11 Elle ne dit pas des choses surréalistes ?
08:15 Non.
08:16 Qu'est-ce que c'est une menace de mort ?
08:18 Oui, mais aujourd'hui, les journalistes sont menacés, les professeurs sont menacés, les policiers sont menacés très régulièrement et les élus sont menacés.
08:26 Et on s'habitue ?
08:27 Non, on ne s'habitue pas. Elle a raison, elle doit déposer plainte et les enquêtes doivent être menées.
08:33 Et elles sont menées d'ailleurs parce qu'il y a un des auteurs, l'une des menaces de mort a été retrouvée.
08:37 Il y a quand même une loi qui a été renforcée pour la protection des élus, c'est bien normal. On l'a vu pendant les mouvements sociaux.
08:42 On a vu des permanences parlementaires se faire démolir, des parlementaires malheureusement menacés, notamment avec un coup de pied.
08:50 Ce que ça a, c'est se faire casser la gueule. T'as agressé vraiment.
08:53 Oui, bien sûr.
08:54 J'ai appris dans ma jeunesse qu'un point c'est un point, deux points c'est une ligne. Là, nous sommes sur une autoroute.
08:57 C'est-à-dire qu'il faut regarder les dizaines, centaines, peut-être même milliers de personnes qui sont protégées en France.
09:02 Pourquoi sont-ils protégées et par qui sont-ils menacés ?
09:05 Et on va trouver qu'il y a là une sorte de cohérence globale. Et plutôt que d'être dans le discours du déni ou de l'évitement, il faut mettre sur la table la réalité.
09:13 Qui sont ceux qui agressent et pourquoi ils agressent ? Qui sont ceux qui menacent et contre qui faut-il se protéger ?
09:18 À partir de là, en tirer un axiome, une règle qui nous permettrait de nous en sortir.
09:23 À chaque fois que quelqu'un dit quelque chose qui ne plaît pas à une certaine catégorie de la population, on se retrouve face à des menaces de mort, mais qui viennent toujours du même camp, du même côté, du même...
09:34 - Voire des coups de couteau, parce que là, les coups de couteau ont été sortis très souvent.
09:38 - Après, c'est sûr, des menaces qui sont souvent faites par Internet, par message, par mail, etc.
09:43 - C'est les réseaux sociaux, effectivement.
09:45 - Voilà, les réseaux sociaux. Et malheureusement, souvent, c'est aussi des gens qui se disent finalement, qui réalisent qu'ils sont allés trop loin,
09:51 qu'ils sont perdus dans leur campagne, ce qui est le cas régulièrement. C'est ça aussi, la réalité.
09:55 Et qui sont derrière leur écran, et qui, tout d'un coup, dans un délire de quelques minutes, s'amusent à menacer un ministre, un élu, un parlementaire, un policier.
10:04 Ça arrive malheureusement régulièrement, et on est très loin de ce qu'on peut avoir comme client, et ce qu'on peut penser avoir comme client, au bout du clavier, justement.
10:12 - Oui, Madame Le Maire, elle avait tiré la sonnette d'alarme, elle avait dit "il y a des choses à faire, il faut arrêter de rester dans le silence".
10:19 Elle avait lancé un appel au gouvernement, d'ailleurs, je crois qu'on n'a jamais rappelé, personne ne s'intéresse à elle, en tout cas, les médias sont ouverts, au moins pour elle, pour qu'elle puisse le dire.
10:29 - Mais elle est sous protection policière. - Oui.
10:32 - Il suffit de mesurer le nombre de personnes qui sont sous protection policière depuis le 7 octobre, tout simplement parce qu'ils ont dit qu'ils condamnaient les attaques qui étaient perpétrées par le Hamas contre les civils israéliens.
10:41 Ça suffit pour déclencher une vague de menaces tous azimuts qui a touché absolument toutes les personnes publiques qui ont eu l'audace, le courage, le malheur de s'exprimer sur cette question.
10:51 - La question de la justice, est-ce que la justice est impeccable dans ces cas-là ? Est-ce qu'elle dit "menace de mort, c'est temps" ?
10:58 - La justice, on en parlera peut-être aussi par rapport au discours du président avec son vœu d'autorité.
11:06 La réalité, c'est que la justice fait souvent avec ce qu'elle a. Alors moi, je ne suis pas de ceux qui tirent à boules rouges sur la justice, je déteste ça.
11:12 C'est des raccourcis que je ne supporte pas quand on les fait sur la police. Je ne m'amuse pas à les faire par rapport à l'institution judiciaire.
11:18 La réalité de la justice, c'est qu'on a aujourd'hui une politique pénale qui est complètement irréelle et qui est menée depuis 20 ans.
11:25 Donc je crois qu'on est juste simplement les héritiers de l'art...
11:27 - À cause de l'engorgement des prisons ? - Mais à cause d'un mauvais chemin.
11:30 - Je crois qu'on est à 120% d'occupation des... - Oui, mais c'est pareil.
11:33 Permettez-moi, si j'ai le droit de déconstruire une idée, parce que j'entends, et c'est souvent le totem, notamment de la part du garde des Sceaux, qui dit
11:41 "Attention, la justice est de plus en plus sévère". Factuellement, les peines sont de plus en plus lourdes, les peines prononcées.
11:47 La réalité, c'est qu'elles le seront de plus en plus. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'on punit de plus en plus tardivement dans le parcours délinquant.
11:56 Donc finalement, la personne qu'on va punir au bout du 40ème fait, qui sera passée par toutes les alternatives possibles à la peine,
12:02 le jour où ça va tomber, ça va tomber bien plus fort que si on l'avait punie la première fois.
12:06 Et plus on va aller comme ça, plus on punira. Donc le fait de dire que la justice est sévère, c'est un trompe-l'œil.
12:10 - Là, ce qui interroge dans ce que dit la mère de Roland Surizer, c'est la jeunesse.
12:15 Ce qu'elle dit, c'est "il faut condamner les jeunes, il faut davantage et tout de suite, peut-être".
12:19 Moi, je voulais juste vous donner un exemple. Aujourd'hui, le tribunal pour enfants de Nanterre devait juger un ado de 16 ans pour avoir participé fin octobre à des chants islamiques dans le métro de Parisien.
