Élisabeth Borne a remis sa démission à Emmanuel Macron qui l’a acceptée. Le chef de l’État a remercié “de tout cœur” la cheffe du gouvernement pour son travail “exemplaire” au “service de la Nation”. Son successeur devrait être connu ce mardi matin. Alors que les noms de Julien Denormandie ou Sébastien Lecornu circulaient en coulisse, Gabriel Attal serait le favori pour entrer à Matignon
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00:00 D'abord je voudrais saluer quand même le départ d'Elisabeth Borne,
00:03 qui même si je ne suis pas du tout sur sa ligne politique,
00:06 a montré du courage, de la constance, malgré son surnom de Madame 49.3.
00:12 Elle a fait des choses difficiles, elle a vécu des choses extrêmement difficiles.
00:16 Son courrier de démission est particulièrement surprenant.
00:21 Vous m'avez fait part de votre volonté de nommer un nouveau Premier ministre,
00:24 ce n'est pas vraiment une démission, elle prend acte de son renvoi.
00:30 Mais elle est respectueuse de la Constitution,
00:34 garant du bon fonctionnement des institutions,
00:36 contrairement à ce que je viens d'entendre tout à l'heure sur le plateau.
00:39 Mais ce qui ressort de tout ça, et quel que soit le Premier ministre nommé,
00:44 c'est que quoi qu'il arrive, nous sommes dans le côté parlementaire
00:49 de notre fonctionnement démocratique,
00:51 puisque Emmanuel Macron n'a pas de majorité au Parlement.
00:56 Je pense que c'est le nœud du problème.
01:00 Mais sur Gabriel Attal ?
01:01 Le candidat ou la candidate qu'il choisira, qu'il désignera,
01:05 le Président de la République est face à cette réalité têtue,
01:10 pas de majorité absolue à l'Assemblée,
01:12 et donc la majorité relative dont il dispose.
01:15 Vous auriez aimé, vous pardonnez-moi Valérie Boyer,
01:17 vous auriez aimé un Premier ministre LR ?
01:21 Écoutez, c'est un programme politique qu'il faut,
01:23 c'est une ligne politique,
01:25 donc peut-être qu'on connaîtra enfin la ligne politique du Président de la République
01:30 à l'issue de cette nomination.
01:32 Pour l'instant, on ne l'a pas vue,
01:34 et ça fait partie des difficultés qu'il a rencontrées au Parlement.