Comment bien appréhender le PGA Tour avec Thomas Detry - Golf + le mag

  • il y a 8 mois
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Transcript
00:00 Vous êtes notre grand témoin, je le disais, parce que vous, vous avez su appréhender ce grand saut sur le PGA Tour.
00:07 On le rappelle, c'était lors de l'automne 2022.
00:10 Rappelez-nous, pour des débuts vraiment fracassants.
00:14 Alors oui, ça fait un bail déjà maintenant.
00:19 Mais ça a été un super début.
00:21 Je n'avais pas trop à quoi m'attendre et je pense que j'ai dû enchaîner sur quelques top 10.
00:26 La saison commençait en 2022 à Napa, en Californie.
00:30 Je pense que j'avais fait un top 11 ou un top 10, suivi d'un top 10 encore au Mississippi.
00:36 Et puis, j'ai eu cette super deuxième place au Bermude qui m'a vraiment propulsé dans les classements de la FedEx.
00:43 Et c'est vrai que c'est toujours génial de démarrer une saison et un peu une nouvelle carrière aux États-Unis de cette manière.
00:51 Alors puisque vous êtes le mieux placé, Thomas, dites-nous tout et dites-le surtout à nos Français qui vont découvrir le circuit américain.
00:58 Quel conseil vous pouvez leur donner ?
01:00 Qu'est-ce qu'il faut faire justement pour tout de suite s'adapter au PGA Tour ?
01:05 Voilà, tout dépend évidemment de la situation de chacun.
01:08 Moi, en l'occurrence, j'ai une famille, j'ai une femme, j'ai deux enfants.
01:13 Voilà, donc j'ai eu la chance d'avoir ma femme qui était à fond dans l'aventure américaine.
01:19 Donc on a pu, voilà, on est tout simplement reparti ensemble avec la petite.
01:23 À ce moment-là, on n'avait encore qu'une fille.
01:24 Maintenant, on a notre deuxième qui est arrivée en octobre l'année dernière.
01:27 Mais voilà, déjà, on a partagé cette aventure ensemble, ce qui m'a permis de ne pas être seul de l'autre côté de l'Atlantique et d'être avec toute ma petite famille.
01:38 Alors un autre point, je pense, qui m'a fort aidé aussi, c'est de déjà avoir étudié quatre ans aux États-Unis.
01:43 Voilà, j'étais déjà habitué un petit peu aux différents états, l'herbe.
01:48 Il faut savoir qu'il y a beaucoup de types d'herbes aux États-Unis.
01:50 Il y a Zoja, il y a Kikuyu, il y a la Bengrasse comme on a plus ou moins ici en Europe.
01:55 Donc voilà, tous ces aspects-là ont fait que ça a un peu facilité la transition.
02:03 Et puis voilà, j'ai mon coach aussi, Jérôme Tenis, avec qui on a bossé sur pas mal de choses.
02:08 Voilà, il faut savoir que les parcours sont relativement plus durs.
02:13 Ils sont plus longs. L'Europe est plus haute.
02:16 Les rimes sont plus fermes. Donc on a passé pas mal de temps sur notre wedging.
02:21 On a bien bossé le wedging. Le driving aussi, je pense qu'on a fait un bel upgrade dans le driving.
02:26 Mes statistiques de driving ont clairement prouvé que j'ai pris la longueur à tout niveau,
02:31 que ce soit les fêtes, que ce soit au drive.
02:33 Donc toutes ces choses-là font qu'il y a moyen de démarrer son pique-j'étour sur les chapeaux de roue.
02:41 Question de Thierry David.
02:42 Oui, Thomas, vous l'avez évoqué.
02:45 C'est vrai qu'il y a un côté, je dirais, mental et psychologique d'acclimatation à un nouveau pays,
02:50 à un nouveau continent. D'ailleurs, un de vos compatriotes, Nicolas Colsart, pour ne pas le nommer,
02:55 nous l'avait dit il y a longtemps lorsqu'il avait connu son expérience aux États-Unis.
02:58 Le plus difficile, finalement, c'était de s'acclimater à cette nouvelle culture
03:02 et au fait que finalement, il n'y a pas trop d'interaction entre les gens dès que la journée est terminée.
