Le journaliste chez Causeur, Jonathan Siksou, a commenté le rapport de la Cour des comptes épinglant la France concernant sa gestion de l'immigration irrégulière, dans l'émission de Soir Info : «Il n'y a pas vraiment eu de débat, ça a été des positions idéologiques des uns et des autres vis-à-vis du gouvernement».
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00:00 Toute vérité n'est pas dire en temps et en heure, ça c'est une règle immuable dirais-je.
00:05 En ce qui concerne ce rapport, que n'aurait-on entendu si Pierre Moscovici, si la Cour des Comptes l'avait publié le 13 décembre ?
00:13 Effectivement, on aurait peut-être entendu dire que la Cour des Comptes cassait son statut de neutralité
00:21 et influait dans le sens du gouvernement pour tenter de convaincre les députés indécis.
00:29 Alors même, je romps mon raisonnement à ce moment-là, alors même qu'un rapport de la Cour des Comptes par nature
00:35 est fait pour informer et le législateur et les Français en général.
00:41 Après, en tant qu'observateur, on voit très bien dans quel climat se sont déroulés les débats.
00:47 Il n'y a pas vraiment eu de débat, ça a été des campements, des positions idéologiques des uns et des autres,
00:52 même pas vis-à-vis de la loi immigration en tant que telle, mais vis-à-vis du gouvernement,
00:57 voire vis-à-vis de la personne même du président de la République ou de son ministre de l'Intérieur.
01:02 Dès lors, on peut aujourd'hui effectivement regretter que le rapport ne soit pas sorti en temps et en heure.
01:08 On a vu comment la loi a été dans un premier temps rejetée, puis acceptée, etc.
01:13 Et ça n'est pas fini, on attend les décisions du Conseil constitutionnel.
01:18 On n'est pas, je pense, au bout de nos surprises en la matière.
01:20 Le feuilleton, malheureusement, je le dis un peu légèrement,
01:24 mais le sujet est suffisamment grave pour qu'on puisse s'en alarmer, le feuilleton n'est pas fini.
01:30 Je pense qu'aujourd'hui, effectivement, il est de bon ton qu'on puisse débattre du fait que la Cour des comptes nous le sorte aujourd'hui.
01:37 Je pense que ça n'aurait rien changé.
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