Retrouvez le replay de la sortie des pontons de l'Arkea Ultim Challenge du 07/01/2024.
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00:00:00 Et bien bonjour en direct de Brest, je suis Didier Ravon de Voiles et Voliers et nous
00:00:10 allons vivre ensemble, nous sommes en train de vivre la présentation des 6 marins, des
00:00:16 6 gladiateurs qui vont partir à 13h30 pour un tour du monde en ultime, ces bateaux de
00:00:22 32 mètres.
00:00:23 Alors je ne vais pas beaucoup vous parler pour l'instant parce qu'on va laisser la
00:00:28 place aux skippers, là on est donc à Brest, il fait un temps magnifique, on a de la chance,
00:00:34 je vous cache pas qu'il fait pas très très chaud, et là vous avez Charles Caudrelier
00:00:38 et ses enfants qui se rendent actuellement sur son bateau qui vient d'être présenté
00:00:43 au public, en fait il y a toute une procédure pour les compétiteurs et donc chacun est présenté
00:00:54 puis après passe devant le trophée, le trophée du vainqueur et ensuite retrouve son bateau
00:01:02 et son équipe technique.
00:01:03 Petite photo près du trophée.
00:01:05 La ville de Brest a mis les petits plats dans les grands, il y a eu une très belle fête,
00:01:13 il y a un monde incroyable, une super ambiance et comme vous pouvez voir on a un ciel méditerranéen
00:01:21 ce matin.
00:01:22 La musique que vous entendez c'est la musique que choisissent chacun des skippers pour
00:01:32 justement cette parade, ce défilé.
00:01:35 Donc Charles a choisi de partir avec ses deux ados qui l'accompagnent.
00:01:45 Il y a beaucoup d'émotion sur ce genre de départ, moi ça me rappelle un peu le Vendée
00:02:05 Globe, les équipes techniques qui sont là pour en général, les préparateurs qui sont
00:02:11 là pour saluer les coureurs, ça me rappelle il y a 35 ans le premier Vendée Globe, il
00:02:16 y a une part d'inconnu, il y a une part d'incertitude, il y a beaucoup de concentration, pas mal
00:02:22 de stress et quand on voit ces bateaux là, c'est pas étonnant parce que ce sont des
00:02:28 bateaux juste complètement fous.
00:02:30 On a de la chance avec la météo, c'est vrai que la semaine dernière il y avait une tempête
00:02:43 terrible à Brest, la tempête Géraldine avec plein d'arbres qui ont été déracinés.
00:02:46 Et voilà, Charles qui va se retrouver sur son bateau, qui est donc salué par les équipes.
00:02:54 Et voilà, on est à la fin du match.
00:03:22 Je crois que le bateau de Charles Codronier c'est le prochain, là c'est l'équipe de
00:03:31 SVR.
00:03:32 Merci les gars, bon boulot.
00:03:33 Et les filles.
00:03:34 Il remercie son équipe technique, ses préparateurs.
00:03:48 C'est pas très intime.
00:03:57 Vous savez ce que je pense ?
00:04:01 Je pense que c'est tout beau.
00:04:02 Merci pour tout ce travail et puis moi je fais le mieux possible pour rendre hommage
00:04:10 à tout ce travail.
00:04:11 Et puis voilà, on est content de partir.
00:04:16 On y est Charles, qu'est-ce que vous ressentez là tout de suite ?
00:04:21 Ça fait un petit peu d'émotion parce qu'on travaille toute l'année, on en parle toute
00:04:26 l'année et depuis quatre ans de ce Tour du Monde, on réfléchit tous ensemble comment
00:04:29 faire le meilleur Tour du Monde.
00:04:31 Donc ils ont tous fait un travail admirable.
00:04:33 On dit souvent que 80% du boulot est fait, donc maintenant je pars pour rendre hommage
00:04:37 à ces 80% et faire les 20 derniers pourcent, le mieux possible.
00:04:41 Ils sont tous là pour votre départ, les visiteurs sont là, le public.
00:04:45 Ça vous porte ça quand vous partez faire un exploit comme vous vous apprêtez à faire
00:04:48 ?
00:04:49 Ça fait plaisir de voir autant de monde, évidemment c'est très touchant et puis en plus c'est
00:04:53 tôt.
00:04:54 Donc les gens se sont déplacés, voilà donc c'est toujours un moment important.
00:04:58 Après nous on est un peu dans notre bulle et on est concentré.
00:05:01 Mais oui c'est bien sûr évidemment ça fait plaisir.
00:05:06 On en profite plus à l'arrivée pour être honnête.
00:05:08 Malgré la concentration, il y a un petit peu d'émotion quand même ?
00:05:11 Vous voulez essayer de me faire un c'est une lame mais…
00:05:15 J'ai réussi avec votre premier concurrent, on essaye.
00:05:18 Oui mais moi je suis pudique.
00:05:19 Non non, oui il y a de l'émotion forcément mais bon c'est plus les jours avant et puis
00:05:24 moi j'essaye un peu de me protéger de tout ça parce que c'est jamais facile de quitter
00:05:30 la Terre et les gens qu'on aime.
00:05:31 Donc on essaie de se protéger un peu de ça, par habitude je crois.
00:05:36 Sur la Volvo Ocean Race, des départs j'en ai fait 30 je crois.
00:05:40 Donc à chaque fois ça a été un peu un déchirement et petit à petit on apprend
00:05:43 à se blinder un peu de tout ça.
00:05:45 Merci Charles et bon vent.
00:05:46 Charles Caudrelier, vainqueur de la dernière route du Rhum, c'est un des favoris de ce
00:06:00 Tour du Monde sur Maxi-Siedemann de Rothschild.
00:06:04 C'est le premier bateau qui s'est mis à voler.
00:06:06 On aura l'occasion d'en reparler pour le départ proprement dit si vous êtes avec
00:06:11 nous sur l'équipe live.
00:06:14 Donc toujours en direct, il est tôt ce dimanche matin, ce dimanche 7 janvier, toujours en
00:06:22 direct de Brest.
00:06:24 Ils sont lève-tôt les Brestois parce que je peux vous dire qu'il y avait un monde
00:06:29 fou dès 7h du matin, les quais étaient complètement complets.
00:06:33 J'ai décidé d'essayer de passer au-dessus de ça et de relativiser aussi.
00:06:37 D'abord j'ai l'habitude maintenant, je suis calé et puis je relativise toujours
00:06:43 par rapport à ce qu'on peut passer autour de nous, au long du monde, c'est beaucoup
00:06:47 plus grave.
00:06:48 Moi j'ai choisi d'être là, je me considère comme un privilégié et voilà, c'est un
00:06:53 honneur de naviguer sur ce bateau, une chance inouïe que je n'aurais même pas imaginé.
00:06:59 Et puis moi ce tour du monde, c'est un peu un acte manqué pendant 30 ans ou 20 ans de
00:07:03 ma carrière, donc voilà, là j'y suis, c'était ce que je voulais faire et même
00:07:08 mieux que ce que j'avais imaginé.
00:07:09 Je le vis bien.
00:07:11 On revoit la sortie de la Seine, Charles Caudourlier donc, Max Edmond de Rothschild,
00:07:34 49 ans, vainqueur de deux courses autour du monde en équipage en monocoque, de la route
00:07:42 du Rhum la dernière sur ce même bateau.
00:07:45 On ne pouvait pas rêver de mieux pour l'époque, on avait 24 milliards d'euros.
00:07:51 Après il a dit qu'il y avait du boulot.
00:07:55 Après ça valait vite dans le golfe.
00:07:57 Oui ça valait vite dans le golfe déjà, oui, oui.
00:08:00 Après on est connu, la situation est compliquée, il a surtout une grosse dépression à gérer
00:08:07 qui va nous cueillir tardivement et en plus qui va nous bloquer dans le projet.
00:08:13 Ça c'est pas...
00:08:14 Anthony Marchand, chers amis.
00:08:23 Anthony, je te connais un petit peu et je sais que tu es déjà bien concentré, prêt
00:08:33 pour le départ.
00:08:34 Oui prêt pour le départ, c'est vrai que ça va être une très longue journée pour
00:08:38 nous les 6 marins.
00:08:40 Voilà pas mal d'émotions, parce que toujours dire au revoir à la famille, à nos chéries,
00:08:46 ce n'est pas des moments spécialement agréables, un peu une journée qu'on redoute.
00:08:50 Mais voilà on a beaucoup de travail aussi, il va falloir se reconcentrer, sortir du goulet,
00:08:57 préparer le bateau de l'équipe, faire sauter l'équipe à l'eau et puis prendre un bon départ.
00:09:02 Faire sauter l'équipe à l'eau.
00:09:04 Traduction.
00:09:05 Oui c'est vrai que voilà on a l'équipe technique qui nous aide jusqu'à 6 minutes
00:09:09 avant le top départ et il faut qu'à 4 minutes avant le top départ il n'y ait plus personne
00:09:13 à bord, donc pour protéger les bateaux, pour éviter qu'il y ait un Zodiac qui accoste
00:09:18 et qui abîme le bateau, pour les débarquer, ils mettent des combinaisons étanches et
00:09:22 puis ils sautent à l'eau.
00:09:24 Alors certes une longue journée mais aussi une très longue route.
00:09:28 Quelle menu ? 22 000 nautiques, 50 jours, 45, 55, on n'a pas la réponse encore.
00:09:34 Non on n'a pas la réponse, après tout ce qu'on sait déjà c'est que ce sera un peu
00:09:38 plus long sur le début de course que ce que François a fait sur son record.
00:09:44 C'est vrai qu'on n'a pas des conditions favorables pour aller rapidement jusqu'à
00:09:49 l'équateur mais c'est pas très grave parce que nous on ne pourra pas faire un record,
00:09:53 on pourra faire une course.
00:09:54 Donc peu importe le temps qu'on mettra, le but c'est d'arriver à Brest avec le plus
00:09:59 de copains derrière.
