Soir de Can de RTI 1 du 13 janvier 2024

  • il y a 9 mois
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Sport
Transcription
00:00 *Musique*
00:29 *Musique*
00:38 34ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations Côte d'Ivoire 2023
00:43 Les éléphants de Côte d'Ivoire s'imposent 2 buts à 0 au stade olympique Alhassan Ouattara-Débimpé
00:48 savourant ainsi de la plus belle des façons leur entrée et leur centième match dans la compétition
00:55 Soir de Cannes, votre magazine de débrief des matchs de la journée vous dit bonsoir
01:00 Féru de sport, amoureux des analyses pointues et cohérentes, votre rendez-vous sur RTI 2 c'est bien sûr Soir de Cannes
01:08 Et pour cette première édition, sinon ce premier numéro de Soir de Cannes, j'ai une palette de consultants de haut de gamme
01:15 Je vais commencer par Rigaud Gervais, finaliste de la Coupe de la Confédération CAF avec le CESport de Saint-Pédro
01:22 entraîneur du Stela Club d'Adiame, bonsoir coach Rigaud
01:25 Bonsoir Roméo
01:26 Vous allez bien ?
01:27 Oui très bien, surtout après cette victoire
01:29 On est de plein pied dans la Cannes
01:30 Et également en face de lui, Jean-Christophe Grattekap qui a commencé avec les jeunes du côté des Girondins de Bordeaux, le FC Cédant
01:39 ensuite l'Africa Sport d'Abidjan, le stade Malien, Yamoussoukro FC, bref le sport et le football en Europe et en Afrique n'ont plus de secret pour vous
01:48 Bonsoir Jean-Christophe
01:49 Bonsoir Roméo
01:50 Et alors cette entrée en Cannes ?
01:52 Ecoutez c'est la victoire des éléphants et je suis très heureux pour tous les Ivoiriens, pour tous les supporters
01:58 Et puis un habitué bien sûr d'un soir sur RTI2 parce qu'il fait partie de la team de 3e mi-temps, M. Magloa Diop, journaliste de sport, ex-président de l'UNEFSI qui est l'union nationale de la presse sportive de Côte d'Ivoire, bonsoir Magloa Diop
02:12 Bonsoir, non moins excellent présentateur Roméo Coulivali
02:17 Vous allez bien ?
02:18 Ça va, je vais bien
02:19 On est de plein pied dans la canne
02:20 Ben nous y sommes
02:21 Alors on va débuter avec vous déjà, en un mot, en quelques mots, que peut-on retenir déjà de cette entrée en liste des éléphants de Côte d'Ivoire ?
02:29 Ce soir, avec tout ce que j'ai vu, je retiendrai le résultat, pour moi le résultat, entrée en matière, 2-0, on n'a pas encaissé de but, un clean sheet, c'est ce que je retiendrai, maintenant pour la manière je pense qu'il va falloir repasser
02:47 Jean-Christophe
02:48 Oui, moi je pense que la copie est quand même relativement propre, 2 buts marqués, 0 encaissés, 2 très bonnes entames de mi-temps, après on sait qu'un premier match de canne n'est jamais facile, ce sont des matchs piège, je pense que la Côte d'Ivoire s'en est bien sortie
03:06 Certes il y a des points à améliorer, il y a du travail, mais je pense que c'est plutôt mieux de commencer comme ça, en sachant qu'on peut mieux faire que faire un gros match et puis au fil du temps s'effriter
03:21 Rigaud Gervais
03:22 Je pense que c'est les mêmes impressions, je suis vraiment heureux pour ce soir, déjà avec la cérémonie d'ouverture qui a été une excellente fête, et puis ce score de 2-0 pour une victoire de la Côte d'Ivoire, ce n'était pas évident, d'autres matchs d'ouverture on en a vu pire que ça, je pense que 2 buts, et surtout qu'on n'a pas souffert, sincèrement dès l'entame de la première mi-temps au MACR,
03:48 où on a commencé à attendre ce deuxième but, dès qu'on rentre en deuxième mi-temps, on marque ce but là, et la même faille était juste chez les Bissau-Guinéens parce qu'ils ont foulé le 3-0, donc c'est pas mauvais, mais il ne faut pas oublier que c'est une entame, cette équipe là doit monter en puissance progressivement au fil de la compétition, et présenter un meilleur visage que ça, et j'espère que c'est en finale que cette équipe là obtienne ce pic là, que tous les Ivoiriens attendent
04:16 On va dire que la tradition a été respectée, parce qu'il faut le savoir, les éléphants de Côte d'Ivoire n'ont plus perdu en entrant en liste depuis la Cannes 96, où on avait été battus par le Ghana 2-0, ça nous fait donc 13 matchs d'affilée à l'entame, et pour un très très bon ratio, donc à féliciter les éléphants de Côte d'Ivoire, mais tout est allé très vite dans cette rencontre, dès la 4ème minute, la banderie a été plantée par Sekou Fafana, on va donc revoir ce but là,
04:44 et puis, M. Grattekapp, cette action qui amène le but, ce pressing contre pressing des Ivoiriens a été payant, dès l'entame, les éléphants ont imprimé leur marque dans la surface de la Djurtos Bissau Guinea
05:00 Oui, moi je pense que ça a été décidé en amont, ce sont les consignes d'aller mettre sous pression l'adversaire d'entrée de jeu, pour les pousser à la frotte et faire une erreur, c'est ce qui s'est passé là, puisque le défenseur fait une mauvaise relance, met dans les pieds de Sangaré, qui a vu avant et qui a pris les informations, et qui donne très vite le ballon à Fafana,
05:22 il fait parler toute sa classe, en décidant d'aller au bout de son action, de marquer, et par une frappe enroulée, il met le ballon hors de portée du gardien, c'est un très très beau but, mais je pense qu'il a été décidé en amont, ils ont suivi les consignes du coach, qui était certainement de presser, de pousser à l'erreur ces joueurs là d'entrée de match.
05:45 Magloa Diop, on a souvent reproché aux Ivoiriens d'entrer dans les matchs petit bras, de traîner les pas, mais là, dès la quatrième minute, il y a ce pressing haut qui amène cette ouverture du score.
05:56 Oui, je pense que c'est une des choses positives qu'on peut retenir de ce match, cet entame de match là, les Ivoiriens sont tout de suite allés chercher l'adversaire très haut, et vous avez parlé de ce gegenpressing là, tout de suite ils ont pu récupérer le ballon,
06:15 et puis après le reste c'est dû maintenant au talent de Seko Fofana, mais je pense aussi un peu à la tendresse des défenseurs bissao guinéens, aussi bien sur le premier que le deuxième but, je les ai trouvé trop tendres, pas vraiment des défenseurs de haut niveau,
06:34 ils ne sont pas très bons dans le homme à homme, en tout cas ce soir je ne les ai pas trouvé très bons dans le homme à homme, mais ça n'enlève rien au mérite de Seko Fofana, qui nous a habitué souvent à des frappes à l'emporte-pièce,
06:46 mais quelques fois ces frappes-là font mouche, comme cet après-midi, la frappe était cadrée, et là le jeune gardien bissao guinéen n'a vécu que du feu, c'est à mettre au mérite de Seko Fofana,
06:59 je sentais de la rage de vaincre en lui, qu'il est sorti dans cette frappe-là, j'ai le sentiment qu'il veut se faire pardonner beaucoup de choses aux Ivoiriens,
07:14 et j'ai le sentiment aussi qu'il veut rattraper tout le temps qu'il a perdu en évoluant en équipe nationale, c'est un peu dommage pour lui, mais bon, peut-être qu'en une seule année il pourra rattraper 10 ans.
07:25 Alors, Koach Rigaud, là il est cerné par 3 joueurs, mais il arrive avec sa dextérité à trouver une zone de frappe et à nettoyer la lucarne.
