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00:00 [Musique]
00:07 Bonjour à tous et merci de suivre le temps d'information sur RTI 2.
00:12 Au sommaire de l'actualité dans la région du sud de Komoé, des individus encagoulés armés de fusils de calibre 12
00:19 ont attaqué, dérobé et tué un paysan avant de prendre la fuite.
00:24 À l'RT, la brigade de gendarmerie locale a rapidement ouvert une enquête.
00:30 Mais puis hors de nos frontières, à Gaza, depuis le début du conflit avec Israël du 7 octobre,
00:35 on compte plus de 30 000 morts dans cette bande.
00:39 Encore merci d'être en notre compagnie pour le temps d'information sur RTI 2.
00:43 Le business de la vente de bananes brisées commence à gagner du terrain dans certaines communes du district autonome d'Abidjan.
00:51 Cette activité informelle, exercée en majorité par des femmes, est devenue aussi le centre d'intérêt de certains hommes.
00:57 Le constat de notre équipe de reportage composée de Yacouba Koulibaly et Assy Tondiara dans la commune d'Abobo.
01:06 Quartier Brésil dans la commune d'Abobo.
01:09 Ibrahim Badini s'est converti à la vente de bananes brisées pour assurer la survie quotidienne de sa famille.
01:16 Il remplace ici sa génitrice qui exerçait ce petit commerce.
01:21 Selon lui, ce business nourrit son homme même si les bénéfices ne sont pas énormes.
01:26 - Ça fait longtemps qu'on l'a un peu légué. Le business de la banane brisée, c'est très rare.
01:30 On peut nourrir la famille, ça. Il n'y a pas de sous-métier dans la vie.
01:33 Comme Ibrahim, à Ouattaraouré, vendre la banane brisée, non loin du carrefour Samaké, toujours dans la commune d'Abobo.
01:40 Ce commerce lui permet aussi d'assurer la pittance de sa famille.
01:44 - Les friands de bananes brisées sont nombreux.
01:51 Abdullaziz Sangaré en mange tous les vendredis après la prière de 13 heures.
01:57 - La consommation de la banane brisée pour moi, c'est une très bonne chose parce que moi, je préfère ça que d'aller manger n'importe quoi.
02:05 Quand je prends la banane brisée, je n'ai pas le problème d'injection. Bon, je vais à la salle normalement.
02:11 Moussa Doumbia lui préfère manger la banane brisée car moins coûteux.
02:16 - L'hiver, il est fini mes courses. Il est pratiquement midi, il vient de la prière.
02:21 Donc du coup, il a vu que la banane brisée, elle est pratique à manger facilement.
02:25 Donc du coup, sans pression, il achète la banane brisée. Là, ça me fait du bien. Et puis, c'est économique.
02:31 Fatoumata Touré, fidèle cliente d'Abdullaziz Badini, achète souvent de la banane brisée pour l'encourager.
02:38 - Habituellement, c'est les femmes qui vendent la banane brisée. Aujourd'hui, je vois que c'est l'homme qui vend la banane brisée.
02:45 Il vient l'acheter pour l'encourager.
02:48 Le commerce de bananes brisées a de beaux jours devant lui. Il illustre bien l'adage qui dit qu'il n'y a pas de saumétier.
02:55 Ce commerce lucratif attire de nombreuses personnes au chômage.
03:00 - Et nous vous le disions au titre, dans la nuit du 5 au 6 février 2024, au campement à Djobikro à Bongo, dans la région du sud Komoé,
03:09 des individus encagoulés, armés de fusils de calibre 12 ont attaqué, dérobé et tué un paysan avant de prendre la fuite.
03:18 Alertée la brigade de gendarmerie locale, elle a rapidement ouvert une enquête qui a abouti,
03:23 heureusement, à l'arrestation de deux suspects, l'un en Beaunois et l'autre à Bongo.
03:28 Les détails de ce constat avec Féda Nayeo et Clément Boko.
03:32 - C'est à 3 heures du matin que des individus armés ont ôté la vie à un paysan à Bongo, dans le sud Komoé.
03:44 Ils se sont ensuite emparés d'une somme d'argent avant de prendre la fuite.
03:49 Informés par les populations, les enquêteurs de la brigade de Bongo ont reçu du renfort venu d'Abidjan
03:57 et ont réussi à appréhender les auteurs de ce braquage après deux semaines d'enquête.
04:02 L'un des suspects a été capturé à Benoit dans un maquis le 18 février 2024. Le second a été arrêté à Bongo le lendemain.
04:12 Face aux gendarmes, les criminels ont avoué leur forfait.
04:16 - C'est mon cousin. Lui et moi on a opéré deux braquages. Il m'a interpellé, il m'a dit de venir dans le campement où il réside.
04:23 Il y a un monsieur là-bas qui a assez d'argent sur lui.
04:26 Donc c'est ainsi qu'un matin il m'a appelé et je me suis rendu dans le campement aux environs 16 heures.