12:28 Tout le monde s'en souvient. Cet adolescent de 16 ans a été déclaré coupable pour un jeu public en raison de la religion, mais relaxé pour apologie de crime contre l'humanité.
12:37 Tout le monde se souvient de ces chants. On va réécouter d'ailleurs ce qui était dit, ce qui était chanté.
12:42 - Dit que le juge est déclarer, il n'a pas les signes, ouais ouais !
12:50 - Ça, ça avait été capté par une jeune passagère sur la ligne 3 du métro Parisien. D'autres ados ont été déférés.
12:56 Vous seront déférés plutôt devant un autre tribunal à Bobigny, jugé prochainement. Vous savez que pour les mineurs, on sait qu'il va y avoir une condamnation, mais l'audience de sanctions, c'est plus tard.
13:08 - Ça sera en juin. - C'est en automne.
13:12 - Est-ce que vous trouvez que pour ça, finalement, coupable pour un jeu public, pas pour crime contre l'humanité ou apologie de crime contre l'humanité ?
13:20 - Bah écoutez, ça d'abord, ça n'est pas du tout dissuasif pour les personnes qui ont commis ces propos.
13:26 - Module d'insertion, module de réparation ?
13:28 - Et pour ceux qui regardent de l'extérieur et qui se disent finalement, on peut dire ce qu'on veut, on peut faire ce qu'on veut, on sera peut-être attrapé par la police ou par la justice,
13:37 mais finalement, la peine qui sera prononcée sera d'abord très lointaine, donc ça ne fait pas peur.
13:41 Et puis, est-ce que c'est vraiment dissuasif ? Moi, je ne le crois pas du tout. Je crois qu'il faut, au contraire, et vous avez raison de le dire,
13:47 c'est non pas à la dixième condamnation ou après avoir récidivé X fois, mais c'est tout de suite qu'il faut sanctionner,
13:56 et il faut que la sanction soit suffisamment significative pour qu'elle soit dissuasive.
14:00 - Est-ce qu'il faut que ce soit en juin ? La justice est faite comme ça pour les mineurs.
14:04 - Elle est faite comme ça depuis peu. C'est justement une orientation qui a été prise l'année dernière, je crois, avec cette césure qui, en effet,
14:10 dans un premier temps vient reconnaître la culpabilité ou pas du mineur et dans un second temps, elle dicte la peine.
14:16 On a eu un bel exemple, nous, il n'y a pas longtemps, rappelez-vous, ça a aussi défrayé la chronique avec ce policier qui a été traîné sur plusieurs mètres à Nantes.
14:23 Donc le mineur a été reconnu coupable en première instance quelques mois auparavant et il est passé, je crois que c'était en octobre, au tribunal.
14:33 Il a pris 35 heures de TIG, véhicule volé. Il a failli tuer un policier qui a été inconscient et qui a encore aujourd'hui des séquelles.
14:41 35 heures de TIG, le parquet a fait appel. Donc voilà, on a malheureusement aujourd'hui une justice qui est aussi empêchée par la loi.
14:47 Celle des mineurs est extrêmement compliquée. Je vous donne un exemple qui, moi, me semble être extrêmement parlant.
14:53 Ce n'est pas longtemps, ça date de mars 2019. C'est la circulaire Belloubet. C'est le 23 mars 2019. Je vous donne un article.
14:59 C'est maintenant la loi, c'est le code pénal. Donc en fait, les juges et les magistrats sont bien obligés de faire avec ce qu'on leur donne comme outils justitatifs.
15:04 C'est un peu facile de taper sur la justice tout le temps, ce que je ne fais pas encore une fois comme syndicat de police.
15:08 Moi, je tape sur la politique pénale. C'est-à-dire qu'à un moment donné, le législateur et le politique sont aussi responsables de ce qui nous arrive.
15:14 Toute peine, donc je lis, toute peine d'emprisonnement sans sursis ne peut être prononcée qu'en dernier recours si la gravité de l'infraction et la personnalité de son auteur
15:21 rendent cette peine indispensable et si toute autre sanction est manifestement inadéquate. En gros, on explique simplement que la prison, ça doit être l'exception.
15:28 C'est une philosophie. C'est une philosophie, mais qu'on a depuis 20 ans.
15:33 Ce n'est pas que la prison qui est l'exception, c'est la sanction finalement. Parce que moi, je ne suis pas partisan que tout le monde aille en prison.
15:40 Et surtout pas les jeunes et les mineurs, mais que quelqu'un qui a commis un forfait, quel qu'il soit, qu'il se retrouve devant un juge et puis qu'il ne soit pas jugé immédiatement,
15:48 qu'il ne soit pas sanctionné, tout de suite la question qui est posée, ce jeune qui a été jugé, qui connaîtra son verdict au mois de juin,
15:56 qu'est-ce qu'il va faire entre aujourd'hui et le mois de juin, à part jouer les caïds dans son quartier et auprès de ses amis parce qu'il aura été celui qui a, etc.
16:03 Il faut qu'immédiatement, il y ait une sanction qui soit prononcée, que ce jeune-là, dans son intérêt d'ailleurs, ce n'est pas pour le punir bêtement,
16:10 c'est pour l'empêcher de devenir plus tard un délinquant plus important et qui va gâcher sa vie.
16:16 Donc il faut qu'il y ait quelque chose qui soit fait, qu'il soit de l'ordre de la pédagogie.
16:18 Mais la pédagogie sans coercition et sans sanction ne veut absolument rien dire.
16:23 Mais en 2024, toute cette violence sera stoppée.
16:26 Et pourquoi ?
16:27 Emmanuel Macron l'a dit dans ses voeux. Il a décrété, c'est le retour de l'autorité.
16:31 Ben oui.
16:33 Nous avons aussi, en 2023, voté pour les années à venir des lois historiques pour nous protéger.
16:42 Lois historiques pour nos militaires.
16:44 En une décennie, le budget de nos armées aura ainsi été doublé.
16:49 Lois historiques aussi pour nos policiers, nos gendarmes, nos magistrats, nos greffiers,
16:54 afin d'assurer l'ordre et l'unité républicaine, en assumant de créer des milliers de postes pour mieux vous protéger.
17:01 Nous continuerons de rétablir l'autorité partout où elle manque, face aux incivilités et à la délinquance.
17:08 Voilà. L'autorité sera rétablie partout. Parce que le président le veut.
