• il y a 10 mois
Dans "Rothen s'enflamme" Christophe Dugarry est revenu sur le dossier Zidane sélectionneur du Brésil, ce vendredi sur RMC. Le Bordelais pense que Zidane a déjà refusé le poste, après la fin de non-recevoir adressée par Ancelotti à la fédération auriverde.

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Transcription
00:00 Zidane doit-il sérieusement réfléchir à la sélection brésilienne ?
00:04 Ok, et je t'ai dit, il y a réfléchi.
00:06 Mais il y a réfléchi parce que Zizou réfléchit à toutes les propositions qui lui sont faites.
00:11 Il a le plus grand respect pour tous les clubs, et encore plus pour un pays comme le Brésil,
00:15 une fédé brésilienne.
00:17 Il a une proposition, il l'écoute, il l'étudie, il réfléchit et puis il répond.
00:22 Voilà, donc il a le respect pour tous les gens qui le sollicitent et c'est tout à fait
00:27 normal et logique.
00:28 Après, il faut aussi être pragmatique.
00:32 Je pense que Zidane était clairement le premier choix du Brésil.
00:37 Aujourd'hui, Ancelotti nous explique en tant que, on va dire, deuxième choix qu'il
00:44 n'ira pas, qu'il préfère rester au Réal.
00:46 Et Mourinho, en tant que peut-être troisième choix, alors je ne sais pas quel est l'ordre
00:50 bien évidemment, explique qu'il n'ira pas non plus.
00:53 Donc les choses sont assez claires.
00:54 Les Brésiliens n'ont pas trouvé leur sélectionneur.
00:57 Je pense que Zizou a été sollicité.
01:00 Il aura donné gentiment leur réponse vu qu'ils ont cherché un numéro 2 et voir
01:04 un numéro 3.
01:05 C'est un non.
01:06 Après, mon avis, qui n'est que mon avis, moi j'aurais aimé.
01:12 Moi, je pense que l'histoire aurait été belle.
01:14 Moi, j'aurais adoré voir Zidane, le plus brésilien des Français, avec le Brésil.
01:19 Je pense sincèrement que les Français ne lui en auraient pas tenu rigueur vu que le
01:24 poste est occupé aujourd'hui par un sélectionneur pour qui ça fonctionne.
01:28 Donc voilà, moi j'aurais aimé voir Zidane au Brésil.
01:32 Ça aurait été quelque chose d'incroyable.
01:35 Après, écoute, ce n'est pas son choix.
01:37 Il a d'autres choix.
01:38 On va voir où est-ce que tout ça va le mener.
01:40 - Attends juste Fredo, si j'analyse ce que tu viens de dire, ça veut dire que si c'était
01:45 le prénom numéro 1, ça veut dire qu'il a dit non déjà au Brésil.
01:47 - Bah oui, et s'ils ont sollicité Ancelotti depuis des mois et qu'ils ont aussi sollicité
01:54 Mourinho parce que tous les deux ont dit qu'ils n'iraient pas.
01:56 Donc ça prouve bien que leur premier choix a été un non.
01:58 Moi, je n'ai pas de réponse.
02:00 - Donc Zidane a déjà dit non au Brésil ?
02:02 - À mon avis, il a déjà dit non.
02:03 - Mais moi j'ai une question.
02:05 Tu parlais Benoît, Duga, toi et moi, tu sais que Zidane peut changer d'avis de manière
02:11 fulgurante et incroyable.
02:12 Rappelle-toi qu'il est retourné au Réal alors que c'était impossible qu'il revienne
02:16 au Réal.
02:17 Tu te rappelles de ça ?
02:18 - Mais ce n'est pas la même chose.
02:20 Ce n'est pas la même chose.
02:21 Le Réal, tu ne peux pas comparer le Réal.
02:23 Le Réal, c'est son club de cœur.
02:25 - Mais les conditions n'étaient pas réunies et il est revenu quand même.
