1) Les banques en difficulté à la recherche de profits
L'océan de liquidités se retire de plus en plus loin en ce début d'année, confirmant le mouvement observé depuis l'explosion des banques américaines et celle du Crédit Suisse. Selon The Kobeissi Letter, "Les pertes non réalisées représentent désormais environ 33% de l'ensemble des fonds propres des banques aux Etats-Unis". Actuellement, les banques détiennent près de 700 milliards $ de pertes non réalisées.
La Chine est en proie elle aussi à sa crise bancaire, au point que les autorités de Pékin ont décidé de mettre la Zhongzhi Group en faillite, gravement touchée par les faillites en série des promoteurs immobiliers, à l'image de Evergrande qui a fait faillite avec un trou de 327 milliards.
2) Le monde occidental est au bord de la banqueroute...
Le colonel Douglas Macgregor, devenu un proche conseiller de Donald Trump lors de son mandat, a déclaré la semaine passée :"Le monde occidental est au bord de la banqueroute... c'est juste qu'on ne dit pas la vérité (au public) et qu'on veut ignorer la réalité. Notre système financier se porte très mal car on s'est nous-même mis dans cette situation. L'apocalypse financière arrive". La dette mondiale arrive aux 100 trilliards $. La Californie a 68 milliards $ de dette.
Le retour au standard or se confirme de plus en plus. L'évolution de l'or : depuis 2013 le prix de l'once était aux alentours de 900 $, le cours est aujourd’hui à 2 060 $. Et maintenant, ce sont les pièces d’argent qui s’arrachent à prix d’or (liberty en argent).
Matthieu Pigasse : ''la planche à billets n'a profité qu'aux plus riches''... Quand la raison vient aux banquiers !
L'océan de liquidités se retire de plus en plus loin en ce début d'année, confirmant le mouvement observé depuis l'explosion des banques américaines et celle du Crédit Suisse. Selon The Kobeissi Letter, "Les pertes non réalisées représentent désormais environ 33% de l'ensemble des fonds propres des banques aux Etats-Unis". Actuellement, les banques détiennent près de 700 milliards $ de pertes non réalisées.
La Chine est en proie elle aussi à sa crise bancaire, au point que les autorités de Pékin ont décidé de mettre la Zhongzhi Group en faillite, gravement touchée par les faillites en série des promoteurs immobiliers, à l'image de Evergrande qui a fait faillite avec un trou de 327 milliards.
2) Le monde occidental est au bord de la banqueroute...
Le colonel Douglas Macgregor, devenu un proche conseiller de Donald Trump lors de son mandat, a déclaré la semaine passée :"Le monde occidental est au bord de la banqueroute... c'est juste qu'on ne dit pas la vérité (au public) et qu'on veut ignorer la réalité. Notre système financier se porte très mal car on s'est nous-même mis dans cette situation. L'apocalypse financière arrive". La dette mondiale arrive aux 100 trilliards $. La Californie a 68 milliards $ de dette.
Le retour au standard or se confirme de plus en plus. L'évolution de l'or : depuis 2013 le prix de l'once était aux alentours de 900 $, le cours est aujourd’hui à 2 060 $. Et maintenant, ce sont les pièces d’argent qui s’arrachent à prix d’or (liberty en argent).
Matthieu Pigasse : ''la planche à billets n'a profité qu'aux plus riches''... Quand la raison vient aux banquiers !
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00:00:00 [Générique]
00:00:17 Bonjour à tous, bienvenue sur le plateau de politique et économie.
00:00:20 Je suis heureux, chers téléspectateurs, de vous retrouver après deux mois d'une absence, disons, pour empêchement de santé.
00:00:28 Allez, on en restera là et je vais tout de suite vous présenter mon invité pour commencer l'année.
00:00:33 Cet invité à qui je présente mes meilleurs vœux, c'est Pierre-Jean Vanhoenack.
00:00:36 – Merci à vous Olivier, et je vous présente également mes meilleurs vœux, surtout de santé pour vous,
00:00:43 ainsi qu'à nos spectateurs, à tous nos téléspectateurs qui sont extrêmement nombreux,
00:00:47 notamment dans la dernière émission, on était quasiment à 600 000, je crois,
00:00:51 je pense qu'on les a dépassés d'ailleurs, avec toutes les autres plateformes.
00:00:57 – Et quand vous recevez les gens pour vos signatures en province, c'est un succès extraordinaire.
00:01:02 – Ah oui, c'est adorable, je suis très très touché.
00:01:05 – Il y a un phénomène jovanovique.
00:01:06 – Ce n'est pas tant un phénomène jovanovique, c'est un phénomène ensemble,
00:01:11 c'est-à-dire que comme j'annonce les choses qui arrivent finalement,
00:01:15 donc du coup nos spectateurs veulent nous voir.
00:01:21 Rappelez-vous quand on a fait une signature ensemble, à son mur de mémoire.
00:01:26 C'était juste avant le Covid, mais c'était le bonheur parce qu'on rencontre des gens,
00:01:30 c'est des gens que M. Macron ferait bien d'apprendre à connaître.
00:01:34 – Voilà, rien ne vaut la rencontre sur le terrain avec les Français, c'est une certitude.
00:01:40 – Alors chers téléspectateurs, n'oubliez pas le pouce bleu à la suite de cette émission,
00:01:45 et puis d'aller sur le tweet de Pierre Jovanovic, c'est Pierre Jovanovic.
00:01:51 – En un seul mot. – En un seul mot, tout haché.
00:01:54 – Donc là vous aurez toute l'information en continu de ma part.
00:02:00 – Alors aujourd'hui… – On va commencer l'année 2024 très très fort.
00:02:04 – En compagnie… – Enfin c'est pas nous, c'est les banques qui commencent très fort.
00:02:09 – Voilà, en compagnie de nos amis les banques.
00:02:12 – De nos amis les banquiers fous.
00:02:15 – Mais alors très curieusement, il y a d'énormes problèmes dans les banques,
00:02:19 mais il n'y a pas encore de suicides, alors que vous nous avez habitués à des suicides.
00:02:23 – Ah bah attendez, j'avais une base de données littéralement,
00:02:26 j'avais recensé à peu près une centaine de banquiers
00:02:29 qui étaient morts avec deux balles dans la tête.
00:02:31 – Tirés à bout portant.
00:02:32 – Tirés à bout portant et qui se sont pendus derrière.
00:02:35 – Oui. – Avec la tronçonneuse.
00:02:36 [Rires]
00:02:38 Donc voilà, ça s'est calmé, mais ça a duré 3-4 ans.
00:02:43 – Oui. – Rappelez-vous mon enquête à Sienne.
00:02:45 – À Sienne, oui.
00:02:46 – Sur le directeur de la communication de la Montepasquie.
00:02:49 – Montepasquie-Lysienne. – C'était énorme, c'était absolument énorme.
00:02:52 – D'ailleurs, elle est en voie d'être rachetée, n'est-ce pas ?
00:02:55 – Elle va être rachetée, voilà.
00:02:58 – La plus ancienne maison de piété, c'était devenu une banque.
00:03:03 – C'est une banque pour les pauvres à la base.
00:03:06 C'est une banque pour les pauvres. – Pour les pauvres.
00:03:09 – Là, la Montepasquie, elle a fait très très fort,
00:03:11 elle a été sauvée, je ne sais pas, 3-4 fois,
00:03:14 elle a perdu des dizaines et des dizaines de milliards d'euros,
00:03:17 elle s'est fait escroquer par les Américains, par les Japonais,
00:03:21 elle s'est lancée dans les crédits des FOSFAP, enfin bon, on en parle…
00:03:24 – On va en parler sur les GDH. – On peut en parler très très…
00:03:27 – On va en venir sur les GDH. – Voilà, mais tiens, justement,
00:03:29 commençons très fort pour l'année 2024 avec les crétins de la Banque Postale.
00:03:35 – Ah oui, ça, vous avez été prophète.
00:03:39 – Je l'ai dit ici, je crois, il y a 12 ans.
00:03:42 – J'en suis témoin, et notamment, je vais être un de vos témoins, vraiment.
00:03:45 – La Banque Postale tire un trait sur sa French Bank,
00:03:48 la French Bank pourrie, parce qu'ils avaient lancé,
00:03:51 déjà la Banque Postale, c'est une banque de naze,
00:03:53 mais en plus, ils avaient lancé une banque vraiment uniquement en ligne.
00:03:57 – French Bank. – Voilà, et donc, elle a attendu le 20 décembre
00:04:01 pour annoncer, évidemment c'est pour passer sous les radars,
00:04:04 comme d'habitude, la fermeture de sa banque en ligne,
00:04:08 et attendez, 750 000 clients quand même.
00:04:12 Alors, c'est que des migrants, c'est des travailleurs,
00:04:16 des interdits bancaires, enfin, ce ne sont pas assez des meilleurs,
00:04:20 mais 750 000 quand même, des retraités, des adolescents,
00:04:24 c'est le même profil qu'Orange Bank, grosso modo.
00:04:27 – Mais justement, Orange Bank est en voie d'être rachetée aussi.
00:04:31 – Attendez, alors, Orange Bank…
00:04:33 – C'est un fonds Vautour américain.
00:04:35 – C'est un fonds Vautour qui a fait une offre,
00:04:38 alors de mémoire, je pense qu'ils ont fait une propale à 300 millions.
00:04:45 Alors, justement, à peine la banque postale a-t-elle publié son communiqué de presse
00:04:50 le 20 décembre, que le fonds de pension américain Ripplewood,
00:04:54 qui gère grosso modo 10 milliards de capitaux divers et variés,
00:04:57 s'est mis sur les rangs pour acheter Orange Bank encore moins cher.
00:05:01 Voilà, et c'était Reuters qui nous l'avait donné.
00:05:04 Alors, il faut profiter de la situation,
00:05:06 parce que Ripplewood, c'est comme Cerberus, qui a racheté HSBC France,
00:05:10 c'est des fonds Vautour.
00:05:12 Les fonds Vautour sont en train de s'emparer
00:05:14 de tout ce qui ne marche pas en France, c'est quand même incroyable.
00:05:17 Ripplewood avait tenté la même chose avec Daewoo,
00:05:20 vous savez, les lave-linges, les appareils photos, les voitures,
00:05:28 enfin, ils font de tout.
00:05:30 Et même Toshiba, qui a explosé à cause des crédits DefoSwap.
00:05:35 Rappelez-vous, ils avaient truandé leur bilan en 2008,
00:05:38 ils se sont dit "en 2009, on va se refaire", ils ne se sont pas refaits.
00:05:41 En 2010, ils ont retruandé leur bilan, ainsi de suite, jusqu'à l'explosion finale.
00:05:45 Ils n'ont pas lavalé leur billet, Toshiba.
00:05:47 – Oui, on va revenir sur les CDS.
00:05:49 Alors, donc, les fonds Vautour achètent des banques.
00:05:52 Alors là, vous avez été prophète,
00:05:54 parce qu'ici, sur ce plateau, vous l'avez annoncé, Pierre,
00:05:57 qu'aussi bien Orange Bank que la Fletchbank, c'était du pourri.
00:06:01 – C'est du pourri parce que, pour une raison très simple,
00:06:04 c'est que les clients qui sont là-dedans n'ont pas d'argent.
00:06:07 Je veux dire, quand on est banquier,
00:06:09 on gagne de l'argent avec des clients qui ont de l'argent.
00:06:12 C'est le même syndical, quoi.
00:06:14 Non mais, enfin, je ne sais pas, c'est comme un fromager qui n'a pas de fromage.
00:06:18 Ça n'a pas de sens.
00:06:19 Ou un fromager qui n'a pas de beurre ou qui n'a pas de crème fraîche.
00:06:22 – C'est délicat, regardez ce que c'est.
00:06:26 – C'est délicat.
00:06:27 Alors, ils se sont dit "on va imiter la N26",
00:06:31 qui, elle, vole les clients, etc.
00:06:34 Alors, tiens, Ripplewood a mis la main sur des entreprises en détresse,
00:06:38 comme par exemple Denon, vous savez, c'est les amplifis, etc.
00:06:43 Japan Telecom, Columbia Music, The Reuters Digest,
00:06:49 vous vous souvenez de Reuters Digest ?
00:06:50 – Oui, oui, oui.
00:06:51 – Saft, vous vous souvenez des piles Saft ?
00:06:54 C'est une boîte d'œil d'une entreprise française
00:06:56 qui a été cédée par Alcatel, qui est bien entendu…
00:06:59 – Ah, Alcatel, oui.
00:07:00 – Je me souviens, quand j'étais enfant,
00:07:02 j'avais des piles Saft le clancher ou un truc comme ça.
00:07:04 – Oui, oui, oui, absolument, on s'en souvient, oui, bien sûr.
00:07:09 – Et donc, notez que la Banque Postale, dans sa banque pourrie, la French…
00:07:15 Mais quelle idée d'appeler ça French Bank en plus ?
00:07:18 Je ne sais pas, on va appeler ça la Banque Française du coup.
00:07:21 Bon, passons.
00:07:22 Banque Postale avait 170 salariés dans sa banque pourrie,
00:07:26 alors qu'Orange, Banque en ligne, qui sont encore plus nuls que…
00:07:31 – 700 ?
00:07:32 – Ils en avaient 700 quand même, 700.
00:07:33 – Oui, c'est ce que j'ai lu.
00:07:34 – Donc là, il y a un problème.
00:07:35 Donc si Banque Postale, avec 170 salariés, n'arrive pas à rentabiliser,
00:07:40 ils ont perdu, je crois, de mémoire, je dis ça de mémoire,
00:07:43 c'est peut-être pas ça, mais 200 millions d'euros.
00:07:45 Orange Bank, pareil, c'est des pertes à coups de millions.
00:07:48 B4 Bank, Crédit Agricole…
00:07:50 – B4 Bank, oui.
00:07:51 – Non mais B4 Bank, c'est drôle parce que eux, ils avaient fait la pub,
00:07:54 vous savez, le mec qui pilote son avion, le cadre supérieur,
00:07:58 tout… au-dessus c'est le soleil, qui va aller dans une banque en ligne, etc.
00:08:06 Résultat des courses, aucun cadre supérieur sans C n'est allé à B4 Bank.
00:08:11 – À B4 Bank, oui.
00:08:12 – Voilà, et donc ils ont perdu des centaines de millions depuis 10 ans,
00:08:15 et là, pareil, B4 Bank, ils ont refait une pub,
00:08:19 alors maintenant ça s'adresse aux ados, aux retraités, aux interdits bancaires,
00:08:22 et ainsi de suite.
00:08:24 Vous voyez, ça ne marche pas.
00:08:26 – Ils l'ont rematigé, B4 Bank.
00:08:28 – B4 Bank, ça… – Sans le cas.
00:08:30 – Sans le cas, B4 Bank, oui, Banque Route.
00:08:33 B4 Banque Route.
00:08:35 [Rires]
00:08:37 Bien vu.
00:08:38 Donc, Ripplewood, en fait, c'est comme Bernard Tapie.
00:08:44 – Oui.
00:08:45 – C'est des Bernard Tapie américains.
00:08:47 – Oui, c'est ça.
00:08:48 – "Vendre tout ce qui a une valeur, s'en séparer ensuite,
00:08:51 ou bien facturer 30 euros par tenue de compte,
00:08:54 autant aller à la BNP qui a encore des agences dans les rues."
00:08:59 Moi, je dis à tous ceux qui vous posent,
00:09:01 "Quelle est la meilleure banque ?"
00:09:03 Je répète, vous en êtes témoin, c'est la moins pire.
00:09:09 La BNP est la moins pire.
00:09:11 On peut dire ce qu'on veut, moi je le vois avec tous mes lecteurs,
00:09:14 tous mes spectateurs, tous ceux qui m'écrivent des mails, etc.
00:09:17 La BNP, c'est la moins pire.
00:09:18 – Mais c'est la plus lourde.
00:09:19 – Donc c'est la meilleure, techniquement.
00:09:20 – C'est la plus puissante.
00:09:21 Vous savez que sa taille de bilan est supérieure au PIB français.
00:09:23 – Oui, oui, bah oui, en même temps, elle a des millions de clients,
00:09:26 donc ça me paraît évident.
00:09:28 – Logique, oui.
00:09:29 – Ça me paraît logique, ça n'a rien d'exceptionnel, en même temps.
00:09:32 – J'en reviens au fond, votre...
00:09:34 – Ce n'est pas les clients de la BNP, c'est pas les clients de MaFrenchBanker.
00:09:37 [Rires]
00:09:40 On n'est pas dans la même catégorie.
00:09:42 – Vous savez quand même qu'en 2017, la BNP était très très présente
00:09:47 dans la campagne de M. Macron.
00:09:50 – Oui, mon frère, elle n'était pas la seule.
00:09:52 – Non, non, bien sûr.
00:09:53 – Attends, ils sont tous énarques, là-dedans, Société Générale, BNP, Crédit Agricole.
00:09:57 Vous savez très bien que...
00:09:58 – Oui, c'est de la connivence.
00:10:00 – Oui, c'est de la connivence, je ne sais pas.
00:10:02 – Alors, on revient au fond, votre tour.
00:10:04 Cerberus, vous dites, a racheté HSBC, mais ne s'appelle pas ni Cerberus, ni HSBC.
00:10:10 – Alors Cerberus, voilà, c'est un fonds Votour qui a fait faillite en 2008,
00:10:13 qui a été sauvé par la Fed en 2008, je m'en souviens très bien,
00:10:18 parce que je l'avais donné dans la radio de presse à l'époque, sur la radio ici maintenant.