17:13 Alors, mais malheureusement, ça ne se décrète pas.
17:16 La chose que l'on peut et qu'on doit, à mon avis, reconnaître, c'est que c'est vrai que les budgets ont augmenté.
17:20 C'est une réalité. Police, justice, militaire, il y a des lois d'orientation qui ont été prises.
17:23 La délinquance aussi.
17:24 Mais la délinquance aussi. Et surtout, on part de tellement loin que malheureusement,
17:28 on est très très loin du compte en matière d'effectifs notamment, et surtout après de philosophie.
17:33 C'est-à-dire qu'est-ce qu'on fait justement de nos lois et comment on les applique ?
17:36 En effet, je pense qu'il est urgent de réfléchir à une peine effective, immédiate et réelle,
17:40 plutôt qu'à continuer à faire de l'alternative où finalement, quand on est condamné,
17:43 on ne fait jamais la sanction pour laquelle on a été condamné.
17:45 Il y a une partie de com'… C'est de la communication.
17:48 Mais oui, c'est du discours.
17:49 C'est de la communication, comme les propos de Gérald Darmanin le 1er janvier.
17:53 C'est de la communication. Tout va bien. Un bilan positif. Regardez, écoutez.
17:57 Sur l'ensemble du territoire national, les fêtes de la Saint-Cylvie se sont également bien passées,
18:03 avec des baisses aujourd'hui que je peux constater au chiffre de 7h du matin, bien évidemment,
18:10 partout sur le territoire national, de véhicules brûlés.
18:13 C'est 10% de véhicules brûlés en moins par rapport à l'année dernière.
18:16 Donc 745 véhicules brûlés. C'est beaucoup moins de policiers et gendarmes blessés.
18:22 40% de policiers et gendarmes blessés en moins.
18:24 Il y a une quarantaine d'agents blessés très légèrement.
18:26 Donc c'est une nuit, la Saint-Sylvestre, qu'on pourrait qualifier de calme.
18:29 Il y a eu quelques incidents ici ou là, mais la présence très forte des forces de l'ordre
18:33 a pu très rapidement rétablir le calme partout sur le territoire national.
18:36 Pour avoir le calme, il faut 90 000 policiers.
18:39 C'est un engagement très fort. Et c'est ce qui pose question,
18:43 parce que c'est vrai que globalement, la nuit a été calme.
18:45 On peut se dire que 700 manuels brûlés, ça fait énorme.
18:48 Et c'est énorme. On est loin des 1200 et plus qui ont déjà été comptés sur certaines années.
18:54 On est loin des images, rappelez-vous, à Champigny, de notre collègue lynché
18:57 par une quarantaine d'individus un soir de 31 décembre.
18:59 Là, pour le coup, c'était, moi, des retours que j'ai de terrain, c'était relativement calme.
19:04 C'est une réalité. Pour autant, il a fallu en effet 90 000 policiers.
19:07 Je rappelle qu'on sont...
19:08 On est au max, là. On est au maximum de la journée.
19:10 Je ne sais même pas comment on a pu trouver 90 000 policiers et gendarmes, pour tout vous dire.
19:13 - Plus personne en vacances, pas de congés.
19:16 - C'est ce que j'allais vous dire. On sort justement d'une année 2023 qui a été hyper éprouvante.
19:20 Je ne rappelle pas toute l'année, mais entre les attentats, la Coupe du monde de rugby,
19:24 les manifs anti-retraite, les émeutes, on a eu un florilège tous les mois qui a été extrêmement compliqué.
19:29 Et on arrive sur une année 2024 sans les imprévus, qui va être juste terrible.
19:33 - On ne peut pas critiquer le gouvernement, le ministre de l'Intérieur
19:36 et même le président de la République lorsqu'ils font preuve de volontarisme
19:39 et qu'ils essayent de se donner les moyens.
19:42 - Mais vous dites de la com', le problème est là en fait.
19:45 Le problème c'est que nous sommes aujourd'hui avec des gouvernants de manière générale
19:50 qui font de la politique qui est tournée uniquement vers les médias, vers la communication,
19:54 la politique du chiffre 10% plus, 40% moins.
19:57 Tout ça ne parle pas aux Français qui eux ressentent la réalité de l'insécurité
20:02 et de la violence d'une manière totalement différente.
20:04 - Hier on a tourné des images en geste dans le quartier de la Roserée.
20:07 Ça c'est du concret, vous allez voir. Les habitants, ils ont senti les voitures brûler.
20:12 Ça c'est du concret. Les 740 propriétaires de voitures, on a quelques images je pense.
20:17 Encore une fois, il n'y a pas de revendications, il n'y a pas d'explications.
20:22 C'est juste le plus le...
20:24 Ce n'est pas des gens qui sont dans des beaux quartiers, surtout.
20:27 On ne s'en prend pas aux bourgeois, comme on disait avant.
20:31 Ce n'est pas des bourgeois, on s'en prend à des gens qui ont une voiture,
20:34 qui vivent dans un quartier qui n'est pas forcément le plus facile.
20:38 Et c'est eux qui ont leur voiture brûlée.
20:41 Le pire c'est que ces gens sont résignés, un peu comme tout à l'heure moi je trouve,
20:45 et je voulais qu'on les écoute. Un voisin en tout cas.
20:48 - Moi ça ne me choque plus, mais c'est peut-être trop de mon métier.
20:55 J'ai un urgentiste, donc tout ce que je vois aux urgences, c'est le reflet typique de la société.
21:00 Un certain fatalisme aussi par rapport à la dégradation...
21:04 - Gratuite ?
21:05 - Non, je veux dire, de toutes nos valeurs républicaines.
21:07 Ce que je vois c'est tout ce qui est régalien, fou le camp,
21:10 donc ça ne m'étonne plus non plus qu'on ne se retrouve plus dans la société.
21:15 On est dans une ghettoïsation, de toute façon,
21:18 qu'on retrouve dans les actes, je veux dire, plus rien n'a de valeur.
21:23 Donc il y a quand même un échec collectif.
21:27 - Tout est dit ? Il dit absolument tout ?
21:30 - L'autorité de retour.
21:32 - L'autorité c'est important,
21:35 mais malheureusement quand on en est au point de devoir faire preuve d'autorité,
21:40 c'est que c'est déjà, non pas trop tard,
21:42 mais enfin ce n'est pas par là qu'il faut prendre le problème.