04:33 Et c'est dans la nuit que lui et moi on s'est rendu chez le monsieur.
04:36 Et quand le monsieur est sorti, c'est dans ça qu'il a abattu le monsieur.
04:40 Quand le monsieur a été abattu, dix minutes après je suis rentré dans la chambre du monsieur et frayé sa femme pour qu'elle me donne l'argent qu'elle a.
04:49 C'est ainsi qu'elle m'a remis la somme de 500 000.
04:53 Au cours des perquisitions menées chez les présumés coupables, un fusil de calibre 12 avec trois munitions du même calibre et un téléphone ont été saisis.
05:04 Quant à la somme volée, les malfaiteurs ont déclaré l'avoir déjà dépensée.
05:10 Dans l'opération, c'est moi qui ai tiré sur lui.
05:13 Lui il est rentré, il a pris l'argent. Une somme de 500 000 francs.
05:18 Et on a fait le gain.
05:20 Après lui il a reçu 230 000.
05:23 Mais après ça le lendemain il est revenu me voir, il a pris 10 000 avec moi.
05:28 Et c'est comme ça que ça s'est passé.
05:30 Les deux individus ont été traduits devant le tribunal de Grand Bassam pour répondre de leurs actes devant la justice.
05:39 À la page religion, le samedi 24 février dernier, l'ONG Aïcha, Association islamique caritative humanitaire, est active à organiser un dîner gala dénommé « La nuit de la solidarité ».
05:52 L'objectif de ce dîner était de récolter des fonds qui vont contribuer à réaliser des actions vues d'aider les familles et les personnes les plus vulnérables de la société, Aboulaziz Guira.
06:04 8 millions de francs cifras, c'est la somme récoltée à l'issue de la nuit de la solidarité initiée par l'ONG Aïcha, Association islamique caritative humanitaire active.
06:16 Cette somme sera investie dans des projets qui visent à améliorer les conditions de vie des orphelins, des vèvres et d'autres cas sociaux.
06:23 Nous commençons bientôt le mois de Ramadan. Nous avons un grand projet qui lutte contre la pauvreté des familles vulnérables qui est accentuée pendant ce mois, dénommé les paniers du Ramadan,
06:33 qui vise à soulager cette année 500 familles vulnérables et qui aura lieu, inch'Allah, dans la ville d'Aniyama.
06:39 Nous avons aussi des actions en faveur des orphelins. Nous essayons de les soutenir dans l'omède de l'éducation en facilitant leur accès à l'éducation avec la prise en charge scolaire
06:49 et en leur offrant des kits scolaires, également la prise en charge sanitaire des orphelins.
06:54 À cette nuit de la solidarité, des philanthropes prêts à mettre la main aux portes feuilles, tous se disent heureux d'apporter leur soutien aux personnes défavorisées.
07:03 Aujourd'hui, nous sommes là pour la solidarité et c'est aussi notre projet. Donc nous, en tant que ONG, œuvrant dans l'humanité, nous sommes là pour porter main forte à notre partenaire qui est ONG Aïcha.
07:18 C'est quand même une nuit de la solidarité. Il s'agit pour nous, à travers ces actions-là, de contribuer à ce qui est fait sur le terrain, dans le domaine de la santé,
07:28 dans le domaine de l'éducation, dans le domaine de l'humanité, vraiment dans tous ces domaines-là qu'ils ont évoqués cet après-midi.
07:35 Donc l'ONG Aïcha mérite notre soutien et nous, nous devons de l'accompagner davantage.
07:39 L'initiative de l'ONG Aïcha bénéficiait du soutien du ministère de la cohésion sociale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté.
07:48 C'est une initiative noble parce que nous assistons à une démarche qui est une appropriation républicaine, une appropriation citoyenne de la notion de solidarité.
08:01 Vous voyez, la solidarité n'est pas seulement institutionnelle, mais c'est l'élan de chaque citoyen ivoirien qui doit regarder à gauche, à droite, autour de lui,
08:10 pour voir toutes les fragilités et essayer de les prendre en compte.
08:14 Si nous voulons véritablement aller vers une nation forte, il est bon que les fragilités autour de nous nous intéressent chacun individuellement.
08:22 La nuit de la solidarité organisée par l'ONG Aïcha, la première du genre, a été aussi marquée par une vente aux enchères,
08:30 dont les fonds vont contribuer à réaliser plusieurs œuvres caritatives.
08:34 Mois de mars, mois de la femme, et c'est avec la Jeune Chambre Abidjan-Souley que nous en parlons.
08:41 Cette organisation de jeunes de 18 à 40 ans a développé un concept appelé le Women's Day.
08:47 Ce concept a permis à ce club-service de glaner des lauréats au plan international.
08:52 Et pour la quatrième édition qui va se tenir à Abidjan, ici même au plateau, le 15 mars prochain, le thème est le leadership féminin, les yeux de croissance pour les entreprises.
09:02 Clément Boko a assisté au lancement et voilà son compte rendu.
