• il y a 10 mois
Gabriel Attal, Premier ministre est arrivé au Centre Hospitalier Universitaire de Dijon, il s'exprime sur la question de l'éducation et notamment celle des professeurs absents non remplacés 

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Transcription
00:00 Pour ce qui est de la question des absences non remplacées, là je trouve aussi qu'il y a beaucoup d'hypocrisie chez certains commentateurs ou chez certains politiques.
00:09 Il suffit d'échanger avec des Français, avec des parents d'élèves pour mesurer que cette question-là est un enjeu important.
00:16 Est-ce que ça veut dire que c'est la faute de nos enseignants, de nos équipes pédagogiques, de nos chefs d'établissement ? Évidemment que non !
00:24 Vous savez, moi c'est un sujet, quand j'ai été nommé au ministère de l'Éducation nationale il y a 6 mois, que j'ai pris à bras-le-corps.
00:29 On se retrousse les manches sur ce sujet-là. Parce que première raison des absences non remplacées, c'est d'abord l'organisation du système de l'éducation nationale.
00:38 Et c'est pour ça que j'ai voulu agir résolument, par exemple en demandant que les formations des enseignants aient maintenant lieu en dehors du temps de classe.
00:46 Parce que beaucoup d'absences des années précédentes ont pu être générées par des temps de formation pendant le temps de la classe.
00:53 Et 1 million d'heures par an d'absence étaient liées à de la formation continue. Donc c'est d'abord une question d'organisation.
00:59 Là-dessus, on a commencé à s'y attaquer. Et ensuite, avoir une organisation qui nous permet de mieux valoriser, y compris financièrement, des enseignants qui remplacent un collègue qui est absent.

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