00:10:22 Et Cerberus, donc, HSBC France, HSBC en général, a payé Cerberus
00:10:28 pour qu'il rachète HSBC France.
00:10:30 C'est pour vous dire la pourriture que c'était.
00:10:32 – Les agences.
00:10:33 – Parce que si vous payez un mec pour qu'il vous rachète votre vélo...
00:10:36 [Rires]
00:10:37 Non, mais c'est ça l'idée.
00:10:38 – Oui, exactement.
00:10:40 – Tiens, j'ai une Clio pourrie, tiens, je te paye, je te file 200 millions, tu la rachètes.
00:10:45 Et c'est ce qu'ils ont fait.
00:10:46 – Oui.
00:10:47 – On l'avait donné ici.
00:10:48 – Oui, absolument, absolument.
00:10:49 – Mais ils ont trouvé un petit moyen d'envelopper tout ça, ils ont ressuscité le CCF.
00:10:55 – Attendez, il y a 750 000 crétins qui ont ouvert un compte à la French Bank,
00:10:59 il y aura autant de gens qui vont passer à côté.
00:11:01 Donc HSBC France va devenir Crédit Commercial de France,
00:11:04 qui a été exécuté par le gouvernement, moi je le rappelle.
00:11:08 – Il y a déjà longtemps.
00:11:10 – C'est pas si vieux que ça, je regarde dans mes archives.
00:11:14 Donc, ils changent de nom.
00:11:17 Vous savez, c'est comme le loup dans la bergerie,
00:11:21 c'est comme dans le dessin animé avec Tex Avery,
00:11:24 vous savez le loup qui s'habille en mouton.
00:11:26 [Rires]
00:11:27 – Toujours, toujours.
00:11:28 – Donc Cerberus, moi je dis à tous les clients HSBC France, CCF,
00:11:32 attention, Cerberus, ils saisissent tout,
00:11:35 à la moindre défaillance, ils prennent tout, c'est leur technique.
00:11:39 – D'accord.
00:11:40 – Voilà, je vous dis aux clients.
00:11:43 – Ne vous la rassurez.
00:11:45 – Vous êtes rassuré.
00:11:46 Alors, puisqu'on est dans les banques,
00:11:49 là on va parler, puisqu'on a parlé des banques pourries,
00:11:53 French Bank, machin…
00:11:55 – Orange Bank.
00:11:56 – Orange Bank, oui.
00:11:58 Alors, là, on change de catégorie,
00:12:01 là on est chez les cadres supérieurs et ultra riches.
00:12:05 – D'accord, d'accord, je vous écoute.
00:12:07 – Alors, écoutez bien, la carte de crédit lancée par Apple
00:12:10 est gérée par Goldman Sachs,
00:12:12 et donc il y avait un plan d'épargne qui allait avec,
00:12:16 alors ils n'ont pas lancé à Paris, je crois, en France.
00:12:19 – Non, ça fait un flop.
00:12:21 – Avec la montée des taux d'intérêt,
00:12:23 comme ils avaient promis des taux, etc., donc là, ils sont morts.
00:12:27 Et donc, du coup, Apple a stoppé net
00:12:30 la totalité de son activité bancaire en compagnie de Goldman Sachs.
00:12:35 C'est-à-dire, d'activité bancaire, comment dire, pour tout le monde.
00:12:40 – Oui, oui, bien sûr, pas seulement des placements financiers.
00:12:43 – Voilà, pas seulement une banque d'affaires.
00:12:45 Et alors, donc, à New York comme à Los Angeles,
00:12:48 c'était un snobisme absolu d'avoir une carte de crédit Apple et Goldman,
00:12:52 parce qu'il n'y avait même pas votre nom,
00:12:54 il y avait juste un numéro, c'est tout.
00:12:56 – Oui, c'est ça.
00:12:58 – Voilà.
00:12:59 – Ça vous pose.
00:13:00 – Exactement, mais comme orange,
00:13:02 Apple a été obligé de jeter l'éponge,
00:13:04 et les clients, aussi bien de la pomme que d'orange,
00:13:07 se retrouvent comme des poires, c'est le cas de le dire.
00:13:10 Apple ends its credit card collaboration with Goldman Sachs
00:13:14 proposant de terminer le contrat dans les 12 prochains mois.
00:13:18 Mettre un nom de fruit sur une carte de crédit
00:13:21 entraîne, on dirait, une date limite de fraîcheur ou de péremption.
00:13:25 Vous voyez comme quoi les mots sont forts ?
00:13:27 – Oui, absolument.
00:13:28 – Oui, orange banque.
00:13:30 – La pomme, la pomme, la pomme, voilà, il y a une péremption,
00:13:35 ça finit par pourrir, on va dire ça comme ça.
00:13:37 – Mais il n'y aurait pas une banque qui s'appellerait Banane, non ?
00:13:40 – Non, non, non.
00:13:41 – Banane banque ?
00:13:42 – Non, il y a les républiques bananières, mais il n'y a pas Banane.
00:13:44 – Ah d'accord.
00:13:45 – Ah tiens, puisqu'on est dans une république bananière,
00:13:47 alors attends, j'ai vu un truc complètement fou,
00:13:49 parce qu'on a parlé des aventures, vous savez,
00:13:52 des gouverneurs de banque centrale qui étaient mis en prison,
00:13:54 – Oui, un gamin qui était au Burundi.
00:13:56 – Ah c'est génial, j'ai lu ça, vous l'avez vu ?
00:13:59 – Oui, j'ai vu, oui, il a été mis en prison le malheureux.
00:14:02 – Oui, c'est du 11 décembre,
00:14:05 alors le gouverneur de la banque centrale du Burundi,
00:14:08 – Oui.
00:14:09 – Alors il s'appelle Diodonné.
00:14:10 – Oui, oui, en effet.
00:14:11 – Diodonné Murengeran Tuari a été accusé d'escroquerie d'attarde
00:14:17 au bon fonctionnement de l'économie nationale, de corruption passive,
00:14:21 de blanchiment d'argent et de détournement de biens publics.
00:14:24 Ça doit être un ancien stagiaire de Riad Salame,
00:14:27 le gouverneur de la banque centrale du Liban.
00:14:30 – C'est incroyable.
00:14:32 – C'est incroyable.
00:14:33 – Oui, il a un prix chez Riad Salame.
00:14:36 – Non mais, j'ai jamais vu autant de gouverneurs de banque centrale
00:14:40 de tenir prison, c'est complètement dingue.
00:14:43 Alors il a été nommé MIF 2022,
00:14:45 mais il n'a pas pu terminer son mandat de 5 ans,
00:14:47 car en ce moment même, écoutez bien, il est interrogé,
00:14:51 il y a un an, ce qui passe sans fermer les yeux,
00:14:55 il est interrogé par la police secrète du Burundi,
00:14:58 donc je vois la scène déjà, c'est digne d'un SAS de Gérard De Villiers,
00:15:02 je vous le dis.
00:15:03 – Oui, un peu, oui.
00:15:04 – D'ailleurs, Gérard De Villiers avait écrit un SAS qui se passait au Burundi,
00:15:08 ça s'appelle "SAS, broye du noir".
00:15:11 [Rires]
00:15:13 – Oui, mais en revanche, il est accusé de blanchiment, quand même.
00:15:17 [Rires]
00:15:19 – C'est ça mon père, je te jure.
00:15:23 Un très très bon livre d'ailleurs, "SAS, broye du noir",
00:15:27 qui ne pourrait pas être écrit aujourd'hui,
00:15:29 parce que là, il aurait 25 procès, etc.
00:15:33 Alors qu'il raconte en fait ce qui se passe sur le terrain,
00:15:36 il a écrit ça en 66, quoi, 67.
00:15:39 – C'est pas jeune, c'est pas jeune.
00:15:41 – On continue sur les banques ?
00:15:43 – Non mais attends, j'ai un exemple,
00:15:47 cela rappelle une description de Gérard De Villiers
00:15:49 qui s'était rendue dans les années 60 à Bujumbura,
00:15:52 pour écrire donc "SAS, broye du noir".
00:15:55 "Je vous dis que c'est un monde de dingue, n'importe quoi peut arriver,
00:15:58 les types qui ont pris le pouvoir sont à moitié analfabètes,
00:16:01 grisés de leur puissance et totalement incapables.
00:16:04 Comment en plus le pays est divisé en deux tribus,
00:16:06 – Oui, et les Hutus,
00:16:08 – Et les Hutus, on sait ce que ça va donner.
00:16:11 – "qui se haïssent, la pagaille est à son comble.
00:16:14 Si tout se passe bien, ils seront retournés au Moyen-Âge
00:16:16 d'ici une dizaine d'années."
00:16:18 – Ben oui mais…
00:16:19 – Eh bien mon cher Gérard, non, le Burundi s'est modernisé,
00:16:22 puisque j'ai trouvé le site internet de la Banque Centrale du Burundi,
00:16:26 donc ils ont internet.
00:16:28 Précisons quand même que ce pays est toujours le plus pauvre au monde,
00:16:31 hélas, avec 75% de ses 12 millions d'habitants
00:16:34 sous le seuil international de pauvreté.
00:16:36 Comme quoi, 60 ans plus tard, aucun véritable progrès
00:16:39 n'a été réalisé par leurs hommes politiques totalement corrompus.
00:16:43 – Et inépouvantable…
00:16:45 – Corrompus par l'Occident, pour récupérer leur matière première,
00:16:48 comme d'habitude.
00:16:50 – Et inépouvantable guerre civile entre les deux peuples
00:16:53 qui a fait des millions de morts.
00:16:55 – Oui, ben le General Thosin était au premier relège là.
00:17:00 On s'est lu le General Thosin qui était votre invité je crois,
00:17:04 ou celui de Martienne.
00:17:06 – Voulez-vous que nous revenions encore…
00:17:08 – Sur les banques ?
00:17:09 – Sur les banques, parce qu'il y a encore du biscuit.
00:17:11 Je vois par exemple que les banques françaises ont fermé
00:17:14 3 500 agences et 14 000 d'âbes.
00:17:17 Or, ils ont réussi ce coup fumant que vous nous enseignez,
00:17:21 dans votre avis de presse.
00:17:23 – On l'avait donné, nous, ici, il y a deux ans,
00:17:25 je me souviens très bien.
00:17:26 Vous vous souvenez, les maires qui se plaignaient
00:17:28 qu'il n'y avait plus de distributeurs, etc.
00:17:30 C'est ça le bilan, en douce,
00:17:32 les banques françaises ont fermé 3 500 agences
00:17:35 et 14 000 distributeurs.
00:17:37 Donc on voit bien que la finalité de Davos,
00:17:40 les banquiers appliquent le plan Davos,
00:17:42 suppression de l'argent liquide.
00:17:44 C'est ce qu'ils veulent.
00:17:46 – Oui, mais il y a une subtilité supplémentaire.
00:17:50 – Allez-y.
00:17:51 – Vous le dites dans votre avis de presse,
00:17:53 elles ont réussi à faire payer les dâmes par les mairies,
00:17:56 parce que les maires sont alertés par leurs mandants,
00:18:00 qui disent "mais comment est-ce qu'on fait pour avoir du liquide ?"
00:18:02 Or, dans les campagnes, on sait que le liquide est très utilisé,
00:18:06 – Mais bien sûr.
00:18:07 – Très demandé.
00:18:08 – Mais évidemment.
00:18:09 – Très très demandé.
00:18:10 – Mais il n'y a que dans les capitels.
00:18:12 Et attends, je ne sais pas si c'est dans cet article-là
00:18:15 ou dans un autre.
00:18:17 Ah oui, le maire, c'est le Mazet Saintevoix,
00:18:21 a été victime de ces suppressions en ce début d'année.
00:18:24 Le maire, M. Alain Debarre, explique,
00:18:26 "la direction locale de La Poste, ces enfoirés de La Poste,
00:18:31 viennent de m'apprendre que le distributeur n'est plus aux normes et doit être…
00:18:35 Arrêtez, plus aux normes, non mais banque postale de pourris,
00:18:39 vous n'avez pas honte ?
00:18:41 – Ça se change.
00:18:42 – Attends, allez en Turquie, on en a déjà parlé.
00:18:44 On va mettre une photo de mon reportage en Turquie.
00:18:47 Vous avez tous les 100 mètres,
00:18:50 vous avez 20 distributeurs à la lignée des uns à côté des autres.
00:18:52 – Et je témoigne, notre autocar arrive en plein cœur de l'Anatolie…
00:18:57 – En plein milieu dans le désert où il y avait 20 distributeurs.
00:18:59 – Non, c'était dans le Taurus, c'était dans le Taurus encore.
00:19:01 – Oui, c'est ça, c'est l'idée.
00:19:03 – En pleine montagne, une toute petite station d'essence,
00:19:06 vous aviez 10 distributeurs de billets.
00:19:10 – Imaginez 10 distributeurs de billets dans les stations totales
00:19:13 ou elfes au bord des autoroutes françaises.
00:19:17 C'est à peine s'il y en a un.
00:19:19 – Oui, mais attention, n'oubliez pas,
00:19:21 maintenant les banques font payer les mairies pour maintenir les d'ab.
00:19:27 – Alors, j'ai le… – Est-ce que vous avez le chiffre ?
00:19:29 – Oui, j'ai le chiffre.
00:19:30 Alors, je crois qu'ils ont facturé 50 000 euros, le distributeur, rien que ça.
00:19:36 Alors que ça coûte 3 000 euros, 4 000 euros.
00:19:39 – Et puis… – Là, là, là, ils abusent.
00:19:42 Ils abusent.
00:19:43 Et ensuite, ils prennent un pourcentage sur…
00:19:47 – Sur les demandes.
00:19:49 – Oui, alors je n'arrive pas à retrouver parce que j'ai tellement écrit là-dessus que…
00:19:52 Alors, pour nos spectateurs, c'est du 27 au 30 novembre.
00:19:57 Donc vous avez ça dans les archives ou encore sur la revue de presse quotidienne.
00:20:01 – Ah non, je l'ai vu dans la revue de presse.
00:20:04 – Oui, non mais ce que je veux dire par là,
00:20:06 c'est que l'objectif final étant de zéro agence,
00:20:10 argent digital ou sans contact et uniquement des applications.
00:20:13 Seuls les ultra-riches auront une vraie agence à leur disposition,
00:20:17 comme à l'époque de Balzac ou de Zola.
00:20:19 – Oui, oui.
00:20:20 – Ne pas oublier, je suis journaliste informatique à la base.
00:20:23 Et c'est grâce à ma spécialité que j'ai rencontré tous les banquiers
00:20:26 parce que les banquiers, c'est eux qui achetaient le plus grand nombre d'ordinateurs.
00:20:29 – Bien sûr, bien sûr.
00:20:30 – Une banque, c'est quoi ?
00:20:31 C'est une suite d'addition et de multiplication.
00:20:34 Donc c'est eux qui ont fait tourner l'industrie informatique.
00:20:37 – Bien sûr.
00:20:38 – Voilà.
00:20:39 À l'époque de Zola, quand il a écrit l'argent,
00:20:42 une banque comme la banque Rothschild, par exemple, de l'époque,
00:20:45 ils avaient, je ne sais pas, genre 200, 300 aides comptables
00:20:48 qui passaient leur temps à faire des calculs.
00:20:50 – Sur des grosses coupures.
00:20:52 – Sur des grosses coupures, absolument.
00:20:53 – Qui avaient leur équivalent en or.
00:20:55 – Exactement.
00:20:56 – Mais les petites coupures avaient leur équivalent en argent.
00:21:00 On en reparlera d'ailleurs.
00:21:02 Alors, justement, je finis là-dessus parce que notre lecteur Patrice nous dit
00:21:08 ce qui est génial, parce qu'on le voit sur le site de Thalès,
00:21:12 c'est qu'ils affirment nous demander notre avis.
00:21:15 Alors, ça n'a pas de sens.
00:21:16 D'ici 2024, l'ensemble des États membres de l'Union européenne
00:21:19 doivent offrir à tous leurs citoyens qu'ils en exprimeront le souhait.
00:21:23 – Oui, oui.
00:21:24 – Tu as raison.
00:21:25 Un portefeuille numérique regroupant tous les documents d'identité
00:21:28 appelés Digital Identity Wallet.
00:21:30 J'en parle depuis 4 ans de ça.
00:21:32 Attends, le monde m'a mis en complotiste, en je ne sais pas quoi,
00:21:35 en fabriquant de fausses news parce que j'avais annoncé ça en 2017.
00:21:40 – Oui.
00:21:41 – Voilà, et là, maintenant, c'est partout.
00:21:43 – Et vous savez qui a conçu ce programme ? La société Atos.
00:21:48 – Oui, dont M. le PDR.
00:21:51 – M. le Breton était le PDG, il est maintenant commissaire européen.
00:21:56 – Voilà.
00:21:57 – Ce n'est pas du conflit d'intérêt, ça ?
00:21:58 – Et Atos a été vendu aux Américains, sur le point d'être vendu, de mémoire.
00:22:02 – Et ce n'est pas du conflit d'intérêt, ça ?
00:22:04 – Ah si, à peine, un petit peu, un tout petit peu.
00:22:08 – Non mais vous vous rendez compte ?
00:22:10 Alors, cet article souligne les objectifs et les ambitions
00:22:13 d'une nouvelle "European Digital Identity Wallet",
00:22:17 "wallet", c'est le portefeuille, transfrontalier, que tu aimes bien.