21:44 Le problème il faut le prendre au niveau de l'éducation.
21:46 Et on se rend bien compte que le vrai déficit,
21:48 le vrai défi auquel notre société et les sociétés en général sont confrontées,
21:53 c'est cette déliquescence de tout ce qui touche à l'éducation,
21:56 et qui produit de l'incivilité, de bas niveaux,
22:00 de la délinquance, de la criminalité.
22:02 Et tout ça doit être traité différemment.
22:04 Je pense qu'il faudrait plus qu'un plan Marshall,
22:06 une initiative dans le domaine de l'éducation,
22:09 dont malheureusement aucun gouvernement n'a à l'heure où nous parlons les moyens.
22:12 - Bon, je voulais quand même vous signaler un incident.
22:15 Alors c'était la veille du Nouvel An, je crois.
22:17 Sur les Champs-Élysées ça s'est bien passé, on avait des filtrages,
22:19 tout s'est bien passé, c'était la...
22:21 - Le gros dispo.
22:23 - Le gros dispo qui fonctionnera pour les jours.
22:25 Mais la veille, incident au pied de la Tour Eiffel,
22:28 il y a énormément de touristes là encore, tous les soirs,
22:30 c'est un point important à surveiller, comme pour les jeux.
22:32 Petite fille de 7 ans, agressée sexuellement,
22:34 puisqu'elle a été arrachée à sa mère, embrassée de force.
22:37 Son père qui a ceinturé l'auteur,
22:39 l'a plaqué jusqu'à l'arrivée des forces de l'ordre.
22:41 Le papa de sa petite fille nous a raconté les faits
22:43 qui se sont déroulés dans la montée du jardin des Trocadéros.
22:46 - En fait l'individu est arrivé par surprise, par derrière.
22:53 Il a pris la fille, il l'a serrée contre lui,
22:57 il l'a embrassée dans la bouche.
23:00 Et puis moi, à un moment donné, j'entends ma femme
23:03 qui est en train de crier, puis je me retourne,
23:06 et je la vois, elle était en train d'arracher la fille à l'individu,
23:09 puis elle le pousse, ou le poussant.
23:12 Et puis je vois ma fille, elle avait la main dans la bouche.
23:15 Un moment, j'arrive au niveau de madame,
23:18 et j'explique, je dis "qu'est-ce qui se passe ?"
23:21 Et ma femme a dit "il a embrassé ma fille".
23:23 Je me suis jeté directement sur lui, je l'ai tiré par sa capuche,
23:26 et je l'ai plaqué au sol, et j'ai demandé tout de suite
23:29 à madame d'appeler la police.
23:32 - Et la police est arrivée vite, et s'est occupée de cet individu.
23:36 Mais quelle folie !
23:38 - Quelle folie, quel sang-froid surtout !
23:40 C'est un père de famille qui voit sa fille se faire agresser,
23:43 il plaque l'individu, il attend que la police arrive.
23:46 On peut saluer et son courage, et son sang-froid,
23:49 et son discernement.
23:51 - Le petit vide-tribunal, ce soir, on attend le résultat.
23:54 Je crois qu'il est d'origine afghane.
23:57 Je n'ai pas d'autres infos là-dessus.
24:00 Tout à l'heure, dans quelques secondes, on va parler évidemment d'Israël.
24:04 Un mot aussi de ce qui se passe à Mayotte,
24:07 parce que la situation est catastrophique,
24:10 on a fait un point aujourd'hui sur l'opération Gombouchou.
24:13 Mais d'abord, je salue Simon Guillain, bon début d'année.
24:16 Simon, je suis ravi de vous voir, il est 21h30.
24:18 - C'est partagé, bonne année Olivier !
24:21 Bonsoir à tous, une équipe d'experts français attendu au Japon
24:24 pour participer à l'enquête sur la collision de deux avions
24:27 à l'aéroport de Tokyo.
24:29 Ca s'est donc passé ce matin, un Airbus de la Japan Airlines
24:32 et un avion des Gares de Côte sont entrés en collision
24:35 provoquant la mort de 5 des 6 occupants de l'avion des Gares de Côte.
24:38 Les 367 passagers et 12 membres d'équipage de l'avion de ligne
24:41 ont pu être évacués avant que l'appareil ne s'embrase.
24:44 En France, l'inquiétude dans le Pas-de-Calais, une nouvelle fois sous les eaux,
24:47 a placé cet après-midi le département en vigilance rouge
24:50 pour risque de crues.
24:52 Ce matin déjà, les pompiers ont procédé à plusieurs évacuations.
24:55 Le Nord, le Finistère et la Meurthe-et-Moselle
24:58 ont été placés en vigilance orange.
25:00 L'année 2023 a été très bonne pour la fréquentation des salles de cinéma.
25:03 Près de 181 millions d'entrées ont été enregistrées
25:06 sur l'année qui vient donc de s'écouler.
25:09 Un chiffre en hausse de près de 20% par rapport à l'année précédente.
25:12 Super Mario Bros, Avatar ou encore Barbie
25:15 a tiré plus de 5 millions de spectateurs, cher Olivier.
25:18 C'est votre film préféré ?
25:20 Barbie ?
25:21 Oui, Barbie.
25:22 Margot Robbie.
25:23 Non, pardon, pas vu.
25:24 Openheimer, peut-être.
25:25 Il y a un film, bon c'est une plaisanterie,
25:27 mais il y a un film génial qui sort mercredi, c'est-à-dire demain,
25:29 c'est Priscilla, sur l'histoire de Priscilla Beaulieu
25:33 qui est devenue Priscilla Presley.
25:35 Elle a vécu un truc atroce, mais abominable
25:38 et c'est raconté dans le film de Sofia Coppola.
25:40 Bon, un mot de ce qui se passe à Mayotte,
25:43 c'est que c'est toujours la France et là-bas,
25:45 la situation est catastrophique.
25:46 Je sais que vous avez des informations,
25:47 parce qu'il y a une opération de police
25:49 et les policiers ont beaucoup de mal.
25:51 Un nombre important de migrants venus des Comores,
25:53 un tiers de la population est clandestine,
25:55 beaucoup vivent dans des camps,
25:56 dont celui-ci, où ont été tournées les images,
25:59 à côté d'un grand stade.