03:06 Donc ça, vous l'avez bien géré.
03:07 Maintenant, quand vous parlez du parcours, la difficulté sur ces parcours-là, c'est avant tout les greens.
03:14 Vous avez parlé du waging qu'il faut travailler parce qu'on imagine qu'évidemment,
03:17 on rate des fairways et le rough est très méchant.
03:20 Il faut se mettre en position parce que la grosse, grosse différence, ce sont les greens, d'après ce qu'on entend ?
03:27 Alors évidemment, tout dépend un peu des parcours, pas tous les parcours, mais il y a quand même dans l'ensemble,
03:33 j'ai envie de dire le premier parcours qui me passe par la tête, c'est Bale.
03:37 Là, on joue l'Arnold Palmer Invitational.
03:39 Là, c'est un rough dense de chez dense qu'on voit rarement en Europe.
03:43 Les greens sont presque brûlés le dimanche.
03:47 Donc déjà, si on ne vient pas du fairway, si on vient du rough,
03:50 c'est presque impossible de garder la balle sur le green.
03:53 Ça se rapproche presque d'un majeur en fait.
03:55 Donc quand on est sur le fairway et qu'on a la possibilité de se rapprocher du trou sur le green,
04:02 qu'on a un wedge, il faut savoir wedger avec un maximum de spin pour pouvoir arrêter la balle sur le green,
04:08 pour pouvoir se donner une chance éventuelle de birdie.
04:11 Donc ce sont toutes ces petites choses-là qui font que c'est plus compliqué.
04:14 Et puis voilà, il y a la longueur aussi, il n'y a rien à faire.
04:16 Les parcours sont tout simplement plus longs.
04:19 François.
04:20 Bonjour Thomas.
04:23 On a parlé des parcours sur le PGA Tour.
04:25 Maintenant, j'ai envie de te parler de l'adversité, un petit peu les autres joueurs qu'on rencontre,
04:29 sans dénigrer évidemment le Tour européen.
04:32 On tombe quand même sur des gros poissons quasiment chaque semaine.
04:35 Là aussi, il faut se dire qu'on a sa place là-dedans et qu'on peut être aussi bon,
04:39 voire meilleur que tous ces grands joueurs.
04:42 Alors oui, la grosse différence je pense aux États-Unis, c'est la profondeur,
04:46 le depth en anglais, ils appellent ça le depth de défi.
04:49 Donc c'est vraiment la profondeur du champ de joueurs.
04:52 Voilà, sur le Tour européen, j'ai envie de dire, sur les grosso modo 140-150 joueurs qui jouent,
04:57 il y a environ une trentaine, une quarantaine de joueurs qui sont vraiment très forts.
05:02 Tandis que sur le PGA Tour, c'est quasiment tout le champ.
05:06 Allez, on va dire qu'il y a peut-être toujours 15% du champ qui démarque un petit peu,
05:10 qui est un peu moins fort.
05:11 Donc voilà, je vais vous donner un exemple.
05:12 Par exemple, au Mexique cette année, en fin d'année, au mois d'octobre,
05:16 je pense que je fais le week-end, je passe le cut tranquillement, je termine,
05:21 et je fais -11, si je me souviens bien, ou -10 sur le week-end et j'ai perdu des places.
05:26 Donc en deux jours, je fais -10 sur un parcours qui était quand même assez long,
05:29 il y avait du vent, donc -10, il faut quand même le faire.
05:33 Et j'ai même perdu des places le week-end.
05:37 Donc c'est un peu pour vous dire la profondeur et le niveau de jeu qu'il y a sur le PGA Tour.
05:43 Donc voilà, si vous voulez faire un move dans le leaderboard le week-end,
05:46 il faut à chaque fois, presque à chaque fois, faire -7, -8, voire -9.
05:50 Enfin, on l'a vu encore cette semaine à Hawaii, les scores sont hallucinants.
05:54 Et ce sera donc la grande première pour Mathieu Pavon,
05:58 en cette fin de semaine sur le Sony Open.
06:01 Thierry, on rappelle Mathieu qui a obtenu sa carte en finissant dans le top 15 de la Race to Dubai.