00:22:20 – Oui, bien sûr.
00:22:21 – Ah oui, parce que c'est important, si on veut en Belgique, qu'on puisse l'utiliser.
00:22:24 Ainsi que les avantages qu'il offre aux citoyens, au gouvernement, blabla.
00:22:27 Nous expliquons également qui sont les responsables, blabla.
00:22:31 Alors voilà, chers spectateurs, si vous aviez encore des doutes
00:22:34 sur là où ils veulent nous emmener, c'est la preuve finale.
00:22:38 – Et l'équivalent…
00:22:39 – 14 000 d'apps de supprimés en France, et 3 500 agences.
00:22:43 Même chose en Angleterre, on appelle, depuis des années,
00:22:46 on donne toutes les agences qui ferment.
00:22:48 – Et aux États-Unis, l'équivalent de cette monnaie numérique
00:22:52 et de ce passeport numérique sur lequel on aura tout,
00:22:54 notre identité, notre état sanitaire, ça s'appelle le MOSIP,
00:22:58 c'est la banque, la société indienne financée par M. Bill Gates
00:23:05 qui met au point aussi ce passeport numérique.
00:23:07 – J'en ai parlé, c'est Thalès qui a fourni le logiciel.
00:23:12 Tiens, regardez un autre article qui date du 27 novembre,
00:23:16 Reifessenbank a fermé toutes ses agences.
00:23:19 Voilà, c'est notre lecteur Didier qui vit en Allemagne,
00:23:23 il dit "Elle ferme toutes ses agences, son siège social,
00:23:26 ses distributeurs de billets par manque de clientèle ou guichet.
00:23:28 Deux clients par jour et par agence.
00:23:30 Si je comprends bien, ne subsisteront que les paiements
00:23:32 par carte et par virement."
00:23:34 Et le magazine BILT, c'est l'équivalent de Nouvel Obs allemand,
00:23:39 BILT, donc on salue Martiel.
00:23:42 – Rien à voir, rien à voir.
00:23:44 – Rien à voir, mais quand même si.
00:23:46 Est-ce la fin de l'argent liquide ?
00:23:48 BILT dit ce que j'ai dit en 2017.
00:23:54 – Depuis 6 ans, 7 ans.
00:23:57 – Vous voyez qu'à quel point le quotidien, le monde
00:24:00 est une bande de pourriture ?
00:24:03 Ce problème du liquide, à mon avis,
00:24:07 va susciter une formidable révolte en France.
00:24:10 Parce que ce n'est pas possible que les agriculteurs,
00:24:12 les artisans, les commerçants, les ménages modestes
00:24:16 ne puissent pas continuer à utiliser l'argent liquide.
00:24:20 C'est une atteinte à la liberté et aussi un moyen
00:24:24 de contrôle des populations.
00:24:26 – Bien sûr.
00:24:27 – Parce que dès lors que vous payez par carte,
00:24:29 vous êtes repérable, mais si vous payez en liquide.
00:24:32 Bon, évidemment.
00:24:34 – Tiens, regardez, de toute façon, les banques,
00:24:37 elles sont très très mal, par définition.
00:24:40 Je vous donne celle-là, par exemple.
00:24:42 Là, on est en Suisse.
00:24:43 – Voilà, l'UBS.
00:24:44 – On est en Suisse, on n'est pas chez les pauvres.
00:24:47 – Non.
00:24:48 – Voilà.
00:24:49 Eh bien, c'est une banque privée, avec 80 salariés
00:24:52 et des actifs estimés à 5 milliards de francs suisses,
00:24:55 et qui est cotée au six de Zurich,
00:25:00 mais qui du jour au lendemain a décidé de se retirer de la bourse.
00:25:04 Ce qui est très curieux, sachant que cet établissement
00:25:06 est déjà le résultat de diverses fusions,
00:25:08 c'est-à-dire de banques qui ont fait faillite,
00:25:11 qui ont fusionné avec celles qui ne l'étaient pas, et ainsi de suite.
00:25:13 Donc, Banque Benedikt-Ensch, devenue Genève-Suisse-Banque,
00:25:17 puis avec la Banque Arner, puis avec One Suisse.
00:25:21 Et voici deux ans, la Banque Profil de gestion, créée en 1964 à Genève,
00:25:25 avait également fusionné avec One Suisse-Banque.
00:25:27 Donc, vous voyez que la chaîne élémentaire bancaire,
00:25:32 en fait, c'est la pyramide à l'envers.
00:25:34 Bientôt, il ne restera plus qu'une seule banque.
00:25:36 – C'est l'entonnoir.
00:25:37 – Exactement.
00:25:38 Quand deux banques fusionnent, cela veut dire que l'une d'elles est morte,
00:25:41 techniquement.
00:25:42 Et donc, la loi Jovanovic,
00:25:44 alors ce n'est pas moi qui me suis surnommé la loi Jovanovic,
00:25:47 c'est Idrissa Berkane.
00:25:49 – Oui, en effet.
00:25:50 – Voilà.
00:25:51 Elle est plus active que jamais, parce que d'une part,
00:25:53 c'est moi qui l'ai montrée, déjà.
00:25:55 – C'est vrai.
00:25:56 – On n'est jamais plus servi que par soi-même.
00:25:58 [Rires]
00:25:59 – Disons que vous faites jamais chouette dans ce monde.
00:26:01 – J'ai toujours dit, vous ne pouvez pas tromper les traders de votre propre banque.
00:26:04 C'est aussi simple que ça.
00:26:06 Voilà.
00:26:07 Et l'action de la Swiss Bank, qui valait 15 francs en 2007,
00:26:10 aujourd'hui, elle dépasse à peine les 3 francs.
00:26:13 Soit une baisse de 80%.
00:26:15 Ça, c'est la loi Jovanovic.
00:26:16 Donc, ça veut dire que c'est une banque qui est en grave difficulté,
00:26:18 et qui, pour ne pas publier ses comptes…
00:26:21 – Oui, bien sûr.
00:26:22 – Parce qu'elle…
00:26:23 – Elle se déchire de sortir de la…
00:26:25 – Exactement.
00:26:26 – Le schixte.
00:26:27 – Du coup, elle sort de la bourse.
00:26:28 – Le schixte, c'est le 4/40 suisse.
00:26:30 – C'est ça.
00:26:31 Donc, l'action a été suspendue, vendredi,
00:26:33 alors là, c'était le 15 novembre.
00:26:36 Et cela, à la demande de la banque elle-même,
00:26:38 et jusqu'à nouvel ordre.
00:26:39 – Puisqu'on est en Suisse, que devient l'UBS ?
00:26:42 Parce qu'il semblerait qu'il y ait des petits soucis de ce côté-là,
00:26:44 à la suite du rachat du crédit suisse.
00:26:46 – Oui, mais l'UBS, ils ont des soucis.
00:26:48 Mais de toute façon, l'UBS était en grave difficulté.
00:26:52 Crédit suisse était en très, très grave difficulté.
00:26:55 Et, comme je l'ai toujours dit, c'est comme à la guerre, en fait.
00:27:01 Il ne reste plus que deux soldats.
00:27:04 Un dans chaque camp.
00:27:06 Celui qui descend l'autre a gagné la bataille.
00:27:09 Voilà.
00:27:10 Et c'est le cas pour UBS.
00:27:12 Crédit suisse est mouru.
00:27:14 Donc, il a tout récupéré.
00:27:16 Mais ce n'est pas parce que deux banques en faillite fusionnent
00:27:20 que ça fait une banque qui gagne de l'argent.
00:27:22 Ce n'est pas la JPMorgane.
00:27:24 – Oui.
00:27:25 – Ce n'est pas compliqué.
00:27:27 Alors, tiens, puisqu'on en parle, regardez.
00:27:31 Alors, attends, qu'est-ce que j'ai vu ?
00:27:34 – Vous avez aussi le…
00:27:36 – L'ING, voilà, ING Allemagne.
00:27:39 – Elle a trouvé une taxe pour ses clients.
00:27:41 – ING Allemagne, oui, il y a ça.
00:27:43 – C'est un crayon.
00:27:44 – Ecoutez bien, pourquoi elle a trouvé cette taxe ?
00:27:46 Regardez, ING a perdu des milliards.
00:27:49 Pour comprendre l'information précédente,
00:27:51 notre lecteur, M. Lallier, qu'on remercie,
00:27:54 a vu que ING Allemagne, donc rien que cette filiale pays,
00:27:58 c'est énorme, c'est en Allemagne, ce n'est pas au Liechtenstein.
00:28:00 Voilà, elle a perdu 5,7 milliards d'euros.
00:28:03 – Et comment elle se refait ?
00:28:05 – 6 milliards. Elle a perdu 6 milliards.
00:28:07 – Et comment se refait-elle ?
00:28:08 – Alors, en taxant les clients,
00:28:10 c'est-à-dire qu'elle a dit à ses clients, les entreprises,
00:28:13 "alors nous devons vérifier si vous ne faites pas du blanchiment d'argent,
00:28:16 donc c'est 500 euros".
00:28:18 Vous avez l'info ?
00:28:19 – Oui, j'ai 500 euros pour lutter contre le blanchiment sur les entreprises.
00:28:23 – 500 euros, juste pour voir si vous ne blanchissez pas.
00:28:26 – Oui.
00:28:27 – C'est abusé, quoi.
00:28:28 – Est-ce que ce n'est pas le boulot de la banque, justement ?
00:28:30 – Mais si, c'est le boulot de la banque.
00:28:32 – En général.
00:28:34 – C'est comme si vous allez chez le coiffeur,
00:28:36 et que le coiffeur, à un moment donné,
00:28:38 "tiens, j'ai besoin d'une lame spéciale pour vous faire la barbe,
00:28:43 ah mais c'est 50 euros".
00:28:45 C'est la même chose.
00:28:47 C'est 50 euros, si vous voulez que j'utilise,
00:28:49 mais de toute façon, vous n'avez pas le choix,
00:28:51 donc c'est 50 euros de plus.
00:28:53 – Sauf que ni vous ni moi ne sommes très bons clients du coiffeur.
00:28:56 – Moi, si, si, si, j'y vais de temps en temps.
00:28:58 – Ah bon ?
00:28:59 – Oui, oui, c'est pour la barbe, pour avoir une…
00:29:01 – En tant que défavorisé capillaire ?
00:29:03 – Oui, mais moi, ça ne me dérange pas,
00:29:05 j'ai toujours un summé.
00:29:07 Ça me fait toujours rire quand je vois les gens,
00:29:09 vous savez, qui sont avec une moumoute.
00:29:11 – Qui s'appuient du doigt.
00:29:12 – Non mais à la télé, ils sont avec une moumoute.
00:29:14 On a vu un, on voyait vraiment, dès qu'il bougeait la tête,
00:29:17 on voyait la moumoute et elle était mal accrochée.
00:29:19 Ça ne se suivait pas.
00:29:21 Vous savez, c'est un peu comme les doublages de films étrangers.
00:29:23 Vous savez, quand il y a un décalage entre…
00:29:25 [Rires]
00:29:27 – Alors, pour en finir avec les banques,
00:29:29 qu'est-ce qu'il y a encore à nous mettre sur la dente ?
00:29:31 – Ah ben tiens, Société Générale.
00:29:33 – Ben oui, je voulais en parler, je voulais mettre en…
00:29:35 – Ben j'adore la Société Générale.
00:29:37 La Société… attends, ils ont choisi un Slavo Mirk ou pas ?
00:29:43 – Oui, c'est le nouveau directeur.
00:29:45 – Ils lui ont refilé le bébé.
00:29:47 – Oui, c'est ça.
00:29:48 – Ils lui ont refilé le bébé.
00:29:49 – J'ai l'impression que c'est un polytechnicien.
00:29:50 – Ce n'est pas un énarque, ce n'est pas un polytechnicien.
00:29:53 Donc c'est parfaitement le bon client pour qu'éventuellement ça explose
00:29:56 et ils vont tout lui mettre sur le dos.
00:29:59 Indépendamment du fait que la Société Générale est complètement en ruine.
00:30:02 – Elle vend ces derniers bijoux de feuille.
00:30:04 – En ruine.
00:30:05 – Elle avait tout vendu déjà.
00:30:07 – Si vous êtes chef d'entreprise et que vous avez 500 000, 1 million, 2 millions,
00:30:11 barrez-vous, partez, allez à l'EPNP.
00:30:14 Tiens, je vous lis, regardez.
00:30:17 – Oui, oui, alors allez-y.
00:30:19 – Les nuages s'accumulent pour Slavo Mirk ou pas.
00:30:22 Le pauvre nouveau PDG de la Société Générale,
00:30:24 obligé de vendre le peu de participation qui lui reste,
00:30:27 sachant que 90% ont déjà été vendus.
00:30:30 Et vous et moi, on l'a donné depuis des années,
00:30:33 tout ce que la Société Générale a vendu.
00:30:35 Mais bientôt, ils vont vendre leur slip à la Société Générale.
00:30:38 – Et je suis en train de compter qu'elle avait perdu aussi la banque russe.
00:30:43 – Tiens, écoutez bien, tout à l'heure on était au Burundi.
00:30:46 Attends, Sogjen a accepté de se retirer de diverses unités africaines
00:30:50 et a révélé qu'elle céderait ses parts dans ses unités au Burkina Faso
00:30:54 et au Mozambique, au groupe Vista.
00:30:57 Monsieur Krupa envisage également de vendre des actifs de financement
00:31:00 à la consommation en dehors de la France.
00:31:02 Et ensuite, la SG va vendre SGEF, 1400 salariés,
00:31:08 Société Générale Security Services,
00:31:10 ainsi que ses banques privées anglaises Kleinworth Ambrose,
00:31:14 rachetées en 98, et une filiale qui est là en Suisse.
00:31:18 Alors comment elle s'appelle celle-là ?
00:31:21 – Alors je n'ai pas de détail.
00:31:24 – Oui, monopolis, c'est peut-être plus loin.
00:31:27 Enfin bon, bref, elle a tout vendu.
00:31:29 Elle a déjà vendu de ses unités au Congo, en Guinée-Équatoriale,
00:31:32 en Mauritanie, au Tchad, plus tôt cette année.
00:31:36 Voilà, donc ils sont en train de tout vendre.
00:31:38 Société Générale vend tout.
00:31:40 Donc qu'est-ce que ça veut dire ?
00:31:41 Ça veut dire qu'elle a besoin de liquidités absolument phénoménales
00:31:44 parce que la BCE va l'obliger à remonter son tiers machin bidule, etc.
00:31:49 Et donc ils font les fonds de tiroirs littéralement,
00:31:53 pour vendre les trucs africains, mais ils en sont là.
00:31:56 Donc non mais je dis aux chefs d'entreprise, très sérieusement,
00:31:59 si vous êtes à la Société Générale, partez.
00:32:01 Parce qu'à un moment donné ou à un autre, ils vont bloquer.
00:32:04 C'est-à-dire qu'en fait vous voudrez payer des entreprises,
00:32:09 alors c'est des montants importants, ils vont vous prendre la tête,
00:32:13 veuillez justifier pourquoi vous les payez,
00:32:16 nous voulons voir tous vos documents d'exportation,
00:32:19 et patati, et patata, nous voulons savoir qui est votre client,
00:32:22 est-ce qu'il blanchit de l'argent.
00:32:24 Alors si vous payez un mec en Afrique, aux États-Unis,
00:32:26 ou au Caraïbe, je ne sais plus où,
00:32:28 mais votre virement, il va prendre trois ans.
00:32:30 Mais j'ai des exemples de chefs d'entreprise qui m'ont écrit là-dessus.
00:32:33 – Alors Pierre, nous allons bientôt clore cette rubrique sur les banques
00:32:37 avant d'aborder une autre rubrique,
00:32:38 mais je voudrais finir sur quand même le fait que la Barclays…
00:32:42 – Non mais justement, c'était sur Bloomberg, c'est pas…
00:32:45 – L'agence Bloomberg, généralement très fiable.
00:32:48 – Exactement, et ça, ça date, si vous voulez vérifier,
00:32:50 c'est du 11 décembre 2023, voilà.
00:32:53 Ils vendent tout, voilà.
00:32:55 – Alors, on va finir de façon un peu…
00:32:58 – La Barclays.
00:32:59 – Sur la Barclays, qui a licencié des milliers de salariés.
00:33:04 – Alors vous avez raison d'en parler, parce que…
00:33:06 – Plus d'agence, plus de d'hab, mais un camion itinérant de la Barclays
00:33:12 qui s'est installé, devinez où, chers spectateurs, à côté d'un cimetière.
00:33:17 – Dans le cimetière.
00:33:18 – Dans le cimetière, d'accord.
00:33:20 – C'était…
00:33:21 – Racontez-nous ça, mais c'est invraisemblable.
00:33:24 – C'est-à-dire que Barclays, qui fait comme les banques françaises,
00:33:27 donc ils ont fermé je ne sais pas combien d'agences, des milliers d'agences,
00:33:30 et donc les villes, genre 5 000, 6 000 habitants, n'ont plus d'agence.
00:33:35 Alors il fallait quand même que les gens puissent déposer leurs chèques,
00:33:39 les coiffeurs, les machins, blablabla.
00:33:41 Et donc ils ont trouvé le camion, vous savez le camion comme…
00:33:45 – Oui, oui, oui.
00:33:46 – Voilà, comme le boulanger itinérant dans les Alpes, etc.