26:00 Il y a quelques jours encore, il y a une rixe au couteau.
26:02 L'autorité est impossible à réétablir.
26:04 L'opération de Montbouchou a commencé en avril dernier.
26:08 Mais on va écouter ce que disait cet après-midi
26:10 sur le plateau de 180 minutes info,
26:12 Mayotte, qui expliquait pourquoi, d'abord,
26:14 Mayotte était si attractive et aussi hyper dangereuse.
26:17 Ce qui est inadmissible pour la population,
26:23 c'est que l'illégalité ouvre des droits.
26:26 Ces personnes sont entrées illégalement sur le territoire,
26:29 ils séjournent illégalement, n'ont pas le droit d'être là
26:32 et on les laisse profiter illégalement,
26:35 occuper un terrain public,
26:37 pour se livrer à la rapine, aux agressions.
26:41 Il y a eu un élu local qui a été agressé peu après Noël.
26:45 Maintenant, c'est encore des affrontements entre eux.
26:48 Les voisins, moi, c'est ma circonscription.
26:51 Moi, j'ai tous les habitants qui m'écrivent quotidiennement
26:53 "Madame la députée, c'est plus possible".
26:55 Le problème, c'est l'impuissance organisée de l'État.
26:58 C'est de dire "on n'y peut rien, les pauvres".
27:01 En fait, ces gens ont des droits, ils sont dans l'illégalité,
27:03 mais ils ont des droits plus que le citoyen,
27:05 mais c'est moins lambda.
27:07 - Vraie question.
27:09 Entre 50 et 60 000 Comoriens qui sont sur place tous les soirs,
27:15 tous les soirs, il y a des incidents avec la police.
27:18 - Avec la police tous les soirs, tous les jours.
27:20 - Bonbouchou a commencé, on avait envoyé, je me souviens, la CRS 8,
27:22 on était allé tourner, d'ailleurs, on avait suivi des policiers.
27:25 Vous allez voir les images, mais c'était d'une violence terrible.
27:28 - Ça l'est toujours, les véhicules de police là-bas,
27:30 j'ai une délégation de mon organisation qui est partie il y a quelques semaines,
27:33 les véhicules se renforçaient, on se croirait dans Mad Max,
27:35 mais c'est une réalité, ils mettent des tôles sur les côtés des véhicules,
27:38 autrement ils sont attaqués par des fers à béton qui traversent les portières.
27:41 Ils vont tous les jours à la guerre, nos collègues sur place,
27:43 dans des situations compliquées, dans des conditions de travail
27:46 qui le sont d'autant plus, quand il n'y a pas d'eau à Mayotte,
27:48 il n'y a pas d'eau non plus au commissariat,
27:50 et ça reste vraiment un territoire de la République
27:54 qui est extrêmement compliqué à gérer,
27:56 pour les forces de l'ordre qui y sont,
27:58 pour les forces de l'ordre qui sont issues pour la plupart,
28:00 en plus nos jeunes policiers adjoints là-bas sont maorais,
28:03 et défendent aussi finalement un peu leur bouddhisme,
28:07 et je le répète, vont à la guerre tous les jours,
28:10 parce que c'est réellement ça.
28:11 Le retour de l'autorité à Mayotte ?
28:13 C'est un territoire en perdition, et pas depuis hier matin,
28:16 et c'est la preuve que les moyens ne sont pas appréciés
28:19 à leur juste mesure pour rétablir l'ordre.
28:22 Si on dit l'ordre de la République doit régner sur tout le territoire,
28:25 on voit bien que lorsqu'on s'en donne les moyens, ça fonctionne,
28:28 et si ça ne fonctionne pas, c'est qu'on ne s'est pas donné les moyens.
28:31 Ce soir, tous les regards sont tournés vers le prochain.
28:34 Israël a lancé une frappe qui a touché une cible très importante au Liban,
28:38 une frappe qui a tué le numéro 2 du Hamas.
28:41 Il s'appelle Saleh el-Aouri.
28:44 On va essayer de savoir dans un instant les conséquences que cela va avoir.
28:47 La frappe mortelle s'est déroulée sur le territoire libanais,
28:49 donc ça pourrait vraiment provoquer une surréaction du côté du Hezbollah.
28:53 Mais d'abord les faits avec Thibaut Marcheteau qui se trouve à Tel Aviv.
28:56 Bonsoir Thibaut, quelles sont les dernières infos ce soir ?
29:00 Écoutez Olivier, vous l'avez dit, l'armée israélienne a annoncé en fin d'après-midi
29:06 l'élimination, donc la mort de Saleh el-Aouri qui s'était retranché à Beyrouth.
29:10 Il était donc sous la protection du Hezbollah.
29:13 Il a été éliminé par l'armée israélienne qui a envoyé un drone
29:17 qui a fait, selon les médias libanais, 6 morts avec des membres du Hamas,
29:22 dont ce haut dignitaire.
29:24 Le Hamas a donc réagi et a confirmé son décès.
29:26 Également le Hezbollah mais aussi l'Iran qui ont prévenu Israël
29:31 que la vengeance allait être très forte.
29:33 Ils préviennent également que les négociations pour la libération d'otages
29:37 étaient complètement gelées.
29:39 Du côté d'Israël, cette élimination est évidemment vue comme une victoire.
29:43 Premièrement une victoire militaire et notamment pour le service de renseignement,
29:46 le Mossad qui avait quand même été mis à mal le 7 octobre dernier.
29:50 Voilà une preuve que ce service de renseignement si connu est encore très efficace
29:55 mais aussi une victoire pour l'opinion publique.
29:57 Parce que Benyamin Netanyahou, quand il a pris la parole samedi dernier,
30:00 il a préparé son peuple à une guerre qui allait être très longue
30:03 pour atteindre son objectif final, détruire totalement le Hamas.
30:07 Cette élimination aujourd'hui en est l'exemple.
30:09 Le Hamas ne sera jamais vaincu, affirme ce soir son chef évidemment.
30:14 Et effectivement, Thibault le disait, frappe de drone,
30:17 il y avait une réunion des formations palestiniennes qui se tenait dans le bâtiment visé.
30:21 Salah Aoui était considéré comme l'un des fondateurs de l'aile militaire du Hamas.
30:26 Il avait 58 ans, il était à l'origine de la préparation de plusieurs attentats.