07:33 Bon, je vais vous expliquer un peu pourquoi ce but est très capital, parce que vous voyez les bissao guinéens en venant, ils ont tenté de retarder ce but-là,
07:42 en retardant ce but, ils gagnaient la bataille psychologique, parce que tant qu'il y avait un 0-0, eux, ils grossissaient mentalement,
07:49 et là, tout de suite, avec ce but, l'effet psychologique est parti tout de suite du côté ivoirien, et ça, ce but-là est vraiment, vraiment capital.
07:58 Il fallait tout de suite mettre l'impact nécessaire. L'entraîneur l'a vu, il a fait un 4-1, 4-1.
08:05 Un 4-1, 4-1, ça veut dire que l'attaquement de point de battre tout de suite allait provoquer le premier défenseur.
08:11 Dès qu'il va lâcher le ballon, les 4 autres seront à la fuite pour pouvoir récupérer.
08:15 On a vu un cas d'école, c'est une attaque rapide, menée par le premier récupérateur qui réussit sa première passe.
08:24 Il réussit sa première passe à Seko, qui fait un bon enchaînement, il résiste même au défenseur qui est arrivé pour l'intercepter,
08:30 parce que le défenseur, tout de suite, a mis la pression, il a résisté, il a fixé le gars, et il a trouvé l'espace pour enchaîner cet intérieur du pied-là.
08:40 C'est un but vraiment capital, et c'est vraiment très bien pour Seko Fofana, parce que c'est le premier but ivoirien sur cette Coupe d'Afrique.
08:48 Qui d'autre que Seko Fofana pourrait tenir, parce que lui, c'est un leader naturel.
08:53 C'est vrai que Kessie et Aurier portent le brassard, mais Seko c'est le leader naturel de cette équipe-là.
08:58 Cet but était aussi vraiment bien venu pour installer ses camarades mentalement dans ce match et lancer la Côte d'Ivoire.
09:05 C'est vrai qu'après cette ouverture du score, on a senti une équipe de Côte d'Ivoire qui avait le pied sur le ballon,
09:10 mais qui a joué, on va dire, petitement, jusqu'à la 34ème minute où il a se déboulé sur les côtés.
09:16 Grateca, vous nous disiez que le jeu latéral des éléphants apportait énormément à l'allant offensif,
09:23 et là on voit donc l'action qui part donc depuis l'arrière-garde pour se terminer par un centre en retrait,
09:28 et malheureusement c'est la barre transversale qui a touché.
09:30 Oui, je pense qu'un des points forts de la Côte d'Ivoire c'est le jeu par les côtés, dans les couloirs,
09:36 avec les doublettes latérales et puis éliées, que ce soit Conan et Bamba ou Sengo et Boga.
09:48 Ils permutaient très souvent, mais je pense qu'ils étaient très très hauts d'entrée de match en première mi-temps,
09:55 avec les latéraux qui étaient, ils attaquaient presque à 5, avec les deux latéraux qui étaient très offensifs,
10:01 les éliés à l'intérieur, l'attaquant axial et puis les deux reliers en dessous.
10:06 Donc je pense qu'il y a eu du bon jeu combiné qui a été efficace.
10:11 Bon malheureusement là sur cette action, il n'y a pas but, mais je pense qu'il faut continuer à insister sur ces points forts,
10:18 et le jeu dans les couloirs en est un pour la Côte d'Ivoire.
10:21 Vraiment, ce Kofoufana, on va dire que c'est un cas de col, puisque du côté de Lance et même de son club Emirati,
10:27 il a l'habitude de se trouver à la lisière de la surface des réparations. C'est le sens du buteur ?
10:31 Oui, c'est le sens du buteur. Dans toute équipe, nous, entraîneurs, nous aimons ces gens de milieu,
10:36 qui peuvent quand même, de ces situations-là, passer de la phase défensive tout de suite à la phase offensive.
10:42 C'est quelqu'un qui sait se projeter en boxe contre boxe, et toujours qui n'est pas obligé d'entrer dans la surface des réparations,
10:48 pour avoir ses frappes. Véritablement, quand tu as toujours ce joueur-là à la lisière, à l'entrée de la surface,
10:54 ça permet à la défense adverse d'avoir le milieu de terrain un peu plus rapide sur le retour.
11:00 Et si il ne l'a pas, tu as ce Kofoufana qui peut faire rage. Et surtout, sur cette contre-attaque,
11:05 on a vu un peu que les enfants ont souffert après le but. Dans leur souffrance, ça veut dire que Bissau et Guinéens
11:12 passaient beaucoup par le latéral gauche. Kande faisait de bonnes montées, parce qu'il jouait à Lyon.
11:18 C'était un très bon latéral gauche, tout le monde connaît la rage qu'il fait sur ses centres.
11:23 Et dès qu'il attaque, tout de suite, les yvonnes ont vu que par là, ils pouvaient repasser.
11:28 Parce que c'était la force des Bissau et Guinéens, ça pouvait aussi être leur faiblesse. Ils s'exposaient plus.
11:33 On a tout de suite dit à Kraso de temps en temps de sortir dans le dos pour couper, pour avoir ce ballon-là.
11:38 Ce coup, Kraso l'a très bien joué. Il y a une passe qui est venue dans son dos, tout de suite il l'attaque.
11:44 Et puis il a réussi son retrait. Et c'est ce retrait-là qui envoie ça. Parce qu'après, il y a Kessier qui traînait là,
11:49 qui a bien retraîné pour ce Kofoufana qui frappe. Malheureusement, il touche là-bas. Mais il faut savoir que quand même,
11:55 ces Bissau et Guinéens n'étaient pas venus en victime résignée parce qu'ils avaient aussi des arguments.
11:59 Après le but, ils ne voient rien. Ils ont su attaquer, mais seulement, il fallait s'exposer au contre.
12:05 Et sur ce compte-là, ils l'ont échappé bel. Heureusement, à la mi-temps, ce 2-0 aurait été vraiment très lourd pour eux.
12:14 Mais le moins de mal, c'était d'avoir le poteau. Et les Ivoiriens, quand même, ça leur faisait aussi un poids.
12:21 Parce qu'ils pouvaient se dire que même s'ils ont marqué sur une attaque rapide, ils se montraient dangereux sur les contre-attaques.
12:29 Parce que les attaques rapides, ça veut dire qu'on presse haut, on défend en avançant, on récupère des ballons très hauts.
12:34 Dans les 30 mètres adverses, on transforme en but, comme sur le premier but. Mais les contre-attaques, c'est à partir de notre camp.
12:41 Et là, les Ivoiriens ont montré qu'en même temps qu'ils peuvent être dangereux sur attaque rapide, ils peuvent être dangereux sur contre-attaque.
12:47 Et en allant de loin pour pouvoir titiller la barre transversale, c'était dit aux Bissau et Guinéens, attention, on peut vous planter un deuxième but,
12:54 si on vous donne le ballon.
12:56 On va prendre coach Rigaud-Oumou, Magouadioop. Juste après cette frappe sur la barre transversale, on a Jean-Philippe Grasso,
13:04 qui se retrouve aux avant-postes sur cette action que nous allons découvrir avec le bon soin de la réalisation.
13:10 Et qui s'écroule dans la surface de réparation, on ne comprend pas trop. Tout le monde crie aux pénaltis.
13:16 Est-ce que c'est léger de sa part d'ainsi se retrouver à terre alors qu'on a toutes les actions possibles pour scorer ?
13:27 Je pense que ce n'est pas son but.
13:30 Oui, ça ce n'est pas le but, on est toujours en première période.
13:33 L'action de la première période, non, il était à bout de course, il a manqué son contrôle et il s'est écroulé.
13:40 C'est un joueur qui est très technique, dès l'instant où il a manqué son contrôle, c'est fini, la balle lui a échappé.
13:46 Il s'est laissé tomber, mais tout ce que vous avez vu, il a vu qu'il n'y avait pas de faute.
13:53 De toute façon, il n'a même pas été repris par la VAR, à Justine d'ailleurs.