00:33:50 Et donc ils se sont installés dans le cimetière,
00:33:54 parce que l'ancienne agence qui a été fermée 15 jours avant
00:33:58 était juste en face.
00:33:59 – Ah oui, d'accord.
00:34:00 – Voilà pourquoi ils se sont installés dans le cimetière.
00:34:02 Et le délimèle, on a fait des gorges chaudes, évidemment.
00:34:06 – Oui, pardonnez-moi, mais c'est mauvais signe.
00:34:08 – Oui, c'est très très mauvais signe.
00:34:09 Et, attendez, hier, non lundi, lundi après-midi,
00:34:16 après avoir mis en ligne la revue de presse à 8h20,
00:34:20 je vois arriver une dépêche à 15h,
00:34:25 Barclays Bank licencie 5 000 personnes, d'un seul coup.
00:34:29 Alors, et ça pour moi c'est du jamais vu,
00:34:31 parce qu'en général, la banque prévoit, elle fait ça au 20 décembre.
00:34:36 – Oui, pour passer sous le radar.
00:34:38 – Entre le 20, le 21, 22, 23, ou le 30.
00:34:41 – Ou le 15 août.
00:34:42 – Ou le 15 août, ou le 3 janvier.
00:34:44 – Oui.
00:34:45 – Voilà, vous le savez bien.
00:34:46 Mais là, c'était avant-hier.
00:34:49 Donc, ça veut dire qu'ils sont arrivés,
00:34:51 ils ont fait de nouvelles projections.
00:34:52 – Ça sent le roussi.
00:34:53 – Et ça sent très très mauvais, ça sent le roussi pour l'année 2024.
00:34:58 Ça veut dire que la banque pense qu'elle est en faillite,
00:35:01 et donc il fallait se délester immédiatement de 5 000 personnes,
00:35:04 juste pour tenir le coup.
00:35:06 Autrement, c'est la nationalisation,
00:35:08 comme ça a été fait pour la banque Northridge en 2008.
00:35:12 – Non, non, non.
00:35:13 – Northridge, non, Northstar.
00:35:15 – Pardon, oui, oui.
00:35:17 – North quelque chose.
00:35:19 – Ça m'échappe de l'autre.
00:35:21 – Northstar, je crois que c'est Northstar à Londres.
00:35:23 Mais je me souviens, on avait des…
00:35:25 la télévision anglaise faisait des… c'était en direct,
00:35:27 il y avait 500, 600 personnes qui faisaient la queue.
00:35:30 Il y avait une file indienne comme ça, qui allait sur 2 km,
00:35:33 parce que les gens voulaient récupérer leur argent.
00:35:35 Et Barclays Bank est dans cet état-là.
00:35:37 Déjà Barclays Bank, ils avaient fait des magouilles pas possibles.
00:35:40 Ils sont allés vendre des bouts de capital à des Saoudiens,
00:35:44 qui eux-mêmes ont revendu leur part,
00:35:47 et qu'ils ont racheté encore plus cher.
00:35:49 Enfin, c'était des magouilles absolument invraisemblables.
00:35:52 C'est la banque la plus magouilleuse d'Angleterre, c'est clair.
00:35:56 – Eh bien, sur ces considérations magouilleuses,
00:36:00 nous allons faire une pause, mon cher Pierre, pour aborder…
00:36:03 – Eh bien, les banques, elles, vont pas faire de pause, je vous le dis.
00:36:06 – Non, non.
00:36:07 – Ça, c'est clair.
00:36:09 Voilà, donc on salue tous les clients de la MaFrenchBanquePostale,
00:36:12 qui sont mourus.
00:36:14 Donc, ils vont se retrouver à la banque postale.
00:36:16 Je ne sais pas si Gagnon change, dans l'absolu.
00:36:19 – Et Orange Bank, on pourra toujours leur porter des oranges.
00:36:21 – Exactement, ouais.
00:36:23 Mais Orange Bank, ils sont…
00:36:25 Donc, s'ils sont rachetés par Ripple Good,
00:36:27 je ne sais pas ce que ça va donner,
00:36:28 je ne sais pas comment ils vont gagner de l'argent,
00:36:30 parce qu'Orange Bank, ce n'était pas une banque.
00:36:32 En fait, ils faisaient des prêts aux gens pour qu'ils puissent acheter un téléphone.
00:36:35 Pour vous parler d'une banque.
00:36:37 – Ah oui, évidemment, parce que par ailleurs…
00:36:39 – Bah, Orange Bank !
00:36:40 – Oui, bien sûr.
00:36:41 – Mais, vous savez pourquoi Orange a lancé ça ?
00:36:43 – Non. Vous allez nous le dire.
00:36:45 – Parce qu'ils étaient en faillite.
00:36:46 Là, Orange Télécom, hein.
00:36:47 – Oui.
00:36:48 – Ils étaient en faillite.
00:36:49 Donc, ils se sont dit, comment est-ce qu'on peut trouver la solution
00:36:51 pour qu'on se prête de l'argent ?
00:36:53 Ah ben, on va lancer une banque.
00:36:54 – Voilà.
00:36:55 – Ils se sont lancé une banque,
00:36:56 ils ont pensé qu'ils pourraient ramener tous leurs clients dans cette banque.
00:36:59 Ils se sont ramassés, et du coup, ils sont dans la mouise la plus totale.
00:37:03 Voilà.
00:37:04 – Pause.
00:37:05 – Pause.
00:37:06 [Générique]
00:37:09 – Chers téléspectateurs, en compagnie de Pierre Jovalovic,
00:37:12 nous allons continuer d'explorer la planète financière
00:37:15 qui ne va pas très bien, il faut bien en convenir.
00:37:17 On était sur les banques.
00:37:19 Pierre, vous aviez des choses à me dire.
00:37:21 – Je voulais ajouter, parce qu'il y avait cette dépêche qui était restée.
00:37:26 Alors, ça date du 27 novembre.
00:37:28 Et regardez bien, cela se passe toujours jeudi soir ou bien vendredi après-midi
00:37:33 quand les grandes banques annoncent des licenciements.
00:37:36 En cette fin novembre 2023, année misérable si l'on est,
00:37:39 Barclays Bank et la Lloyds ont annoncé à quelques 4 500 salariés,
00:37:43 et juste avant Noël, qu'ils vont être virés, comme dans le film "Margin Call".
00:37:47 Et je ne parle même pas de la Citi américaine qui a sabré 300 hauts cadres dirigeants de plus,
00:37:52 ce qui met le nombre de virés juste en deux jours à 5 000.
00:37:56 Alors, vous voyez, regardez, Barclays Bank a fait un licenciement fin novembre.
00:38:00 – Et là… – Et il recommence le 3 janvier.
00:38:02 – Donc aujourd'hui on est le 10, donc c'était le 8,
00:38:04 le 8 janvier ils ont viré 5 000 de plus.
00:38:07 Vous voyez, il y a quelque chose qui ne va pas.
00:38:10 En fait, on le voit bien, les banquiers ne sont pas idiots,
00:38:13 ils font quand même des calculs, c'est le seul truc qu'ils savent faire correctement.
00:38:16 – Alors, c'est quoi ? C'est l'immobilier chinois ?
00:38:20 – C'est un ensemble, c'est l'immobilier surtout,
00:38:22 je pense que l'immobilier commercial est dans un…
00:38:24 – Alors, parlez-nous un peu d'immobilier commercial,
00:38:26 parce que quand même ça n'a pas bien… en Chine notamment…
00:38:29 – Tiens, regardez, Barclays déclare à Reuters qu'il travaille sur des plans
00:38:34 pour économiser jusqu'à un milliard de livres,
00:38:37 ce qui pourrait impliquer la suppression de 2 000 emplois.
00:38:40 À l'époque, ils supposaient 2 000, en fait ils en ont fait 5.
00:38:45 Donc ça ne va pas.
00:38:46 Donc 2024, la projection pour eux est très mauvaise.
00:38:49 Et d'ailleurs, j'ai une info là-dessus,
00:38:51 j'ai une info mais je ne sais pas où je la mets.
00:38:54 – Vous aimez bien les banques, oh là là !
00:38:56 – Non mais ce n'est pas que j'aime les banques,
00:38:58 j'ai "grandi" avec elles parce que je les ai fréquentées,
00:39:01 parce qu'ils nous convoquaient gentiment pour nous expliquer
00:39:04 qu'ils avaient acheté le dernier IBM, le dernier Digital, des super ordinateurs.
00:39:09 – Les premiers ordinateurs c'était eux.
00:39:11 – Les plus gros ordinateurs, ils étaient très fiers,
00:39:14 comme la Météorologie Nationale qui nous expliquait
00:39:17 qu'ils avaient eu le dernier Bulle et ainsi de suite.
00:39:20 Vous voyez, c'est le Fujitsu,
00:39:23 les supercalculateurs AT&T transactionnels.
00:39:26 – Qui occupaient une pièce entière.
00:39:28 – Exactement.
00:39:29 – Qui étaient gigantesques.
00:39:30 – La puissance des ordinateurs de l'époque, vous l'avez dans votre smartphone.
00:39:33 – C'est quand même incroyable.
00:39:35 – Mais moi j'ai un fait pour le IBM Z14.
00:39:39 – Ah oui, alors ça c'est…
00:39:41 – Le IBM Z14, vous allez le voir, c'est toujours une armoire.
00:39:43 – C'est une armoire mais…
00:39:45 – Ça fait 2 milliards, je crois que ça fait 2 milliards de transactions par seconde,
00:39:48 ou un truc de ouf.
00:39:49 – Les moins de 30 ans ou de 40 ans ne peuvent pas connaître.
00:39:51 – Exactement.
00:39:53 – Alors dites-moi, vous avez une rubrique qui vient de nous amener
00:39:57 sur la deuxième partie, sur la situation mondiale en général, de l'économie,
00:40:01 c'est, vous l'intitulez, l'océan est toujours en retrait, en ce début 2024.
00:40:06 – Ah oui. – Ça me paraît intéressant,
00:40:08 parce que c'est l'océan des liquidités, c'est-à-dire que les banques sont,
00:40:11 ce qui explique tout ça…
00:40:13 – On en a parlé ensemble dans notre dernier rebut de presse, mais rien n'a changé.
00:40:16 – La mer se retire, c'est l'absence de liquidités.
00:40:19 – La mer s'est retirée après l'explosion des banques.
00:40:22 – Des banques américaines.
00:40:24 – Avril, mai, 5 banques américaines, Crédit Suisse.
00:40:27 – Et donc alors vous dites, c'est pas la fuite à Varennes,
00:40:30 c'est la fuite à Zurich ou à Genève.
00:40:32 – Oui, c'est tout à fait ça.
00:40:34 – Et puis la liquidité, c'est aussi la fuite à Abu Dhabi.
00:40:37 – C'est la fuite à Gamelan, à Abu Dhabi, oui.
00:40:40 – Abu Dhabi devient la Suisse avec la chaleur en plus.
00:40:43 – C'est devenu le nouveau… voilà, et c'est neutre, ils sont neutres.
00:40:46 – Oui. – Bon.
00:40:47 – Bon. – Ils sont neutres.
00:40:49 Les Suisses, ils ont dit "on va geler les biens des oligarques russes",
00:40:53 ils ont perdu leur neutralité, donc du coup Crédit Suisse a explosé.
00:40:56 – Bah voilà.
00:40:57 – Parce que du coup tous les autres se sont dit "ah bah attends,
00:41:00 là s'il commence à faire de la morale, machin",
00:41:03 alors que les Suisses, c'était pas les derniers à voler les juifs pendant la guerre,
00:41:07 je le rappelle quand même.
00:41:09 Il y a l'histoire de l'ambassadrice américaine qui a découvert sur la liste,
00:41:13 il y a 10 ans de ça, elle découvre le nom de sa mère,
00:41:16 qu'elle avait de l'argent sur le compte alors qu'elle ne le savait même pas.
00:41:20 Les banques suisses sont… enfin bon.
00:41:22 – Mais vous savez pire. – Mais nous on ne regarde pas.
00:41:26 – L'argent n'a pas d'odeur, sauf que maintenant,
00:41:29 elle va sentir un peu le pétrole quand même, ou le gaz.
00:41:32 – Oui mais Mike Malhounet, il y a deux journalistes,
00:41:38 il y a Tucker Carlson que vous appréciez beaucoup.
00:41:42 – Oui, c'est très important.
00:41:44 – Et Mike Malhounet, alors Tucker Carlson a expliqué, je le cite,
00:41:48 "désormais vous devez vous fier à votre instinct",
00:41:52 à votre instinct, sixième sens, les anges, votre ange gardien,
00:41:59 comme vous voulez, mettez ce que vous voulez dessus comme nom,
00:42:02 l'instinct du douanier, ce qu'on veut.
00:42:06 "Vous devez vous fier à votre instinct et vous préparer.
00:42:09 Vous n'avez pas remarqué que les gens sont de plus en plus en colère et paranoïaque ?"
00:42:14 C'est ce qu'il a dit.
00:42:16 Et quant à Mike Malhounet, là il a expliqué à la fin de l'année
00:42:21 que nous sommes de retour en 2008.
00:42:24 – Absolument.
00:42:25 – Ce que nous tous les deux, on vous avait expliqué en septembre,
00:42:29 je m'en souviens très bien, septembre 2022.
00:42:32 – 22, pardon.
00:42:33 – Non, 2022, voilà, on est de retour en 2008.
00:42:35 – Alors vous citez Tucker Carlson, c'est un journaliste de Fox News.
00:42:40 – C'était, il s'est fait virer.
00:42:42 Il s'est viré parce qu'il disait la vérité.
00:42:44 – Bien sûr.
00:42:46 Et il a fait parler le colonel Douglas MacGregor.
00:42:51 – Ah oui, alors allez-y parce que je ne l'ai pas, je ne sais pas ce que je vais faire.
00:42:54 – Douglas MacGregor nous dit ceci.
00:42:56 – Alors précisons qui est Douglas MacGregor.
00:42:58 C'est un ancien colonel spécialiste de l'arme blindée, donc de chars.
00:43:03 Et c'est l'un des… il a participé à la dernière grande bataille de chars
00:43:08 lors de l'invasion de l'Irak en 93, ou je ne sais plus quel année, 91.
00:43:13 – Oui, la première guerre d'Irak alors.
00:43:15 – La première guerre d'Irak, voilà.
00:43:17 Il y a eu une grande bataille de chars.
00:43:18 – Avec l'affaire du Koweït, bien sûr.
00:43:20 – Exactement, voilà.
00:43:21 Et ce Douglas MacGregor, proche conseiller de Donald Trump, nous dit
00:43:26 "le monde occidental est au bord de la banqueroute".
00:43:30 Alors on va essayer…
00:43:31 – Et il a parlé d'apocalypse financière.
00:43:33 – Oui, et c'est le mot utilisé…
00:43:35 – C'est le mot que j'ai choisi moi en 2008, et vous l'avez toujours d'ailleurs sur la revue de presse,
00:43:38 alors les sur-continents, comme vous allez le voir,
00:43:40 "apocalypse financière", voilà, la revue de presse internationale.
00:43:42 – Ben écoutez, c'est très simple, il suffit de faire les amas…
00:43:46 – Je suis content que…
00:43:47 – … plutôt que de trouver des cautions auprès de personnages.
00:43:49 – Ce ne sont pas des cautions, mais ils ont mis trop de temps pour réagir.
00:43:52 C'est ça le problème.
00:43:53 – Comment ça se démontre ?
00:43:54 – Piketty, vous prenez par exemple un économiste, Piketty…
00:43:57 – Oui, Piketty.
00:43:58 – Tu sais comme dire "de funès" ?
00:44:00 [Rires]
00:44:04 Piketty, il n'a pas vu arriver l'explosion de Wall Street en 2008 ?
00:44:07 – Non, non, en effet, il y en a bien d'autres aussi.
00:44:11 – Ah, j'ai la liste ?
00:44:12 – Oui, oui.
00:44:13 – Sur la droite, tous les économistes bidons.
00:44:15 – Pour étudier…
00:44:16 – Notamment les deux Cohen.
00:44:17 – Oui.
00:44:18 – On s'allume.
00:44:19 – Absolument.
00:44:20 Mais pour étudier cette assertion, il suffit de regarder les dettes.
00:44:25 34 trilliards de dollars ne dit McGregor.
00:44:28 – Pour les États-Unis, ils ont franchi les 34 trilliards.
00:44:31 – Trilliards.
00:44:32 – Là en janvier.
00:44:33 [Tousse]
00:44:34 Le 4 janvier, je crois.
00:44:35 – C'est ça.
00:44:36 Donc 34 trilliards de dollars de dettes américaines, mais en continu.
00:44:42 – Ah oui, la dette mondiale.
00:44:43 – Tiens, je l'ai, McGregor.
00:44:45 Voilà, il dit "le monde occidental est au bord de la banqueroute".
00:44:48 C'est juste qu'on ne dit pas la vérité au public
00:44:51 et qu'on veut que le public ignore la réalité.
00:44:56 Notre système financier, donc il parle du système américain,
00:44:59 bien entendu, se porte très mal, car on s'est nous-mêmes mis…
00:45:03 Il a fait un jeu de mots.
00:45:05 On a nous-mêmes imprimé notre situation.
00:45:09 – Oui, impression.
00:45:10 – En faisant affront à la planche à billets.
00:45:11 – Oui, c'est ça, imprimer du billet.