06:07 À votre avis, il est prêt à ce nouveau défi, Mathieu ?
06:12 En tout cas, il l'attend et il l'applète ses voeux, il l'a réussi.
06:16 Je pense qu'il est taillé pour le PGA Tour.
06:19 On va peut-être en parler avec Thomas dans un instant parce qu'il le connaît aussi,
06:21 mais je pense que Mathieu est taillé pour le PGA Tour parce que déjà, il aime jouer là-bas.
06:26 Le peu de fois où il s'est confronté à ses parcours et à ses joueurs,
06:29 il a plutôt été à son avantage.
06:32 Et lorsqu'on a l'envie de bien faire sur ces parcours-là,
06:36 il a la puissance, il a tout ce qu'il faut.
06:38 Moi, je pense que ça va le faire.
06:39 Alors qu'on revoit sa victoire en Espagne, la victoire de Mathieu Pavon.
06:44 Thomas, dans quel état d'esprit doit être Mathieu pour ses grands débuts sur le circuit américain ?
06:51 Je pense qu'il ne doit pas trop s'emballer.
06:52 Comme vous l'avez bien dit, il est taillé, il est prêt, il a le niveau.
06:57 On voit qu'il est mentalement au top.
06:59 Cette victoire en Espagne, c'était magnifique à voir.
07:01 Je me souviens, lorsque j'étais à la maison, j'attendais notre deuxième fille.
07:08 C'était très impressionnant de voir ça.
07:09 Je pense qu'il ne doit pas trop changer ses habitudes.
07:12 Ce qu'il fait là fonctionne clairement très bien.
07:15 Je pense qu'il peut continuer là-dessus,
07:17 continuer à avoir des bonnes routines, à bien se préparer pour les tournois,
07:22 comme je suppose qu'il va le faire.
07:25 Et je ne me fais pas trop de soucis pour Mathieu, ni pour Victor, ni pour Paul d'ailleurs.
07:30 Je pense qu'ils ont tous les trois le niveau pour performer sur le Pigeot Tour.
07:35 Je me tourne vers vous, Johanna.
07:37 Vous aussi, vous êtes passée du Let au LPGA.
07:40 Quel souvenir avez-vous de cette transition
07:44 et quelles difficultés avez-vous rencontrées à ce moment-là ?
07:48 Quand j'ai démarré, j'avais une carte partielle.
07:51 Le premier tournoi, c'était en avril, début avril.
07:56 C'était un tournoi au Texas.
07:59 Miraculeusement, j'ai passé le cut.
08:02 Grosse confiance.
08:04 Non, mais je dis ça parce que c'était une ère totalement étrangère pour moi,
08:10 un parcours totalement différent de ce à quoi j'étais habituée.
08:15 Je ne m'attendais pas à grand-chose.
08:17 Bonne nouvelle, j'ai passé le cut.
08:19 Et là, il y avait un reshuffle.
08:21 Donc, derrière, je suis rentrée sur plus de tournois.
08:25 Et puis, la chance que j'ai eue, c'est que les premiers tournois,
08:28 c'était Virginie, New Jersey, Canada.
08:32 Donc, des parcours très semblables à ce qu'on a en Europe.
08:35 Parce que justement, Thomas parlait de trois catégories d'herbes.
08:37 Il y avait le Bengra, c'est ce qu'on connaît en Europe.
08:40 Et Kikuyu et Shigosa, que je n'arrive jamais à prononcer.
08:46 Et bref.
08:48 Donc, là, j'étais sur un territoire familier,
08:51 une herbe que je connais, avec laquelle je suis à l'aise.
08:53 Donc, pour moi, ça s'est tout de suite très bien passé.
08:55 Alors, pas aussi bien que Thomas avec des top 10,
08:58 mais des top 15, des top 20.
09:00 Et comme ça, j'ai eu ma carte.
09:02 Mais derrière, c'est vrai que là, ce qui n'est pas facile,
09:05 c'est de s'adapter ensuite aux parcours qui sont dans des endroits tropicaux,
09:10 avec cette herbe qui est beaucoup plus exigeante,
09:14 surtout autour des greens.