30:30 Ce n'est pas n'importe qui, il a passé 10 ans en prison en réalité.
30:33 Et il était sorti et Israël lui avait dit
30:38 "Vous allez obligatoirement à l'extérieur de la Céjardanie, vivant en Céjardanie".
30:43 C'est la raison pour laquelle il se retrouvait au Liban.
30:46 Depuis le 7 octobre, Israël a promis que tous les décideurs commanditaires du pogrom
30:53 qui a coûté la vie à 1 400 personnes, donc une immense majorité de civils,
30:59 seraient recherchés, retrouvés et punis.
31:02 Donc personne ne peut s'étonner que cette exécution ait eu lieu au Liban.
31:08 Et comme il y en aura d'autres, Israël va rétablir sa dissuasion,
31:12 rappeler à ses ennemis qui l'ont cru affaibli que ce n'est pas le cas.
31:17 Et il y a une guerre en cours à Gaza, cette guerre a été déclarée par le Hamas,
31:22 elle ira jusqu'à son terme.
31:24 Et si le Hezbollah commettait cette imprudence de déclarer lui aussi la guerre à Israël,
31:31 évidemment je pense que la situation ne serait pas différente de ce que nous avons aujourd'hui à Gaza.
31:36 Le Liban est viré et les conséquences sont extrêmement graves.
31:39 La surréaction. Je salue Julien Balouil,
31:42 bonsoir journaliste, ex-porte-parole, réserviste de l'armée israélienne,
31:45 pour sentir les choses depuis, bonne année, on vous souhaite le meilleur évidemment Julien,
31:50 mais pour sentir les choses, parce que ce soir on a l'impression qu'il y a une tension plus vive,
31:56 évidemment, il y a une victoire importante de Tsaï, c'est pas n'importe qui,
32:00 le numéro 2 du Hamas, évidemment, mais la frappe a eu lieu en territoire libanais.
32:07 Et on sait que le Hezbollah, qui soutient le Hamas,
32:11 c'est pas la même capacité de frappe que le Hamas, c'est trois fois plus,
32:15 une armée aussi qui est trois fois plus importante.
32:18 Alors j'aimerais savoir quel est d'abord le sentiment ce soir ?
32:21 Le sentiment c'est un sentiment je crois de soulagement et également de satisfaction,
32:27 parce qu'après plusieurs semaines et mois de guerre,
32:30 et après le pogrom que vous avez mentionné quelques minutes,
32:34 c'est vrai que les Israéliens ont besoin de justice tout simplement,
32:38 c'est pas une question de vengeance, c'est pas une question de simplement voir des gens mourir,
32:42 c'est une question de justice, il y a des personnes qui sont responsables du pire pogrom de juifs
32:46 depuis la Shoah et qui doivent payer pour leurs actes, tout d'abord.
32:49 Ensuite, par rapport au fait que ce soit depuis le Liban, vous avez raison,
32:53 le Hezbollah c'est pas du tout la même capacité que le Hamas, c'est vraiment une armée,
32:57 ils ont fait la guerre en Syrie, ils sont très bien préparés, ils sont très lourds d'armée,
33:01 ce serait autre chose, mais là c'est clairement le Hamas qui a été ciblé dans une attaque ciblée,
33:05 donc c'est aussi un message que ramènent les Israéliens de se passer,
33:07 c'est pas une guerre pour le centre-ville.
33:09 Enfin, un dernier point qui est très important,
33:11 le monde oublie, les presses internationales ne semblent pas le voir,
33:15 mais Israël est bombardée quotidiennement depuis le Liban au nord,
33:19 et je voyais Mme Pannot, la députée Pannot qui ce soir s'emportait contre la frappe israélienne au Liban,
33:24 elle qui n'a pas dit un mot une seule fois,
33:27 une seule fois contre les bombardements du nord d'Israël depuis le Liban,
33:31 pas une seule fois, elle s'énerve contre l'élimination d'un chef terroriste islamiste,
33:34 sans dire aucune autre chose.
33:36 La zone qui a été visée par le drone d'Israël est un quartier libanais considéré comme un bastion du Hezbollah,
33:41 et effectivement il y a des roquettes qui sont tirées quotidiennement vers Israël,
33:45 et là vous avez vu quelques images, des répliques,
33:48 parce que évidemment Israël de son côté vise des points importants du Hezbollah,
33:55 qui est considéré aussi comme des terroristes.
33:58 C'est une organisation terroriste qui a pris le Liban en otage,
34:03 c'est eux qui sont les véritables propriétaires, si j'ose dire, de ce pays,
34:07 et c'est eux qui mettent ce pays à risque,
34:09 comme le Hamas a mis l'intégralité de la bande de Gaza à risque.
34:13 Donc, notez que cet acte contre un leader du Hamas,
34:18 comme vient de le dire Julien, est parfaitement ciblé,
34:21 aucun dégât collatéral, une action bien rondement menée,
34:26 qui devrait permettre au Hezbollah de dire "nous ne sommes pas concernés,
34:30 ce n'est pas une attaque contre nous, mais une attaque qui s'inscrit dans le cadre de la guerre".
34:33 - On a dit ce soir que l'assassinat du numéro 2 du Hamas au Liban ne restera pas impuni,
34:39 c'est ce genre de déclarations.
34:41 Est-ce que ça va rester du domaine de la déclaration ou des faits ?
34:45 On va voir ça dans un instant, puisqu'on va marquer une pause.
34:47 Julien, vous restez avec nous, Grégory, Arie, on se retrouve dans un instant pour le meilleur de l'info.
34:52 On continue à parler de ce qui s'est passé au Liban ce soir. Bye bye.
34:56 - Je vous propose d'écouter Daniel Hagari,
35:11 c'est le porte-parole de Tsaïl qui s'est exprimé il y a quelques minutes.
35:15 - Je répondrai clairement, comme je l'ai dit dans la déclaration.
35:20 Je ne répondrai pas à ce qui a été entendu ici ou ailleurs.
35:23 Nous sommes concentrés sur la bataille contre le Hamas depuis le début et nous continuerons à le faire.
35:28 - Arie Bensemen, vous disiez il y a quelques minutes que la frappe avait été chirurgicale, réussie.
35:38 Les frappes ne sont jamais si chirurgicales que ça.