00:45:12 – L'apocalypse financière arrive.
00:45:14 – Voilà.
00:45:15 – Voilà, ce n'est pas moi qui le dis, là.
00:45:16 Pour le coup, c'est l'ancien conseiller de Trump, McGregor,
00:45:19 qui n'est pas le dernier des imbéciles.
00:45:22 – Oui, soit dit en passant, sur le plan géopolitique,
00:45:25 il a condamné la guerre.
00:45:26 – Il est super, exactement.
00:45:27 – La guerre menée par Biden en Ukraine.
00:45:28 – Mais bien sûr.
00:45:29 – Et alors, la dette mondiale.
00:45:32 – Elle est de 100 trilliards.
00:45:34 – 100 trilliards de dollars.
00:45:35 – 100 trilliards de dollars.
00:45:36 – Ça veut dire que l'Amérique, quand même,
00:45:37 a une dette d'un tiers, d'un gros tiers de la dette mondiale.
00:45:39 – Bien sûr.
00:45:40 – C'est énorme.
00:45:41 – Et fin décembre, l'Éthiopie a fait un défaut de paiement,
00:45:44 ce qui permettra aux États-Unis d'en prendre le contrôle
00:45:46 via l'EFMI et la Banque mondiale.
00:45:47 Parce que n'oubliez pas, la Banque mondiale et l'EFMI,
00:45:50 en fait, ce sont des outils des Américains
00:45:52 pour prendre le contrôle des autres pays quand ils sont en faillite.
00:45:55 – Bien sûr.
00:45:56 – Et c'est avec ça qu'ils ont contrôlé toute l'Amérique centrale.
00:45:58 – Bien sûr.
00:45:59 – L'Amérique du Sud, pardon.
00:46:00 – Ah oui.
00:46:01 – Et c'est pour ça que les Américains du Sud
00:46:02 se sont révoltés contre Washington.
00:46:03 – Et la dette est un pacte de sujétion, bien sûr.
00:46:06 – Bien sûr.
00:46:07 – Il y avait un très très bon livre qui est sorti en 2008-2009 de mémoire,
00:46:11 c'est un ancien du EFMI, qui raconte comment ils mettaient en esclavage
00:46:15 le Salvador, le Nicaragua, enfin tous les pays d'Amérique du Sud.
00:46:21 Comment ils devenaient esclaves de la Banque mondiale et du EFMI.
00:46:25 – Alors je reviens sur la…
00:46:26 – "Confession d'un tueur financier", c'est comme ça.
00:46:28 – Ah oui, oui, oui, c'est ça, oui, oui.
00:46:29 – C'est ça ?
00:46:30 – Oui, oui, tout à fait, oui.
00:46:31 – "Un tueur à gages", non, "un tueur à financiers".
00:46:32 – Oui, oui, je vois très bien, je vois très bien.
00:46:34 Je l'avais cité dans un autre article.
00:46:36 Mais alors, revenons sur la dette américaine.
00:46:39 – Oui.
00:46:40 – Le service de la dette représente maintenant 20% des dépenses gouvernementales.
00:46:44 – Mais tient donc pas.
00:46:46 – C'est énorme.
00:46:47 – Mais tient donc pas, ça va être Weimar.
00:46:49 On va vers Weimar.
00:46:50 – Sauf peut-être, alors j'ai mis l'hypothèse qu'ils vont continuer
00:46:56 de faire exister le dollar qui n'est plus rien, qui n'a aucune contrepartie,
00:47:00 si ce n'est la puissance de l'armée américaine.
00:47:02 – Oui, on est d'accord, c'est Weimar.
00:47:04 Mais enfin bon, même avec Weimar, à un moment donné, pour payer l'armée,
00:47:08 vous payez avec du sable, c'est un peu l'idée.
00:47:12 – Oui, mais…
00:47:14 – On va vers ça.
00:47:16 D'ailleurs, vous avez 43 États, 44 maintenant je crois,
00:47:19 43 États américains qui ont accepté et qui ont supprimé
00:47:24 toutes les taxes à l'achat et à la vente des pièces d'or et des pièces d'argent.
00:47:28 – Alors parlons-en justement.
00:47:29 – Mais attends, juste pour finir, parce que…
00:47:31 – Bien sûr, oui.
00:47:32 – Vous avez par exemple, en fait c'est des sortes de domino,
00:47:38 vous avez l'Ethiopie, le Ghana, l'Égypte, l'Argentine, le Liban
00:47:43 qui font faillite les uns après les autres, et donc du coup ça crée…
00:47:46 vous savez c'est comme des domino qui tombent petit à petit.
00:47:49 – Oui, d'accord, il y a un effet d'entraînement.
00:47:51 – C'est le Liban qui a lancé le truc, n'oubliez pas.
00:47:53 Le Liban a été le déclencheur.
00:47:55 Et c'est pour ça que toute la presse française a ignoré ce qui se passait au Liban.
00:47:59 Pour se concentrer uniquement sur Carlos Ghosn, rappelez-vous.
00:48:02 – Oui, oui, absolument.
00:48:03 – Dans mon reportage.
00:48:04 – Autant que vous.
00:48:06 Mais…
00:48:08 – Donc 100 trilliards de dollars pour le monde,
00:48:11 et 34 pour rien que pour les États-Unis, c'est quand même incroyable.
00:48:14 – C'est quand même énorme.
00:48:15 – La Californie elle seule, elle a 68 milliards de dettes, l'État californien.
00:48:19 – Et ça, je l'ai vu ça quand j'étais en Californie il y a 20 ans.
00:48:24 – Mais ils vont payer très très cher.
00:48:25 – Ça a commencé il y a très longtemps.
00:48:27 Même le gouverneur avouait, c'était une conférence,
00:48:30 il avouait que les services sociaux coûtaient des fortunes à l'État de Californie.
00:48:36 – Mais attendez, les services sociaux c'est rien par rapport aux services de la dette.
00:48:39 – Oui, oui, mais non.
00:48:40 – Pardonnez-moi.
00:48:41 Parce que tout ça, ça se termine par on supprime,
00:48:45 tiens on supprime une caserne de pompiers par-ci,
00:48:47 une caserne de pompiers par-là, un commissariat par-ci,
00:48:51 c'est ce qu'a fait Sarkozy, c'est ce qu'a fait François Hollande,
00:48:54 c'est ce que fait Macron,
00:48:55 il continue à supprimer des lits d'hôpitaux, je le rappelle.
00:48:57 – Absolument.
00:48:58 – Ce sont des… je ne veux pas m'énerver.
00:49:01 – Pierre, ne vous énervez pas,
00:49:02 mais je vais faire une petite incise en direction de nos téléspectateurs.
00:49:05 Je sors d'un grand CHU qui vient d'être soigné magnifiquement,
00:49:10 et qu'il se rassure, je vais bien,
00:49:13 mais je dois rendre hommage à ce personnel.
00:49:16 – Bien sûr.
00:49:17 – Ils sont émouvants, attachants, ils ont été d'un dévouement sans borne,
00:49:21 que ce soit de l'aide soignant aux chefs de service,
00:49:25 des gens qui sont, qui méritent notre respect,
00:49:28 et qui ont été traités comme des chiens par M. Macron.
00:49:31 – Mais ils sont toujours traités comme des chiens.
00:49:33 – C'est une honte.
00:49:34 – C'est ça le problème, regardez comment ils sont payés.
00:49:36 – Merci à vous, en tout cas, personnel hospitalier, c'est une honte.
00:49:40 Je ferme la parenthèse, pardonnez-moi Pierre d'avoir fait un petit peu personnel.
00:49:44 – Non, non, je suis d'accord avec vous.
00:49:45 – Mais je voulais que nos téléspectateurs sachent
00:49:48 que nous avons à côté de nous des gens qui sont dévoués,
00:49:51 qui se donnent du mal et qui sont maltraités.
00:49:53 – Mais Sarkozy, Hollande, Macron ont détruit l'hôpital français.
00:49:57 – Oui.
00:49:58 – Et ça a commencé, il y a une criminelle, la principale criminelle,
00:50:01 la principale, elle s'appelle Martine Aubry.
00:50:03 – Oui, merci Martine.
00:50:04 – D'ailleurs, j'en profite, parce que son père est mort, Jacques Delors,
00:50:07 j'en profite, je le dis sincèrement, qu'elle me fasse un procès, je m'en fous,
00:50:11 mort d'une ordure.
00:50:12 – C'est ce que vous mettez en retenue de presse.
00:50:14 – Jacques Delors, mort d'une ordure, la plus belle ordure,
00:50:16 le plus grand traître, pire que Giscard.
00:50:18 C'est lui, mes chers spectateurs, c'est lui qui a décroché, annulé,
00:50:24 le fait que nos salaires étaient rattachés à l'inflation.
00:50:28 Et c'est à partir de ce moment-là que les Français ont commencé à s'appauvrir.
00:50:33 – J'jure.
00:50:34 – Littéralement.
00:50:35 Il a fait ça juste pour faire plaisir à ces enfoirés de Bruxelles,
00:50:39 de l'Europe, c'est un libéral.
00:50:41 Ce type, voilà, je ne sais pas où il est enterré,
00:50:44 mais faites-moi penser à l'écracher sur sa tombe, Jacques Delors.
00:50:48 Et d'ailleurs, puisqu'on est…
00:50:51 L'appauvrissement général des Français, il est résumé là,
00:50:55 il vient d'être résumé par la faillite d'un groupe que vous connaissez tous, Habitat.
00:51:00 – Oui, absolument.
00:51:01 – Vous l'avez vu ?
00:51:02 – Absolument, absolument.
00:51:03 L'Habitat, c'est le mobilier de la classe moyenne, c'est un certain style, c'est…
00:51:09 – Voilà, on ne va surtout pas chez KIA, nous on va chez Habitat.
00:51:12 – Non, mais c'est très important, c'est très important de comprendre ça.
00:51:16 – Il faut l'acheter.
00:51:17 – J'ai toujours dit depuis 2008, cette crise…
00:51:20 – Il faut l'acheter vite.
00:51:21 – Voilà, mais bien sûr, ou conforme à moi.
00:51:23 Cette crise, chaque année qui passe, chaque classe sociale descend d'un cran.
00:51:28 – Oui.
00:51:29 – Voilà, et tant et si bien que tous ceux qui, 2010 jusqu'à 2015, 2016,
00:51:36 pouvaient encore aller chez Habitat, eh bien, à partir de 2018, 2020,
00:51:42 surtout après le Covid, etc., blablabla, là, ils ne pouvaient plus.
00:51:45 Et du coup, Habitat a volé dans les airs, littéralement.
00:51:48 Et ce sont… et il y a tous les gens qui ont acheté des meubles
00:51:52 qui ne les recevront jamais.
00:51:53 Il y en a pour… – Ah oui, oui.
00:51:54 – Il y en a pour 8 millions, je ne sais pas où il se trouve, 8 millions.
00:51:57 – Oui, oui, 8 millions d'euros.
00:51:58 – Vous le voyez là, Habitat ?
00:51:59 – Oui, mais c'était pour faire de la trésorerie et ça n'a pas marché.
00:52:02 – Vous le voyez, Habitat ?
00:52:03 – Je ne le vois pas, non, je ne le vois pas.
00:52:06 Par contre, alors, face à cette crise avérée…
00:52:12 – Ah, tu l'as…
00:52:13 – …alors, allez-y pour Habitat.
00:52:14 – Oui, juste, brutalement, c'est l'indice niqué pour les clients, malheureusement.
00:52:20 Alors que la direction savait qu'elle fonçait dans le mur,
00:52:23 cela n'a pas empêché les magasins répartis sur la France
00:52:26 de prendre des commandes pour des meubles qui étaient ou pas en stock distant.
00:52:30 Résultat, un peu plus de 8 millions d'euros versés.
00:52:32 – C'est ça.
00:52:33 – Soit payés à d'avance, soit non, vont être perdus tout simplement.
00:52:38 C'est absolument…
00:52:41 Résultat, la politique des meubles et accessoires de qualité, donc chers,
00:52:44 ont littéralement coulé l'enseigne.
00:52:46 Vous voyez, dans la chute d'Habitat, celle des classes moyennes françaises.
00:52:49 – Oui, exactement, c'est le symbole.
00:52:51 – C'est ça, c'est la chute des classes moyennes
00:52:53 qui sont reléguées maintenant en classe de pauvreté.
00:52:56 Et même IKEA devient cher pour eux.
00:52:59 Et même Attal, le nouveau Premier ministre, s'en est aperçu
00:53:03 parce que dans son discours de présentation,
00:53:06 il a évoqué les difficultés que subissait la classe moyenne.
00:53:09 Je doute, quant à moi, qu'il puisse faire quelque chose pour eux,
00:53:12 mais en tout cas, il a évoqué le problème.
00:53:14 Maintenant, Pierre…
00:53:15 – Il y a 25 magasins, hein ? – Oui.
00:53:17 – Il y a 25 magasins, 450 salariés, 80 millions d'affaires.
00:53:20 Ils se sont déclarés en faillite.
00:53:22 Voilà. C'est triste.
00:53:25 – Alors j'aimerais qu'on arrive…
00:53:27 – Pardonnez-moi, parce qu'on en a parlé tout à l'heure,
00:53:29 mais ils ont attendu fin décembre.
00:53:30 – Bah oui, toujours, toujours le mois de décembre.
00:53:32 – Ça date de quand ? – Le mois de décembre.
00:53:34 – 8 décembre.
00:53:35 – Et fatal aux décisions financières et monétaires,
00:53:37 fatal aux entreprises et fatal à la vieillesse.
00:53:39 C'est le mois où les personnes âgées meurent le plus.
00:53:42 – C'est pas novembre ?
00:53:43 – Non, c'est décembre.
00:53:44 – Ah d'accord.
00:53:45 – Oui, mais bon, laissons ces choses tristes
00:53:47 et revenons à quand même à un phénomène
00:53:50 dont vous avez été d'ailleurs pionnier pour en parler,
00:53:54 c'est évidemment la montée en puissance du standard or,
00:53:59 qui revient en force.
00:54:01 Bon, vous avez vu, on va projeter le cours de l'or.
00:54:06 Depuis 2013, c'est par là, la cour, le démontre.
00:54:10 – Non mais il n'y a pas photo.
00:54:11 Attends, l'or a cassé ce que j'appelais le plafond de verre
00:54:16 dès 2000 dollars, parce que la Fed utilisait la planche à billets
00:54:21 pour bidonner, parce que les ETF, vous savez,
00:54:24 les lingots en papier ne suffisaient pas.
00:54:26 – Leurs papiers.
00:54:27 – Voilà, on avait donné ici les traders de Blight Masters,
00:54:30 de l'LGP Morgan, qui ont été mis en prison, là, il y a 2-3 mois seulement.
00:54:34 Alors que c'est des affaires qui datent d'il y a 10 ans, 15 ans.
00:54:37 Et qui faisaient du spoofing, ils achetaient…
00:54:40 – Oui, alors j'achète, je revends.
00:54:42 – Non, c'est-à-dire le matin jeudi, j'achète pour 200 millions de dollars d'or
00:54:46 et 5 minutes avant la fermeture, je les vends.
00:54:48 Ce qui fait que boum, le cours de l'or…
00:54:51 – Ça peut chuter le cours.
00:54:52 – Voilà, ils font ça tous les matins, à chaque fermeture, pardon.
00:54:55 – Mais les Américains continuent de faire baisser l'or.
00:54:58 – C'est le plus grand danger pour le dollar.
00:55:00 – Évidemment, si l'or diminue, le dollar s'apprécie.
00:55:05 Et si l'or monte, le dollar se déprécie.
00:55:07 – Pour eux, il était hors de question que l'or puisse monter en puissance
00:55:13 comme il est monté en puissance après 71, rappelez-vous.
00:55:17 – Oui, bien sûr, parce que le dollar…
00:55:19 – Vous avez 11 ans.
00:55:21 – Vous étiez déjà prof, non ?
00:55:23 – Oui, j'étais déjà prof.
00:55:25 – Et je l'enseignais, je l'évoquais.
00:55:27 Bon, il faut bien comprendre aussi qu'à ce moment-là,
00:55:31 nous avons suspension de la convertibilité hors du dollar,
00:55:35 donc c'est fini, c'est fini, le système d'Embreton-Woods est mort
00:55:39 et le pétrole se payait 1,05$ en dollars dépréciés.
00:55:46 Mais qu'ont fait les Américains ?
00:55:48 Ils ont dit "on n'a plus le standard or, on n'a plus l'or pour garantir".
00:55:52 Donc ils ont inventé le pétrodollar, rappelez-vous.
00:55:56 Et donc aujourd'hui, pendant 40 ans,
00:56:00 le monde était obligé de faire tous leurs achats en dollars.
00:56:02 Et pour avoir des dollars, il fallait commercer avec les Américains.
00:56:05 C'est une escroquerie monumentale.
00:56:07 Et aujourd'hui, vous avez les BRICS qui ont pris le pouvoir,
00:56:10 grâce à Poutine d'ailleurs, et aux Chinois.
00:56:12 – Ils sont partis.
00:56:13 – Vous avez vu que même MBS, de l'Arabie Saoudite, il a ouvert…
00:56:16 – MBS c'est Mohammed Ben Salmane, le patron de l'Arabie Saoudite.
00:56:20 – J'ai ça quelque part, il a ouvert un…
00:56:25 Enfin bon bref, il fait partie des BRICS
00:56:28 et maintenant on peut payer les Saoudiens avec de la monnaie chinoise ou autre.