09:15 Et ça, il m'a fallu plutôt deux ans,
09:19 surtout pour la lecture des greens.
09:21 Ça, il m'a fallu deux ans pour comprendre bien le grain et m'adapter.
09:25 - C'est quelque chose que vous travaillez en particulier avec Jérôme,
09:29 cette lecture des greens, Thomas, depuis votre arrivée aux États-Unis ?
09:34 - Oui, ce sont des petits détails qu'on essaie d'implémenter à chaque fois,
09:38 chaque semaine.
09:39 Je pense que, comme Jonas l'a dit, l'herbe est toujours différente.
09:42 Donc, il y a de temps en temps des greens avec plus de grains,
09:45 moins de grains, plus de vitesse, moins de vitesse.
09:47 Donc, toutes ces petites choses font que ça rend les choses un peu plus compliquées.
09:51 Et avec Jérôme, c'est clairement quelque chose qu'on entraîne quasiment quotidiennement,
09:58 j'ai envie de dire.
09:59 On est tous les jours sur le putting green,
10:02 à sentir la vitesse, à travailler la lecture de pente,
10:05 à avoir le bon coup d'œil pour bien sentir le put.
10:09 Et voilà, je pense que ce sont des choses qui font la différence à la fin d'année.
10:14 - En revanche, Thomas, est-ce que ce sera différent pour Paul Barjon,
10:18 qui lui revient sur le Pitchier Tour ?
10:22 Il a déjà joué quelques tournois.
10:26 - Oui, Paul qui est presque américanisé.
10:28 Il est français, mais il est presque plus américain que français.
10:32 C'est une blague.
10:34 Mais je pense que pour lui, ça ne va en tout cas pas poser trop de soucis.
10:41 Si je ne me trompe pas, il a une copine américaine aussi.
10:46 Peut-être que je me trompe.
10:47 - Non, non, il est marié avec une Texane.
10:48 - Il est marié avec une Texane.
10:50 Voilà, donc il connaît la culture, il connaît l'environnement,
10:54 il connaît la nourriture, il connaît tout.
10:56 Ce sont toutes les petites choses qui font qu'on se sent plus à l'aise.
11:00 Je ne côtoyais pas Paul il y a quelques années sur le Corn Ferry.
11:06 C'est un très bon ami à moi aussi, avec qui j'ai partagé quelques années en fac.
11:11 On a joué l'un contre l'autre durant nos années en fac.
11:17 Très bon joueur.
11:18 - Et puis un petit mot quand même de Victor Perez, Thierry, les dernières infos,
11:22 parce que malheureusement pour lui, il est blessé.
11:24 - Alors, petite blessure à l'épaule, rien de bien méchant.
11:27 Il s'est blessé pendant les fêtes en bougeant un meuble, si vous voulez tout savoir.
11:31 - D'accord, ça arrive.
11:33 - Mais alors comme il est très précautionneux et qu'il ne veut rien laisser au hasard,
11:37 Victor, il a décidé de reporter de quelques jours ses débuts sur le Pidget Tour
11:41 pour être vraiment à 100 %.
11:43 - Encore un certain pour l'Amex ou encore le Farmers, Thomas.
11:46 Victor Perez, notre numéro en français que vous connaissez bien.
11:49 Vous avez joué déjà avec Victor.
11:53 - On a joué exactement au mois d'avril, au mois de mai,
11:56 on a joué le Zürich Classic qui est finalement le seul tournoi par équipe sur le Pidget Tour.
12:01 J'avais proposé à Victor de jouer avec moi.
12:05 Et voilà, c'était même Luc Donald qui nous avait envoyé un petit coup de fil
12:08 en nous disant "Est-ce que ça vous dirait de partager une partie ensemble ?"
12:13 À ce moment-là, on était encore des potentiels pour la Harder Cup,
12:16 on n'a pas vraiment fait la fin de saison rêvée, mais c'était super sympa.
12:22 C'était un super parcours, Victor un très chouette joueur avec qui jouer,
12:28 et on a vraiment passé une bonne semaine.
12:30 - On y voit les images justement de ce Zürich où vous jouiez avec Victor Perez.