09:05 Plateforme de promotion de la femme, le Women's Day s'engage à créer un réseautage de jeunes femmes entrepreneurs.
09:15 Nous continuons sous cette lancée à trouver des mentors à toutes ces jeunes dames qui sont à la recherche de repères dans cette jeunesse qui se perd un peu.
09:26 Et nous donnons la possibilité à ces mentors-là d'avoir les mentorer au-delà même de leur canet d'adresse, c'est-à-dire rencontrer d'autres femmes de divers horizons et de tout Agabie pour leur permettre de partager leur expérience.
09:39 Le Women's Day est une initiative de la Jeune Chambre Abidjan-Souley. Le concept a reçu des prix à l'international et le président exécutif du club, pour la mandature 2024, annonce les couleurs.
09:53 Le mois de juin 2024, nous devons nous attendre à la promotion du genre des actions de la femme au niveau communautaire.
10:02 Et pour cette année, nous avons désiré mettre en évidence les femmes managers de l'entreprise qui ont pu prouver et se hisser à la tête des différentes entreprises en Côte d'Ivoire.
10:13 Pour ce Women's Day, la JCI Abidjan-Souley prône l'égalité des sexes et s'engage à réduire les discriminations à l'encontre des femmes.
10:23 Une lucarne ouverte sur l'art à présent, deux artistes peintres ont marqué le passage en Côte d'Ivoire à travers des tableaux exposés en ce moment même à la galerie Farah Fakri, à Abidjan dans la commune du Plateau.
10:36 Il s'agit du Nigérian Samson Bakary et le Camerounin Cécé Elangoué.
10:41 Tous deux ont travaillé sur le regard, mais avec des styles différents et aussi bien colorés que variés.
10:47 C'est reparti avec Clément Boucaud pour cette exposition.
10:51 Pour sa deuxième exposition, la galerie Farah Fakri a mis les petits plats dans les grands.
10:59 Deux artistes africains sont à l'honneur avec des œuvres conçues en terre ivoirienne.
11:05 L'exposition s'appelle « Look at me in the eyes », « Regardez-moi dans les yeux ».
11:08 Les deux artistes que nous vous présentons aujourd'hui sont venus en résidence en Côte d'Ivoire, ont réalisé tous leurs travaux pendant leur résidence en Côte d'Ivoire.
11:16 Nous avons ici avec nous Cécé Elangoué, qui travaille le regard avec un œil plus ouvert et qui nous rappelle qu'il faut toujours garder un œil ouvert sur nos objectifs dans la vie.
11:28 Samson Takaré avec une approche beaucoup plus colorée et pop, qui nous invite également à voyager à travers sa série d'œuvres réalisées en Côte d'Ivoire, à travers des couleurs éclatantes.
11:41 Sur place, l'artiste Cécé Elangoué, 31 ans, est Camerounais et vit à San Antonio, au Texas, aux États-Unis d'Amérique.
11:51 Comme je suis à Abidjan, je voulais seulement créer quelque chose qui peut inspirer la jeunesse d'Abidjan, de travailler, d'ouvrir les yeux sur les opportunités et de travailler au-dessus pour avoir ce qu'il veut dans la vie.
12:07 À l'honneur également ce soir, le Nigérian Samson Bakary rentrait plus tôt, mais laisse ses œuvres parler de lui.
12:16 C'est une écriture qui rappelle un peu ce que l'on appelait le courant naïf en Côte d'Ivoire, appliqué comme technique artistique, c'est-à-dire une précision dans les détails de l'environnement, une précision dans le rendu des fleurs, des forêts tropicales, avec un clin d'œil aussi à l'urbanité.
12:40 Pour le public, l'art africain a encore de belles pages à écrire.
12:44 On a deux artistes qui travaillent énormément le regard et donc c'est une réflexion en fait sur notre propre vision de nous-mêmes à travers l'art et vraiment je suis ravie de ce que je vois autour de moi, avec ces deux artistes qui ont deux styles différents, mais qui en même temps traitent des thématiques qui peuvent être similaires.
13:03 Vraiment on est très heureux que tout le monde apprécie et que les tableaux partent très vite et qu'ils puissent trouver de beaux collectionneurs qui savent apprécier, aimer tout ce qui est aujourd'hui dans cette belle galerie.
13:18 En favorisant les échanges culturels et la découverte de nouveaux talents, la galerie Farafakri s'engage à nourrir la créativité et l'innovation au sein de la communauté artistique locale et internationale.
13:33 Et puis nous terminons ce temps d'information hors de nos frontières à Gaza précisément, en faisant état d'au moins 79 nouvelles morts dans les frappes israéliennes noctunes.
13:44 Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé ce jeudi dans un communiqué que le nombre de morts dans la bande de Gaza était de plus de 30 000 depuis le début du conflit avec Israël le 7 octobre 2023.
13:59 Voilà c'est tout pour aujourd'hui, on vous remercie de nous avoir suivi et bon sur le programme sur RTI 2.