00:10:00 Yves Le Bleuvec t'a constitué une belle mission avec la famille que tu as là, piloter
00:10:05 ce bateau autour du monde, ça c'est une vraie responsabilité mais t'es prêt à
00:10:09 cela, t'es bien préparé pour ce tour du monde Anthony ?
00:10:12 Oui je suis bien préparé, c'est vrai que j'ai la chance d'avoir Yves qui me chouchoute
00:10:17 et me donne beaucoup de conseils, voilà toute son expérience qu'il a eue de ces
00:10:21 10 années de multicoc, voilà et c'est génial, j'essaie d'avoir le rôle d'éponge
00:10:28 et de prendre le plus d'expérience possible d'Yves et toute la team actuelle et donc
00:10:32 je ne remercierai jamais que ce soit la team actuelle, le groupe actuel, toute la confiance
00:10:37 qu'il me donne de me laisser la barre de ce magnifique bateau.
00:10:40 On t'a connu pendant de nombreuses années à la barre d'un Figaro Beneteau pour la
00:10:44 Solitaire du Figaro, puis sur la Volvo Sunrace, là tu connais parfaitement maintenant,
00:10:50 on peut le dire, le mode d'emploi de l'actuel Ultim 3, tu as fait la dernière Transat
00:10:56 Jacques Vabre avec Thierry Chabany, c'est un joli galaud d'essai en compagnie d'un
00:11:00 copain que tu apprécies particulièrement.
00:11:02 Oui c'est vrai que cette Transat Jacques Vabre sur le calendrier c'était très très
00:11:07 très proche de départ du tour du monde mais je pense qu'on est tous ravis de l'avoir
00:11:11 faite, ça permet pour nous de peaufiner les derniers réglages, d'essayer plein de choses
00:11:16 dans ce tour du monde, après tu dis que je connais extrêmement bien le bateau, non
00:11:20 je le connais bien et je le connaîtrai encore mieux après ce tour du monde, on passe notre
00:11:23 temps à apprendre, à découvrir des choses, et voilà, je n'ai pas la prétention de dire
00:11:28 que je connais ce bateau à 100% et je pense qu'il n'y a aucun skipper qui l'ont, j'espère
00:11:33 que je le connais à 99% et que je le connaîtrai à 100% à l'arrivée.
00:11:37 A l'inverse d'Outre-Marine, tu as fait le choix de rester toute la semaine ici à Brest,
00:11:42 tu as pu voir la population présente, que peut-on dire au public brestois sinon merci
00:11:48 peut-être d'avoir été là ?
00:11:49 Oui tout simplement un merci, et puis voilà, il y a quand même une chaleur brestoise avec
00:11:54 tout ce public, à chaque fois tout le long de ce village, on a eu vraiment un magnifique
00:11:58 village, donc je remercie l'organisateur et voilà tous les gens qui ont travaillé
00:12:02 aussi autour de ce projet, de l'Archaïtip Challenge, merci pour tout, tout simplement.
00:12:09 Anthony Marchand, une particularité, c'est qu'il a l'art de la scène, il a le goût
00:12:17 de la mise en scène, il va quitter ce plateau en saluant le public à la façon des gens
00:12:23 de théâtre, peut-être avec une petite accolade comme ça, c'est magnifique.
00:12:27 Anthony Marchand, salut Anto, bonne route.
00:12:38 Anthony Marchand qui quitte la scène, il a parlé de François tout à l'heure, c'est
00:12:43 en ce milieu tout le monde s'appelle par les prénoms, tout le monde se tutoie, c'est
00:12:46 François Gabart, parce que c'est l'ancien bateau de François Gabart, l'ancien massif,
00:12:52 avec lequel Gabart détient le record du Tour du Monde en solitaire, en 42 jours, alors
00:13:00 est-ce que le record sera battu alors que les bateaux sont en course, rien n'est moins
00:13:05 sûr, et en tout cas il a récupéré ce bateau, ce bateau était d'abord à Yves Le Blevet
00:13:10 comme il l'a dit, et maintenant c'est Anthony Marchand qui a fait le 9 solitaire du Figaro,
00:13:16 qui a fait de la voie olympique, mais qui est arrivé assez sur le tard sur ce bateau,
00:13:22 et qui est très détendu, très concentré, et pour avoir discuté un peu avec lui ces
00:13:32 derniers jours, il est super heureux et super fier de partir.
00:13:36 La traditionnelle image près du trophée.
00:13:51 Anthony Marchand a 38 ans et la moyenne des 6 concurrents, elle n'est pas aussi jeune
00:14:20 que ça, elle est de 42 ans, c'est des marins qui ont de la bouteille, qui sont très mûrs,
00:14:27 qui naviguent depuis des décennies, qui ont commencé tout petit, alors il n'y a que
00:14:34 des bretons, ils sont tous bretons.
00:14:36 Il félicite l'équipe de SDR, on vous expliquera pourquoi dans pas longtemps, Pascal Bidégory,
00:14:45 un ancien vainqueur du Figaro, a perçu Ronan Lucas, le team manager de Banque Populaire.
00:14:55 Il faut savoir que c'est des gens qui se connaissent super bien, il y a une vraie bienveillance
00:15:03 entre eux, c'est des gens qui sont adversaires sur l'eau, mais qui sont souvent très copains
00:15:10 à terre.
00:15:12 Le Cap Huet est un bateau qui a déjà pas mal d'années, qui date de 2015, qui a fait
00:15:27 quelques modifications et pas grand chose, il a seulement changé ses feux.
00:15:30 Comment vous vous sentez Anthony ?
00:15:32 Bien heureux, je suis vraiment ravi de voir toute l'équipe là, qu'on fait vraiment
00:15:35 un super boulot sur le bateau.
00:15:37 On a une machine qui est encore mieux que ce qu'on a eu sur la trainée de Jacques Vabre.
00:15:43 Ils ont fait vraiment un boulot de dingue, de folie, comme tous les autres teams je pense.
00:15:48 La pensée vient surtout à toute l'équipe.
00:15:50 Vous m'avez dit il y a quelques temps, j'ai envie de la prendre comme une régate
00:15:54 comme une haute à Brest, avec tout ce public qui vous porte aujourd'hui, c'est un peu différent ?
00:15:59 Oui forcément, il y a plus de monde que sur la gâte en optimiste.
00:16:02 L'émotion, je sais qu'on n'y échappe pas sur le matin du départ, mais j'étais content
00:16:08 d'être très serein et détendu sur tous les 10 jours à Brest.
00:16:12 C'était important pour moi de relativiser tout ça.
00:16:16 Ce départ ponton, forcément il y a de l'émotion et ça va un peu continuer à monter quand
00:16:23 il y aura les derniers envoirs à la famille.
00:16:25 Mais voilà, il va falloir rebasculer après en mode régatier et aventurier au top départ.
00:16:31 Bon vent à vous Anthony !
00:16:33 Merci !
00:16:34 Anto, il y a quoi derrière cette émotion ? Elle veut dire quoi ?
00:16:37 Ça veut dire merci à toute l'équipe, c'est vrai que de les voir tous alignés là comme ça,
00:16:42 c'est hyper émouvant parce qu'ils ont fait des heures de fou, de dingue sur le bateau,
00:16:47 jour et nuit, pour qu'on ait une machine qui soit à la hauteur de nos espérances
00:16:52 et de nos ambitions et là c'est le cas, donc voilà, merci à eux.
00:16:55 C'est un kiff de savoir que tu partes sur ton deck, que tu fais partie de cette aventure là ?
00:16:59 Oui, oui, je ne sais pas comment répondre à cette question, oui forcément, c'est un gros kiff.
00:17:06 Après, on va dire qu'on part faire une course extraordinaire,
00:17:13 mais elle sera extraordinaire quand on l'aura terminée.
00:17:16 Et voilà, tant qu'on n'a pas coupé l'agne d'arrivée, il n'y a rien d'extraordinaire.
00:17:21 Tu n'auras pas pleuré devant nous ?
00:17:26 Euh, si, juste en arrivant.
00:17:54 Voilà, photo de famille avec toute l'équipe technique, qui ont en effet bossé comme des dingues.
00:18:00 Ce matin, j'étais dans le même hôtel que l'équipe d'actuel et à 6h du matin, au petit déjeuner,
00:18:08 déjà ils étaient sur la météo, la dernière check list, que tout soit prêt, que tout soit calé au millimètre.
00:18:16 Donc il y a un pilote dans l'avion, il y a un solitaire, mais autour il y a une équipe qui va veiller 24/24,
00:18:24 avec des spécialistes du composite, des pilotes automatiques, des voiles,
00:18:29 prêts à pouvoir intervenir par liaison satellitaire, par internet, par mail, par téléphone.
00:18:39 On a le droit à ce genre d'assistance en cas de soucis, on aura aussi l'occasion d'en reparler.
00:18:47 Yves Le Blevec, le patron de cette équipe qui a décidé de laisser sa place,
00:18:59 après plusieurs tours du monde, plusieurs victoires aussi.
00:19:05 Il rentre dans sa niche.
00:19:12 Le replay de la sortie de Anthony Marchand.
00:19:26 Le départ de Yves Le Blevec.
00:19:31 Le départ de Yves Le Blevec.
00:19:59 Tom Laperche, mesdames, messieurs.
00:20:02 On va continuer avec le Benjamin de la Course, Tom Laperche, 26 ans seulement.
00:20:09 Ça fait plaisir de te voir ici. Le bateau est arrivé hier tardivement, et pour quelle raison ?
00:20:15 Et ouais, c'est bon, on est à Brest, prêt pour ce midi, et le bateau est beau, tout prêt.
00:20:20 Et c'est vrai que ça a été forcément serré ces dernières semaines, parce qu'au départ on avait un problème de structure sur le bras avant,
00:20:26 donc beaucoup d'étapes de réparation composite à faire ces dernières semaines,
00:20:30 tout ça avec beaucoup d'heures et beaucoup d'énergie, donc c'est fort d'être là avec cette équipe-là.