13:57 Je pense aussi que cette action-là, c'est vrai, l'action était belle, elle était bien menée,
14:02 mais au final, Jean-Philippe Grasso n'a pas pu réussir le contrôle qu'il fallait pour se mettre en position de frappe.
14:09 Là, il s'est mis un tout petit peu en difficulté avec le directeur de jeu,
14:14 parce que là, vous avez une occasion véritablement franche de but, c'est une aisance de contre-attaque.
14:20 Après, il y a cette déconcentration qui a failli peut-être nous coûter cher,
14:25 puisque juste après le but de la quatrième minute, les Bissauguiniens sont sortis de leur torpeur,
14:31 ils ont commencé à tenir le ballon et à faire souffrir cette équipe de Côte d'Ivoire, Côte Grattacap.
14:35 On va voir un peu cette action-là de la huitième minute, menée par l'attaque bissauguinienne,
14:40 qui a déjà planté le décor face à l'arrière-garde ivoirienne.
14:45 Avertissement sans frais sur cette action.
14:48 Oui, c'est un centre qui est joué dans le dos de la défense.
14:52 Un bon centre du latéral gauche, qui a été offensif en début de match.
14:57 Après, il serait pu être dangereux si l'attaquant avait réussi son geste technique, mais ça a été loué.
15:04 Ça, c'est dû au fait aussi que, comme je disais précédemment,
15:08 Sengho était très offensif en début de match.
15:11 Le problème, quand vous êtes organisé comme ça et que vous décidez de jouer haut en début de match,
15:18 il y a des espaces qui se créent dans votre dos.
15:21 Après, sur les latéraux, les joueurs de côté peuvent s'y engouffrer ou s'entrer dans le dos de la défense.
15:28 C'est vrai que ça aurait pu être dangereux.
15:30 Ça ne l'a pas été cette fois-ci, ça aurait pu être quelques minutes après.
15:35 Quatre-Rigo, là on est à 4 minutes après l'ouverture du score, c'est la huitième,
15:40 et on se fait surprendre comme ça dans le dos.
15:42 Oui, c'est encore là que les éléphants doivent progresser.
15:45 Vous avez vu la dernière fois, on était à 5 à 0, on a perdu ce but en match amical.
15:49 En fait, après toujours ce but-là, on a une petite déconcentration.
15:55 Et ça, si le plan psychologique et mental, on doit progresser à ce niveau.
15:59 Ne pas créer des trous d'air dans nos matchs.
16:02 Et ça, c'est des trous d'air.
16:04 Des matchs d'égal niveau, ça peut faire mouche.
16:07 Et là, on remarque aussi, ça nous attire l'attention sur une chose, c'est notre mise en place.
16:13 C'est vrai qu'on est en 4-1, 4-1.
16:15 Pourquoi dans nos moments faibles, on ne passe pas en 4-2, 3-1 ?
16:20 Pour que la base qui est tenue par Sangaré, Sangaré soit aidée à ce moment-là,
16:25 comme ce n'est pas des temps forts, c'est des temps faibles pour l'équipe de Côte d'Ivoire,
16:30 il faut tout de suite poser deux bases pour pouvoir sécuriser les latéraux.
16:34 Parce que les latéraux, en s'exposant, s'ils ont un seul couvreur, qui est la seule sentinelle,
16:39 s'il n'est pas rapide, s'il n'est pas prompt sur ses ballons, alors que si ce sont deux,
16:42 ils seront encore plus prompts.
16:43 Donc, dans ces moments faibles, il faut mettre deux bases.
16:47 Parce qu'on a senti tout de suite que les Bissauguiniens, qui jouaient bas,
16:51 tout de suite se sont déportés vers l'avant en ouvrant leur côté.
16:55 Surtout, Candédon, je l'ai parlé un peu plus haut, je pense qu'il percutait bien à gauche.
17:00 Tout de suite, il fallait mettre deux personnes pour pouvoir tout de suite aider les latéraux,
17:04 pour pouvoir favoriser la prise en deux.
17:06 Il vient seul, si on est en deux, un ferme l'extérieur, un ferme l'intérieur,
17:10 ça peut le canaliser et empêcher ces gens de sentre.
17:12 Mais là, quand on a vu aussi, à l'analyse, l'alignement est bon.
17:16 Parce que c'est vrai que l'autre, l'attaquant Bissauguinien n'a pas réussi sa prise de volée,
17:20 parce que le premier défenseur qui était là a effleuré le ballon.
17:25 Il a dévié et ça a fait que ça a trompé.
17:28 Donc, quand on ne peut pas favoriser cette centaine, là, il faut un bon alignement.
17:33 Et les éléphants, je pense que là, ils ont été bien, ils ont fait un bon alignement.
17:37 Même à la retombée du ballon, il y avait deux défenseurs ivoiriens qui étaient là
17:41 pour pouvoir annuler cette occasion.
17:43 Mais il ne faut pas s'exposer, parce que dans des matchs égal à égal,
17:48 si, voilà, parce que l'habilité en un contre un, ça peut passer de l'autre côté et nous exposer.
17:53 Donc, la solution, c'est de mettre deux bases dans nos temps faibles.
17:58 Et dans nos temps forts, on peut jouer avec une base, c'est-à-dire deux 10,
18:01 parce que s'il est poussé vers ses cours, c'est plus facile.
18:04 Quand c'est dans nos temps faibles, on pousse qu'ici, plus vers sangaré,
18:08 et ses coureurs seulement en 10, ça permet aux extérieurs de resserrer,
18:12 et ça fait 5, ça fait que la cour du voile est un peu stable,
18:15 elle peut souffler, elle peut aller chercher après quand elle va sentir un temps fort.
18:19 - Marc Wladjop, on a eu les deux facettes de cette équipe de Côte d'Ivoire.
18:24 À la quatrième minute, ouverture du score.
18:26 À la huitième minute, on manque, on va dire, sur un fil de se faire surprendre.
18:30 Est-ce logique de trouver Maman Balde aussi libre, on va dire, à la retombée du ballon ?
18:34 C'est vrai qu'il manque sa bicyclette, mais entre nos deux centraux,
18:39 une d'Ika et Diomande, l'alignement et le positionnement de cette défense-là,
18:43 est-ce que vous soutenez, on va dire, l'embonpoint de la défense de Coach Rigo ?
18:47 - Non, écoutez, je pense que c'est tout ça qui doit nous amener à tempérer un peu notre fourille
18:53 après cette victoire, parce que cette équipe ivoirienne est loin d'être parfaite,
18:57 et cette après-midie, elle a quand même montré des signes de faiblesse.
19:01 Cette action dont on parle, elle vient suite à une perte de balle,
19:05 qui est due simplement à un manque de concentration.
19:09 On fait une passe latérale dans l'entrejeu, c'est tout de suite récupéré par les Bissau au Guinée,
19:17 et puis l'action était belle, seulement qu'ils se sont lancés un peu dans le houra footballant,
19:24 en voulant faire un retourné acrobatique, là où ils auraient pu chercher à contrôler simplement le ballon.
19:29 Je pense que nous avons pêché par manque de concentration et quelquefois de patience après le but.
19:37 Heureusement qu'on marque ce but, parce que si on ne marquait pas ce but,
19:41 on partait à la mi-temps avec un score de 0-0, je vous jure que le public n'aurait pas été aussi bruyant.
19:48 Non, pas du tout, donc il y a eu ce problème-là.
19:51 Et puis, au milieu du terrain, ce trident-là, je pense qu'il faut clarifier les choses.
19:55 On ne sait pas qui fait quoi. Ce milieu du terrain, pour moi, dans ce match-là,
20:00 ce milieu du terrain qui est normalement notre force, a été notre faiblesse.
20:04 Parce qu'entre Sangaré, Kessier et Seko, on ne sait pas qui est le numéro 6,
20:11 on ne sait pas qui est le numéro 8, on ne sait pas qui est le numéro 10.
