Boutron : «Si on ne joue pas à Orléans, autant aller à Paris» - Foot - Coupe - Orléans

  • il y a 9 mois
Invité de l'Équipe de choc, le président de l'US Orléans a avancé l'idée de disputer le seizième de finale de Coupe de France contre Paris au Parc des Princes plutôt qu'à domicile, en raison d'une pelouse potentiellement impraticable.

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Transcription
00:00 -J'appelle tout de suite Philippe Boutron,
00:02 président de l'USA depuis 14 ans.
00:05 Bonjour, Philippe. Merci d'être avec nous.
00:07 Vous êtes au Dakar. -Bonjour.
00:09 -Oui.
00:10 -Qu'est-ce que vous faites au Dakar, en deux mots ?
00:13 -Bah...
00:14 -Le Dakar.
00:15 -Je cours. Je cours...
00:17 Je participe à mon 10e Dakar,
00:19 une épreuve à laquelle je suis très attaché.
00:22 -C'est formidable.
00:23 C'est quelque chose que vous faites régulièrement.
00:26 On est avec vous, pas pour parler du Dakar,
00:29 mais on va en profiter.
00:30 Vous évoluez en national.
00:32 Vous êtes les prochains adversaires du PSG en Coupe de France.
00:35 Quelle a été votre réaction ?
00:37 Comment la nouvelle a été accueillie ?
00:39 -C'est toujours un bonheur de rencontrer
00:43 une équipe aussi prestigieuse,
00:45 pour les joueurs, les partenaires, les supporters.
00:49 Bien évidemment, c'est l'adversaire rêvé,
00:51 bien que sportivement, on se doute un peu de l'issue,
00:55 encore que tout soit possible,
00:57 mais il faudrait vraiment que nous puissions jouer à l'ourbe.
01:00 Mais c'est très bien pour mettre en lumière notre club d'Orléans.
01:05 -J'ai des images de vos joueurs déjà en 2018,
01:08 qui explosaient de joie au moment d'apprendre
01:11 qu'ils affronteraient le PSG de Neymar et de Messi
01:13 en huitièmes de finale, mais de la Coupe de la Ligue.
01:16 Je vous laisse regarder les images.
01:19 Regardez bien en bas à gauche. Dites-moi si vous reconnaissez.
01:22 ...
01:26 -Ouais !
01:28 -Ouais !
01:29 -Ouais !
01:30 -Ouais !
01:31 -Ouais !
01:32 -Ouais !
01:33 -Ouais !
01:35 -Ouais !
01:36 -Ouais !
01:37 -Ouais !
01:38 -C'est moi !
01:39 -Ouais !
01:40 -Ouais !
01:42 -Ouais !
01:43 -Ouais !
01:44 -C'est bon !
01:45 -C'est quand ils sont dans le vestiaire.
01:47 Il est au fond, à gauche. -A droite.
01:50 -A droite ? -Ah oui.
01:51 -Il est en slip. -J'ai pas vu.
01:53 -Alors, Philippe, est-ce que vous l'avez vu ?
01:55 -Non ! -J'ai pas vu.
01:57 -Bien sûr, notre ami Pierre.
01:58 -Il est bas, en fond. -Il est pas vite.
02:01 -De respect et d'amitié. -A gauche.
02:03 -C'est un bonheur de voir cette voie communicative
02:06 des petits clubs, des petits poussés,
02:08 quand on sait que sportivement, pour que ça passe,
02:11 il faut plus qu'un exploit. On se dit quoi ?
02:13 On peut le faire ?
02:15 -Ah oui, bah, on est avant tout compétiteurs,
02:17 donc le football a une de ses qualités,
02:20 il a toujours eu une de ses particularités,
02:24 d'offrir quelques fois des surprises.
02:26 Maintenant, c'est l'Everest qu'il faut franchir.
02:30 -Pierre Boubi, je vous passe Pierre Boubi.
02:32 Il a des questions à vous poser.
02:34 -Salut, président. J'espère que tout va bien
02:37 et que le Dakar se passe bien.
02:39 J'ai cru comprendre un petit peu, à droite, à gauche,
02:42 que le terrain était en train d'être scalpé,
02:45 justement, pour le remettre en état.
02:49 Est-ce qu'il y a une possibilité pour jouer sur ce terrain
02:53 ou est-ce que vous cherchez des solutions ?
02:55 -On est en train de réfléchir, peut-être inverser le match,
03:00 aller jouer au Parc des Princes, pourquoi pas ?
03:03 Il faut voir dans quelles conditions,
03:05 parce qu'on a le problème de notre pelouse,
03:07 on n'est pas certain qu'elle soit opérationnelle.
03:10 Si on ne joue pas à Orléans, autant aller jouer à Paris
03:13 plutôt que sur un stade de repli, ce ne serait pas une bonne idée.
03:17 -Je suis preneur, s'il y a des places,
03:19 je finis par jouer.
03:20 Rires
03:22 -Tu sais qui veut compter dessus, Pierre.