00:20:36 Et on a un bateau qui est prêt, et on retiendra qu'on s'est préparé comme ça ce tour du monde,
00:20:40 et maintenant à nous, à moi sur le bateau, et puis l'équipe qui m'entoure, de faire au mieux pour ce départ dans quelques heures,
00:20:47 et puis ensuite pour 40 à 50 jours de course, c'est vrai que c'est long.
00:20:52 - Problème structurel grâce, enfin, ou plutôt à cause de la dernière Transat Jacques Vabre, la traversée de l'Atlantique avec François.
00:21:00 - Ouais, on avait fait la Transat Jacques Vabre en novembre avec François Gabart,
00:21:03 forcément ça fait deux ans que Strymarant et Svirazard SIG il a été mis à l'eau,
00:21:08 deux ans que je suis avec François et toute cette équipe,
00:21:12 et c'est assez merveilleux d'avoir appris énormément, d'avoir partagé beaucoup d'expériences,
00:21:16 et aujourd'hui c'est un lien d'amitié avec beaucoup d'entre eux,
00:21:20 donc c'est fort de partir avec toute cette équipe à côté de moi et d'être prêt pour ce départ.
00:21:25 - Alors la plupart des gens disent "tous les marins ont fait le tour du monde",
00:21:29 mais Tom Laperche il n'a que 26 ans, il a quand même goûté un petit peu au tour du monde sur Holstein PRB je crois,
00:21:37 t'étais équipier sur ce bateau, donc t'as déjà une petite idée de ce qui peut t'attendre.
00:21:41 - Oui il y a quasiment un an tout juste on était à Alicante en Espagne,
00:21:44 on partait pour un tour du monde en Imoca en équipage,
00:21:47 Anto était exactement sur les mêmes étapes que moi, Anthony Marchand,
00:21:51 et c'était une super expérience,
00:21:53 et ce que je retiens c'est qu'il y a plein de moments où je me disais déjà
00:21:56 "j'ai hâte de revenir dans un an avec ce beau bateau bleu Strymarant et Svirazard SIG"
00:22:00 parce qu'il est rapide, il est fait pour naviguer sur ces mers du sud,
00:22:04 ou l'Atlantique Sud, le Pacifique, ces endroits où j'ai envie de retourner,
00:22:08 et on a tout pour y aller à belle vitesse, avec une belle équipe, avec Strymarant.
00:22:12 - A quel moment François Gabart a dit à Tom Laperche "je te donne les clés pour le tour du monde" ?
00:22:18 - Avec François on en a parlé assez rapidement de cette éventualité,
00:22:22 cette possibilité de faire le tour du monde,
00:22:24 et c'était à la veille d'une transat en Figaro, en 2021,
00:22:29 et puis depuis, c'était dans le concret, on va dire,
00:22:32 il y a un an et demi qu'on savait qu'on ferait ce tour du monde,
00:22:37 et moi j'avais envie, j'avais commencé à naviguer sur ce bateau,
00:22:40 on avait fait une première transat de Jack Vabre en 2021 ensemble,
00:22:42 et je prenais la mesure de Strymarant, des manœuvres à faire tout seul,
00:22:45 de l'anticipation qui est nécessaire, de l'exigence qu'il faut pour piloter ces bateaux là,
00:22:51 et puis en même temps j'en avais vraiment envie,
00:22:54 je me sens au final assez en confiance sur ce bateau,
00:22:58 et avec l'envie de partir à l'échelle de la planète.
00:23:00 - Ca veut dire que lorsqu'il t'a fait cette proposition,
00:23:03 tu as dit oui tout de suite, ou tu as dit, peut-être un petit moment de réflexion,
00:23:08 tout en même temps, la responsabilité est importante, Tom ?
00:23:11 - Oui, c'est un engagement assez fort,
00:23:13 et c'est sûr qu'au début je n'étais pas capable de me positionner directement,
00:23:17 aux premiers échanges avec François,
00:23:19 et en même temps il m'avait dit "j'espère que tes rêves sont grands",
00:23:24 et voilà, et après j'étais assez rationnel,
00:23:28 avec l'envie de prendre la mesure du bateau,
00:23:32 de commencer à naviguer avec, et puis de le régler, de le sentir,
00:23:35 de passer des jours en mer sur cette 1ère train à Jacques Vabre,
00:23:38 et ensuite je me sentais prêt,
00:23:40 et surtout le fait d'avoir cette équipe autour du trimaran les Aires Lazartiques,
00:23:44 l'expérience de François, au fur et à mesure du temps,
00:23:47 pour la préparation, et là pendant la course,
00:23:49 ça me met aussi en confiance,
00:23:51 et ça fait partie des atouts qui m'ont permis de choisir dans ce sens là.
00:23:55 - Question que je pose à tous les marins, qui montent sur scène ce matin,
00:23:59 t'es déjà en pleine concentration,
00:24:01 tu profites encore des instants présents avec ce public nombreux ?
00:24:05 - C'est un peu particulier finalement,
00:24:08 des journées comme ça je crois qu'on n'en a pas beaucoup dans une vie,
00:24:11 et donc je profite, et en même temps j'ai pas mal d'appréhension,
00:24:14 ou d'émotion, parce que je sens que ce n'est pas une journée comme toutes les autres,
00:24:19 où on part faire une petite régate,
00:24:21 où on est à la maison, c'est un truc un peu exceptionnel,
00:24:24 on ressent, il y a beaucoup de monde,
00:24:26 beaucoup de messages, et ça c'est particulier,
00:24:29 en même temps c'est hyper fort,
00:24:31 et je suis heureux de vivre ça, même si émotionnellement,
00:24:34 c'est parfois à la limite de déborder.
00:24:37 - Dernière chose Tom, c'est une course en solitaire certes,
00:24:40 mais ça se fait avec beaucoup de monde,
00:24:42 combien de personnes travaillent à tes côtés,
00:24:44 au sein du team SVR Lazartiques ?
00:24:46 On peut les saluer d'ailleurs, c'est le moment ou jamais.
00:24:48 - Oui c'est sûr que je veux dire un grand grand merci
00:24:51 à toute cette équipe autour du trimaran SVR Lazartiques,
00:24:53 c'est une petite vingtaine de personnes à l'année,
00:24:56 et là sur les dernières semaines on a été jusqu'à quasiment 25,
00:24:59 avec des alternances d'équipes,
00:25:01 pour préparer ce bateau, pour être prêt,
00:25:03 pour arriver seulement ici hier,
00:25:05 et en même temps, confiant pour qu'on soit au meilleur niveau ce midi.
00:25:09 - Chaque marin doit choisir une musique,
00:25:12 est-ce que c'est le team qui a choisi la musique,
00:25:14 ou c'est Tom Laperche qui a dit,
00:25:16 "vous pouvez emprunter le corridor avec tel thème" ?
00:25:19 - On a échangé avec différentes personnes,
00:25:23 avec Cécile, Stéphanie, et voilà,
00:25:26 et je suis d'accord avec la musique.
00:25:28 - Et quelle est la chanson ou la musique ?
00:25:30 - "Jubel"
00:25:31 - Pardon ?
00:25:32 - "Jubel"
00:25:33 - Je ne connais pas.
00:25:34 - Bon, on va écouter.
00:25:35 - Oui, c'est la musique d'aujourd'hui ?
00:25:37 - Oui, vous connaissez tous.
00:25:39 - C'est pour ça que je ne connais pas.
00:25:41 Merci Tom, tu regardes le public, et le public t'applaudit.
00:25:44 - À la hauteur de ton talent et de ta gentillesse,
00:25:46 Tom Laperche SVR Lazartig,
00:25:49 on envoie la musique et une empreinte corridor.
00:25:52 C'est parti.
00:26:11 - Il a 26 ans, vous vous rendez compte ?
00:26:14 Tout le milieu reconnaît que c'est une sorte de...
00:26:23 de Mbappé de la Voile.
00:26:26 Un type ultra brillant, ultra mûr.
00:26:30 Vous avez vu son discours, comme il était à l'aise.
00:26:33 Hier, il était arrivé à 15h,
00:26:35 il avait son bateau à 15h devant une foule d'ingres,
00:26:38 et on avait l'impression que c'était une première victoire,
00:26:40 l'impression qu'il avait gagné la course.
00:26:42 Il était acclamé.
00:26:43 Là, ça devient dur.
00:27:01 Je crois que le garçon qui lui a offert ce petit cadeau
00:27:09 est très étreint, il s'appelle Steve Rabusin.
00:27:12 Steve Rabusin, c'était à l'époque son idole
00:27:15 quand il naviguait avec Laurent Bourgnon,
00:27:18 quand il était tout petit.
00:27:19 Il avait 3-4 ans et il allait sur ce bateau-là.
00:27:22 C'est une sorte de parrain qui vient de l'embrasser.
00:27:27 (Applaudissements)
00:27:31 (...)
00:27:34 (Applaudissements)
00:27:44 (...)
00:27:47 (Musique)
00:28:12 (...)
00:28:15 (Applaudissements)
00:28:40 (...)
00:28:43 -Hey, ça vient de la Suisse !
00:28:45 -Pédric Le Petrec.
00:28:47 -Tom, comment ça va ?
00:28:53 -Ça va bien. J'ai récupéré de la viande séchée
00:28:56 et du petit fromage de Suisse de la part de Steve Rabusin.
00:28:59 L'expérience du multicôte, la vitesse,
00:29:01 et à fond pour ces jours à venir,
00:29:04 et cette semaine envers.
00:29:06 -Ça fait beaucoup d'émotions en 24 heures.
00:29:08 Déjà, c'était pas rien d'arriver.
00:29:10 Encore aujourd'hui, vous vous sentez comment ?
00:29:13 -C'est sûr qu'il y a beaucoup d'émotions.
00:29:15 C'est fort.
00:29:16 Des journées comme ça, on n'en vit pas beaucoup dans une vie.
00:29:19 J'en profite aussi.
00:29:20 J'ai hyper confiance dans toute l'équipe qui est là.