20:14 Il y a un fourre-tout, tout le monde fait tout à la fois,
20:17 de telle sorte que, dans ce match-là, je n'ai pas senti vraiment un milieu du terrain cohérent dans son projet de jeu,
20:24 mais plutôt des joueurs individuellement forts,
20:28 qui ont, comme on l'appelle, usé de leur potentiel individuel pour dominer cette équipe bissao-guinéenne dans l'entrejeu.
20:37 Donc, c'est plus les individualités qui nous ont sortis d'affaires, cet après-midi, au milieu du terrain.
20:45 Parce que les bissao-guinéens, on a tout de suite vu qu'ils ont contenu nos latéraux,
20:52 qui n'ont pratiquement pas fait de dédoublements.
20:56 C'est vrai que Sengho était offensif, mais rarement il a fait des dédoublements.
21:01 Et ça, juste là, on n'en parle pas, il n'a pratiquement pas fait de centre en première période.
21:06 Et ça a poussé les aînés à vouloir se lancer dans des espoirs individuels.
21:12 Et vous avez vu Jérôme Mboga, que j'ai trouvé très percutant,
21:16 mais vous avez vu que rarement, en un contre un, il est passé,
21:20 ce qui l'a amené souvent à changer de côté.
21:24 C'est bien, ça bruit un peu le plan de l'adversaire,
21:29 mais ça montre quand même les difficultés que nous avons eues dans notre projet de jeu au niveau de la mobilité.
21:37 Et ça, c'est des choses qu'il faut voir, et c'est très dans le milieu du terrain,
21:41 il faut chercher, il faut nous montrer clairement ce qu'on veut.
21:46 Est-ce parce que ce sont de grands joueurs, ce sont de grands noms,
21:49 et on se sent obligé de les mettre là, ensemble,
21:52 ou bien il y a véritablement un vrai schéma qui est établi.
21:56 C'est de sorte qu'avec ce flou artistique, c'est le cas de le dire,
22:01 j'ai le sentiment qu'il y a un joueur qui est de trop.
22:04 Ça, c'est mon sentiment.
22:06 Peut-être en enlevant un, et peut-être en mettant un milieu de terrain
22:12 qui apporte un peu une autre touche par rapport à ces trois milieux de terrain
22:17 qui ont pratiquement le même profil, peut-être qu'on verrait autre chose.
22:20 Mais ce milieu de terrain-là, il mérite vraiment beaucoup de réflexion pour ma part.
22:25 On va peut-être aller sur la même donne que Marouane Diop,
22:28 puisque c'est encore une perte de balle dans ce milieu de terrain-là
22:31 qui, à la 34e minute ou à la 29e minute, va manquer de sanctionner les éléphants de Côte d'Ivoire,
22:38 qui vont même procurer un carton jaune, on va dire un carton jaune orangé,
22:43 à indica sur cette sortie de but Grattekap.
22:46 C'est la légèreté, c'est le milieu de terrain qui n'est pas encore mis en place
22:51 ou bien c'est plutôt la sagacité offensive des joueurs bissauguiniens ?
22:55 Non, moi je pense que c'est...
22:58 La Côte d'Ivoire a essayé de pratiquer des sorties de balles qui n'ont pas été bien négociées,
23:05 parce que c'est un ballon qui est mis à l'intérieur et il n'y a pas de sécurité,
23:08 donc il y a une prise de risque qui est inutile.
23:11 Et après un tacle à retardement, l'arbitre laisse jouer et l'attaquant qui part au but
23:20 et qui, heureusement pour la Côte d'Ivoire, qui l'ouvre sa frappe complètement.
23:24 Je pense qu'il y a à travailler ces sorties de balles, effectivement,
23:28 et puis ne pas prendre de risques inutiles, voir quand on peut jouer et quand on ne peut pas jouer.
23:34 Je pense qu'il y a du travail à faire à ce niveau-là,
23:36 mais je pense que ce milieu de terrain-là mérite d'être là et de continuer.
23:43 Effectivement, peut-être qu'il faut répartir les tâches de façon plus précise,
23:49 mais on n'est qu'au début.
23:51 Mac La Jope, on va dire que cette action vous donne entièrement raison sur toute la ligne.
23:56 Pas... Non...
23:58 Bon, disons que c'est vrai, cette action, c'est le manque de concentration qui en voit...
24:05 On a failli se faire un rackiri là,
24:07 mais une fois de plus, les bissauguiniens ont manqué de maîtrise en attaque,
24:17 dans les actions offensives.
24:19 Là, Mama Balde n'arrive pas à se mettre en position correcte de frappe
24:24 parce qu'il fait un dernier mauvais contrôle,
24:26 qui fait qu'il n'arrive pas à frapper correctement.
24:29 Et c'est ce qui nous sauve.
24:31 Habituellement, c'est un joueur qui est très à droite,
24:34 mais aujourd'hui, je l'ai senti un peu brouillon,
24:37 et ça nous a profité.
24:40 Mais de tout ça, je vois plutôt un adversaire qui aurait beaucoup plus de maîtrise,
24:49 qui serait beaucoup plus tranchant,
24:52 comme par exemple ce qu'on a vécu au stade Foboyi face à l'Afrique du Sud.
24:56 Un tel adversaire, ce que nous avons fait cet après-midi, ça ne pardonne pas.
25:01 Donc franchement, je pense qu'après ce match,
25:05 que les éléphants dorment bien, qu'ils se reposent bien,
25:08 et qu'ils retournent vraiment travailler,
25:11 et que l'encadrement technique ne croit pas que tout est fait,
25:14 qu'ils se remettent vraiment en cause,
25:17 et qu'une réflexion de fond soit menée sur ce milieu de terrain-là,
25:23 qui est à la fois notre force et notre faiblesse.
25:26 Quand ils tournent, c'est bon.
25:28 S'ils ne tournent pas, on a pratiquement le sentiment qu'on se met en danger.
25:34 Et là, peut-être un Coupe du Monde, Indica aurait pris un rouge.
25:39 Peut-être. J'ai trouvé même l'arbitrage de cet après-midi un peu tolérant.
25:45 Parce qu'habituellement, sur certaines actions, les arbitres sont beaucoup plus sévères que ceux-là.
25:52 Est-ce parce que c'est le pays organisateur ? Je n'en sais rien.
25:55 Est-ce parce que c'est le premier match de la compétition ?
25:57 Donc les arbitres égyptiens, cet après-midi, ont été très tolérants.
26:03 Ce ne sera pas toujours le cas.
26:05 Nous avons pris des cartons qu'on pouvait éviter, de par notre propre faute.
26:09 Donc il y a encore du travail à faire, à notre niveau.
26:13 Rigo Gervais, c'est une action symptomatique de la défense ivoirienne qui se répète.
26:18 On l'a vu lorsque les éléphants menaient 5-0 face à la Sierra Leone,
26:22 sur un lâchement coupable défensif.
26:24 Là, il est sanctionné d'un carton jaune.
26:26 Il y a ce réplique défensif de Diomande qui permet de gêner Mbama Baldé.
26:31 Mais sur l'ensemble de cette action, la défense ivoirienne a joué comme un petit bras.
26:35 Oui, mais il faut dire que c'est un match d'ouverture.
26:38 Je pense que c'est un match d'ouverture.
26:40 Le stade de Bimpen nous a pas permis de répéter assez de matchs.
26:45 Donc cette nouvelle nous produit aussi ces caprices.
26:49 Dans le dispositif des éléphants, sur les sorties des balles, c'est Sangaré qui est beaucoup plus impliqué.
26:55 Et là, en deuxième mi-temps, vous avez vu qu'ils ont apporté une touche.
26:58 Ils ont fait décrocher souvent Kessier.
27:02 Ou des fois, on a vu Seko venir à la rescousse.
27:05 Parce que dans ce mouvement-là, c'est vrai que les Bissau-Guinéens voulaient jouer haut.
27:10 Donc ils venaient nous chercher, ils venaient bloquer l'intérieur du jeu.