00:56:33 – Bien sûr, bien sûr.
00:56:34 – Voilà, le dollar sort progressivement.
00:56:37 – Attention, dédollarisation en route certes,
00:56:39 mais il ne faut pas imaginer que l'Amérique laissera faire sans la douleur.
00:56:46 Ça va être très douloureux.
00:56:48 – Alors Olivier, attendez, vous êtes le témoin mais nos spectateurs également,
00:56:52 j'ai même écrit un livre là-dessus.
00:56:54 "Toute utilisation de planches à billets intenses conduit à la guerre".
00:57:00 Là on en a deux, pas une mais deux.
00:57:03 C'est l'intérêt des Américains,
00:57:05 qui sont les plus grands profiteurs de cette guerre, notamment l'Ukrainienne.
00:57:09 90% des armements qu'ils achètent c'est aux Ukrainiens.
00:57:13 BlackRock a déjà déclaré qu'ils allaient tout racheter.
00:57:16 JP Morgan a déjà racheté je ne sais pas combien de terres,
00:57:19 alors que déjà auparavant il y avait un nombre incalculable de kilomètres carrés
00:57:23 qui appartenait à des Américains.
00:57:25 Maintenant les Ukrainiens sont complètement rendettés
00:57:27 vis-à-vis de BlackRock, des grandes institutions bancaires américaines.
00:57:31 – J'avais fait un article qui s'appelait
00:57:33 "Quand la banque avance, le bien commun recule".
00:57:38 – Oui et non, parce que sous la période de Gaulle avec Jacques Rouef, pardonnez-moi,
00:57:45 mais les banques étaient nationalisées,
00:57:47 et donc c'est le gouvernement qui donnait le tempo.
00:57:49 – Et puis on avait quelques grands commis de l'État qui faisaient leur boulot.
00:57:53 – Oui, Roef, Jacques Rouef,
00:57:56 Paul Delouvrier, comment s'appelle-t-il encore,
00:58:01 il y avait Pierre Guillaumat,
00:58:03 il y avait celui qui a fait l'aménagement du Paranon Languedoc,
00:58:09 j'ai oublié son nom, mais il y avait quelques grands commis de l'État.
00:58:12 Aujourd'hui vous avez 60 conseillers par ministère,
00:58:16 on se demande ce qu'ils foutent,
00:58:17 à part de toucher des sommes, des salaires considérables.
00:58:21 Il n'y a plus cet élan créateur.
00:58:26 Alors l'or monte, mais ce qui est intéressant, c'est que l'argent aussi.
00:58:32 – Ah oui, on a les pièces d'argent.
00:58:35 – L'incroyable succès du Liberty en argent.
00:58:38 – Absolument, l'incroyable succès, la chaîne américaine,
00:58:44 je crois qu'on en a parlé ensemble, la Costco,
00:58:47 vous savez c'est l'équivalent de Métro ou Monoprix,
00:58:50 ils avaient acheté des petits lingots, des pièces d'or,
00:58:54 ils ont dit "tiens on va mettre 3 mois pour vendre le stock",
00:58:57 ils les ont vendus en 3 heures.
00:59:00 – Mauvais signe.
00:59:02 – Bon, ça se passe aux États-Unis, mais ça vous montre bien ce qui se passe.
00:59:06 L'explosion des banques américaines du mois d'avril
00:59:09 a conduit à ce recul des liquidités dont on a parlé tout à l'heure,
00:59:13 et que font les gens, les américains, ils achètent de l'or et de l'argent.
00:59:16 – Et alors de l'argent maintenant ? Les pièces d'argent ?
00:59:20 – Voilà, pensons au vendre de stock en 3 mois,
00:59:23 il est parti en 3 heures, écoulant plus de 100 millions de dollars de pièces d'or.
00:59:26 Du coup, la firme a décidé de vendre des pièces en argent,
00:59:30 par tube de vin, on ne va pas les acheter un par un,
00:59:33 comme Joubert ou C.C.Opera.
00:59:35 – Oui, en France, oui.
00:59:36 – Et là aussi, le succès a été tel qu'elle a limité les achats à 2 tubes,
00:59:40 seulement par client, donc ça fait 40 pièces maximum.
00:59:43 Notez que le prix de l'or a été supérieur de 50 dollars par rapport au cours,
00:59:46 bien donné évidemment par la Fed, mais ce n'est pas tout,
00:59:49 le succès entraîne le succès puisque le cours de l'action Costco
00:59:52 s'est lui-même envolé de 45%.
00:59:54 Alors tous ceux qui ont lu, moi on avait publié le livre du professeur Fekete
01:00:00 sur le standard argent.
01:00:02 – Nous allons reparler du livre de…
01:00:03 – Fekete a été annonciateur, là pour le coup.
01:00:06 – Économiste hongrois, grand économiste hongrois.
01:00:09 – Exactement.
01:00:11 – Je dis à nos téléspectateurs que nous allons reparler de lui.
01:00:14 – Oui, parce qu'il faut rendre hommage à Fekete qui est vraiment le visionnaire.
01:00:18 – Il nous a quitté il y a quelques années, il n'y a pas si longtemps.
01:00:20 – Pendant le Covid.
01:00:22 – Pendant le Covid.
01:00:23 – Bon, il était… voilà.
01:00:24 – Il y a encore des questions.
01:00:26 – Tiens, juste, le 1er août, 3 janvier, vous vous souvenez que le prix de…
01:00:31 en 2013, le prix de l'onde c'était aux alentours de 900 dollars.
01:00:34 À l'heure où j'écris ces lignes, le cours était à 2060 dollars.
01:00:38 Donc tous ceux qui m'ont suivi, tous ceux qui ont suivi nos conseils,
01:00:42 la revue de presse, etc.
01:00:44 Bon, ben voilà, vous avez, j'aime pas le terme "sauver",
01:00:49 vous avez transporté votre épargne dans le temps.
01:00:52 – Voilà.
01:00:53 – C'est ça mon truc, enfin c'est pas mon truc, c'est celui du professeur Fekete.
01:00:56 On transporte l'épargne dans le temps.
01:00:59 – Voilà.
01:01:00 – L'épargne c'est d'ailleurs du temps.
01:01:02 – Il joue sur le temps, toujours.
01:01:04 – Exactement, le temps c'est de l'argent.
01:01:06 – C'est de l'argent physique.
01:01:08 – Oui, bien sûr.
01:01:09 – Moi je rappelle que le français c'était une des langues les plus intelligentes,
01:01:12 parce que quand on parle d'argent, on fait une référence directe aux pièces en argent.
01:01:17 – Oui, aux pièces en argent.
01:01:18 – Tout simplement.
01:01:19 – Oui, mais…
01:01:20 – Et donc, on va revenir à la source ?
01:01:21 – Oui, mais pourquoi ?
01:01:22 – Ce sera un retour aux sources ?
01:01:23 – Parce que j'avais parlé de grosses coupures.
01:01:25 Les grosses coupures avaient des équivalents or,
01:01:28 et donc le petit peuple ne pouvait pas, évidemment, avoir autant de stocks d'or.
01:01:32 Donc on a fait une monnaie, on était bimétallique à argent,
01:01:35 et on a fait des petites pièces en argent.
01:01:38 – C'est ce que dit le fait été.
01:01:40 – Et par contamination, l'argent s'est appelé l'argent.
01:01:43 Mais si vous êtes en Angleterre et que vous demandez à un anglais,
01:01:47 cher téléspectateur, "Have you got any silver ?"
01:01:50 Il ne vous comprendra pas.
01:01:51 "Have you got any money ?"
01:01:53 Est-ce que vous avez de la monnaie ?
01:01:55 Donc c'est tout le problème de l'argent en France.
01:01:57 – Oui, mais attends, la livre Sterling, c'est quand même une référence.
01:02:02 – Ah oui, bien sûr.
01:02:03 – Excusez-du-peu la livre Sterling.
01:02:06 Argentina, l'Argentine, c'est une référence directe aux mines.
01:02:10 On a même une station de métro, mais elle n'est pas en argent.
01:02:13 – Non, c'est pas en or non plus.
01:02:15 – En fait, c'est là où on devrait faire de l'émission, au métro Argentine.
01:02:19 [Rires]
01:02:21 – Et puis pensez aussi au livre de Balzac.
01:02:24 – Lequel ?
01:02:25 – L'argent.
01:02:26 – Non, Zola.
01:02:27 – Qu'est-ce que j'ai dit, Balzac ?
01:02:29 – Zola, oui, Balzac.
01:02:30 – Excusez-moi, je pensais Zola.
01:02:31 – Enfin bon, Balzac, il a quand même beaucoup écrit aussi sur le sujet.
01:02:34 – Alors, il y a une chose, c'est là où vous êtes en intérêt.
01:02:36 – Le pauvre, lui, il était poursuivi par les huissiers.
01:02:38 – Oui, oui.
01:02:39 – Il avait même fait un bureau caché dans un meuble.
01:02:41 – Oui, oui.
01:02:42 – Quand les huissiers arrivaient, c'est…
01:02:44 – Le pauvre Balzac.
01:02:45 – Mais c'est tous les jours, le pauvre Balzac.
01:02:47 – C'est drôle parce qu'à côté de ça, Zola avait une belle réussite financière.
01:02:51 Il avait construit une très belle…
01:02:53 – Mais Zola, c'était autre chose.
01:02:54 Zola, pour moi, c'est l'un des plus grands écrivains français.
01:02:56 – C'est…
01:02:57 – Et Mélisande, la série des rougons macarres, c'est génial.
01:03:01 – Je crois qu'il n'y en a pas un seul que je n'ai pas lu.
01:03:03 – "Au bonheur des dames".
01:03:05 – Ah oui, "Au bonheur des dames".
01:03:07 – "Au bonheur des dames".
01:03:09 – Bon, on est sur ça.
01:03:10 – "La naissance des galeries Lafayette".
01:03:12 – Ne me poussez pas sur les mauvais jeunes mots, frère.
01:03:15 Non, en revanche, là où vous êtes en intérêt,
01:03:17 il y a quand même une conséquence sur un chapitre de vos travaux
01:03:21 qui vous est particulièrement cher, c'est les fameux CDS.
01:03:26 – Les crédits des FOSWAP, oui.
01:03:28 – Et qui, dites-vous, sont devenus un danger pire que les centrales nucléaires.
01:03:32 – C'est pas moi qui le dis, pour le coup.
01:03:34 Je ne sais plus qui le dit. Vous avez le papier ?
01:03:36 – Je ne sais plus qui le dit, mais…
01:03:40 – Attends, comment les…
01:03:42 Les CDS, si, je l'ai regardé.
01:03:44 Voilà, je montre au spectateur, vous voyez, j'ai fait un accordéon.
01:03:48 Ça donne ça.
01:03:49 Alors ça, c'est des banques, mais c'est des informations secondaires
01:03:51 qu'on peut éventuellement…
01:03:53 – Voilà, c'est le quotidien.com.
01:03:55 – Ah, quotidien.com, alors ça date du 1er janvier, tiens.
01:03:59 Oui, parce que j'ai gâté mes lecteurs.
01:04:01 Je leur ai fait une revue de presse pile pour le 1er janvier.
01:04:04 – Mais ils vous le rendent bien, hein ?
01:04:06 Quand vous étiez à Montpellier, vous avez vu…
01:04:09 – Ah, mais il y a un monde fou, je les remercie d'ailleurs.
01:04:11 Je les remercie.
01:04:12 – Alors, dis-moi…
01:04:13 – J'en ai d'autres, on va le voir à la fin.
01:04:15 – Les CDS, donc, pourquoi…
01:04:16 – Les assurances contre les impayés, ou les baisses de valeur, représentent.
01:04:20 – Alors, il faut savoir que c'est une assurance contre les impayés,
01:04:22 mais c'est un titre qui est vendu, qui est titrisé.
01:04:25 – Exactement.
01:04:26 – C'est surtout ça le problème, c'est qu'il circule.
01:04:28 – Exactement.
01:04:29 – Il circule, c'est-à-dire que c'est quelque chose qui était,
01:04:31 en quelque sorte, non liquide, qu'on a transformé en liquide.
01:04:35 – Voilà, mais j'ai un chiffre pour vous, parce que tout à l'heure,
01:04:37 vous avez parlé de 100 trilliards de dettes pour le monde,
01:04:40 dont 34 pour les États-Unis.
01:04:42 Alors, écoutez bien, l'un c'est…
01:04:44 – 157.
01:04:45 – Juste pour les trois plus grandes banques américaines.
01:04:47 – Voilà, 157. – Cela représente 157 trilliards,
01:04:52 au 30 septembre 2023, selon Wall Street on parade.
01:04:56 Soit plus que le PIB du monde entier, voilà.
01:04:59 – Et oui, et oui.
01:05:02 – Ah, on fait tousser là, c'est violent.
01:05:07 – Alors, oui, mais bon…
01:05:09 – La phrase à retenir dans leur article, qui est très intéressante,
01:05:13 c'est "Liquidity Crunch".
01:05:15 – Le crunch. – Liquidity Crunch.
01:05:17 – La contraction. – Il n'y a plus de liquidité.
01:05:19 – La rétraction des liquidités.
01:05:20 – Et bien voilà, ça revient à ce que j'ai écrit, vous l'avez vu,
01:05:23 "L'océan est toujours en retrait en ce début de 2024".
01:05:26 – Voilà, le retrait des liquidités.
01:05:27 – C'est du 8 janvier, voilà.
01:05:29 "L'océan des liquidités se retire de plus en plus loin en ce début d'année,
01:05:33 confirmant le mouvement observé depuis l'explosion des banques
01:05:36 d'avril à mai 2023".
01:05:38 – Mais c'est arrivé aussi en 2008,
01:05:40 il y a eu un problème de liquidité interbancaire,
01:05:43 et elle n'avait plus de liquidité à se prêter.
01:05:46 – Les pertes non réalisées, ça c'est Kobe et Sealetter,
01:05:49 les pertes non réalisées représentent désormais environ 33%
01:05:53 de l'ensemble des fonds propres des banques aux États-Unis.
01:05:56 33%. À l'époque, en 2008, quand tout a explosé,
01:06:01 ils étaient à, de mémoire, 5%. Ils étaient à 5%.
01:06:07 Voilà, pour mettre cela en perspective, même au pire moment de 2008,
01:06:10 les pertes non réalisées ne représentaient qu'environ 5%
01:06:14 des fonds propres des banques.
01:06:16 Aujourd'hui, nous sommes à 33% des fonds propres des banques.
01:06:20 Voilà, et c'est pour ça que MacGregor, tout à l'heure,
01:06:23 parlait d'apocalypse financière.
01:06:25 Ah tiens, puisqu'on parle d'apocalypse, alors attends,
01:06:28 parce qu'il y a Zuckerberg, le patron de Facebook, là.
01:06:32 – Oui, oui, ça c'est… – Non mais c'est énorme.
01:06:34 – C'est James Bond. – C'est James Bond.
01:06:36 – Il s'est fait un bunker.
01:06:37 – Il s'est fait un bunker, littéralement, pour lui et sa famille.
01:06:40 Il a acheté une île de Hawaii. – Oui.
01:06:43 – Voilà, ça c'était au 1er janvier.
01:06:46 – Oui, mais il a spolié les propriétaires, les habitants.
01:06:49 – Il a décidé d'acheter une partie de l'île hawaïenne de Kauai
01:06:53 pour y construire un bunker géant afin de protéger sa famille,
01:06:57 soit d'une 3ème guerre mondiale, soit d'une météorite,
01:07:00 soit d'une apocalypse financière. – Une prélude financière.
01:07:02 – Enfin bon, tout ça, c'est… – Vous voulez jouer ?
01:07:04 – Une apocalypse financière, entrée de la guerre, de toute façon.
01:07:06 – Oui, mais la 3ème hypothèse est la plus probable.
01:07:08 – En ce moment, oui. – Alors, ce qu'il y a d'extraordinaire…
01:07:11 – Mais en plus, il est très concerné, il est juif, Zuckerberg.
01:07:13 – Ah, je ne sais pas. – Ah ben oui.
01:07:15 – C'est le Mossad et le Shin Bet qui lui font le plus de demandes
01:07:20 pour censurer les contenus. – Ah, d'accord.
01:07:22 – Et ensuite, la France.
01:07:24 – J'ai quand même une réflexion sur ces hommes immensément riches
01:07:30 qui se construisent des bunkers.
01:07:32 Est-ce que la richesse ne leur donne pas l'illusion de l'immortel ?
01:07:37 – Si, tout à fait, c'est un vieux classique.
01:07:39 Frédéric Beigbeder a écrit un livre là-dessus d'ailleurs,
01:07:41 très intéressant, que j'ai lu l'été dernier.
01:07:43 Bon, c'est du Beigbeder, ça se lit très vite.
01:07:46 – C'est enlevé.
01:07:48 – Oui, mais c'est très intéressant parce qu'il est allé sur place.
01:07:51 Donc, les ultra-riches veulent vivre le plus longtemps possible.
01:07:55 – Oui, on a l'impression qu'ils ont l'éternité pour eux avec l'argent.
01:07:57 – Oui, alors ce qui est intéressant, c'est qu'aujourd'hui,
01:07:59 ils pensent avoir l'éternité alors qu'il y a 20 ans, 30 ans,
01:08:02 en fait, ils faisaient de la cryogénisation.
01:08:04 – Oui, oui, ils se conservaient au fond.