00:29:23 Ils ont préparé le bateau à merveille.
00:29:25 On sera au meilleur niveau dans quelques heures sur la ligne de départ.
00:29:28 On va préparer ça en sortant du chenal,
00:29:30 regarder ce qui se passe.
00:29:31 Le jour se lève, il fait beau.
00:29:33 C'est plutôt une des super conditions de départ.
00:29:35 -Et les Brestois qui sont au rendez-vous,
00:29:37 à ce public, à tous les gens qui sont présents,
00:29:39 vous avez envie de leur dire quelque chose ?
00:29:41 -J'ai envie de dire un grand merci.
00:29:43 Sur la Seine et sur les quais, il y a du monde,
00:29:45 à 9h le matin, dimanche de janvier, à Brest.
00:29:47 Et c'est fort.
00:29:48 J'imagine qu'ils seront largement aussi nombreux aux arrivées.
00:29:51 Et voilà, maintenant, on va s'appliquer,
00:29:53 parce que la route est longue, et on va faire tout ça au mieux.
00:29:57 -On vous le souhaite, Tom. Bon vent. Merci.
00:30:00 -Merci.
00:30:01 -Toi, le plus des dernières semaines,
00:30:03 c'est quoi, ton équipe ?
00:30:05 -Ouais, c'est hyper fort de voir toute cette équipe,
00:30:07 parce que c'est une petite vingtaine de personnes.
00:30:10 Et je sais que ces dernières semaines,
00:30:12 ils ont été aux aguets dans les détails
00:30:14 sur tous les sujets du bateau.
00:30:16 Et ils ont beaucoup, beaucoup travaillé.
00:30:18 J'ai hyper confiance.
00:30:19 Et même plus largement, pendant 2 ans,
00:30:21 ils m'ont apporté énormément dans chacun leur domaine.
00:30:24 Maintenant, c'est une relation d'amitié avec beaucoup d'entre eux.
00:30:27 Donc c'est un partage d'expérience, de l'amitié.
00:30:29 Et du coup, c'est fort de me sentir partir tout seul sur ce bateau-là,
00:30:32 en ayant toute cette équipe à côté de moi
00:30:34 pour veiller sur le bateau et sur ma forme physique
00:30:38 pendant tout le tour du monde.
00:30:40 -Vous vous sentez libéré presque, en ce moment ?
00:30:42 -Bon, libéré... Non, il y a pas mal d'émotions.
00:30:45 C'est fort. Et fin de nuit, c'est difficile de dormir.
00:30:47 On commence à...
00:30:48 J'ai plein de scénarios, plein de questions en tête.
00:30:50 Et en même temps, heureux d'avoir ce privilège-là,
00:30:53 d'être au départ de ce tour du monde
00:30:55 avec Strymar en Est vers l'Azartic.
00:30:57 C'est merveilleux et je vais en profiter à fond.
00:31:00 -Et impatients sans doute aussi.
00:31:02 -Et impatients forcément, puisque maintenant,
00:31:04 c'est le vif du sujet. On n'a qu'une envie, c'est de partir,
00:31:06 de partir le mieux possible et de...
00:31:09 Et de faire après ce que je sais faire sur l'eau avec ce bateau
00:31:12 pour descendre vers l'Espagne, l'Équateur.
00:31:15 Bonne espérance. La route, vous la connaissez, mais...
00:31:18 On verra les détails une fois qu'on y sera.
00:31:21 -Merci.
00:31:24 Applaudissements
00:31:27 Acclamations
00:31:38 Applaudissements
00:31:51 Acclamations
00:31:54 -Voilà, l'hommage de l'équipe.
00:32:08 Il a rangé sa viande séchée,
00:32:13 sa viande séchée de la famille Rabus 1, dans le bateau.
00:32:16 ...
00:32:19 Le jour s'est levé, il y a un superbe soleil.
00:32:27 Les planètes sont alignées, comme disait Marat,
00:32:33 quand les conditions sont comme ça.
00:32:36 ...
00:32:39 Petite photo de famille. Le garçon à gauche, c'est François Gabart.
00:32:55 C'est donc le patron de Merconcept,
00:32:58 la société qui vient de réparer et de travailler sur ce bateau,
00:33:02 notamment, là.
00:33:06 On a perçu François Cuillandre, le maire de Brest.
00:33:10 Ainsi que le secrétaire d'Etat à la maire.
00:33:16 Acclamations
00:33:32 -Voilà. Donc là, maintenant, on va rentrer dans le vif du sujet.
00:33:35 Il y a une parade qui va partir dans pas très longtemps,
00:33:38 qui va longer la rade de Brest.
00:33:41 Vous notez cette superbe lumière.
00:33:44 On a une chance inouïe d'être à Brest aujourd'hui,
00:33:47 parce que, comme vous avez pu le voir,
00:33:50 breton ou pas,
00:33:53 ça a été quand même un automne très musclé
00:33:56 au niveau des dépressions atlantiques qui se sont succédées,
00:33:59 des tempêtes qui ont fait beaucoup de dégâts.
00:34:02 Donc, pas rien, quoi.
00:34:05 La perche, c'est un peu le petit chouchou des médias.
00:34:13 C'est la pépite.
00:34:16 C'est difficile de lui trouver des défauts
00:34:25 quand on discute avec les gens du milieu.
00:34:28 C'est des gens qui ont beaucoup, beaucoup navigué,
00:34:31 qui disent tout.
00:34:34 Ceux qui, là, en haut de la pile,
00:34:37 ils font partie de ces marins qui marquent leur génération.
00:34:40 La bise avec Rabussin,
00:34:52 la famille Rabussin, qui est arrivée hier de Suisse.
00:34:55 C'est toute la famille, toute une génération de champions.
00:34:58 Tom Laperche, il était tellement précoce
00:35:18 qu'il a commencé la voile très tôt.
00:35:21 Il était champion du monde sur un petit bateau,
00:35:24 il avait 11 ans, c'est pour vous dire.
00:35:27 A 13 ans, il a traversé l'Atlantique
00:35:30 sur un trimaran de 50 pieds avec son père.
00:35:33 Son père, qui est chirurgien dentiste,
00:35:36 mais qui est un excellent regattier amateur,
00:35:39 qui a fait la course du Figaro 4 fois,
00:35:42 qui a fait 4e de la route du Rhum.
00:35:45 Pour ramener son bateau de pointe à pitre
00:35:48 à la Trinité-sur-Mer où la famille Laperche habite,
00:35:51 il a été champion au tome 13 ans.
00:35:54 Et batteur au tome 11 ans.
00:35:57 Thomas Coville, sonnez-vous, ultime 3.
00:36:00 Plus fort que ça, Thomas Coville, chers amis.
00:36:03 Et on continue avec Thomas Coville.
00:36:06 On va le laisser parler et après,
00:36:09 on pourra commenter.
00:36:12 Tu en as fait des tours du monde, Thomas.
00:36:15 C'est un peu ta spécialité, d'ailleurs.
00:36:18 Est-ce que ce tour du monde a une saveur particulière
00:36:21 et si oui, pourquoi ?
00:36:24 -Ce serait...
00:36:27 C'est difficile de dire.
00:36:30 Pour moi, la vie n'a pas de hasard.
00:36:33 C'est que des rendez-vous ou des rencontres.
00:36:36 On réussit des rendez-vous et on en rate.
00:36:39 Les autres rendez-vous étaient moins bien.
00:36:42 Ce ne sera pas bien de pouvoir comparer.
00:36:45 Celui-là a forcément un caractère différent.
00:36:48 On va être 6 sur la ligne de départ
00:36:51 et on va partager quelque chose entre concurrents.
00:36:54 Alors qu'effectivement, jusqu'à présent,
00:36:57 ça a souvent été tout seul sur la ligne de départ.
00:37:00 Vraiment, depuis le début,
00:37:03 ça me plaît de dire que je vais partager
00:37:06 quelque chose de fort dans ma vie avec 5 autres garçons.
00:37:09 Et je l'ai déjà dit, ça n'appartiendra qu'à nous.
00:37:12 -Absolument.
00:37:15 -On aura beau essayer de vous expliquer, vous raconter,
00:37:18 il y aura quand même cette magie
00:37:21 qu'entre nous 6, il se sera passé quelque chose
00:37:24 autour de la planète et on aura construit
00:37:27 quelque chose tous les 6.
00:37:30 Et on restera les 6 sur cette 1re photo
00:37:33 de cette 1re Arkea Ultimate Challenge.
00:37:36 Oui, pour ça, il y a ce trait d'union entre nous.
00:37:39 Et le respect que j'ai pour eux,
00:37:42 le fait de sentir que je partage quelque chose avec eux
00:37:45 qui me fait dire que c'est différent
00:37:48 de ce que j'ai fait avant.
00:37:51 On peut avoir ça quand on part en équipage
00:37:54 sur un Jules Verne où on est 6 ou 10 ou 12
00:37:57 et quand vous arrivez, où vous partez,
00:38:00 l'équipage, forcément, il a cette fraternité.
00:38:03 On parle souvent de ces mots-là qui sont des grands mots,
00:38:06 mais nous, on les vit vraiment.
00:38:09 C'est pas que sur un fronton de mairie.
00:38:12 Quand vous vivez un tour du monde avec d'autres hommes
00:38:15 ou d'autres femmes, c'est une rencontre particulière
00:38:18 parce que vous livrez vraiment qui vous êtes à ces gens-là.
00:38:21 Depuis Alain Collin en 1973 sur Pendouicat,
00:38:24 il n'y a que 7 marins
00:38:27 à avoir fait le tour du monde en solitaire
00:38:30 et sur un multicoque. Cette fois-ci, c'est une course.
00:38:33 C'était l'événement que tu attendais,
00:38:36 tu en rêvais depuis longtemps, de cette course.
00:38:39 - Moi, j'ai cette chance de représenter une marque
00:38:42 qui s'appelle Sodebo, mais derrière cette marque,
00:38:45 c'est 3 femmes, 3 sœurs.