27:13 Et quand l'intérieur du jeu est bloqué, logiquement, les sorties des balles se font sur les deux extérieurs.
27:18 Si on va pas à gauche, on va à droite.
27:20 C'est-à-dire que si on sort pas du côté de Conan, on peut sortir du côté de Singo.
27:25 Et là, tout de suite, on a fait l'erreur de sortie à l'intérieur, sur Sangaré.
27:31 Et dans ce cas-là, quand c'est comme ça, quand les gars jouent haut, tout de suite,
27:34 Sangaré, qui est plus porté vers l'avant, doit libérer l'espace pour laisser soit Seko ou Kessier venir.
27:42 Là, l'espace qui a été utilisé, c'est-à-dire qu'on a délogé l'adversaire.
27:47 On a délogé l'adversaire et il y a un nouveau joueur qui vient s'installer.
27:50 Mais je pense qu'en deuxième mi-temps, ils ont résolu ce problème, parce que c'est un problème de déplacement.
27:56 Et comme je l'ai dit, c'est en cours de jeu que ça peut arriver, c'est des automatismes.
28:01 Des automatismes, c'est comme, excusez-moi, je peux utiliser le terme de recoucher.
28:06 Ça peut dormir et puis on réchauffe.
28:08 Voilà, parce qu'ils ont joué ensemble, ils ont l'habitude de jouer ensemble.
28:11 Ils peuvent oublier.
28:12 Et à la mi-temps, on fait un rappel et puis ils retournent.
28:15 En deuxième mi-temps, ils ont mieux circulé.
28:17 Vous avez vu qu'on a eu plus de possession de balles.
28:19 On est monté jusqu'à 63% de possession de balles.
28:22 C'était dû à ça, parce que Seko ou Kessier venaient chercher, venaient relayer,
28:27 sans arrêt, dans la sortie de balles intérieures.
28:29 Et c'était un peu plus propre.
28:31 Mais il ne faudrait pas encore revenir dans d'autres matchs à oublier ces gammes.
28:36 Et véritablement, je pense que c'est aussi dans l'émotion des matchs de vertu.
28:40 Ça peut se comprendre, mais au fur et à mesure, l'équipe doit pouvoir monter en puissance,
28:45 comme Maglo est en train de le signaler, dans ce genre de cas-là.
28:48 Parce qu'au fur et à mesure, le niveau de l'eau va monter,
28:50 et les adversaires sont encore plus efficaces que ces Bissau-Guinéens.
28:54 Vous gardez la main.
28:55 Là, on arrive à la pause à 1-0 pour les éléphants de Côte d'Ivoire.
28:59 À la seconde période, un temps fort.
29:01 C'est vrai que sur la première période, les éléphants inscrivent ce but-là,
29:05 on ne va pas dire sur une attaque construite,
29:07 mais sur un contre-pressing réussi qui permet de mettre Seko sur orbite.
29:12 Mais en seconde période, à la 58ème minute, il y a cet éclair de génie de Jean-Philippe Grasso.
29:17 Je pense qu'il nous a tous surpris par cet éclair, parce que c'était un enchaînement technique.
29:21 D'abord, il réussit le sombrero et l'atterrissage dès qu'il le fait.
29:25 Il réussit son contrôle, et on a pensé qu'il allait laisser le ballon atterrir.
29:29 Et là, il reprend le ballon.
29:30 Je pense que ça nous a tous surpris, même la décès n'arrivait pas.
29:35 Il réussit le sombrero, il réussit son deuxième enchaînement,
29:38 et là, boum, il va se coucher.
29:40 Une belle reprise.
29:41 Je pense que c'est de là, et ça ne peut venir qu'un attaquant de poche.
29:47 Aujourd'hui, il joue en fixation.
29:49 Il peut aussi tourner autour de l'attaquant.
29:51 C'est un artiste, c'est un créateur.
29:53 Mais s'il nous a habitués à ce genre de choses, il est aussi gaucher.
29:57 Ça aussi, c'est l'inspiration.
29:59 Il a surpris tous ses amis, tous ses camarades.
30:02 Et ce but-là, ce n'est pas qu'il réussisse le geste,
30:05 mais c'est un but vraiment capital.
30:07 Parce qu'on était impatients.
30:09 Et dans l'endurance mentale, nous, on ne pouvait pas tenir,
30:13 de garder ce 1-0.
30:15 Parce que ce 1-0, à un moment donné,
30:17 a donné plus confiance aux Bissau-Guinéens,
30:19 pour pouvoir avoir des vérités d'attaque ou d'égalisation.
30:22 Et ce but-là vient faire taire tout le monde.
30:25 Et nous, ça nous donne de l'oxygène, parce que c'est le deuxième but,
30:28 qui vient carrément tenir le match.
30:29 Après, on pourrait rentrer dans la gestion du match.
30:31 Et ce coup de génie-là nous a véritablement sauvés.
30:34 Magloidjoop, on a entamé cette canne avec Sébastien Allaire,
30:38 qui traîne encore quelques petits bobos physiques.
30:41 Jean-Philippe Crachot a été essayé en fixation face à la Ségale Léone.
30:47 À l'entame de la canne, il est lancé dans cette canne-là,
30:51 en tant que numéro 9, pour non faire oublier l'absence de Sébastien Allaire,
30:56 mais plutôt prouver qu'il a sa place en tant que numéro 9 dans cette sélection.
31:00 Pensez-vous qu'il a été convaincant avec ce but ?
31:03 Oui, pour moi, il n'a pas été parfait, mais qu'est-ce qu'on demande à un attaquant ?
31:08 C'est de marquer des buts.
31:09 Et là, il marque un but, un enchaînement, et puis voilà.
31:13 Il profite un peu, comme je l'ai dit, du manque d'agressivité de la charnière bissao-guinéenne
31:21 pour marquer ce très beau but-là, qui est venu quand même suite à un bon mouvement de l'équipe ivoirienne.
31:29 Puisque la force de l'équipe ivoirienne, c'est sur le côté.
31:32 Quand on assiste à ces dédoublements, à ces centres, ces retraits, tout de suite, l'équipe ivoirienne est dangereuse.
31:38 Et c'est ce qui nous amène à ce deuxième but-là.
31:41 Ce sont ces actions qu'on devait répéter, plutôt que de se lancer dans des chevauchées,
31:46 des espoirs individuels de nos alliés Bamba et Boga,
31:53 qui veulent tout de suite, dans le 1 contre 1, faire la différence.
31:56 Ça peut marcher contre les Seychelles, ça peut marcher contre certaines équipes un peu moins agressives,
32:02 mais à un certain niveau, ça ne marche pas.
32:04 Il faut être beaucoup plus collectif, jouer, être plus mobile avec beaucoup de dédoublements.
32:10 Et à force de répéter ces gammes-là, le danger arrive.
32:14 Et là, Jean-Philippe Grasso, il nous marque un très beau but.
32:17 Son premier match de la Coupe d'Afrique, il marque un but.
32:21 Que lui demander de plus ?
32:23 Vous connaissez ma position.
32:26 Moi, je souhaitais que Sébastien Allais soit laissé tranquillement en club pour qu'on le soigne.
32:30 Pour moi, c'est un joueur qui est diminué et qui n'a pas sa place dans cette canne,
32:35 tout simplement parce qu'il n'est pas à 100%.
32:37 Ça, c'est ma position.
32:39 Je pense qu'à la place de Sébastien Allais, on aurait pu donner sa chance à un autre attaquant ivoirien,
32:45 qui est bien en forme à Thiondane.
32:48 Dans les 54, il y en a un qui avait quand même pour moi le coffre de Vénus dans cette équipe-là.
32:55 À la place de Sébastien Allais, je pense que ça aurait été beaucoup mieux.
32:59 Et là, Grasso nous montre qu'il faut faire confiance, apprendre à faire confiance à d'autres personnes.
33:06 Il est clair qu'Allais est le meilleur attaquant ivoirien.
33:09 Mais quand il n'est pas à 100%, il faut donner sa chance aux autres joueurs.