02:29 - Pas réunis, mais après, ça a été une histoire d'hommes aussi entre Fiorentino
02:32 et lui.
02:33 Donc, ils ont réglé ça entre quatre yeux.
02:35 Mais voilà, qu'est-ce qu'il pourrait changer d'avis ? Qu'est-ce qu'il ferait
02:41 aujourd'hui ?
02:42 - Moi, je vais faire un plan.
02:43 - Si tu veux, moi, je ne vois pas, écoute, je ne vois pas Zizou sous prétexte qu'aujourd'hui,
02:50 l'équipe de France n'est pas disponible ou un club ne l'intéresse pas ou il ne trouve
02:55 pas le club qu'il désire ou ce que tu veux prendre le Brésil comme issu de deuxième
03:01 choix.
03:02 Tu vois, troisième choix.
03:03 S'il a dit non, à mon avis, qu'est-ce qui va faire que les choses vont changer ? Qu'est-ce
03:08 que tu veux qu'il se passe de plus ?
03:09 - Moi, je suis le président de la Fédération brésilienne.
03:13 Je lui explique que, bien entendu, il continue à vivre à Madrid.
03:16 Voilà, je te rappelle.
03:18 - Ça peut changer les choses, ça, peut-être.
03:20 - Non, mais excuse-moi, Fred, sincèrement, si la seule proposition qu'il a, le président
03:24 du Réal, c'est de dire à Zizou, "tu restes chez toi".
03:27 Non, mais même Zizou, sincèrement, si ça, c'est une condition sine qua non de pouvoir
03:32 aller travailler avec une sélection ou avec un club, c'est que vraiment, c'est dramatique.
03:35 - Non, mais laisse-moi t'expliquer.
03:37 - Vas-y.
03:38 - Zizou, il habite à 15 mètres de l'aéroport de Madrid.
03:41 C'est le hub pour l'Amérique latine.
03:42 Donc, c'est comme prendre le métro d'aller au Brésil.
03:45 - Tu sais où il habite, toi, Zizou, du gars ?
03:47 - Oui.
03:48 - Ah, d'accord.
03:49 - Il a une heure et quart d'heure en bagnole de l'aéroport.
03:52 Donc, voilà.
03:53 Sincèrement, si tu laisses ces conditions-là, si tu lui offres tous les pouvoirs...
04:00 - Trivago.
04:01 - Non, mais oui, excuse-moi.
04:02 Mais non, mais moi, j'essaye...
04:03 - Un hôtel.
04:04 - Si tu lui dis...
04:05 - Mais non, mais là, tu cherches une solution, mon frérot.
04:06 - Mais moi, je cherche une solution parce que moi, je rêve.
04:07 Mon rêve, c'est de voir Zizou entrer dans l'équipe de France.
04:08 Mais comme il est dans l'équipe de France, c'est pas pour tout de suite.
04:09 - Mais moi, je vais à la RBNB à Rio de Janeiro, si tu veux.
04:10 On peut aussi...
04:11 - Ah, ça s'arrange.
04:12 - Ah, ça m'intéresse.
04:13 - Mais non, mais non, mais sérieux.
04:14 Si tu lui offres des conditions, parce que tu sais que pour Zizou, vivre à Madrid, c'est
04:15 quand même très important.
04:16 Si tu lui offres cette possibilité-là...
04:17 - Mais mon frérot, si Zizou avait eu envie de ça pour aller au Brésil, il l'aurait
04:18 demandé et il l'aurait obtenue, surtout.
04:19 - Oui, tu casses mon cou, en gros.
04:20 Voilà.
04:21 C'est vrai que j'ai vu ça.
04:22 - Mais non, mais j'ai...
04:23 - Non, mais c'est un truc qui est...
04:24 - C'est un truc qui est...
04:25 - C'est un truc qui est...
04:26 - C'est un truc qui est...
04:27 - Non, mais j'ai...
04:48 - C'est un truc qui est...
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