03:25 -Est-ce que vous vous êtes relevé du départ de Pierre Boubif ?
03:29 C'est toujours difficile pour vous de vivre en son absence.
03:33 Quel est votre regard par rapport à ce départ ?
03:35 Vous avez ému beaucoup, là-bas.
03:37 -Sans flagornerie aucune,
03:39 Pierre Boubif est arrivé à mi-saison
03:41 alors que nous étions en national.
03:44 Il a fait partie des trois recrues hivernales
03:47 grâce auxquelles nous avons pu remonter en Ligue 2.
03:50 -Bravo.
03:51 -Il nous a amené tout le métier.
03:53 Sur les coups de pied, il a été remarquable.
03:55 Il avait une particularité qu'entre le stade de Reims,
03:58 il marquait à chaque fois.
04:00 -Il aimait l'argent ou pas ? Il coûte très cher à la chaîne.
04:03 -Je te fais un virement derrière.
04:05 -Il coûtait cher ou pas, à l'époque ?
04:08 -Bien évidemment, comme tous les footballeurs.
04:10 -Bonjour, président.
04:12 Vous parliez de monter en Ligue 2 avec Pierre.
04:15 Cette année, c'est un peu plus compliqué
04:17 pour suivre le championnat de National.
04:19 On a le Red Star qui caracole en tête.
04:21 Vous n'êtes pas si loin que ça de la montée.
04:24 Il y a plus de monde devant que derrière.
04:26 C'est quoi les objectifs de l'USO sur la fin de saison ?
04:29 On sait que le PSG sera une petite parenthèse
04:32 dans un quotidien qui n'est peut-être pas forcément
04:35 très reluisant à Orléans.
04:36 -Absolument. On aura un test dès vendredi
04:38 puisqu'on va jouer au Red Star.
04:40 Ca permettra de nous étalonner, sachant que nous sommes
04:44 sur une série de quatre victoires consécutives
04:48 et un changement de coach qui, semble-t-il, était bénéfique.
04:53 Tout peut se passer.
04:55 On sait que le championnat de National est très ouvert.
04:58 Les écarts sont très serrés.
05:00 Malheureusement, il y a des circonstances
05:02 extra-sportives qui font qu'il y a des modifications
05:05 dans le classement. Tout est possible.
05:08 -Bon, Philippe, je vais revenir, moi, sur le Dakar,
05:10 parce que t'es là-bas.
05:12 Comment se passe ce début de course, là,
05:14 avec ton équipe et ta team ? -Ah oui, ça nous intéresse.
05:17 -Non, mais c'est vrai ? -Bah oui.
05:19 -Ca va, ça se passe bien,
05:21 mais c'est un Dakar très difficile.
05:24 Chaque année, le niveau augmente.
05:26 C'est devenu de plus en plus professionnel.
05:29 Et les choses sont nombreuses, mais bon, on vient là pour ça.
05:33 Donc, beaucoup de bonheur et une parfaite organisation.
05:36 -C'est quand même une situation assez improbable.
05:39 Vous avez eu vos joueurs au téléphone ?
05:41 On arrive à vous avoir, il y a du réseau.
05:44 On sait que c'est compliqué.
05:45 Est-ce que vous les avez eus ?
05:47 -J'ai eu le coach quasiment tous les jours.
05:50 Les joueurs, malheureusement, non,
05:52 mais j'ai le coach de transmettre mes félicitations
05:55 pour cette qualification,
05:58 et puis tout faire pour bien fonctionner
06:02 contre le Red Star vendredi, qui est un match très important.
06:05 -Le Dakar, c'est une épreuve difficile,
06:07 mais on s'en rend compte, sachant qu'on diffuse d'à peu près.
06:11 Qu'est-ce qu'on recherche en faisant cette épreuve ?
06:14 Qu'est-ce que vous êtes venus chercher ?
06:17 -L'adrénaline et l'aventure.
06:19 Vous savez, quand on part le matin pour faire 600 km
06:22 au travers du désert, on ne sait pas si on va arriver le soir.
06:26 Il y a un véhicule sur deux qui ne finit pas,
06:29 donc c'est vraiment une aventure.
06:31 Et puis, un site extraordinaire
06:34 avec des paysages tout à fait remarquables.
06:37 C'est vraiment une épreuve hors normes.
06:40 -On les voit à l'écran.
06:41 Dans quelles conditions vous dormez ?
06:44 Donnez-nous les coulisses.
06:45 -Ca a beaucoup évolué.
06:49 Les premiers Dakars que j'ai faits, on était sous la tente.
06:52 Maintenant, il y a de plus en plus de camping-cars,
06:55 et c'est vrai que les conditions sont beaucoup plus confortables
06:59 qu'elles ne l'étaient par le passé.
07:01 -Merci beaucoup, Philippe.

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