12:35 Restez encore un petit peu avec nous Thomas,
12:37 parce qu'on va aussi parler de votre début de saison dans un instant,
12:40 mais avant, on va recueillir aussi les conseils de l'un des patrons du Pidget Tour
12:47 envers nos Français les petits nouveaux, les conseils de Rory McIlroy.
12:52 - Oui, jouer en Amérique est un peu différent de jouer sur le tour européen, je dirais.
12:58 Les équipes de golf sont un peu différentes.
13:01 Je pense que vous vous êtes pénalisé beaucoup plus en Amérique pour vous faire courir à court terme.
13:08 Et je pense que le truc, c'est juste...
13:13 C'est autour des vertus, c'est le chip-chipping et le pot.
13:17 Je pense que tous les gars qui vont récupérer leur carte de ce tour et aller là-bas,
13:23 ils sont tous en mesure de toucher la balle, de jouer de T à vert.
13:28 Mais je dirais que la grande différence, c'est que c'est un peu plus délicat autour des vertus.
13:35 Et s'ils peuvent entrer dans cette saison, travailler sur un jeu court et être préparés,
13:41 ça va vraiment les aider à se réunir et de partir sur un bon départ.
13:47 - Voilà, je crois qu'on a été complet avec tous ces conseils pour Paul Barjon, pour Mathieu Pavon,
13:51 donc pour leur début sur le PGA Tour, sur le Sony Open.
13:55 Thomas Deutry, toujours en direct avec nous dans Le Mag.
13:58 Thomas, on va parler un petit peu de vous rapidement.
14:02 Votre programme de reprise, quel est-il ?
14:05 - Alors moi, malheureusement, je ne joue pas dans le désert, je ne joue pas ici à Dubaï.
14:10 Et je vais reprendre à Palm Springs, dans un autre désert d'ailleurs, le désert en Californie.
14:15 Donc je reprends là-bas, je vais enchaîner sur Torrey Pines.
14:19 Si je ne me trompe pas, après il y a Pebble Beach.
14:23 Et puis le West Management à Phoenix.
14:26 Et potentiellement terminer sur Riviera.
14:30 Voilà un bon début de saison.
14:32 J'ai décidé de malheureusement pas aller à West, c'est un peu trop long.
14:35 Et un peu trop loin avec la famille, donc on part d'ailleurs demain sur Phoenix.
14:40 S'entraîner quelques jours à TPC Scottsdale et puis reprendre à Palm Springs.
14:46 - Thomas, lancé comme une balle, Nicolas, après une très belle saison 2023.
14:52 - Oui, très belle saison effectivement.
14:53 Thomas Deutry qui, comme Victor Perez, comme Mathieu Pavon, a longtemps joué sur le DP World Tour.
14:58 Avec 152 tournois au total, pas de victoire, 5 fois deuxième, 5 fois troisième.
15:02 Thomas ne s'était pas joué à grand-chose, notamment lors d'un play-off au Scottish Open il y a quelques années.
15:07 Et puis il se transfuge sur le circuit américain qui s'est très bien déroulé pour vous avec d'entrées de très gros points marqués.
15:13 Une deuxième place d'ailleurs au Bermuda derrière Simus Power de mémoire l'irlandais.
15:18 Et puis un total, vous le voyez ici, de 42 tournois.
15:23 Oui voilà, je cherchais le chiffre exact.
15:24 42 tournois, 33 cuts, ça, 33 cuts passés évidemment.
15:29 Très belle régularité, 15 top 25.
15:30 Une deuxième place, je l'ai dit, ce qui fait que vous êtes 91e joueur mondial.
15:34 Le meilleur des Belges, Thomas, quand même.
15:36 C'est une petite fierté nationale j'imagine, en rappelant quand même sur le côté national.
15:40 Attention, il y en a un nouveau qui arrive, on va en parler.
15:42 Oui, mais champion du monde quand même en 2018 avec Thomas Peters.
15:47 Je crois que François a une question sur vos ambitions de la saison.
15:49 Oui, bravo Thomas déjà pour cette belle saison sur le PDJ Tour.
15:52 Mais qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'année prochaine ?
