L'humoriste Jeanfi Janssens s’exprime, les larmes aux yeux, pour la première fois sur l’affaire Stéphane Plaza: "Ce n'est pas le monstre qu'on essaye de vous vendre. Il n'est pas violent" - Regardez
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00:00 -La question, c'est la 1re fois que vous allez vous exprimer sur Stéphane Plaza,
00:03 si je ne me trompe pas.
00:04 Vous êtes toujours ami avec lui ? -Oui.
00:06 -C'est toujours votre ami ? -Oui.
00:08 -Ca n'a rien changé ? -Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:11 -Je vous pose la question.
00:12 -Je voudrais qu'on retienne avant la présomption de culpabilité.
00:16 Voilà.
00:17 Je connais Stéphane, je le connais très bien.
00:20 Je connais également...
00:22 ses détracteuses.
00:24 -Oui.
00:25 -Donc, je... -Vous savez exactement qui est qui.
00:28 Vous connaissez une, parce que je l'avais rencontrée.
00:31 -Je connais les trois. -Vous connaissez les trois.
00:33 -Vous leur avez parlé à ces... -Non, non, non, non.
00:36 Je ne rentre pas et puis je...
00:39 Je respecte juste tout ce qui se passe
00:42 et je respecte le travail qui est fait
00:44 pour démontrer son innocence,
00:46 parce que je pense que ce sera ça, j'en suis persuadé.
00:49 C'est mon ami, je connais très bien mon ami.
00:51 -Vous avez contact avec lui ? -Oui, il a été très affecté
00:54 et il est très affecté par tout ça,
00:57 parce que ça, c'est tellement soudain,
00:59 ça tombe d'un coup.
01:01 Je sais pas quoi vous dire avec ça,
01:04 parce que, juste, Stéphane Plaza n'a pas changé
01:09 et Stéphane Plaza n'est pas violent, je le dis ici.
01:12 Et puis, on verra, mais moi, je crois à la présence
01:14 sans détention. -C'est important de le rappeler.
01:17 -Sans culpabilité. -Vous l'avez eu quand,
01:19 la dernière fois ? -La semaine dernière,
01:21 pour mon anniversaire. -Qu'est-ce qu'il vous a dit ?
01:24 -Il a dit qu'il allait venir, en plus.
01:26 -Je sais à quel point ça a été un effort pour lui
01:29 de se déplacer pour venir à mon anniversaire,
01:32 pour me faire plaisir, malgré le regard des autres,
01:36 malgré tout ce qui se passe pour lui,
01:38 alors qu'il a décidé, lui, de rester silencieux
01:41 et de laisser faire les choses aux gens compétents,
01:44 à la justice. -Il est venu pour vous voir.
01:47 -Il a pris une voiture pour venir me voir.
01:49 Moi, ça m'a marqué.
01:50 Donc, c'est un ami.
01:54 Donc, il est là pour moi, je suis là pour lui.
01:57 -Si vous pouviez lui dire quelque chose en face de la caméra,
02:00 vous lui diriez quoi ? -Du fond du coeur,
02:03 je l'aime, je le sais.
02:04 Il a été là dans des moments très durs de ma vie, Stéphane.
02:09 Donc, ça m'a dû montrer que je suis là aussi pour lui,
02:12 et puis c'est pas le monstre qu'on essaie de vous vendre,
02:15 parce qu'il n'est pas du tout ça.
02:17 Donc, ça fait mal. Et puis, je m'aperçois,
02:20 en côtoyant son histoire, que personne n'est à l'abri de rien,
02:23 il suffit qu'un matin, quelqu'un vous dise...
02:26 "Ah, mais oui, OK, il y a des choses qui sont vraies,
02:29 "il y a des choses à vérifier, il y a des vraies histoires."
02:32 Mais la première allégation tout foutre en l'air
02:35 dans la vie de quelqu'un, sans avoir vérifié,
02:37 sans avoir laissé la justice ou les enquêteurs,
02:40 peu importe, mais les autorités compétentes,
02:42 la vindicte médiatique, ça suffit, ça fait beaucoup de mal.
02:46 -Pour un petit message à Stéphane Plaza.
02:48 Ce mois-ci, j'embrasse, je l'ai rencontré grâce à vous.
02:51 Vous me l'avez fait venir pour "Dance avec les stars".
02:54 On le rappelle, la présomption d'innocence.
02:57 S'il y a eu quelque chose de mal, la justice est là pour ça,
03:00 mais il y a toujours cette présomption d'innocence.
03:03 C'est vrai que moi aussi, je suis étonné par tout ça,
03:06 et j'ai toujours rencontré en lui quelqu'un de très gentil.
03:10 Vous avez d'ailleurs ça, voilà, tous les deux,
03:13 c'est ce côté extrêmement doux et puis cette folie.
03:16 Après, c'est sur les maladresses.
03:18 -Si j'avais été témoin de ça, ça n'aurait pas pu être mon ami.
03:21 - Vous n'aurez pas pu être l'ami de Karine.