00:38:48 Et l'une des 3 sœurs, elle s'appelle Patricia,
00:38:51 en 2006, elle me demande quelle vision j'ai, moi,
00:38:54 à terme de mon sport
00:38:57 et de ce que je voudrais faire avec eux.
00:39:00 Et je lui dis, écoute, je pense qu'on est
00:39:03 une génération bénie des dieux.
00:39:06 Notre époque est... Et vous ne vous laissez pas impressionner
00:39:09 par les gens qui vous font croire le contraire.
00:39:12 Notre époque est formidable et exceptionnelle, elle est compliquée.
00:39:15 Mais demain, le terrain de jeu sera la planète.
00:39:18 On sera sur des grands bateaux, ce sera des multicoques.
00:39:21 La seule chose que j'aurais jamais imaginée,
00:39:24 c'est qu'ils aient cette taille-là, la capacité de voler.
00:39:27 Et je suis très content d'être ici,
00:39:30 parce que je suis un peu comme elle,
00:39:33 parce que je suis un peu comme elle.
00:39:36 Et je suis très content d'être ici,
00:39:39 parce que je suis un peu comme elle.
00:39:42 Et je suis très content d'être ici,
00:39:45 parce que je suis un peu comme elle.
00:39:48 Et je suis très content d'être ici,
00:39:51 parce que je suis un peu comme elle.
00:39:54 Et je suis très content d'être ici,
00:39:57 parce que je suis un peu comme elle.
00:40:00 Et je suis très content d'être ici,
00:40:03 parce que je suis un peu comme elle.
00:40:06 Et je suis très content d'être ici,
00:40:09 parce que je suis un peu comme elle.
00:40:12 Et je suis très content d'être ici,
00:40:15 parce que je suis un peu comme elle.
00:40:18 Et je suis très content d'être ici,
00:40:21 parce que je suis un peu comme elle.
00:40:24 Et je suis très content d'être ici,
00:40:27 parce que je suis un peu comme elle.
00:40:30 Et je suis très content d'être ici,
00:40:33 parce que je suis un peu comme elle.
00:40:36 Et je suis très content d'être ici,
00:40:39 parce que je suis un peu comme elle.
00:40:42 Et je suis très content d'être ici,
00:40:45 parce que je suis un peu comme elle.
00:40:48 Et je suis très content d'être ici,
00:40:51 parce que je suis un peu comme elle.
00:40:54 Et je suis très content d'être ici,
00:40:57 parce que je suis un peu comme elle.
00:41:00 Et je suis très content d'être ici,
00:41:03 parce que je suis un peu comme elle.
00:41:06 Et je suis très content d'être ici,
00:41:09 parce que je suis un peu comme elle.
00:41:12 Et je suis très content d'être ici,
00:41:15 parce que je suis un peu comme elle.
00:41:18 Et je suis très content d'être ici,
00:41:21 parce que je suis un peu comme elle.
00:41:24 Et je suis très content d'être ici,
00:41:27 parce que je suis un peu comme elle.
00:41:30 Et je suis très content d'être ici,
00:41:33 parce que je suis un peu comme elle.
00:41:36 Et je suis très content d'être ici,
00:41:39 parce que je suis un peu comme elle.
00:41:42 Et je suis très content d'être ici,
00:41:45 parce que je suis un peu comme elle.
00:41:48 Et je suis très content d'être ici,
00:41:51 parce que je suis un peu comme elle.
00:41:54 Et je suis très content d'être ici,
00:41:57 parce que je suis un peu comme elle.
00:42:00 Et je suis très content d'être ici,
00:42:03 parce que je suis un peu comme elle.
00:42:06 Et je suis très content d'être ici,
00:42:09 parce que je suis un peu comme elle.
00:42:12 Et je suis très content d'être ici,
00:42:15 parce que je suis un peu comme elle.
00:42:18 Et je suis très content d'être ici,
00:42:21 parce que je suis un peu comme elle.
00:42:24 Et je suis très content d'être ici,
00:42:27 parce que je suis un peu comme elle.
00:42:30 Et je suis très content d'être ici,
00:42:33 parce que je suis un peu comme elle.
00:42:36 Et je suis très content d'être ici,
00:42:39 parce que je suis un peu comme elle.
00:42:42 Et je suis très content d'être ici,
00:42:45 parce que je suis un peu comme elle.
00:42:48 Et je suis très content d'être ici,
00:42:51 parce que je suis un peu comme elle.
00:42:54 Et je suis très content d'être ici,
00:42:57 parce que je suis un peu comme elle.
00:43:00 Et je suis très content d'être ici,
00:43:03 parce que je suis un peu comme elle.
00:43:06 Et je suis très content d'être ici,
00:43:09 parce que je suis un peu comme elle.
00:43:12 Et je suis très content d'être ici,
00:43:15 parce que je suis un peu comme elle.
00:43:18 Et je suis très content d'être ici,
00:43:21 parce que je suis un peu comme elle.
00:43:24 Et je suis très content d'être ici,
00:43:27 parce que je suis un peu comme elle.
00:43:30 Et je suis très content d'être ici,
00:43:33 parce que je suis un peu comme elle.
00:43:36 Et je suis très content d'être ici,
00:43:39 parce que je suis un peu comme elle.
00:43:42 Et je suis très content d'être ici,
00:43:45 parce que je suis un peu comme elle.
00:43:48 Et je suis très content d'être ici,
00:43:51 parce que je suis un peu comme elle.
00:43:54 Et je suis très content d'être ici,
00:43:57 parce que je suis un peu comme elle.
00:44:00 Et je suis très content d'être ici,
00:44:03 parce que je suis un peu comme elle.
00:44:06 Et je suis très content d'être ici,
00:44:09 parce que je suis un peu comme elle.
00:44:12 Et je suis très content d'être ici,
00:44:15 parce que je suis un peu comme elle.
00:44:18 Et je suis très content d'être ici,
00:44:21 parce que je suis un peu comme elle.
00:44:24 Et je suis très content d'être ici,
00:44:27 parce que je suis un peu comme elle.
00:44:30 Et je suis très content d'être ici,
00:44:33 parce que je suis un peu comme elle.
00:44:36 Et je suis très content d'être ici,
00:44:39 parce que je suis un peu comme elle.
00:44:42 Et je suis très content d'être ici,
00:44:45 parce que je suis un peu comme elle.
00:44:48 Et je suis très content d'être ici,
00:44:51 parce que je suis un peu comme elle.
00:44:54 Et je suis très content d'être ici,
00:44:57 parce que je suis un peu comme elle.
00:45:00 Et je suis très content d'être ici,
00:45:03 parce que je suis un peu comme elle.
00:45:06 Et je suis très content d'être ici,
00:45:09 parce que je suis un peu comme elle.
00:45:12 Et je suis très content d'être ici,
00:45:15 parce que je suis un peu comme elle.
00:45:18 Et je suis très content d'être ici,
00:45:21 parce que je suis un peu comme elle.
00:45:24 Et je suis très content d'être ici,
00:45:27 parce que je suis un peu comme elle.
00:45:30 Et je suis très content d'être ici,
00:45:33 parce que je suis un peu comme elle.
00:45:36 Et je suis très content d'être ici,
00:45:39 parce que je suis un peu comme elle.
00:45:42 Et je suis très content d'être ici,
00:45:45 parce que je suis un peu comme elle.
00:45:48 Et je suis très content d'être ici,
00:45:51 parce que je suis un peu comme elle.
00:45:54 Et je suis très content d'être ici,
00:45:57 parce que je suis un peu comme elle.
00:46:00 Et je suis très content d'être ici,
00:46:03 parce que je suis un peu comme elle.
00:46:06 Et je suis très content d'être ici,
00:46:09 parce que je suis un peu comme elle.
00:46:12 Et je suis très content d'être ici,
00:46:15 parce que je suis un peu comme elle.
00:46:18 Et je suis très content d'être ici,
00:46:21 parce que je suis un peu comme elle.
00:46:24 Et je suis très content d'être ici,
00:46:27 parce que je suis un peu comme elle.
00:46:30 Et je suis très content d'être ici,
00:46:33 parce que je suis un peu comme elle.
00:46:36 Et je suis très content d'être ici,
00:46:39 parce que je suis un peu comme elle.
00:46:42 Et je suis très content d'être ici,
00:46:45 parce que je suis un peu comme elle.
00:46:48 Et je suis très content d'être ici,
00:46:51 parce que je suis un peu comme elle.
00:46:54 Et je suis très content d'être ici,
00:46:57 parce que je suis un peu comme elle.
00:47:00 Et je suis très content d'être ici,
00:47:03 parce que je suis un peu comme elle.
00:47:06 - C'est à chaque fois différent ?
00:47:09 - C'est à chaque fois différent.
00:47:12 J'ai fait des départs où...
00:47:15 Et Olivier, qui est là, il peut en témoigner.
00:47:18 Il y a des départs où il y a moins de monde.
00:47:21 Et il y a des départs où il y a moins de monde à y croire.
00:47:24 Aujourd'hui, vous êtes nombreux à y croire.
00:47:27 Et ça fait plaisir.
00:47:30 Et pour autant, dans la vie,
00:47:33 vous êtes plus nombreux à y croire après qu'avant.
00:47:36 Et si vous êtes aussi nombreux à y croire avant,
00:47:39 Et si vous êtes aussi nombreux à y croire avant,
00:47:42 c'est plutôt bon signe.
00:47:45 - Vous êtes un homme qui y croit toujours.
00:47:48 - Oui, pour le coup, j'y crois toujours.
00:47:51 Et j'ai cette foi dans ce que je fais,
00:47:54 et dans ce que je fais avec l'équipe qui est derrière moi ici.
00:47:57 En fait, hier, on s'est livrés ensemble.
00:48:00 J'ai eu cette chance qu'on se parle ensemble.
00:48:03 C'était très factuel avec François qui nous dirigeait
00:48:06 sur cette partie qui va commencer, la quitter le quai et tout.