15:57 Alors, déjà l'année dernière, en démarrant l'année dernière, j'avais comme objectif de garder ma carte.
16:03 Et puis finalement, quand on commence sur les chapeaux de roue, les objectifs changent.
16:07 Donc voilà, je n'ai finalement pas terminé la saison comme je voulais.
16:11 J'ai pu bien me reposer en fin de saison.
16:15 J'ai bien bossé avec mon coach ici à Dubaï.
16:16 Là, maintenant, je pense que ce qui serait vraiment chouette, c'est d'atteindre le Tour Championship,
16:24 ce qui donne le top 30 de la FedEx, qui donne du coup accès à tous les majeurs.
16:30 C'est vraiment la carte verte pour tous les tournois.
16:32 Donc terminer dans ce Tour Championship, ce qui sera un challenge.
16:35 Je sais que ce ne sera pas facile, mais c'est un gros objectif en lui-même.
16:40 Et alors, je pense d'une autre manière, ce qui sera très important pour moi, ce sera tout ce qui est scheduling.
16:46 C'est de bien ne pas trop jouer.
16:48 Je pense que l'année dernière, j'ai un petit peu trop joué avec ce qui a du coup été lié un peu à mon Burnout en fin de saison.
16:54 Un peu fatigué, un peu ras-le-bol du golfe.
16:55 Donc je pense que scheduling, ne pas trop jouer, faire des blogs de maximum trois semaines, quatre semaines d'affilée.
17:02 Puis faire un bon deux semaines de repos.
17:05 Ça va être la clé pour l'année prochaine.
17:07 Dernière question de Johanna.
17:09 Oui, salut Thomas.
17:10 Dis-moi, j'avais juste une question.
17:13 Est-ce que tu as une équipe avec toi qui voyage ?
17:16 Est-ce que ton coach t'accompagne beaucoup sur les tournois ?
17:18 Est-ce que tu as un préparateur mental, un préparateur physique qui t'accompagne ?
17:22 Alors, j'ai un préparateur mental, mais qui ne vient pas en tournois.
17:25 J'ai souvent en contact, on est souvent en contact via téléphone.
17:30 J'ai Jérôme, Tennis, qui m'accompagne régulièrement.
17:34 Qui entraîne d'ailleurs Francesco Molinari et Adrien Dumont de Chassard aussi sur le PGA Tour.
17:38 Donc il a trois jours sur le PGA.
17:40 J'ai Fabien Le Faucheux, qui vient aussi régulièrement.
17:44 J'ai envie de dire, il vient une fois, ça dépend un petit peu des tournois.
17:48 Mais il ne va pas venir en Californie, mais je pense qu'il va revenir dès que la saison reprend en Floride.
17:53 Et puis j'ai ma famille, donc je suis quasiment jamais seul.
17:56 Je suis toujours bien entouré.
17:58 Ça, c'était une des erreurs que j'ai faites l'année dernière aussi.
18:01 J'ai fait quelques semaines seul et ça ne s'est pas trop bien passé.
18:03 Donc avoir la famille, avoir une présence européenne, c'est très important.
18:10 Merci beaucoup Thomas d'avoir passé ces quelques minutes en notre compagnie.
18:14 Bon courage, bon vent pour la reprise.
18:16 On vous suivra avec plaisir.
18:18 Et puis vous revenez quand vous voulez.
18:19 Le plateau est ouvert, Thomas.
18:21 Parfait.
18:22 Écoutez, c'est super sympa.
18:23 Je vous suis aussi.
18:25 Je vous regarde, j'ai une canapuce ici à la maison aussi.
18:29 Je vous suis tous les jours.
18:30 Je vais me mettre à regarder le mag.
18:32 Voilà.
18:33 Très bon début de saison, Thomas.
18:34 Et puis on l'a dit, trois Français, mais cinq francophones.
18:37 Puisqu'effectivement, il y a Thomas et il y a, on le disait, le petit nouveau,
18:41 Adrien Dumont de Chassard qui vient de monter du camp de Ferry Tour également,
18:43 qui sera sur le Pidgey Tour cette saison.
18:45 Cinq francophones.
18:46 Merci.
18:47 [SILENCE]