33:14 C'est ce qui a été fait pour Grasso.
33:16 Je trouverais dommage qu'après un tel match, qu'on brise son élan.
33:22 Là, il est parti.
33:23 Et tant que le prochain match, il marque, le troisième match, il marque,
33:27 Allais peut se reposer tranquille.
33:30 Voilà, c'est ce que je pense.
33:32 Je pense qu'on peut continuer à lui faire confiance.
33:35 C'est un joueur qui joue aussi bien en fixation.
33:38 C'est qu'il n'aime pas trop parce qu'il l'aime beaucoup.
33:40 Il aime beaucoup les zones et les soupes aux jeunes.
33:43 Mais là, aujourd'hui, on lui a demandé beaucoup plus de jouer en fixation.
33:47 Mais l'entraîneur a raison parce que finalement, il nous marque ce beau but-là.
33:51 C'est un joueur à encourager, à mettre en confiance.
33:57 Graticap, là, on va s'attarder sur le temps.
34:00 On est à la 58ème minute.
34:02 Ce but-là permet non seulement de faire le break, de briser quelques peu les élans d'Abissao-Guinéen,
34:07 mais surtout de rassurer peut-être cette équipe de Côte d'Ivoire qui commence à douter.
34:12 Je ne sais pas si elle commence à douter, mais c'est vrai qu'on était tous à l'attente de ce deuxième but.
34:17 Elle est arrivée à la 58ème, c'était le bon moment.
34:21 Après, on a été plutôt dans la gestion.
34:26 Comme ça a été dit, ils n'ont pas été dangereux.
34:30 Ils ont eu une occasion parmi tant.
34:32 Et puis, chaque fois qu'ils ont été en danger, c'est plutôt la Côte d'Ivoire qui s'est mis en difficulté
34:37 plutôt qu'eux qui créaient des actions dangereuses.
34:41 Après, ça a été plutôt une bonne gestion.
34:45 Moi, je pense que la victoire est méritée.
34:49 On peut être optimiste même s'il y a encore, je le répète, beaucoup de choses à travailler, de points à améliorer.
34:57 Je voulais juste faire un retour sur Kraso.
35:01 Je pense que c'est vrai qu'Alert est dans la tête du coach numéro un.
35:06 Et Kraso a montré aujourd'hui qu'il peut être un très bon remplaçant.
35:12 Mais aussi, même s'il a marqué un but, c'est ce qu'on demande à l'attaquant,
35:15 il a montré aussi le très bon côté de Kraso, c'est-à-dire un but extraordinaire,
35:21 qui sort de l'ordinaire, où il n'est pas dans la réflexion.
35:24 Je pense qu'il a aussi montré moins de bonnes choses, notamment sur l'action qu'il a manqué.
35:30 Pour moi, c'est quand même un bon ballon qu'il a.
35:33 C'est une action de but, mais je pense qu'il ne prend pas toutes les informations,
35:36 il ne se met pas dans toutes les bonnes conditions pour pouvoir voir le gardien, où il est,
35:42 et ce qui fait qu'il loupe son enchaînement.
35:45 Donc on va retenir le but qu'il a marqué, mais aussi il est capable de manquer.
35:51 Je pense qu'il faut qu'il travaille et qu'il prenne confiance.
35:55 Je pense que c'est quelqu'un qui peut substituer Alert quand Alert n'est pas là.
36:00 Alors Magloire Diop, vous qui aimez pointer là où ça fait mal,
36:04 on est pratiquement à la 75e minute, on va vers la fin de la rencontre,
36:08 et puis il y a ce sauvetage, on va dire salvateur de Yahya Fofana,
36:13 qui empêche les Bissauguiniens de pouvoir revenir.
36:16 Il aurait bien fallu quand même.
36:18 Magloire, on a séqué Fofana en direct depuis le stade à la Sanuatara.
36:24 Il nous manque bien forcément que les autres matchs, parce qu'il y a eu plus de buts.
36:28 Mais voilà, c'était un premier match où il ne fallait pas tomber dans le piège.
36:32 Peut-être que les supporters aussi étaient dans la même optique que nous.
36:36 Mais voilà, on n'a aucune inquiétude, il y a des beaux matchs qui vont arriver par la suite.
36:40 Et on sait que la fédération a fait un énorme travail, tout a été vendu.
36:47 Donc on n'a aucune inquiétude et on est très heureux de toutes les personnes qui se sont rendues disponibles.
36:52 Merci beaucoup.
36:54 On se revoit dans un moment avec le chef de coach d'Ivory Coast et le chef de coach de Guinée-Bissau.
36:59 Merci.
37:01 Magloire, on va donc enchaîner avec Séko Fofana, qui a été désigné homme du match de cette rencontre inaugurale
37:10 de la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations.
37:13 Et on retiendra que pour cette 34e édition, le premier à inscrire un but pour les éléphants de Côte d'Ivoire
37:19 et au stade olympique à la Sanuatara des Bimpé se nomme Séko Fofana.
37:23 Oui, je l'ai rarement vu aussi rayonnant.
37:25 Là, en confinant des presse, on voit que son faciès, franchement, fait plaisir.
37:31 On a rarement vu. En tout cas, moi, Séko Fofana, que j'ai l'habitude de voir, c'est quelqu'un...
37:36 Je ne parle pas de Séko Fofana intime, pour ceux qui sont dans son intimité.
37:40 Moi, c'est pas de ça que je parle.
37:42 Moi, je parle de celui que je vois au terrain.
37:44 D'habitude, il est très concentré, très réplié sur lui-même.
37:50 Mais là, dans ses paroles, je sens que c'est quelqu'un qui est un peu libéré.
37:55 J'espère que ce premier match, comme lui-même l'a dit,
38:00 et puis le but qu'il a marqué, l'occasion qu'il a manquée, tout ce qu'il a eu à faire,
38:05 toutes ces choses vont lui donner beaucoup plus de confiance.
38:08 Et qu'il sera vraiment ce leader des éléphants dont tout le monde parle.
38:14 Celui qui n'est pas capitaine, mais qui est le leader.
38:17 Je trouve que c'est un peu discutable encore, mais bon, je l'accepte.
38:22 Je l'accepte, c'est possible.
38:24 Ce n'est pas scandaleux de le dire, c'est pourquoi je l'accepte.
38:28 Maintenant, Séko défend un peu plus parce que je pense qu'il peut faire mieux.
38:32 Il a pris tellement de retard que je pense que j'attends beaucoup, beaucoup, beaucoup,
38:38 peut-être trop de lui, mais j'attends ce qu'il nous donne pratiquement à lui seul, ce trophée-là.
38:44 D'accord, on va observer le tableau de bord de cette rencontre-là,
38:49 qui s'est soldée bien sûr par la victoire des éléphants de Côte d'Ivoire, 2 buts à 0.
38:53 On constate donc que les éléphants ont eu la possession, 63% contre 37% pour cette équipe bissauguinienne,
39:01 mais on a eu également 8 tirs de la part des éléphants de Côte d'Ivoire, seulement 4 cadrés et 2 buts inscrits.
39:08 Quand on voit un tel tableau de bord, c'est vrai qu'on a maîtrisé, mais est-ce qu'on a été incisif ?
39:12 Est-ce qu'on a été précis ? Est-ce qu'on a été véritablement un tueur, entre guillemets, pour l'équipe Graté Cap ?
39:19 Non, ça on ne peut pas dire qu'on a été efficace, qu'on a été tueur.
39:23 Je pense que ça manquait effectivement d'intensité, ça manquait de vitesse,
39:28 ça manquait de détermination dans tout ce qui a été entrepris.
39:33 Mais bon, il faut tenir compte aussi de l'adversaire.
39:37 Je pense que la Côte d'Ivoire saura hisser son niveau de jeu et se mettre au niveau d'adversaire plus huppé.
39:44 Et pour un premier match, je pense que c'est bien.
