Un Afghan a été condamné dans la nuit à 18 mois de prison de prison ferme et 12 avec sursis par le tribunal de Paris, pour avoir embrassé de force une fillette de 7 ans, près de la place du Trocadéro le soir du 30 décembre. Le tribunal a également ordonné, dès sa sortie de prison, et donc au moment où il effectuera sa peine avec sursis, une obligation de soins comprenant un suivi en addictologie et en psychiatrie.
De son côté, le prévenu a affirmé à la barre : "Je suis bouleversé par ce que la petite fille a vécu, mais je vis un cauchemar aussi. J’ai quitté mon pays à l’âge de 15 ans, j’ai vu mon père mourir devant mes yeux, je me retrouve en errance et j’essaie de m’en sortir pour pouvoir avancer dans la vie. Je vous demande de m’aider à ce que je m’en sorte".
L'individu s'est également vu interdire d'entrer en contact avec la victime et d'exercer toute activité rémunérée avec les mineurs, précise le service police-justice de CNEWS.
Enfin, il devra verser 1.000 euros de dommages et intérêts à la victime, et se pliera à un suivi socio-judiciaire pendant une période de trois ans, sous peine d'aggraver sa peine de deux années de prison supplémentaires.
La fillette «s’était momentanément éloignée de ses parents» et avait été «embrassée sur la bouche par un homme qui la tenait par la main et la serrait contre lui»
Le père de la jeune fille, témoin de cette scène, avait pu neutraliser l’agresseur et le maintenir sur place jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre.
Cette nuit-là, le père de famille contacte les forces de l’ordre pour les prévenir qu’un inconnu a utilisé la force « pour embrasser son enfant sur la bouche », raconte une source proche de l’affaire. Lorsque les fonctionnaires arrivent sur place, ils constatent que le père de la victime maintient sur place l’auteur présumé de l’agression sexuelle.
L’Afghan a été interpellé et placé en garde à vue au commissariat du 16e arrondissement. Il sera auditionné avant que le parquet ne prenne une décision sur la suite à donner à cette affaire. Les parents doivent déposer une plainte, ce lundi dans la journée, pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans.
Le père de la jeune victime déplore aussi le laxisme des autorités vis-à-vis du statut du mis en cause. "Les étrangers et les immigrés qui viennent en France pour travailler, c'est okay, mais qu'ils respectent. Celui qui ne respecte pas, il dégage".
De son côté, le prévenu a affirmé à la barre : "Je suis bouleversé par ce que la petite fille a vécu, mais je vis un cauchemar aussi. J’ai quitté mon pays à l’âge de 15 ans, j’ai vu mon père mourir devant mes yeux, je me retrouve en errance et j’essaie de m’en sortir pour pouvoir avancer dans la vie. Je vous demande de m’aider à ce que je m’en sorte".
L'individu s'est également vu interdire d'entrer en contact avec la victime et d'exercer toute activité rémunérée avec les mineurs, précise le service police-justice de CNEWS.
Enfin, il devra verser 1.000 euros de dommages et intérêts à la victime, et se pliera à un suivi socio-judiciaire pendant une période de trois ans, sous peine d'aggraver sa peine de deux années de prison supplémentaires.
La fillette «s’était momentanément éloignée de ses parents» et avait été «embrassée sur la bouche par un homme qui la tenait par la main et la serrait contre lui»
Le père de la jeune fille, témoin de cette scène, avait pu neutraliser l’agresseur et le maintenir sur place jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre.
Cette nuit-là, le père de famille contacte les forces de l’ordre pour les prévenir qu’un inconnu a utilisé la force « pour embrasser son enfant sur la bouche », raconte une source proche de l’affaire. Lorsque les fonctionnaires arrivent sur place, ils constatent que le père de la victime maintient sur place l’auteur présumé de l’agression sexuelle.
L’Afghan a été interpellé et placé en garde à vue au commissariat du 16e arrondissement. Il sera auditionné avant que le parquet ne prenne une décision sur la suite à donner à cette affaire. Les parents doivent déposer une plainte, ce lundi dans la journée, pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans.
Le père de la jeune victime déplore aussi le laxisme des autorités vis-à-vis du statut du mis en cause. "Les étrangers et les immigrés qui viennent en France pour travailler, c'est okay, mais qu'ils respectent. Celui qui ne respecte pas, il dégage".
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00:00 Pour aller voir un peu les illuminations de Noël sur les champs, la tour Eiffel.
00:07 Et puis c'est une petite promenade comme tout le monde quoi.
00:10 Parce qu'on était au niveau de la tour Eiffel et puis on est remonté,
00:13 la montée là vous savez pour aller sur le Trocadéro.
00:16 Et moi j'étais devant avec ma petite fille et l'autre elle était avec sa maman.
00:23 C'est à dire la fille qui a été agressée.
00:26 L'individu est arrivé par surprise, par derrière, il a pris la fille,
00:31 il l'a serrée contre lui, il l'a embrassée dans la bouche.
00:37 Et puis moi à un moment donné j'entends ma femme qui est en train de crier
00:41 et puis je me retourne et je la vois, elle était en train d'arracher la fille à l'individu
00:45 puis elle le pousse, ou le poussant.
00:49 Et puis je vois ma fille, elle avait la main dans la bouche.
00:52 Et au moment où j'arrive au niveau de madame et j'explique,
00:56 qu'est-ce qui se passe, il m'a dit qu'il a embrassé ma fille.
00:59 Et là je me suis jeté directement sur lui, je l'ai tiré par sa capuche,
01:04 je l'ai plaqué au sol et j'ai demandé tout de suite à madame d'appeler la police.
01:09 J'ai tenu quand même mon sang froid, parce qu'il s'agit de ma fille.
01:13 J'ai pas voulu faire ma justice moi-même.
01:15 À un moment donné j'ai réfléchi, avant de faire quoi que ce soit,
01:19 j'ai préféré que la justice soit faite, espérant que ce soit le cas.
01:25 Si maintenant on ne peut plus aller en sécurité, se promener en famille,
01:30 dans une ville qui est Paris,
01:33 mais si on n'est pas en sécurité dans cette ville, ça commence à devenir très grave.
01:37 Les politiques doivent prendre en compte,
01:40 au lieu de faire des beaux discours à la télé, qu'ils agissent.
01:44 On veut des actes, on veut de la fermeté.
01:48 Et ces gens-là, ils n'ont rien à faire chez nous.
01:52 Qu'ils soient dégagés du territoire, c'est tout ce que je veux.
01:55 Ma femme aussi c'est ce qu'elle pense.
01:57 Elle m'a dit "moi je ne veux ni indemnisation, ni rien,
02:01 c'est pas ce qu'on veut, on veut la tranquillité".
02:04 Ça, ça n'a pas de prix.
02:05 Je me rappelle de ce qu'elle m'a dit, elle m'a dit "papa, j'ai peur qu'il soit libéré,
02:09 parce qu'il peut faire du mal à d'autres gens".