35:41 Mais en tout cas, il y a eu un renseignement précis de la part du renseignement israélien.
35:46 On savait ce qui allait se passer, qui était dans le bâtiment qui a été visé.
35:50 Je crois que le bureau 2 du Hamas était entouré notamment de ces gardes du corps.
35:55 - Contrairement à ce que l'on entend trop souvent, les Israéliens ne tirent pas de manière aveugle et indiscriminée,
36:02 ne visent jamais les populations civiles et aucun bâtiment qui ne représente pas une cible légitime,
36:08 y compris du point de vue du droit international, de la guerre et du droit humanitaire.
36:12 Par conséquent, contrairement à ce que le Hamas nous donne comme bilan humain, des 20 000 et des je ne sais pas combien,
36:19 ce sont des bilans qui sont faux, qui sont mensongers, qui sont repris la plupart du temps sans aucune précaution
36:25 par ceux qui prétendent faire malheureusement de la mauvaise information.
36:29 Donc oui, c'est précis parce que les Israéliens mènent une guerre juste qui leur a été déclarée
36:35 et peut-être dire à l'ensemble de ceux qui nous écoutent que le conflit israélo-arabe,
36:40 c'est jamais une seule guerre n'a été déclarée par Israël, jamais.
36:45 Et on commence par la première en 1948 quand les États arabes ont voulu exterminer les Juifs
36:49 et radiquer le jeune État d'Israël qui venait d'être.
36:52 Par conséquent, cette guerre ce sont les Arabes qui l'ont voulue, la dernière c'est le Hamas qui l'a déclarée
36:57 et elle se terminera lorsque les Arabes et lorsque les Palestiniens décideront de mettre un terme à cette folie meurtrière pour passer à autre chose.
37:03 Julien, vous rappelez à quelques minutes que les échanges de roquettes, les tirs en fait,
37:08 depuis le Liban sur Israël sont quotidiens, mais aujourd'hui après la mort numéro 2 du Hamas,
37:16 encore une fois sur le territoire libanais, est-ce que les échanges de roquettes peuvent se transformer en autre chose ?
37:22 Encore une fois, je parlais de surréaction, est-ce qu'il y a un risque selon vous de surréaction du Hezbollah ?
37:28 Il y a toujours un risque sur réaction du Hezbollah et on le sait de toute façon depuis le 7 octobre
37:33 et depuis que le Hezbollah attaque quotidiennement le nord d'Israël, on sait qu'il suffit d'un tir de trop,
37:39 une roquette qui par exemple tomberait en Israël sur une école par exemple,
37:44 et ce serait le tir de trop qu'Israël ne pourrait pas accepter,
37:47 ou à l'inverse une frappe israélienne qui tomberait sur des civils par-dehors et la région s'embraserait.
37:51 Donc on sait de toute façon que toute la région tient sur un fil.
37:54 Je ne sais pas si on peut dire officiellement que c'est Israël qui a fait ce tir,
37:59 en tout cas Israël se garde bien de le revendiquer, mais en tout cas ça a été fait de manière très réfléchie.
38:04 En ciblant uniquement le Hamas, des chefs du Hamas, qui étaient uniquement dans une réunion du Hamas,
38:11 il y a un message qu'a envoyé au Hezbollah en disant "nous ne sommes pas intéressés par une guerre
38:17 qui plongerait le Liban tout entier dans une nouvelle guerre".
38:22 Et je pense qu'il serait à la clairement prise là en considération,
38:25 apparemment de ce que les spécialistes pensent, le Hezbollah devra réagir,
38:30 parce qu'une ligne rouge a été franchie, à savoir une attaque sur le sol libanais,
38:33 mais pas trop réagir non plus pour ne pas provoquer une nouvelle guerre.
38:37 Donc il faudra frapper fort, mais pas trop.
38:39 Donc ce que vous nous dites c'est qu'il y aura une réponse, il y aura une réponse du Liban.
38:45 Il y aura une réponse non pas du Liban, non pas du Liban,
38:49 parce que le Liban il y a des alentours qui ne sont pas sûrs sur leur territoire,
38:52 mais il y aura une réponse du Hezbollah et du Hamas.
38:55 Quelle sera-t-elle ? Peut-être que cette nuit je serai réveillé par des sirènes
38:58 et je devrais aller aux abris en prenant mes enfants dans les bras.
39:01 De toute façon on est prêts depuis le 7 octobre, les chaussures sont toujours à l'entrée,
39:06 les clés sont toujours à l'entrée, les enfants savent très bien ce qu'ils doivent faire.
39:10 Peut-être que demain en plein milieu des classes, nos filles retourneront aux abris avec leurs camarades.
39:16 On ne sait pas, c'est possible.
39:17 Il y a aussi des risques d'attentats, il y a les services de secours qui sont sur leur plus haut niveau de garde.
39:23 Rappelez-vous ce que disait Nasrallah en 2006 après la guerre qui avait justement dérapé.
39:29 Et à l'issue de la guerre il avait dit "si j'avais su ce qui allait se passer, nous n'aurions pas engagé le combat".
39:35 Tout simplement parce que le Hezbollah, contrairement au Hamas,
39:38 c'est une armée qui veut installer un rapport de puissance avec Israël.
39:41 Par conséquent il ne va pas se lancer dans une aventure guerrière s'il n'a pas assuré préalablement ses arrières.
39:46 Comme il n'a pas d'arrière à rassurer, je pense qu'on va en rester sur un échange de vocation.
39:54 Selon vous ce ne sera pas un déclencheur ?
39:56 Je crois qu'on regarde la biographie de Saleh Aounry, parce que c'est pas n'importe qui.
40:02 Il avait été libéré en 2010 à la condition qu'il s'exile.
40:05 Sa maison a été d'ailleurs détruite il n'y a pas si longtemps par un ministre israélien en Cisjordanie.
40:09 Il avait 58 ans, numéro 2 du Hamas, haut commandant des brigades Al-Qassam.
40:14 Il a été emprisonné en Israël pendant plusieurs années.
40:19 Sur le terrain aujourd'hui, parce que le temps avance, les affrontements de haute intensité se poursuivent.
40:27 L'armée israélienne quadrille rue par rue la bande de Gaza, se retrouve face à des snipers, des objets piégés.