01:08:06 – Voilà, donc ils se disaient, on va me glacer, on va me geler
01:08:10 et on va me dégeler dans 30 ans quand la médecine aura fait de tels progrès
01:08:15 qu'on pourra me ramener à la vie.
01:08:17 Attends, la société qui a vendu ça, au moins 500, 600 personnes
01:08:22 qui étaient entreposées dans des cercueils cryogénés,
01:08:26 – Je crois que c'est au fond du Texas, la société a fait faillite
01:08:31 et ils ont retrouvé par hasard tous les cercueils avec l'écorce pourrie à l'intérieur.
01:08:36 – Mais c'est du délire.
01:08:38 – Il n'y avait plus le froid.
01:08:40 – C'est ça, il n'y avait plus le froid.
01:08:42 Il n'y avait pas un film avec deux funès ?
01:08:44 – Hibernatus.
01:08:45 – Hibernatus, voilà.
01:08:46 – Bien sûr.
01:08:47 – Mais c'est culture, c'est culture.
01:08:49 – Ce sentiment d'immortalité que l'argent…
01:08:52 – Alors, regardez bien.
01:08:54 En fait, il a fait construire un complexe de 200 millions de dollars
01:08:57 que le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, 39 ans, construit sur l'île de Berlin.
01:09:02 C'est seulement à 20 km de la maison de l'ancien James Bond, Pierce Brosnan.
01:09:07 – Oui, oui, c'est ça, ça fait un peu James Bond.
01:09:09 – Qui a fait le meilleur James Bond jamais, celui qui se passe en Russie, là, avec…
01:09:14 – Bombay Zoo de Russie ? Ah non, non, ça c'était avec…
01:09:17 – GoldenEye, GoldenEye.
01:09:19 – GoldenEye, c'est le plus grand des, comment dire, des James Bond, à mon sens.
01:09:26 Et je suis fan.
01:09:27 – Ah, moi j'aime bien Sean Connery.
01:09:29 – Non mais il est top.
01:09:31 Non mais là, Pierce Brosnan, il est…
01:09:34 Bref, voilà, donc on est dans du James Bond, clairement.
01:09:41 – Oui.
01:09:42 – Mais n'oubliez pas, avec Davos aussi, on est dans du James Bond.
01:09:45 – Oui, exactement.
01:09:46 – Et lorsqu'on parle de Davos, attends, il faut que je pose tous ces trucs de banque,
01:09:51 je ne m'en sors pas.
01:09:53 – Les banques non plus.
01:09:54 – Les banques non plus, oui.
01:09:56 L'océan est toujours…
01:09:57 – Oui, ça c'est.
01:09:59 – Voilà, donc je finis juste là-dessus.
01:10:01 Voici quatre ans, les banques détenaient environ 100 milliards de dollars
01:10:04 de gains non réalisés.
01:10:06 Aujourd'hui, elles sont assises sur environ 700 milliards de dollars
01:10:10 de pertes non réalisées.
01:10:12 La question devient alors, que se passe-t-il
01:10:14 lorsque les aides aux banques, le programme BTFP, machin, expirent ?
01:10:20 Voilà, donc là, c'est le 8 janvier, sur quotidien.com.
01:10:24 Alors, quotidien, c'est un tremplin, ça vous emmène directement
01:10:27 sur la page de mon site.
01:10:29 – Nous arrivons tout près de la fin de cet entretien.
01:10:31 – Ah oui, non mais attends, pour Davos, attends, je ne vais pas les louper.
01:10:33 – Il y a des choses sur Davos.
01:10:34 – Ah non mais Davos, quel bandesco.
01:10:36 – Davos s'attaque aux chats et aux chiens.
01:10:38 – Ils veulent… En fait, tout commence, la première attaque sur les chats,
01:10:43 en disant que les chats sont en train de tuer les oiseaux, machin.
01:10:47 Là, on a vu une éolienne qui a tué 20 000 oiseaux.
01:10:52 20 000 oiseaux, je ne sais pas si vous réalisez, ce n'est pas un chat.
01:10:56 – Non, non, ce n'est pas un chat, non.
01:10:57 – C'est abusé, ils donnent des aigles, etc., des aérons, et ainsi de suite.
01:11:01 Et donc, ça vient toujours d'Australie, ça commence toujours…
01:11:05 Les Australiens et les Néo-Zélandais, c'est le pire des collabos en anglais.
01:11:08 – Sur le Covid, ils ont été effroyable.
01:11:10 – Ils ont été effroyable, voilà. Et donc, ils disent,
01:11:14 le chien, ça fait du carbone, je ne sais pas quoi.
01:11:17 – Oui, oui, vous l'avez l'info ?
01:11:18 – Non, alors, ils s'attaquent aux chiens ou aux chats.
01:11:21 – Alors, attend, ça a été repris par Reuters, je l'ai là.
01:11:25 C'est du 18 décembre, voilà.
01:11:28 C'est le Gop Mordoc, voilà, qui est revenu à la charge, ainsi que BFM.
01:11:32 BFM en France. BFM, Drahi va être obligé de le vendre.
01:11:36 – Oui, alors, Rémi, il a la revolver sur la temple.
01:11:40 – "Il est temps de déclarer la guerre aux chats tueurs.
01:11:42 Des scientifiques de premier plan risquent la colère des amoureux des…"
01:11:46 Alors que les chats massacrent 75 millions d'oiseaux
01:11:50 et de petits mammifères en Grande-Bretagne chaque année.
01:11:52 Alors, à mon avis, 75 millions, c'est complètement faux, d'une part.
01:11:56 C'est totalement faux.
01:11:57 Et en plus, depuis 5 000 ans que les chats, ou 6 000 ans que les chats existent,
01:12:01 je veux dire, le monde animal n'a pas spécialement souffert de la présence
01:12:04 ni du chat, ni du chien. C'est vraiment une bande de salopards.
01:12:08 – Non mais, vous en êtes bien au choc ?
01:12:09 – Vous savez pourquoi ? Les chats, les chiens,
01:12:11 parce que ça permet aux personnes âgées de vivre plus longtemps.
01:12:14 C'est ça, le truc.
01:12:15 – Oui, parce qu'il y a une relation affective avec le chien, le chat, bien sûr.
01:12:18 – Mais bien sûr. – Alors, le ouef…
01:12:20 – Vous savez, moi, un jour, j'étais dans un avion qui a traversé,
01:12:24 dont le réacteur a explosé, sous mon nez.
01:12:27 C'était un DC9. Il n'y avait qu'en bas d'hélice dans l'avion, d'ailleurs.
01:12:31 On revenait de Bucarest. J'ai vu l'hôtesse se précipiter du bout de l'avion
01:12:37 et venir, parce que moi, j'étais vraiment dans la dernière rangée,
01:12:40 elle est venue s'asseoir à côté de moi, elle m'a pris la main,
01:12:42 elle était terrorisée. J'étais persuadé qu'on allait se cracher.
01:12:45 – Vous avez de la chance.
01:12:46 – Je me suis dit, bon, on va se cracher.
01:12:49 Donc, quand vous dites "on va se cracher", c'est mes dernières pensées.
01:12:53 Et vous savez quelle était mon inquiétude ?
01:12:56 Qui va s'occuper de mon chien ? C'était ça.
01:12:59 Vous savez, quand vous êtes entre la vie et la mort, comme ça,
01:13:03 ce sont des pensées, ce n'est pas du tout…
01:13:06 – Métaphysiques.
01:13:07 – Ce ne sont pas du tout métaphysiques, ce sont des trucs vraiment très pratiques.
01:13:10 Et j'étais très inquiet pour mon chien. Est-ce qu'il allait finir la SPA ?
01:13:14 Vous voyez ce que je veux dire.
01:13:16 – Et finalement, vous ne vous êtes pas craché.
01:13:19 – Non, parce que l'équipage était un équipage formé de formateurs.
01:13:23 C'était au mois de décembre.
01:13:24 Donc, ils ont réussi à poser l'avion dans un blizzard,
01:13:28 revenir à Bucarest et de le poser.
01:13:32 Après, on est revenus en train.
01:13:34 Mais ce que je veux dire par là, c'est que,
01:13:37 qu'est-ce qui s'est passé pendant le Covid ?
01:13:39 Ils ont tué les personnes âgées.
01:13:41 Pendant trois mois, les personnes âgées ne pouvaient voir personne, rappelez-vous.
01:13:44 – Oui, bien sûr, dans les EHPAD.
01:13:45 – Elles ne pouvaient pas voir leurs petits-enfants.
01:13:47 – Bien sûr, bien sûr, dans les EHPAD.
01:13:48 – Elles sont mortes dans les EHPAD.
01:13:50 Rappelez-vous, les premières semaines, on les a enterrées.
01:13:53 On a mis les morts du côté de l'aéroport d'Orly.
01:13:57 Vous vous souvenez du scandale ?
01:13:58 – Oui, absolument.
01:13:59 – Et les gens ne pouvaient même pas rendre un hommage au cadavre.
01:14:01 Non mais, voilà ce que c'est Davos.
01:14:04 Et ces bandes de salopards de Davos, le Schwab et compagnie.
01:14:08 Regardez, j'ai tout ça sur Davos, c'est la première fois.
01:14:11 Et d'ailleurs, il y a une pétasse qui est arrivée, l'île de Rothschild.
01:14:15 – Ah, l'île de Rothschild.
01:14:16 – L'île de Rothschild.
01:14:17 – Alors, elle veut un gouvernement mondial.
01:14:19 – Au-dessus, c'est le soleil.
01:14:21 – Là, franchement, je pensais avoir tout vu, mais l'île de Rothschild,
01:14:25 c'est le genre de… alors, elle est multimilliardaire,
01:14:28 elle s'emmerde, pardonnez-moi le…
01:14:30 – Donc, elle nous invente…
01:14:31 – Elle s'ennuie, elle n'a pas de raison d'être.
01:14:33 Vous voyez ce que je veux dire ?
01:14:34 – Oui, exactement.
01:14:35 Elle nous invente un gouvernement mondial.
01:14:36 – Et alors, donc, elle vient nous vendre un gouvernement mondial
01:14:38 qui sera secondé par l'intelligence artificielle.
01:14:41 – Oui.
01:14:42 – Et l'île, là, il faut que tu achètes un peu de fumette, un peu de Mary-Jane.
01:14:48 Voilà, ça va te changer les idées, parce qu'en fait,
01:14:51 elle est dans la dépopulation, bien entendu.
01:14:53 – Et elle a un prédécesseur, il s'appelle M. Attali.
01:14:57 – Attali, bien sûr, mais c'est la même clique.
01:14:59 – Ce sont des…
01:15:00 – Mais c'est la même clique.
01:15:01 – Je ne sais pas comment je les ai qualifiés.
01:15:02 – Jacques Attali, l'île de Rothschild, Claude Schwab, etc.
01:15:05 – Ce sont des mêmes.
01:15:06 – Ce sont des mêmes, des pré-babéliens.
01:15:08 C'est-à-dire qu'ils voudraient une seule langue, un seul gouvernement mondial.
01:15:12 Et il y a…
01:15:14 – Heinrich.
01:15:15 [Rires]
01:15:16 – Arrêtez. Ein Volk, ein Reich.
01:15:18 – Pardonnez-moi, mais "ein Volk, ein Reich", je ne sais pas quoi, c'était quoi déjà ?
01:15:21 – Ein Führer.
01:15:22 – Ein Führer, ein Führer.
01:15:23 – Mais justement, mais…
01:15:24 – Au-dessus, c'est le Führer.
01:15:25 – Pour faire un gouvernement mondial, il faut une dictature, évidemment.
01:15:28 – Mais bien sûr.
01:15:29 – Comment voulez-vous tenir une diversité aussi grande ?
01:15:31 Bon, et vous savez quoi ? Il y a un jésuite.
01:15:35 Un jésuite, pour une fois, c'est un bon jésuite.
01:15:38 – Bon, les jésuites, en général, ils sont quand même très très bons.
01:15:41 – Il s'appelle François Marti, il est mort, ce brave homme.
01:15:44 Il a dit "mais au contraire, ce rêve pré-babélien est une idiotie.
01:15:48 Babel est un bienfait pour l'humanité.
01:15:50 Ça a créé la diversité des cultures, la diversité des peuples et des langues.
01:15:54 C'est merveilleux.
01:15:56 Et ces partisans de la biodiversité,
01:15:58 ils ne savent pas que Babel a créé la biodiversité aussi.
01:16:01 Vous voyez, c'est amusant comme réfutation.
01:16:03 – Oui, mais regardez, Davos, le 20 décembre, regardez bien, en Angleterre,
01:16:08 ils ont voté une loi en 12,
01:16:10 "désormais la police est autorisée à passer à la reconnaissance faciale
01:16:15 son fichier de 50 millions de conducteurs".
01:16:17 – Oui, oui, j'ai vu ça.
01:16:18 – Donc maintenant, vous avez des radars, en plus,
01:16:20 vous avez des appareils photo sur les ponts, au bord des autoroutes.
01:16:23 Ils vont photographier les gens, les excès de vitesse,
01:16:26 quand vous recevez la photo de votre excès de vitesse, on vous voit clairement.
01:16:29 – Oui, oui, ça va être un jeu.
01:16:31 – Voilà, ils vont en lier tous les fichiers.
01:16:33 C'est en cours.
01:16:35 Alors regardez bien, ça c'est du 1er janvier.
01:16:37 Ensuite, manger des insectes, notre lecteur M. Cortal nous dit,
01:16:41 dans l'un de vos articles, vous citez la société US Tyson Foods
01:16:46 pour la fabrication d'aliments à base de farine d'insectes, à compter de 2025.
01:16:50 Sachez qu'en France, tout est prêt.
01:16:52 Société Inovafeed, donc Nestlé 80, donc là il y a le lien, etc.
01:16:58 Ils ont signé un partenariat avec Auchan depuis 2017,
01:17:02 pour l'alimentation animale.
01:17:05 En ce qui concerne les larves de mouches soldats noirs,
01:17:10 il y a Agronutrice à Toulouse, on a le lien.
01:17:13 Vous voyez, donc ils sont en train de tout préparer.
01:17:15 – Quelle horreur.
01:17:16 – Ensuite, Bill Gates, qui nous parle de dépopulation.
01:17:22 Mais en fait, quand il parle de réchauffement, il parle de dépopulation.
01:17:26 – Oui, exactement, c'est la rélire pensée.
01:17:28 – Non mais c'est un habillage sémantique.
01:17:30 – Absolument.
01:17:31 Par exemple, l'habillage sémantique, un Japonais,
01:17:34 un Japonais n'exprime jamais ses sentiments.
01:17:36 – Non, non, non.
01:17:37 – Vous le savez.
01:17:38 – Bien sûr.
01:17:39 – Donc pour dire "je t'aime" à une Japonaise, il dit "aishitemasu".
01:17:47 Ça veut dire "quelques sentiments envers vous j'éprouve".
01:17:51 C'est le mec qui se fout le pardal.
01:17:54 Vous me suivez ?
01:17:55 C'est une question de sémantique, donc ils habillent ça de manière sémantique.
01:17:59 C'est Orwell ?
01:18:01 – Oui, bien sûr.
01:18:02 – Vous l'avez dit une fois, je me souviens de cette émission "La paix c'est la guerre"
01:18:05 – Oui, bien sûr.
01:18:06 – Et ainsi de suite.
01:18:07 – Et voulez-vous qu'on…
01:18:08 – Tiens, la BCE lance l'unification de l'euro digital et de la carte d'identité.
01:18:13 – Voilà, c'est…
01:18:14 – 20 novembre.
01:18:16 – C'est la mention de… attends, c'est de M.…
01:18:20 – 18 décembre, "le peuple ne pourra plus s'exprimer, l'exemple allemand est américain".
01:18:24 – Je crois qu'il faut citer Al Gore.
01:18:26 – Allez-y, vous l'avez, non ?
01:18:27 – Oui, je le sous les yeux.
01:18:28 – Vous voulez que je… allez-y.
01:18:29 – Al Gore, ancien candidat américain, auteur du film "Sur la fonte des glaces"
01:18:33 qui devait arriver voici dix ans.
01:18:35 – Oui, d'ailleurs tout ce qu'il a raconté, tout ce qu'il nous a annoncé ne s'est pas passé.
01:18:38 – Écoutez ça, chers téléspectateurs, écoutez ça.
01:18:41 "Ceux qui ont un accès à de l'information non validée par la presse classique
01:18:47 mettent la démocratie en danger".
01:18:50 Autrement dit, les réseaux sociaux, qui ne sont pas les "mainstream",
01:18:56 mettent la démocratie en danger.
01:18:58 – Oui, mais le problème, si vous voulez, c'est que…
01:19:00 – La liberté met la démocratie en danger.
01:19:02 – Oui, mais la revue de presse qu'on vient de faire avec vous, pour nos spectateurs,
01:19:06 je rappelle qu'elle vient de toute la presse classique.
01:19:09 – Oui, oui.
01:19:10 – Voilà, c'est tout, c'est juste une façon, si vous voulez,
01:19:12 de montrer ce qui est en train de se préparer dans la…
01:19:16 – C'est un peu scientifiquement, là.
01:19:18 Alors tiens, le WEF pour "Contre les chats et les chiens", c'est du 18 décembre.
01:19:23 – Le WEF contre le WAF.
01:19:25 – C'est ça.
01:19:27 "90% des chats vivent en appartement et mangent des plats préparés".