00:48:09 Et pour autant, j'ai fait ce projet avant tout pour le faire avec eux.
00:48:12 Et maintenant, j'y vais pour moi, mais je le fais avec eux.
00:48:15 Et ça, ça m'a beaucoup ému qu'on puisse dire ça.
00:48:18 C'est peut-être pour ça que j'ai très bien dormi.
00:48:21 - Et bon, vous avez arrivé en famille.
00:48:24 C'est important d'être soutenu par votre fils jusqu'au bout.
00:48:27 - Ah bah, c'est... Imaginez ce qui se passe dans la tête
00:48:30 d'un petit garçon qui avait 4, 5 ans quand je lui ai commencé
00:48:33 à tourner autour de la planète et qui est maintenant...
00:48:36 On a 19. Il voit son papa quelquefois partir comme ça,
00:48:39 sans trop bien comprendre. Maintenant, il comprend mieux.
00:48:42 Quelquefois, il rentre avec les bottes lourdes
00:48:45 et puis quelquefois, il rentre en levant les bras.
00:48:48 C'est une vie complète d'une famille qui s'est...
00:48:51 qui s'est mise dans... que j'ai emmenée dans cette histoire-là
00:48:54 et qui vive avec moi dans ces émotions-là.
00:48:57 Pour autant, je crois que les uns comme les autres,
00:49:00 on a réussi à trouver notre équilibre et que chacun
00:49:03 trouve sa voie dans cette aventure-là aussi.
00:49:06 Et c'est ma plus grande fierté. On a réussi en famille
00:49:09 à vivre ça tous les 4.
00:49:12 Et ça, c'est un joyau à moi.
00:49:15 - Merci, Thomas.
00:49:18 (applaudissements)
00:49:21 - Salut, Patrick.
00:49:24 (applaudissements)
00:49:27 Thomas Coville.
00:49:30 Alors, quand il parlait d'Olivier,
00:49:33 c'était Olivier de Carceauxon
00:49:36 qui a habité longtemps à Brest,
00:49:39 qui est rentré... qui est revenu exprès de Polynésie
00:49:42 où il vit actuellement. Il est arrivé vendredi soir
00:49:45 pour venir voir et les bateaux et les marins.
00:49:48 Et il faut savoir que le 1er tour du monde
00:49:51 de Thomas Coville, il l'a fait justement
00:49:54 pour un trophée Jules Verne avec Olivier de Carceauxon
00:49:57 sur un bateau qui est...
00:50:00 qui est devenu légendaire.
00:50:03 Et alors, il y a une anecdote assez drôle,
00:50:06 c'est que Coville, qui était tout...
00:50:09 qui était le benjamin de l'équipe, hein, c'était en 97,
00:50:12 ne supportait pas qu'on jette les ordures à la mer.
00:50:15 Carceauxon était plutôt du genre
00:50:18 à tout passer par-dessus bord.
00:50:21 Et donc, il s'en était ouvert au skipper en disant
00:50:24 "Mais on peut pas les garder, les collecter."
00:50:27 Et donc Carceauxon lui a dit "Bah, écoute, si tu veux t'en occuper,
00:50:30 tu mets les poubelles au pied de ta couchette
00:50:33 et tu nous fais pas chier et tu te débrouilles."
00:50:36 Et son surnom, à partir de ce jour-là, a été "Petit fumier".
00:50:39 N'empêche que Coville,
00:50:42 qui avait des convictions,
00:50:45 a récupéré toutes les poubelles de l'équipage,
00:50:48 a dormi avec des sacs de poubelles
00:50:51 au fond de... au bout de sa couchette
00:50:54 pendant encore le reste du tour du monde.
00:50:57 Et puis voilà, donc ça, c'était Coville.
00:51:00 C'était le premier de ses...
00:51:03 le premier de ses 8 tours du monde.
00:51:06 Voilà.
00:51:09 Donc c'est vraiment le plus expérimenté
00:51:12 dans cette discipline.
00:51:15 C'est le seul qui est...
00:51:18 Comme on l'a entendu, c'est le seul de la bande V6
00:51:21 à avoir déjà navigué dans les 50e rugissants en multicoque.
00:51:24 C'est le...
00:51:27 Oui, c'est un peu le doyen.
00:51:30 Ça pourrait être le père de la perche.
00:51:33 Et le dernier des concurrents,
00:51:36 c'est Armelle Le Cleac'h qui va monter sur scène dans pas longtemps.
00:51:39 - Cet homme a quand même remporté la transat anglaise,
00:51:42 triple vainqueur de la solitaire du Figaro.
00:51:45 3 Vendée Globe à chaque fois sur le podium
00:51:48 et en 2017 sur la plus haute marche, vainqueur du Vendée Globe.
00:51:51 C'est le dernier. En double applaudissement
00:51:54 pour le talentueux, sympathique et souriant
00:51:57 Armelle Le Cleac'h.
00:52:00 Maxi, Banque Populaire Ronde. Armelle.
00:52:03 Armelle Le Cleac'h, chers amis.
00:52:06 - Ça fait du bien, Armelle, de voir autant de monde que ça.
00:52:24 - Ah ben, ça fait chaud au coeur.
00:52:27 Ça réchauffe. Non, c'est super.
00:52:30 Je suis très content d'être ici ce matin
00:52:33 et de voir tout ce public qui répond présent.
00:52:36 J'avais pas trop de doutes, mais en tout cas, je suis...
00:52:39 Merci d'être là, merci de nous souvenir jusqu'à notre départ.
00:52:42 Et puis voilà, on a une super météo.
00:52:45 Beau soleil pour ce spectacle qui va être sympa tout à l'heure.
00:52:48 Donc non, je suis content.
00:52:51 - Un jeune garçon gaétan s'est glissé derrière la barre tout à l'heure
00:52:54 et t'a offert un dessin.
00:52:57 Ça, c'est de l'émotion aussi.
00:53:00 - C'est la nouvelle génération.
00:53:03 Moi, j'étais à sa place il y a pas mal d'années, maintenant,
00:53:06 en optimiste, en baie de Morlaix. Lui, il vient de l'Aucrirec.
00:53:09 Moi, je suis de Saint-Paul-le-Léon. J'ai appris à naviguer
00:53:12 à quelques dizaines de kilomètres d'ici.
00:53:15 Puis j'ai fait beaucoup de régates ici, en Rade de Brest.
00:53:18 Donc voilà, on est dans une terre de régatiers, de marins,
00:53:21 à la fois à la voile.
00:53:24 - C'est une sorte de course de prêtre, oui ou non ?
00:53:27 - As-tu les idées dans tes pensées, Serge ?
00:53:30 - Une de mes qualités.
00:53:33 - Oui, mais bien sûr. On a travaillé depuis quelques jours sur la météo du départ,
00:53:36 des premières 24 heures, quasiment jusqu'à l'équateur.
00:53:39 Donc oui, je sais quelles vont être mes premières manœuvres,
00:53:42 dès le début de course, dès la première nuit.
00:53:45 Ça fait partie de la routine.
00:53:48 Un petit peu comme un slalommeur qui s'élance
00:53:51 et qui doit enchaîner toutes ses portes.
00:53:54 Moi c'est un peu la même chose. Si je ferme les yeux,
00:53:57 je vois un petit peu ce que je vais faire, et quelles sont mes manœuvres,
00:54:00 et comment je vais devoir mener mon bateau, déjà jusqu'au Cap Finistère.
00:54:03 C'est un petit peu le premier passage.
00:54:06 Donc normalement ça devrait aller assez vite cette nuit.
00:54:09 On devrait déjà être, dès demain matin, au large du Cap Finistère.
00:54:12 - Dès les vites, on en a relevé, mais j'ai l'impression que celui-ci,
00:54:15 c'est encore autre chose. Ça n'a plus rien à voir avec les autres.
00:54:18 - Non, là on s'apprête à gravir une montagne très haute,
00:54:25 la plus haute à laquelle je m'attaque.
00:54:28 J'ai déjà fait des sacrées montagnes. Il y a eu le Figaro pour commencer,
00:54:32 la Route du Rhum, la Transat Anglaise, le Vendée Globe bien sûr,
00:54:36 qui jusque là a été pour moi le sommet le plus haut
00:54:40 que j'ai réussi à gravir.
00:54:43 Et là on a trouvé quelque chose de plus grand.
00:54:46 On est les 6 premiers marins à tenter cette expérience, cette aventure.
00:54:50 J'espère qu'on sera le maximum à l'arrivée et j'en ferai partie.
00:54:53 Et oui, ça va être une course de dingue.
00:54:57 Et puis des bateaux magiques qui font rêver,
00:55:00 qui sont pour nous à la fois une grande partie de plaisir,
00:55:05 parce qu'il y a du plaisir sur ces bateaux,
00:55:07 mais aussi des grosses difficultés à les mener,
00:55:10 parce que ce sont des bateaux incroyables mais difficiles.
00:55:13 - Alors tu parlais d'Everest ou pire que cela, la grande montagne à gravir.
00:55:18 Le problème c'est qu'à côté d'Armel-le-Cléac'h,
00:55:20 il y en a 5 autres qui veulent arriver en tête justement,
00:55:24 et le plus rapidement possible en haut de cette montagne.
00:55:27 Thomas Coville nous a fait une déclaration tout à l'heure.
00:55:30 "Je serai là dans 45 jours", a-t-il dit. Et toi ?
00:55:34 Il l'a dit, hein ? - Ah ben, s'il l'a dit, un petit peu avant.
00:55:38 - Il n'a pas trop le choix parce qu'il a aussi déclaré
00:55:42 il y a quelques jours...
00:55:44 Thomas nous a dit il y a quelques jours,
00:55:47 "J'embarque 44 jours de nourriture."
00:55:50 Et Armel, combien de jours de nourriture ?
00:55:52 - Non, moi j'ai amené plus.
00:55:54 J'aime bien manger, donc je ne veux pas manquer à manger.
00:55:58 Donc j'ai pris pour 50 jours de nourriture,
00:56:00 mais la dernière fois, sur mon dernier tour du monde en solitaire,
00:56:03 j'avais pris 80 jours et j'ai mis 74.
