Anthony Delon s'exprime sur BFMTV ce vendredi après la plainte déposée par son père contre lui.
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00:00 -Non, j'ai déposé une main courante
00:02 parce que je ne voulais pas déposer de plainte.
00:04 En fait, si vous voulez ce pari-match,
00:06 cette main courante, c'était plus une semence.
00:09 Une semence ? Oui, une semence.
00:11 Un coup de semence.
00:12 Euh...
00:13 J'aurais pu, effectivement, porter plainte,
00:15 mais pour moi, c'était... Comment dire ?
00:18 Une plainte, aller en justice... -Excessif ?
00:21 -Je trouvais ça un peu crado.
00:23 Vous voyez ? La plainte.
00:24 En famille, pour moi, c'est un peu crado.
00:27 C'est un peu crado, mais c'est pas une raison à voir.
00:30 En fait, la main courante, c'était...
00:32 Je te préviens, il y a ça.
00:34 Euh...
00:35 Et c'était aussi une façon de...
00:37 Alors, il y avait deux raisons à cela.
00:39 La raison la plus importante, on en parlera tout à l'heure,
00:42 c'était de bloquer les choses.
00:45 C'est-à-dire qu'avec cette parution,
00:48 mon père ne pouvait plus partir en Suisse.
00:50 Il ne pouvait plus être emmené en Suisse de force
00:52 comme mon frère et moi nous le craignons.
00:55 Donc, moralement, c'était aussi quelque part
00:58 ce qui s'est passé concernant ces tests de...
01:03 -Ces tests cognitifs.
01:04 -Oui, ces tests cognitifs que ma sœur nous a cachés
01:08 et qui, pour moi, d'un point de vue moral,
01:12 est très grave.
01:14 Et aussi parce que si elle nous en avait parlé,
01:18 si elle avait été transparente,
01:20 dans nos plaintes...
01:22 D'abord, on aurait fait les choses plus tôt.
01:25 Et puis, dans nos plaintes, on aurait donné ces tests
01:30 en disant "attention, il peut se passer quelque chose,
01:34 il est en état de faiblesse".
01:36 Et donc, on serait intervenu et mon père aurait moins souffert.