01:19:31 Iris, que vous connaissez bien, mon chat, c'est son royaume.
01:19:37 Elle était dehors, elle n'a pas spécialement cherché à attraper les oiseaux.
01:19:41 – Pour jouer ?
01:19:42 – Comme le vôtre, et bien lui, pour 10 souris, il me mange un oiseau.
01:19:48 – Oui, c'est ça.
01:19:49 – Et il détruit des nuisibles.
01:19:51 – Mais bien sûr, sur les bateaux, on prenait des chats.
01:19:54 – Bien sûr.
01:19:55 – Sur les bateaux, les caravels, etc., pour que le blé ne s'abîme pas
01:19:58 et qu'il ne soit pas abîmé par les rats ou les souris.
01:20:00 – Les rats, les souris.
01:20:01 – Non mais c'est quand même… on oublie que ce sont des animaux domestiques.
01:20:05 Je veux dire, les chiens bergers, je veux dire, c'est dans le nom, berger.
01:20:09 Ils surveillaient le troupeau.
01:20:12 En tout cas, l'île de Rothschild, c'est du 4 au 8 décembre.
01:20:15 On va mettre un extrait, là.
01:20:17 – That's why I'm saying we have to have a declaration
01:20:19 where business and government together make a joint statement to the public
01:20:23 about why capitalism, understood to be for all the people,
01:20:29 is the best system in the world.
01:20:31 And that's not free market alone, it's free market that's dictated by,
01:20:38 as Adam Smith said, morality and ethics.
01:20:43 And that's all I'm asking for.
01:20:45 – Parce qu'elle est quand même incroyable.
01:20:47 7 minutes et 40 secondes d'interview de Lady Lynn de Rothschild.
01:20:52 – Oui, c'est pas mal.
01:20:53 – Très très proche d'Epstein.
01:20:55 – Tiens.
01:20:56 – Le monde est petit.
01:20:57 Dès qu'il s'agit du Mossad, du Davos et tout le truc, on retrouve les mêmes.
01:21:02 Et en plus, vous avez vu l'affaire Epstein ?
01:21:05 – Oui, ça ressort.
01:21:06 – On a fait une émission, tout ce qu'on avait dit…
01:21:08 – Ah oui, ça a été pas mal dit.
01:21:09 – Et maintenant, on a encore plus d'informations.
01:21:11 – Absolument.
01:21:12 – C'est incroyable.
01:21:13 – Et là, il y a un procureur américain qui commence à faire du travail…
01:21:17 – Elle a tout balancé.
01:21:18 – Oui.
01:21:19 – Elle a tout balancé.
01:21:20 C'est une femme, elle a tout balancé.
01:21:22 Et les mecs, là, ils pissent dans l'eau à Frockland.
01:21:24 C'est hallucinant.
01:21:26 Lynn de Rothschild, non mais je vous assure.
01:21:28 Alors, elle parle de, écoutez bien, pour un capitalisme inclusif.
01:21:32 – Oui.
01:21:33 – Qu'est-ce que ça veut dire, ça ?
01:21:34 – C'est dire qu'on a bon cœur.
01:21:37 Nous, ultra-riches, il faut qu'on jette une piacette aux pauvres.
01:21:42 – Aux gueux.
01:21:43 – Aux gueux.
01:21:44 Voilà.
01:21:45 Aux gueux.
01:21:46 C'est ça, c'est Lynn de Rothschild.
01:21:48 Lynn de Rothschild, non mais c'est incroyable.
01:21:51 Et Laurent Alexandre, le docteur Alexandre aussi,
01:21:53 il se dédaigne de son truc à Polytechnique.
01:21:55 – C'est son même discours.
01:21:56 – "Vous êtes des dieux".
01:21:57 Et donc, tout le reste, c'est des gueux.
01:22:00 – Des gueux.
01:22:01 – Dieu versus gueux, oui.
01:22:02 – Oui.
01:22:03 – Mais ils sont fous, ils sont fous dans leur tête.
01:22:05 – Oui, mais vous savez ce que c'est, cette phrase ?
01:22:07 – Non ?
01:22:08 – C'est la phrase du serpent dans la Genèse.
01:22:10 "Vous serez comme des dieux".
01:22:11 – Ah oui, oui, oui, oui, oui, la connaissance.
01:22:13 – La connaissance.
01:22:14 – Je ne savais pas que les serpents parlaient.
01:22:16 – C'est l'arbre de la connaissance.
01:22:17 – Je ne savais pas que les serpents parlaient.
01:22:18 – Oui, la connaissance, il y a une base.
01:22:20 – Le serpent ne connaissait une seule lettre, le S.
01:22:22 – Pour qui sont ces serpents qui chiffrent sur leur tête ?
01:22:25 – D'accord.
01:22:26 – Vous voyez ce que je veux dire.
01:22:29 – Mon cher Pierre, il va me parler.
01:22:31 – Non mais écoutez, parce que Lynn de Rothschild, c'est génial.
01:22:33 Écoutez bien.
01:22:34 J'ai écouté son discours et ce qu'il ressort est simple.
01:22:37 Il faut prendre les impôts des gens.
01:22:39 Donc on prend tous les impôts des pauvres dégueux.
01:22:41 – Mais ils prennent déjà les impôts.
01:22:43 – Voilà, c'est ça.
01:22:44 Pour gouverner à leur place.
01:22:45 – Oui, toujours.
01:22:46 – Non mais c'est ça qui est dingue.
01:22:47 Il n'y a plus d'élection.
01:22:48 – Non, non.
01:22:49 – C'est ça que madame Lynn de Rothschild, machin.
01:22:51 Donc pour gouverner à leur place,
01:22:53 le gouvernement ne servant qu'à collecter ces mêmes impôts.
01:22:55 Pour tout le reste, faites confiance au PDG de Goldman, de Coca, IBM, etc.
01:23:00 et bien entendu et surtout à l'intelligence artificielle
01:23:03 qui, elle, va redistribuer les cartes.
01:23:06 Voilà, en clair, lady Lynn de Rothschild veut sauver l'humanité d'elle-même,
01:23:10 exactement comme le cercle de fous furieux de Davos.
01:23:13 Voilà, là je vous donne le papier.
01:23:15 Non mais c'est incroyable, c'est totalement incroyable.
01:23:18 Je veux dire, en fait, elle nous refait du Mussolini.
01:23:21 – Oui.
01:23:22 – Elle nous refait du Mussolini, tout simplement.
01:23:24 Mussolini, c'était l'alliance entre le pouvoir politique
01:23:27 et les grandes entreprises italiennes.
01:23:29 Ça s'appelle le fascisme.
01:23:30 – Le fascisme.
01:23:31 – Mais comme elle n'a jamais rien dû lire, Lynn de Rothschild,
01:23:35 à part le Marais Clair.
01:23:36 – Le mondialisme est un fascisme.
01:23:38 – Non mais c'est complètement fou.
01:23:41 Tiens, pour finir, BPCE, Banque Populaire qui se déparne,
01:23:46 va vendre les gens de la NATICSIS.
01:23:48 Vous savez, c'est les gens qui avaient fait H2O.
01:23:51 Donc ça c'est du 4 au mois de décembre.
01:23:54 Tout se passait au mois de décembre, vous voyez,
01:23:56 pour passer sous le radar.
01:23:58 Et il y a une banque chinoise qui a volé dans les airs,
01:24:02 je ne sais pas si vous l'avez vu.
01:24:03 – Oui, j'ai vu ça.
01:24:05 – Jingzong.
01:24:06 – Jingzong.
01:24:07 – Mais c'est l'immobilier chinois qui est en train de rouler,
01:24:09 comme en Europe et aux États-Unis.
01:24:11 – Zongzi, exactement.
01:24:12 – Zongzi.
01:24:13 – Zongzi Bank.
01:24:14 Zongzi Zee Bank, non, Zongzi Bank, pardon.
01:24:18 Donc la source est Bloomberg, source fiable.
01:24:23 – Voilà, c'est ça.
01:24:24 Et là, le 4 décembre,
01:24:26 SIGNA, le géant autrichien de l'immobilier de bureaux,
01:24:29 de M. Benko, le plus grand gestionnaire propriétaire
01:24:33 de centres commerciaux d'Europe, c'est pas rien.
01:24:35 – Oui, oui.
01:24:36 – Attends, tous les centres commerciaux d'Europe,
01:24:38 c'est vachement important.
01:24:39 Eh bien, il a été mis en faillite le 29 novembre 2023
01:24:43 avec des actifs de, écoutez bien, 25 milliards de dettes.
01:24:47 25 milliards de dettes.
01:24:49 Vous voyez toutes les boutiques qui ferment.
01:24:51 Vous savez, toutes les boutiques qui ne sont plus louées
01:24:53 dans les centres commerciaux, où vous voyez qu'ils sont déguisés,
01:24:56 où ils vont prochainement ouverture, je ne sais pas quoi.
01:24:58 Vous voyez, ça se traduit là, de manière concrète,
01:25:01 avec M. Benko, René Benko.
01:25:04 – Vous vous souvenez d'Evergrande que vous citez ?
01:25:06 – Oui.
01:25:07 – Société immobilière.
01:25:09 – Voilà, c'est en partie d'Evergrande.
01:25:12 – Son girope était touché par les faillites en série
01:25:18 des promoteurs immobiliers.
01:25:20 Evergrande, 327 milliards de dollars de...
01:25:25 – Non mais c'est de la folie fureuse.
01:25:28 Mais attends, il y a les banques derrière.
01:25:30 – Bien sûr.
01:25:31 – Les banques leur ont prêté de l'argent pour acheter tout ça ?
01:25:33 – Nous voilà revenus au début de notre émission.
01:25:35 – Exactement, là on a fait le bouquin.
01:25:37 – Le bouquin du coup, oui.
01:25:38 – Point intéressant, il possédait la moitié d'un gratte-ciel iconique de New York,
01:25:42 le Chrysler Building.
01:25:44 – Ah ben oui, le Chrysler Building.
01:25:45 – Au-dessus de ce soleil, c'est le cas de le dire.
01:25:46 – C'est très beau, c'est magnifique.
01:25:48 – C'est magnifique, voilà.
01:25:49 Mais il est vide.
01:25:51 Le télétravail a tout tué.
01:25:53 Les mecs de Davos, ils ont pensé à tout,
01:25:55 sauf que les gens ne voudront pas revenir bosser en verrou.
01:25:58 – Le Chrysler Building, moi j'y suis rentré, c'est absolument magnifique.
01:26:02 Vous avez une entrée toute en arbre.
01:26:04 – Je l'ai vu, c'est sublime.
01:26:07 Mais ça ne vaut pas l'aéroport de Singapour, je vous le dis.
01:26:11 C'est sublimissime.
01:26:12 C'est un des plus beaux endroits au monde.
01:26:14 – Et bien sûr, ces paroles...
01:26:18 – Alors, juste une chose, pour la conclusion,
01:26:20 parce que les spectateurs veulent savoir quel va être le ton,
01:26:24 si je peux dire, de l'année 2024.
01:26:26 Alors, je vais vous donner le ton.
01:26:28 LinkedIn, vous savez le truc de professionnel, machin.
01:26:32 LinkedIn a jeté à la rue 800 personnes.
01:26:35 Ça veut dire que les gens refusent de payer maintenant les 40 euros par an.
01:26:42 Vous voyez ? Ils refusent de payer les 40 euros par an.
01:26:46 Et donc, du coup, c'est 800 salariés de LinkedIn qui ont été jetés.
01:26:50 Ça veut dire qu'il y a une récession phénoménale.
01:26:53 D'ailleurs, il y a tellement de récessions, je ne sais pas si vous pourrez lire.
01:26:56 – La France est en train de récession.
01:26:58 – Voilà.
01:26:59 Spotify a licencié 1500 programmeurs.
01:27:04 Et je sais si Spotify, ils sont formidables.
01:27:07 J'adore Spotify.
01:27:09 Il y a Qobuz aussi.
01:27:12 Bref, et la TD Bank de Toronto, alors ça c'est très important.
01:27:15 Parce que les banques canadiennes, jusqu'à présent,
01:27:18 elles ont traversé la crise de manière quand même assez tranquille.
01:27:22 – Oui, mais pas l'immobilier canadien.
01:27:24 – Non, non, mais ça c'est autre chose.
01:27:25 Je parle depuis 2008.
01:27:26 Les banques canadiennes, elles ont fait le truc.
01:27:29 Mais là, d'un seul coup d'un seul, TD Bank de Toronto a jeté à la rue 3100 personnes.
01:27:34 3100 banquiers.
01:27:35 Ça, c'était le 15 décembre dernier.
01:27:38 Donc, ça vous donne le tempo.
01:27:40 Voilà.
01:27:41 C'est-à-dire, ces gens, ils ont fait des prévisions.
01:27:43 Spotify a fait des prévisions.
01:27:45 Et ils pensent que 2024 va être en totale récession.
01:27:52 Voilà.
01:27:53 La restructuration devrait permettre d'économiser 400 millions avant impôts
01:27:56 pour son exercice, blablabla.
01:27:58 Voilà.
01:27:59 Ça, c'est les gens de la TD Bank.
01:28:01 Voilà.
01:28:03 Quant à Spotify, ils se sont séparés de 2300 ingénieurs au total.
01:28:09 C'est le deuxième distanciement.
01:28:10 Voilà.
01:28:12 Et Meta et Microsoft ont chacun annoncé la suppression de 10 000 personnes.
01:28:16 Alphabet, maison mère de Google, 12 000.
01:28:19 Et Amazon, 18 000.
01:28:20 Voilà.
01:28:21 Et c'était sur Radio France, Reuters et la presse au Canada.
01:28:24 Et Radio-Canadien, tiens, puisqu'on est chez nos confrères au Canada,
01:28:29 Radio-Canada a jeté à la rue 600 journalistes.
01:28:32 Voilà.
01:28:33 Et La Dépêche du Midi a enfin titré sur le drame
01:28:37 "Des villes abandonnées par l'État".
01:28:39 Où vous avez des milliers de boutiques abandonnées et ainsi de suite.
01:28:46 Voilà.
01:28:47 Donc 2024, prudence absolue.
01:28:49 Voilà.
01:28:50 Il faut être prudent.
01:28:51 Mais surtout, il faut être informé.
01:28:53 Et pour cette raison, vous suivez la Réunion de presse.
01:28:55 Vous suivez nos émissions.
01:28:56 Vous les partagez surtout.
01:28:57 – Politique et éco.
01:28:58 – Parce que moi, je suis bien censuré quand même.
01:29:00 – Allez sur Twitter, vous rencontrerez Pierre.
01:29:03 Allez sur Facebook, vous me rencontrerez.
01:29:06 Et je publie tous mes articles sur Facebook.
01:29:08 – Voilà, sur Facebook d'Olivier Pichon.
01:29:11 Et rendez-vous, je donnerai des conférences à Nîmes ou à Cannes,
01:29:15 je ne sais plus, enfin voilà.
01:29:16 – Vous afficherez ça.
01:29:17 Et nous reparlerons notamment du standard argent
01:29:20 et de ce grand économiste hongrois.
01:29:23 – Tiens, justement…
01:29:25 – Il est insatiable aujourd'hui.
01:29:27 – Non mais il y a quand même un banquier
01:29:29 qui a fini par dire la même chose que nous.
01:29:31 C'est Mathieu Pigasse.
01:29:32 – Oui, en effet.
01:29:33 – Alors, il faut lui rendre hommage.
01:29:34 – Absolument.
01:29:35 Mathieu Pigasse, c'est le banquier le moins ennuyeux.
01:29:39 C'est un banquier moderne.
01:29:41 – Il a reconnu que la planche à billets avait favorisé les riches.
01:29:46 – C'est dans son livre "La lumière du chaos".
01:29:49 Je ne savais pas qu'un banquier pouvait avoir des pensées baudelairiennes.
01:29:53 Moi, je pensais que les banquiers, le seul truc qu'ils écrivaient,
01:29:55 c'était des lettres commandées.
01:29:57 Mais dans lequel ils s'inquiètent de l'explosion des inégalités,
01:30:00 pointent les impasses de la mondialisation
01:30:03 et plaident pour une reprise en main du politique sur l'économie.
01:30:06 Mathieu Pigasse, vous voyez, ce n'est pas le même niveau
01:30:09 que l'auteur de "L'île de Rothschild".
01:30:12 Il s'agit d'une violente critique de la mondialisation
01:30:15 et surtout de la planche à billets.
01:30:17 – Voilà.
01:30:18 – Donc, il a condamné la planche à billets et les effets pervers.
01:30:21 Venant d'un banquier, il faut le reconnaître,
01:30:23 au moins, on a un banquier intelligent dans ce pays.
01:30:25 – Eh bien, notre conclusion, merci.
01:30:28 – C'est rare qu'on félicite un banquier.
01:30:30 – Merci M. Pigasse.
01:30:31 – Vous voulez ouvrir un compte, M. Pigasse ?
01:30:34 – Oui, oui, j'aimerais bien, oui, parce que la Société Générale,
01:30:37 en ce moment, ils sont à cran.
01:30:39 Depuis qu'on dit du mal d'eux, ils m'en veulent.
01:30:43 – On en reparlera.
01:30:45 – On en reparlera.
01:30:46 – À très bientôt, chers téléspectateurs.
01:30:48 – À bientôt.
01:30:49 – Merci, Pierre.
01:30:50 – Merci à vous, Olivier.
01:30:51 Bonne année.
01:30:52 [Musique]