00:56:05 Donc je me dis que ça peut porter chance.
00:56:08 - C'est pas mal, hein ? - Voilà. - C'est plutôt bien vu.
00:56:11 - On va te souhaiter le meilleur, Armel. - Merci.
00:56:13 - Franchement, merci infiniment. - Merci à tous.
00:56:15 - Et... une musique, hein ?
00:56:18 Armel m'a dit, "Tu vas vite la reconnaître."
00:56:21 On va l'écouter ensemble, tu empruntes le corridor.
00:56:23 Sur les applaudissements du public, Armel Le Cliache !
00:56:26 Plus fort que ça, chers amis !
00:56:29 C'est le dernier marin que nous vous présentons ce matin.
00:56:32 Salut, Armel. Bonne course.
00:56:35 - Armel ! Armel ! Armel !
00:56:38 - Armel ! Armel ! Armel !
00:56:41 - Armel ! Armel ! Armel !
00:56:45 - Armel ! Armel ! Armel !
00:56:47 - Très détendu, Armel Le Cliache. On sent qu'il a l'habitude.
00:56:51 Il a...
00:56:53 beaucoup, beaucoup progressé, voilà, avec ses petits-enfants.
00:56:57 Enfin, ses ados.
00:56:59 Pré-ado.
00:57:01 - Armel !
00:57:04 - C'est pas facile, hein, pour ces petits-enfants, comme ça,
00:57:07 de voir leur père partir.
00:57:09 Maintenant, il y a forcément une certaine fierté.
00:57:13 - Armel ! Armel !
00:57:16 - Armel ! Armel !
00:57:21 - Au rélit, Le Cliache, qu'on voit à des nuages de soleil,
00:57:30 parce que là...
00:57:33 pas certain qu'elle apprécie beaucoup ce genre de protocoles.
00:57:38 C'est assez rare, hein, de voir ce genre de présentation
00:57:42 avec des rock stars,
00:57:44 même sur des grandes courses comme le Vendée Globe.
00:57:47 On n'avait pas ce genre de... autant de temps consacré aux coureurs.
00:57:52 Et ça, c'est quand même... c'est quand même chouette, quoi.
00:57:56 - Armel ! Armel !
00:58:00 - Allez, Armel !
00:58:02 - Vous l'avez compris, Armel Le Cliache, il fait partie vraiment...
00:58:05 Enfin, ils sont tous un peu favoris,
00:58:07 mais il fait quand même partie des gens...
00:58:09 Il a gagné la dernière Transat Jacques Valère,
00:58:11 il fait quand même partie des gens qui sont très, très attendus.
00:58:14 - Armel ! Armel !
00:58:17 - C'est un type absolument délicieux et charmant à terre,
00:58:21 qui s'engage beaucoup.
00:58:23 Moi, je sais qu'à titre personnel, je peux en parler,
00:58:26 parce qu'il est parrain d'une association
00:58:29 qui s'appelle Alliés en syndrome de dravet
00:58:31 pour des enfants qui ont une épilepsie très, très sévère.
00:58:35 Et ça fait des années qu'il soutient l'association en toute discrétion.
00:58:40 Et alors, à terre, il est comme ça.
00:58:43 Et par contre, en mer, son surnom, c'est le chacal.
00:58:46 C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui est une véritable teigne,
00:58:50 au bon sens du terme, hein, c'est très impressionnant,
00:58:53 et qui ne lâche jamais, jamais, jamais.
00:58:56 D'ailleurs, il a commencé en palmarès.
00:58:58 Serge Hermas l'a rappelé il y a quelques minutes.
00:59:01 Ça se passe de commentaire, mais voilà.
00:59:06 - Salut, Armel. - Bonjour, Thomas.
00:59:08 - Tu filmais le cours ? - Ouais.
00:59:10 - J'aime beaucoup. - Moi aussi.
00:59:12 - C'est Jean-Luc qui m'avait dit ça.
00:59:14 Il m'avait dit une phrase très jolie.
00:59:16 "Protége-toi contre ton courage."
00:59:18 - Allez. - T'es courageux.
00:59:20 - Et puis on fait encore un tap-tap.
00:59:22 - Ah, d'accord. - Sympa, hein ?
00:59:24 - On va faire un changement de pose. - Ah, carrément.
00:59:28 - Allez, on va pousser. - C'est cool, hein ?
00:59:30 - C'est cool, c'est cool. - Merci.
00:59:32 - Voilà, ça, c'est les coureurs qui se...
00:59:35 qui s'embrassent et qui se disent au revoir.
00:59:38 C'est très, très émouvant, une fois de plus.
00:59:41 - On en fera tellement, les amis.
00:59:46 - Hein ? - Oui, ça me va.
00:59:48 - Et on va y acheter à plein d'autres.
00:59:51 - On va acheter à chacun.
00:59:53 - Oui, à chacun.
00:59:55 - Thomas pourrait être son père.
01:00:02 C'est très...
01:00:05 Ça se passe de commentaire.
01:00:08 Très émouvant.
01:00:15 On se pianote.
01:00:20 Je sais qu'ils ont un groupe...
01:00:22 Normalement, ils ont un groupe WhatsApp.
01:00:24 On est en...
01:00:26 On est à cette grande époque.
01:00:28 Un groupe WhatsApp.
01:00:32 Et donc, les coureurs, en fait, il faut savoir qu'ils sont seuls.
01:00:34 Donc, ils se parlent beaucoup, en fait,
01:00:36 ou par téléphone ou par mail, etc., etc.
01:00:39 Enfin, bon, c'est...
01:00:49 Le dernier des concurrents,
01:00:51 qui, je pense, va être accueilli par les autres.
01:00:54 Ou ceux qui restent.
01:00:57 Et ensuite, ils vont donc démarrer
01:01:00 une parade
01:01:03 en rade de Brest,
01:01:05 sortir par le...
01:01:07 par le goulet, hein, pour les gens
01:01:09 qui ont eu la chance de naviguer dans cette rade sublime.
01:01:12 Et le départ aura lieu à 13h25, précisément,
01:01:18 en dehors du goulet.
01:01:20 Très souriant, hein, Armel.
01:01:28 J'ai oublié, là.
01:01:34 - Bonne route. - Bon chemin.
01:01:36 - Allez, ciao. - Salut.
01:01:38 Bon, ça, c'est la bonne.
01:01:43 Ciao, ciao.
01:01:46 Il est passé, en fait. Il avait oublié de faire la photo.
01:01:49 (Applaudissements)
01:01:51 - A bientôt. - Très bien.
01:02:03 - Merci, Armel. - Ça va bien.
01:02:07 - Merci. - Merci, merci.
01:02:09 - Bravo, Armel.
01:02:13 - Merci. - Bravo.
01:02:15 - Les femmes. - OK.
01:02:17 - Merci. - Merci.
01:02:19 - Merci. - Merci.
01:02:21 - Voilà, les officiels.
01:02:25 Le ministre, le préfet, le maire.
01:02:29 - Je sens Armel, là. Vous m'entendez, ici ?
01:02:32 Oui, je suis avec Armel.
01:02:34 Alors, "I'm free", vous êtes libre.
01:02:36 - C'est ça. Ça y est, on est prêts à partir.
01:02:39 C'est le grand jour.
01:02:41 C'est la fin du compte à rebours, le début du chronomètre.
01:02:44 On est sous des conditions incroyables, parce qu'il fait beau
01:02:47 et on a du vent pas trop fort.
01:02:49 Ça va être un beau spectacle.
01:02:51 Ça va être à la hauteur de ce que le public nous a préparé ce matin.
01:02:54 C'est super.
01:02:56 - On vous a vu rater la photo, là-haut.
01:02:58 C'était un acte manqué pour la réserver pour l'arrivée ?
01:03:01 - J'aime pas trop, moi, me rapprocher du trophée.
01:03:04 Ça porte malheur. On verra ça plus tard.
01:03:07 Le trophée, c'est pour l'arrivée.
01:03:09 - Vous êtes ici, chez vous, à Brest, dans le Finistère.
01:03:12 Vous avez une petite émotion particulière ?
01:03:15 - Non, ça fait longtemps que je réveille d'une grande course
01:03:18 qui partait du Finistère.
01:03:20 L'arrivée, ce sera aussi à Brest.
01:03:22 Tout est réuni pour une belle histoire.
01:03:25 J'ai grandi dans ce beau département, dans ces belles régions.
01:03:28 J'ai appris à naviguer pas très loin d'ici.
01:03:30 J'ai beaucoup navigué en rade de Brest.
01:03:32 Je ne pouvais pas rêver mieux pour faire un tour du monde
01:03:35 en solitaire en multicoc sur les bateaux les plus grands,
01:03:38 les plus rapides au monde.
01:03:40 C'est pour ça que j'ai pris ma mission pour revenir ici
01:03:43 fin février et être de nouveau avec ce grand public.
01:03:46 - On sait que vous êtes déjà concentré sur la ligne de départ
01:03:49 dans la tête.
01:03:51 Est-ce que le fait d'être porté par le public,
01:03:54 votre famille qui vous suit jusqu'au bateau, ça porte ?
01:03:57 - Oui, ça porte. Il y a l'émotion.
01:04:00 Je n'essaie pas trop non plus de rester concentré
01:04:03 sur ma course parce que dans quelques heures,
01:04:06 je vais être tout seul sur ce bateau.
01:04:09 La course, on ne va pas se gagner sur le départ,
01:04:12 mais on peut faire des bêtises si on n'est pas lucide.
01:04:15 Comme un pilote de Formule 1, il faut rentrer maintenant
01:04:18 dans sa concentration et être vigilant.
01:04:21 Ça reste un grand moment de partage d'émotions.
01:04:24 On ne peut pas être insensible à tout ça.
01:04:27 C'est sûr. J'ai vécu ça il y a quelques années
01:04:30 sur le Vendée Globe.
