Des hommes armés ont fait irruption hier soir sur le plateau d'une télévision publique (TC) à Guayaquil (sud-ouest de l'Equateur), prenant en otage des journalistes et d'autres employés, selon les images diffusées en direct par cette chaîne "Ne tirez pas, s'il vous plaît, ne tirez pas!", crie une femme au milieu des coups de feu, tandis que les assaillants, munis de pistolets, fusils à pompe et certains de grenades artisanales, frappent et forcent les personnes terrorisées à se mettre au sol. L'un d'entre eux est encagoulé, d'autres portent capuches et casquettes.
D'autres encore ont le visage à découvert ou se filment avec leur téléphone portable, tandis que plusieurs d'entre eux font avec les doigts des deux mains les habituels signes de reconnaissance des bandes criminelles liées au narcotrafic qui font régner la terreur en Equateur.
"Ils sont entrés pour nous tuer, mon Dieu protégez-nous", a envoyé à un correpsondant de l'AFP, dans un message WhatsApp, l'un des journalistes captifs. Des plaintes sont audibles en bruit de fond. Au milieu des coups de feu, la diffusion de ces images surréalistes se poursuit en direct pendant de longues minutes, malgré l'extinction des lumières sur le plateau et la caméra qui se fige. Jusqu'à apparemment l'intervention de la police aux cris de "Police, police".
"Les unités de la police nationale (...) ont été alertées de cet acte criminel et sont déjà sur les lieux", a déclaré la police dans un message à la presse.
D'autres encore ont le visage à découvert ou se filment avec leur téléphone portable, tandis que plusieurs d'entre eux font avec les doigts des deux mains les habituels signes de reconnaissance des bandes criminelles liées au narcotrafic qui font régner la terreur en Equateur.
"Ils sont entrés pour nous tuer, mon Dieu protégez-nous", a envoyé à un correpsondant de l'AFP, dans un message WhatsApp, l'un des journalistes captifs. Des plaintes sont audibles en bruit de fond. Au milieu des coups de feu, la diffusion de ces images surréalistes se poursuit en direct pendant de longues minutes, malgré l'extinction des lumières sur le plateau et la caméra qui se fige. Jusqu'à apparemment l'intervention de la police aux cris de "Police, police".
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