39:49 Maintenant, effectivement, parfois ça ronronnait, c'est une position un peu stérile.
39:56 Mais bon, comme on dit, quand on a le ballon, on n'est pas en danger, l'adversaire ne l'a pas.
40:03 Donc il vaut mieux l'avoir que ne pas l'avoir.
40:06 Mais je pense qu'effectivement, il faut travailler surtout dans le camp adverse,
40:12 quand on a le ballon, à être beaucoup plus décisif et beaucoup plus déterminant pour gagner en efficacité.
40:20 Rigaud Gervais, on a eu 5 corners, aucune occasion franche de but sur ce corner-là,
40:25 alors qu'au niveau de la taille, les éléphants de Côte d'Ivoire dominaient cette équipe d'Ajurtus de la Guinée-Bissau.
40:33 Les coups de pied arrêtés sont des armes fatales au football, il faut encore du travail à ce niveau.
40:37 C'est ce qui fait le paradoxe au football.
40:40 Je pense que dans les matchs amicaux, on l'a vu, que la Côte d'Ivoire a marqué la dernière fois sur les 5 buts,
40:45 il y a eu deux balles arrêtées.
40:47 Donc l'adversaire avait déjà dit que sur les balles arrêtées, vous êtes bon,
40:50 donc tout de suite, ils font attention.
40:52 Ils travaillent pour ne pas prendre des buts sur les balles arrêtées.
40:54 C'est vrai, vous pouvez supporter d'autres aspects, mais sur les balles arrêtées,
40:57 ils se disent que vous êtes bon, donc ils ont travaillé pour vous contrer.
41:00 Sur d'autres matchs, ça peut marcher, mais sur certains, ça ne peut pas marcher.
41:06 L'adversaire ne doit pas, il étudie vos forces, il travaille sur vos forces, il travaille sur vos faiblesses.
41:12 Donc je pense que c'est ce qu'ils ont dû faire pour nous empêcher.
41:16 On a vu qu'il y a eu un ballon qui a été bien touché en première mi-temps,
41:21 mais ça n'est pas passé parce qu'on a senti que, d'abord, les Bissau-Guinéens,
41:25 quand tu regardes sur leur morphologie, ils sont en grand détail.
41:29 Ils sont en grand détail, ils sont très engagés, très impliqués sur les balles arrêtées.
41:34 Donc, véritablement, ça a dû faire la différence.
41:36 C'est différent du match, la dernière fois contre la Séranie,
41:39 où le défenseur central prend le dessus sur l'adversaire alors qu'ils étaient au marquage.
41:46 Donc, véritablement, ça veut dire que les matchs vont se suivre, mais ne vont pas se ressembler.
41:50 C'est aux éléphants de pouvoir hausser leur niveau de jeu, d'insister sur certains paramètres,
41:56 parce que, parfois, les attaques rapides ne peuvent pas marcher.
42:00 Les comptes ne peuvent pas marcher, puis se suivent des balles arrêtées.
42:04 On a même vu lors de la finale de la France, Zidane, qui ne marquait même pas le début de la tête.
42:10 Donc, il faut rester éveillé.
42:12 C'est vraiment très paradoxal.
42:14 C'est pourquoi, en football, on doit travailler sur tous les schémas, sur tous les plans,
42:18 parce qu'on ne sait pas le jour ni l'heure où ça peut payer.
42:23 Mais, parlant de ce match, surtout sur le plan offensif, que ce soit sur le plan défensif,
42:30 il ne faut pas oublier que c'est un match de voiture.
42:32 C'est un match de voiture de la Cannes avec une équipe de Côte d'Ivoire
42:36 qui a que quatre éléments qui, déjà, ont vécu une Coupe d'Afrique.
42:40 Donc, les autres sont en train de prendre leur repère.
42:44 Et quand c'est une nouvelle route, nous sommes tous conducteurs de voiture,
42:48 donc on sait comment on va, on va avec le frein en main quand même,
42:51 en attendant de mieux maîtriser.
42:53 Donc, cette équipe-là, je dis encore que cette équipe va monter en puissance.
42:57 Les autres adversaires, s'ils essaient de travailler seulement sur ce match,
43:01 sur cette Côte d'Ivoire-là, ils ont peine perdue,
43:03 parce que l'équipe va hausser son niveau de jeu dès le deuxième, dès le troisième match.
43:07 Je pense qu'après, ça va être aussi une histoire de bande de touches.
43:12 Quand il y a Crasso qui est en train de briller là,
43:15 alors qu'il n'a même pas encore dit son dernier mot,
43:18 et on n'a même pas encore parlé de Konate Karim,
43:20 et d'autres qui sont encore dans l'antichamp.
43:22 Donc, véritablement, cette équipe des éléphants-là a du monde.
43:26 C'est qu'on le reconnaît. Ils n'ont pas bien joué,
43:29 mais ils ont marqué des buts. Ils ont gagné.
43:32 Et quand une équipe sait ne pas bien jouer et gagner,
43:37 c'est déjà une grande équipe.
43:39 Quand elle jouera bien, elle va cartonner.
43:42 Vraiment, ces éléphants-là ont quelque chose en réserve.
43:48 D'accord. Pour vous, Ojoen, le plus important,
43:51 c'est le résultat à l'issue de cette rencontre
43:55 au stade olympique de la San Juatara de Bimpe.
43:58 On va rejoindre le stade olympique de la San Juatara de Bimpe
44:01 pour avoir le ressenti de cette population
44:04 au sorti de cette opposition qui a été sanctionnée
44:08 par la victoire des éléphants de Côte d'Ivoire.
44:11 Je suis très heureuse, franchement, des éléphants.
44:14 Et je veux aussi leur dire que nous les soutenons
44:17 du début jusqu'à la fin. Nous serons toujours avec eux.
44:21 Je suis vraiment très contente pour leur début de match.
44:24 Ils se sont donné à fond. Et nous sommes très émerveillés
44:27 de les voir jouer comme ça. Je suis vraiment très contente.
44:30 J'ai aimé l'harmonie, la cohésion. Ils ont joué ensemble avec le cœur.
44:34 C'est ce que j'ai aimé.
44:36 J'ai eu fierté de voir les éléphants gagner.
44:38 Ils ont été en équipe, en cohésion.
44:40 Et c'est la force de la Côte d'Ivoire.
44:42 Ce que j'ai aimé, c'est la cohésion de l'équipe.
44:44 Et puis les attaquants aussi qui ont été bons.
44:46 Voilà, c'était donc la population au sortir de ce match-là
44:51 du côté d'Abobo.
44:53 On va aller du côté de Korogo,
44:55 parce que le groupe RTI a déployé les grands moyens.
44:58 On voyait des reporters spéciaux du côté de Korogo,
45:02 de San Pedro, de Yamusokuro, de Boake,
45:04 et aussi dans toutes les contrées alentours d'Abidjan.
45:07 On retrouve Konatengamblé dans la capitale du Poro,
45:10 au côté de la population de Korogo.
45:12 Les éléphants de Côte d'Ivoire débitent parfaitement la compétition.
45:16 Ils l'ont emporté deux heures face à la Guinée-Bissau.
45:18 À la grande joie des supporters, d'Ivoiriens notamment.
45:21 Ceux de Korogo, nous sommes avec quelques-uns.
45:23 Bonsoir, monsieur.
45:25 Bonsoir, monsieur.
45:26 C'était important pour les éléphants de Côte d'Ivoire de commencer par une victoire ce soir.
45:29 Ils sont très contents ce soir.
45:31 Je pense que les éléphants ont bien démarré, bien en force.
45:35 C'est vrai qu'on est un peu déçus de la deuxième mi-temps,
45:38 parce qu'ils ont fait fort au début, mais après ils ont relâché un peu.
45:42 Je pense que c'est ça aussi les éléphants.
45:45 On est là pour les supporter jusqu'au bout.
45:47 On ira jusqu'au bout et on prendra cette victoire.
45:49 Merci beaucoup.