01:04:33 On est encore dans quelque chose de très fort.
01:04:36 J'étais venu aussi pour vivre ça.
01:04:39 Le public est là. On est très contents.
01:04:42 - Le pilote a bien dormi ? - Ça va.
01:04:45 J'ai bien dormi. J'ai même mieux dormi que la veille.
01:04:48 Ça va être bien pour attaquer ses premières heures.
01:04:51 On devra avoir une sortie du Globe de Gascogne assez rapide.
01:04:54 Après, ça va un peu se compliquer.
01:04:57 On est préparés pour ça. - On vous souhaite le meilleur.
01:05:00 Merci. - Merci.
01:05:04 C'est le moment où il va monter à bord de son bateau.
01:05:07 On embarque les enfants pour la parade.
01:05:18 Allez hop, c'est parti.
01:05:29 On aperçoit Olivier Lecarsozon juste derrière le maire.
01:05:32 Merci de votre accueil. Merci de votre soutien.
01:05:35 C'est un bientôt de hockey.
01:05:38 C'est clair.
01:05:41 Merci pour l'organisation. Merci pour l'accueil à Brest.
01:05:44 Merci à vous.
01:05:47 Ils sont bien élevés tous ces marins.
01:05:50 Ils sont bien élevés.
01:05:53 Ils sont bien élevés tous ces marins.
01:05:56 Ils sont bien élevés tous ces marins.
01:05:59 C'est vrai que l'accueil a été exceptionnel.
01:06:02 C'est vrai que l'accueil a été exceptionnel.
01:06:05 Les concurrents avec qui j'ai pu discuter étaient unanimes là-dessus.
01:06:08 Les concurrents avec qui j'ai pu discuter étaient unanimes là-dessus.
01:06:11 Rejoignez-vous dans 6 à 7 semaines.
01:06:14 Merci.
01:06:17 Merci.
01:06:20 Merci.
01:06:23 Merci.
01:06:27 Pierre-Emmanuel Hérisset, le boat captain, le responsable technique.
01:06:30 Pierre-Emmanuel Hérisset, le boat captain, le responsable technique.
01:06:33 Pierre-Emmanuel Hérisset, le boat captain, le responsable technique.
01:06:36 Le Team Banque Populaire est une équipe très compétente.
01:06:39 Le Team Banque Populaire est une équipe très compétente.
01:06:42 Ils travaillent ensemble depuis des années.
01:06:45 Ils ont préparé des bateaux de course sans arrêt.
01:06:48 Cette année, ils ont gagné la Transat Jacques Vabre avec Armé Lecache et Sébastien Joss.
01:06:51 Cette année, ils ont gagné la Transat Jacques Vabre avec Armé Lecache et Sébastien Joss.
01:06:54 C'est impressionnant.
01:06:57 C'est impressionnant.
01:07:00 On revient sur Eric Perron, en famille, qui va être le premier sur Adagio à quitter le KM Albert.
01:07:03 On revient sur Eric Perron, en famille, qui va être le premier sur Adagio à quitter le KM Albert.
01:07:06 On revient sur Eric Perron, en famille, qui va être le premier sur Adagio à quitter le KM Albert.
01:07:09 On revient sur Eric Perron, en famille, qui va être le premier sur Adagio à quitter le KM Albert.
01:07:12 On revient sur Eric Perron, en famille, qui va être le premier sur Adagio à quitter le KM Albert.
01:07:15 Eric Perron, on l'a présenté un peu plus tard.
01:07:18 On ne peut pas en parler plus que ça.
01:07:21 Eric Perron a préparé ce projet, ce qu'il appelle le défi d'une vie en quatre mois seulement.
01:07:24 Eric Perron a préparé ce projet, ce qu'il appelle le défi d'une vie en quatre mois seulement.
01:07:27 Il a un bateau qui est assez ancien, puisque c'est l'ancien Géronimo qui appartenait à Olivier de Carceauxon.
01:07:30 Il a un bateau qui est assez ancien, puisque c'est l'ancien Géronimo qui appartenait à Olivier de Carceauxon.
01:07:33 Une partie a été entièrement refaite.
01:07:36 Le bateau est en partie issu de Géronimo.
01:07:39 C'est aussi l'ancien bateau de Thomas Coville.
01:07:42 C'est un bateau qui connaît la route.
01:07:45 Il a déjà fait plusieurs fois le Trophée Jules Verne et les records autour du monde.
01:07:48 C'est un bateau qui ne vole pas.
01:07:51 Ce n'est pas un bateau aussi high-tech ou aussi moderne que les autres.
01:07:54 Ce n'est pas un bateau aussi high-tech ou aussi moderne que les autres.
01:07:57 C'est un bateau robuste, très marin, très sain.
01:08:00 C'est un bateau robuste, très marin, très sain.
01:08:03 Sur une course aussi longue, où il se met d'embûches, il faudra aussi ne pas casser.
01:08:06 Sur une course aussi longue, où il se met d'embûches, il faudra aussi ne pas casser.
01:08:09 Sur une course aussi longue, où il se met d'embûches, il faudra aussi ne pas casser.
01:08:12 Sur une course aussi longue, où il se met d'embûches, il faudra aussi ne pas casser.
01:08:15 Ce n'est pas forcément aller hyper vite.
01:08:18 Ce n'est pas forcément aller hyper vite.
01:08:21 En tout cas, je trouve qu'ils sont très souriants tous ces marins.
01:08:26 Mais je pense que la météo y est pour beaucoup.
01:08:29 Mais je pense que la météo y est pour beaucoup.
01:08:32 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:08:35 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:08:38 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:08:41 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:08:44 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:08:47 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:08:50 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:08:53 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:08:56 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:08:59 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:02 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:05 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:08 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:11 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:14 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:17 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:20 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:23 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:26 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:29 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:32 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:35 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:38 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:41 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:44 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:47 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:50 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:53 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:56 Ils seraient partis dimanche dernier, je pense que ce n'aurait pas été la même chose.
01:09:59 On y reviendra tout à l'heure, donc passage par les trois capes.
01:10:02 Cape de Bonne-Espérance, cape Lewin en Australie.
01:10:05 Ensuite le Pacifique à traverser le fameux Cap Horn.
01:10:15 Et puis après une remontée très lente, très longue, surtout très fastidieuse jusqu'à Brest.
01:10:23 Il reste encore beaucoup de route, on dit toujours que le Cap Horn c'est la délivrance.
01:10:26 Mais ce n'est pas vraiment le cas, les bateaux sont fatigués, les bonhommes sont fatigués.
01:10:30 22 000 milles, ça fait 40 000 kilomètres, c'est le tour de la Terre tout simplement.
01:10:34 On va se retrouver tout à l'heure, entre 12h25 et 12h55, toujours en direct de Brest.
01:10:49 Et on va suivre ensemble le départ de ce tour du monde.
01:10:56 Je vous donne rendez-vous tout à l'heure pour vivre ce moment totalement inédit et unique.
01:11:06 Merci.
01:11:09 Cap Horn, Brest.
01:11:13 C'est bon, idiot ?
01:11:37 C'est bon, idiot ?
01:11:39 Cap Horn, Brest.
01:11:41 Cap Horn, Brest.
01:11:43 Cap Horn, Brest.
01:11:46 Cap Horn, Brest.
01:11:49 Cap Horn, Brest.
01:11:51 (Applaudissements)
01:12:18 ...
01:12:27 (Applaudissements)
01:12:32 ...
01:12:56 ...
01:13:20 ...
01:13:30 -Les tribunaux et tribunaux d'Eurotune,
01:13:33 les du formidable marin...
01:13:35 ...
01:14:02 Merci à tous.
01:14:03 ...
01:14:21 (Applaudissements)
01:14:28 (...)
01:14:45 -Allez, on y va.
01:14:46 -Allez, Paul.
01:14:48 ...
01:14:53 -Il donne le goût.
01:14:55 ...
01:15:00 -Si on veut, d'accord.
01:15:01 -Si on veut.
01:15:02 -Au dernier moment, on a une semaine pour prendre le départ.
01:15:06 -Ah ? Ouais.
01:15:07 -Si tu veux, tu peux rester.
01:15:09 -Donc, reste 3.
01:15:10 -On ne fera rien qu'une semaine d'avance.
01:15:12 ...
01:15:13 -Ca va, Guillaume ? -Ca va bien, et toi, Yohann ?
01:15:15 -Tu es fatigué ? -Non, ça va.
01:15:17 -Pas encore ? -Je me suis rendu à 6h du mat',
01:15:19 tu nous as fait un bordel.
01:15:20 -Ouais. Non, ça va.
01:15:21 Je suis encore dans la lancée de la sortie de boîte.
01:15:23 -On est pas venus ici à ouvrir la porte de ta chambre,
01:15:25 il dormait comme ça.
01:15:26 ...
01:15:28 -C'est bien, hein, pour le pays.
01:15:31 -Oui, c'est bien ce que tu dis pour les télévisions, ce mec.
01:15:34 -Tout au côté sérieux.
01:15:35 -Tout cassé, quoi.
01:15:37 ...
01:15:49 -On a vraiment besoin d'un GPS.
01:15:51 ...
01:15:52 -C'est pour toute l'équipe.
01:15:55 -Merci.
01:15:56 ...
01:15:58 -Bien joué.
01:16:00 ...
01:16:10 -Attendez.
01:16:11 Hop, hop, hop.
01:16:12 ...
01:16:24 -Qui ?
01:16:25 ...
01:16:30 -Je te lâcherai pas jusqu'au bout.
01:16:32 ...
01:16:38 -Dis pas ça, on va être tranquilles.
01:16:40 ...
01:17:03 -Ha, ha !
01:17:04 ...
01:17:25 -Pouyari.
01:17:26 ...
01:17:48 ...
01:18:10 -Bien joué, Pouy !
01:18:11 ...
01:18:19 ...
01:18:47 ...
01:18:57 ...
01:19:06 ...
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01:28:08 ...
01:28:18 ...
01:28:22 -Coucou !
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