40:33 Saleh continue par ailleurs ses opérations de destruction des tunnels.
40:38 Il y a des armes, des lances roquettes. Je crois qu'on a des images pour la régie.
40:46 On est au 88e jour de guerre.
40:51 L'information qui fait grand bruit, c'est la proposition de deux ministres du gouvernement des Ténéous
40:55 qui appellent un retour des Juifs à Gaza après la guerre en cours
41:00 et à encourager la population palestinienne à quitter Gaza.
41:03 On va écouter le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir.
41:09 Nous devons promouvoir une solution qui encourage l'émigration des habitants de Gaza.
41:19 C'est une solution correcte, juste, morale et humaine.
41:24 J'en appelle au Premier ministre et au nouveau ministre des Affaires étrangères.
41:29 C'est l'occasion de planifier un projet d'immigration
41:33 et d'encourager la migration des habitants de Gaza vers les pays du monde.
41:37 Je ne sais pas si c'est de nature à calmer les esprits ce genre de déclaration.
41:48 On le dit souvent, il y a quand même une fracture de la société israélienne.
41:53 Il y a notamment les familles des otages.
41:56 129 otages, 30 franco-israéliens encore, qui disent qu'il faut arrêter.
42:01 La priorité c'est la libération des otages.
42:05 Et puis il y a les partisans, les frappes dures,
42:08 ce ministre qu'on vient d'entendre qui va encore plus loin.
42:12 Est-ce que la déclaration...
42:14 Je vais directement sur les otages,
42:17 mais je voudrais juste d'abord réagir sur les propos du ministre Itamar Ben Gvir
42:21 qui ne fait pas partie du parti de Netanyahou.
42:23 Et Netanyahou aimerait beaucoup se débarrasser de lui.
42:27 Il fait tout pour aller éloigner de tous les cercles de décision.
42:30 Netanyahou ne le prend pas en compte dans les réunions sécuritaires.
42:34 Une personne qui s'appelle Itamar Ben Gvir,
42:36 qui est totalement d'extrême droite,
42:38 que l'armée israélienne n'a pas voulu enrôler dans l'armée
42:41 parce qu'il a jugé qu'il n'était pas apte à servir dans l'armée.
42:44 C'est une personne qui a été condamnée pour de nombreuses choses dans son passé.
42:48 Je ne vais pas vous faire s'en servir ici,
42:49 mais ce n'est pas une personne que je considère à titre personnel comme respectable.
42:52 Et ce n'est pas non plus quelqu'un qui s'exprime au nom du gouvernement israélien.
42:55 Il y a quelque chose qu'il faut comprendre,
42:57 parce que la politique israélienne, ce n'est pas la politique française.
42:59 En France, un ministre donnerait son opinion
43:02 qui serait totalement différente du gouvernement, il serait dégagé.
43:05 En Israël, c'est différent.
43:06 C'est un système à la proportionnelle intégrale,
43:09 avec plein de petits partis, où chacun peut dire ce qu'il veut,
43:12 il ne sera pas dégagé de toute façon, puisque la coalition dépend de lui.
43:16 Donc ce monsieur s'exprime, ça fait beaucoup de titres à l'étranger,
43:19 mais il n'exprime pas la position de l'État d'Israël.
43:21 C'est totalement ce que vient de dire l'État maribien de Vire,
43:24 et totalement insignifiant.
43:26 C'est une provocation.
43:27 Il sait très bien que la guerre se terminant, il y aura de nouvelles élections.
43:31 Et il est en train uniquement de parler à la petite bande de ses supporters.
43:35 C'est un propos qui n'a aucun intérêt,
43:37 qui n'a aucun impact sur la société israélienne,
43:39 et qui est considéré comme une aberration absolue.
43:41 Bon, dernière information, après le scandale des universités américaines,
43:45 engrainée par l'antisémitisme, finalement, la présidente d'Harvard,
43:48 très prestigieuse université, va démissionner.
43:50 Elle avait été, je le rappelle, absolument nulle lors de son témoignage au Congrès.
43:53 C'était le 5 décembre.
43:55 Elle n'avait pas du tout convaincu quant à sa capacité de mettre fin au groupe antisémite
43:58 qui venait, y compris des professeurs.
44:00 Chloé Linn-Gay hante quand même dans l'histoire,
44:02 puisqu'elle est la présidente qui aura tenu ce poste dans l'histoire,
44:08 de manière la plus courte.
44:10 Depuis sa fondation, 1636 personnes étaient restées aussi peu à la tête de Harvard.
44:17 Chacun a les records qu'il peut, et pour le coup, elle a été recalée.
44:20 - Il nous reste juste une minute, Grégory Jonc.
44:24 On n'a plus les chiffres de l'antisémitisme en France ?
44:27 - Non, apparemment non.
44:28 - C'était le ministre de l'Intérieur qui les donnait ?
44:30 - Oui, oui, mais peut-être que le service de statistique du ministère de l'Intérieur
44:33 va les ressortir le mois prochain, je ne sais pas.
44:36 - Le dernier chiffre, c'était 13 décembre, il me semble.
44:38 C'était sur ce plateau, 1800 actes antisémites.
44:42 Avant, c'était 15 novembre.
44:44 On était à 1500, il n'y avait plus d'antisémitisme.
44:48 - On aura les chiffres de 2023 normalement au mois de février.
44:52 Il y aura, comme chaque année, une présentation officielle par le ministère de l'Intérieur
44:56 des chiffres sur l'année entière 2023.
44:59 Ce sera malheureusement l'année dans ce domaine-là, de tous les records, bien tristes records.
45:04 - Merci beaucoup.
45:06 - Merci à vous.
45:07 - Je vous salue comme ça.
45:09 Merci d'avoir été là pour cette première émission.
45:12 Julien Ballul, depuis Israël, merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous.
45:19 Encore une fois, une excellente année, un bon début d'année.
45:23 Merci d'être fidèle et de plus en plus fidèle à CNews.
45:26 On se retrouve demain soir.
45:28 Évidemment, pour le meilleur de l'info, ce soir, je remercie Tancredi Hôtel, Fabrice Portet et Anthony Rodriguez
45:33 qui m'ont aidé à préparer cette émission.
45:35 Dans un instant, Julien Pasquet, Soir Info, bye bye.
45:37 de l'année.
45:38 ♪ ♪ ♪