45:51 Merci à Firma pour recevoir notre culier.
45:53 Merci beaucoup.
45:54 Culier, bienvenue dans nos régions.
45:56 Vous également, vous êtes très très heureux de cette victoire des éléphants.
45:59 Je suis très très très heureux.
46:00 Vraiment, je m'y attendais à ça.
46:02 Je n'ai plus d'yeux pour que ça puisse continuer comme ça.
46:04 Vraiment, je remercie la cour du Bois.
46:06 Puisque le président, je le remercie très bien.
46:08 Et vous, je vous remercie aussi.
46:10 Est-ce que vous pensez qu'avec ce que vous avez vu aujourd'hui,
46:12 c'est clair que les éléphants vont aller très très loin dans cette compétition ?
46:15 Oui, il y a confiance, il y a confiance.
46:16 On va produire avec ça, inch'Allah.
46:18 On va patir, on va arriver si Dieu le veut.
46:20 Merci à Firma comme vous le constatez.
46:22 C'est une grande confiance qu'ils affichent.
46:24 C'est encore une fois qu'on va recevoir le dernier rapidement lui aussi.
46:27 Il a le visage fermé, mais il est tout méméré ce soir.
46:30 Vous êtes satisfaits ?
46:31 Qu'est-ce qui vous a plu dans le jeu des éléphants ce soir ?
46:34 Je dirais que la combattivité des éléphants m'a beaucoup plu.
46:38 Il faut dire que les Ivoiriens attendent beaucoup des éléphants.
46:42 Et là, je pense que toute la nation peut rester sereine
46:47 avec une confiance vraiment inestimable.
46:50 Merci.
46:51 Merci également à vous avec cette victoire.
46:52 Les éléphants ne lancent pas, faites témoin.
46:54 Le Coupe d'Afrique des Nations, le 18 janvier prochain,
46:57 il sera face au Nigeria.
46:59 Une victoire sera tout simplement synonyme des qualifications
47:02 pour les huitièmes de finale.
47:04 Et c'est là qu'ils seront encore plus nombrés ici,
47:06 dans cette fin de zone, pour accompagner,
47:08 pour soutenir les éléphants de Côte d'Ivoire.
47:10 Merci beaucoup.
47:11 Merci.
47:12 Voilà, comme on le constate, partout en Côte d'Ivoire,
47:17 les Ivoiriens vibrent autour de cette canne.
47:20 Ngambé, il y a l'armata, du côté de Koro Godon,
47:23 qui va songer avec ta main à revoir son style vestimentaire,
47:27 je sais que c'est un garçon très, très courageux.
47:29 Maguadiop, l'enthousiasme béat de la population ivoirienne,
47:34 qui croit dur comme fer à l'épopée magistrale,
47:39 sinon victorieuse des éléphants de Côte d'Ivoire.
47:41 On a eu quatre changements.
47:43 Serge Aurier, Willy Boli, Konate Karim, Nicolas Pépé.
47:47 Est-ce que cette profondeur de bande-touche,
47:49 on la détecte déjà ?
47:51 Tout ce que vous citez, c'est des personnes
47:53 qui ont déjà l'expérience de la canne.
47:55 Oui, c'est un peu ça le problème de cette équipe de Côte d'Ivoire.
48:00 Ceux qui ont l'expérience, qui ont vécu,
48:05 sont paradoxalement ceux qui sont les moins performants
48:09 en l'état actuel.
48:10 C'est eux qui devaient tirer le groupe.
48:12 Il se trouve que c'est les nouveaux là,
48:14 ceux qui viennent d'arriver, c'est eux qui les tirent.
48:16 C'est le problème de l'équipe de Côte d'Ivoire.
48:18 J'espère que...
48:20 Indice de conclusion sur ce match.
48:22 J'espère qu'ils vont se réveiller.
48:24 Je pense que le staff technique ivoirien
48:27 est bien conscient que gagner son premier match
48:30 en Coupe d'Afrique, c'est vrai, c'est bien,
48:33 c'est important, mais ce n'est pas décisif.
48:35 On a l'accord d'Ivoire à gagner trois des premiers matchs
48:38 et puis après, elle a fait ses bagages
48:39 pour venir à la maison à l'issue du premier tour.
48:41 Donc, tempérons un peu notre euphorie.
48:44 Je pense que notre Coupe d'Afrique va commencer
48:47 jeudi face au Nigeria.
48:50 Parce que là, les gens nous ont vu jouer.
48:53 Ils vont fermer ces coffres.
48:55 On a Jean-Louis Gassé, le sélectionneur.
48:59 Du premier match à domicile devant tous nos supporters.
49:06 Deux dernières questions, là au centre.
49:09 Bonsoir coach.
49:11 Charbel Johnson, L'Idéa Info Bénin.
49:16 Coach, quel regard portez-vous sur la prestation
49:21 de Ousmane Diomondé ce soir, puisque finalement,
49:24 vous l'avez remplacé lors du match ?
49:26 C'est un joueur de 19 ans.
49:33 D'accord ?
49:34 Il faut être conscient de ça.
49:36 Il a 19 ans, il joue dans un bon club au Portugal.
49:42 Mais là, je l'ai trouvé timide.
49:48 Et quand je l'ai sorti, il était épuisé.
49:52 Parce que toute la pression qu'il y a eu autour de ce match
49:57 a été terrible à gérer pour des jeunes joueurs.
50:02 Tous les gens vous disent "on compte sur vous".
50:05 "Il faut gagner ce match".
50:07 Et si vous avez en plus votre famille et vos amis dans les tribunes,
50:12 vous vous sentez une responsabilité énorme.
50:17 Et je pense que ce match va lui faire du bien.
50:20 Il a joué 75 minutes, je ne sais plus, à peu près 75 minutes.
50:27 Mais là, il va être bien dans sa peau.
50:30 Et c'est des paliers, quand on est un jeune joueur,
50:34 qu'il faut franchir pour devenir un grand joueur.
50:38 Dernière question, là, sur la gauche.
50:46 Quand je me sors, félicitations d'abord.
50:50 On sait que le prochain match, c'est face au Nigeria.
50:53 Comment est-ce que vous l'apprendez ?
50:55 Comment est-ce que vous vous préparez ce match ?
50:58 On connaît les forces du Nigeria.
51:03 Ils ont une armada offensive qui est impressionnante.
51:09 Leur attaquant de pointe est le meilleur joueur d'Afrique.
51:14 Donc on sait qu'il nous faudra élever notre curseur.
51:20 Mais connaissant les joueurs, je pense qu'on va répondre présent.
51:28 C'était ce match-là, cette première apparition.
51:33 Voilà, donc on a eu l'occasion d'entendre Jean-Louis Gassé,
51:38 le sélectionneur des éléphants de Côte d'Ivoire.
51:40 Ça passe tellement vite, on est obligé de se quitter,
51:43 mais n'oublions pas que la CANS sur l'ensemble du groupe RTI.
51:48 Demain, sous le coup de 13 heures, vous aurez le plateau du match
51:52 Nigeria-Guinée équatorial sur RTI 1, suivi des matchs de la Pôle-Baie
51:57 que nous aurons du côté du stade Félix ou Fouette-Boigny.
52:01 Ici, à Abidjan Plateau, vous aurez Egypte-Mozambique,
52:04 suivi de Ghana-Cap-Vert.
52:07 Rigo Gervais, merci.
52:08 Merci, Roméo.
52:09 Magloa Diop, merci.
52:10 Merci, Roméo.
52:11 Jean-Christophe Gattacap, merci.
52:12 Merci, Roméo.
52:13 Et le rendez-vous, c'est bien sûr, soir de CANS,
52:15 tout le jour de match à partir de 22 heures sur RTI 2.
52:18 Demain, vous serez en compagnie de Grasse-Ligué.
52:20 N'oubliez pas, le meilleur de la CANS, c'est sur l'ensemble du groupe RTI.
52:24 À très bientôt.
52:26 Sous-titrage ST' 501
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