En déplacement auprès des forces de l'ordre, à Ermont dans le Val-d'Oise, Gabriel Attal échange avec des employés et des officiers du commissariat. Il est accompagné de Gérald Darmanin.
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00:00 -Vous parliez des agents qui ont été blessés,
00:03 police municipale, au global, sur la durée des émeutes.
00:07 Combien d'agents ont été...
00:09 -Trois agents ont été blessés, M. le Premier ministre,
00:11 avec quelques jours d'ittété quand même.
00:13 Et ils ont tenu en colonne pendant deux heures.
00:15 C'est vrai que les forces de police nationale étaient réparties sur le territoire
00:18 parce que ça a vraiment été...
00:20 On a été très surpris des violences, vraiment,
00:21 dans beaucoup de villes où habituellement très calme.
00:23 Et ils ont tenu deux heures et pendant deux heures,
00:25 ils ont pris des tirs de mortier à non plus pouvoir.
00:28 Donc, vraiment un beau boulot qui a été fait après par la justice.
00:33 Mais ils vont tous bien aujourd'hui, ils travaillent.
00:35 -Oui, ils sont repris.
00:37 -On peut t'aller au police...
00:38 -On peut signaler qu'après les émeutes,
00:40 il y a à peu près 70 enquêtes qui ont été ouvertes
00:42 dans le départemental et qu'aujourd'hui,
00:45 il y en a à peu près la moitié qui ont été élucidées,
00:46 qui ont abouti.
00:48 C'est-à-dire qu'on a toutes les semaines,
00:49 au tribunal de Pontoise, des comparutions immédiates
00:52 sur des enquêtes qui arrivent encore aujourd'hui,
00:53 en janvier, sur des faits de juillet.
00:56 Et on va continuer.
00:57 Le travail de fond est fait par les policiers, les gendarmes.
01:00 Et on continue à déférer des gens
01:02 qui sont finalement identifiés quelques mois après.
01:04 Donc, ça, c'est une mobilisation dans la durée.