L'entraîneur de l'US Orléans est revenu sur la défaite à domicile contre le PSG (1-4), samedi en seizièmes de finale de la Coupe de France. Malgré la lourdeur du score, le technicien a apprécié la performance de ses défenseurs et reconnu la supériorité du groupe parisien.
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00:00 Il y a deux sentiments. Il y a la lourdeur du score malgré tout.
00:07 Je pense que sur tous les buts on peut mieux faire, c'est sûr.
00:12 Mais sur 2, 3, 4 on peut mieux faire.
00:17 C'est le 2, c'est le pénalty.
00:24 Je ne l'ai pas vu, mais le staff m'a dit qu'il était un peu sévère.
00:31 Après, en direct, on me dit que si ça ne touche pas la main, ça peut s'enchaîner sur une action de but.
00:40 On ne va pas parler de l'arbitrage, parce qu'il a été bon l'arbitre.
00:45 Après sur 3, ce qui me dérange, c'est qu'on avait dit des choses juste avant les changements,
00:49 en disant que les attaquants, il fallait qu'ils aillent presser au plus près pour empêcher ça.
00:54 On prend un but qu'on n'a pas le droit de prendre.
00:57 Marquinhos fait une transversale sans être cadré, sans être pressé.
01:00 Ce n'était pas ça la consigne.
01:02 Ça, ça m'agace, parce que c'était largement évitable.
01:07 C'était surtout sur la 2 et 3.
01:10 Après, de la fierté malgré tout, parce que de la fierté sur l'opposition qu'on a pu mettre en place.
01:17 Au final, le nombre d'occasion qu'on a eu en première mi-temps.
01:21 Parce que face à ce type d'équipe, il y a la frappe de Louis, qui est le Poufran à 20 mètres.
01:26 Il y a une frappe de Lucas qui est mal ajustée, je pense.
01:32 Sur un retour, il y a un ballon de Steve Solvay aussi,
01:34 où je pense qu'il doit la prendre plein coup de pied pour la croiser fort.
01:38 Elle reste dans la chaussure.
01:40 Ça fait quand même quelques occasions face à Paris, ce qui n'est pas rien.
01:44 Après, on savait qu'on allait souffrir, qu'on n'allait pas voir le ballon, qu'on allait devoir beaucoup courir.
01:49 Je trouve que les garçons, ils ont tout donné, encore une fois.
01:52 On ne peut pas leur reprocher grand-chose sur leur investissement.
01:55 J'étais malgré tout très content de la ligne défensive, de Owen aussi, dans les buts.
01:59 Qui a fait son match pleinement.
02:02 La ligne défensive, que ce soit les cinq de derrière.
02:05 C'est pour ça que d'ailleurs, sur ces cinq-là, il n'y en a pas un qui est sorti.
02:08 Parce qu'il ne méritait pas de sortir, tout simplement.
02:11 Je le répète, ça c'est pour la presse locale.
02:14 Je ne suis pas là pour faire des cadeaux.
02:17 Après, c'est simplement ça.
02:20 Ce qui est dommage, c'est si on arrive à marquer un peu plus tôt, pour peut-être amener le stade, comme je le disais avec nous,
02:27 mettre un peu plus de folie.
02:30 Mais c'est tellement beau en face aussi, avoir joué.
02:33 C'est la réalité.
02:36 Il n'y a pas de fioritures, il n'y a pas de gestes superflus, il n'y a pas de passes superflus.
02:42 On sent vraiment la mise en place d'un cerveau collectif.
02:45 En fait, il y a un cerveau collectif.
02:48 Ils ont un cerveau unique, avec 11 personnes qui réfléchissent en même temps dans le même cerveau.
02:54 Et quand on voit ça, ça donne envie de progresser.
02:57 Moi, en tant que coach, et par rapport aux joueurs aussi.
03:00 Ce que je dis, ce match doit surtout nous servir pour le futur.
03:04 Pour le futur, parce qu'ils ont une faculté, une capacité à être des vrais compétiteurs des tueurs.
03:10 À réclamer la moindre touche, le moindre corner.
03:14 S'ils pénalty, pas pénalty, tout de suite.
03:16 Ils ont ce mental de grands gagneurs.