C’est le rendez-vous mondial des nouvelles technologies ! Le CES 2024, salon de l’innovation, s’est tenu du 09 au 12 janvier dernier à Las Vegas. Entre poussettes connectées, TV transparentes, boitier IA… de nombreuses inventions ont fait le show. On en parle avec Alain Staron, président d’Artifeel, Éric Le Bourlout, journaliste tech et Nicolas Gaudemet, directeur de l’IA chez Onepoint dans le grand débrief de SMART TECH. Et pour l’occasion, Pascal Jarde, le fondateur d’Encaps et Athénais Oslati, la fondatrice d’Ontbo ont accepté de nous présenter leurs innovations depuis les allées du salon.
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00:00 Alors vous allez le voir au décor derrière mon premier invité, il est à Las Vegas, il est à peu près 5h30 du matin au moment où je l'interroge.
00:12 On est en plein milieu de semaine. Ce CES 2024 est-il un bon cru ? Vous allez nous le dire Pascal Jard, comment ça se passe pour vous ?
00:20 Vous êtes le fondateur de NCAPS, une start-up montpellierenne qui propose des outils et des solutions aux entreprises
00:26 pour qu'elle se prépare à l'implémentation du passeport numérique de produit. On va expliquer de quoi on parle ensemble
00:34 mais avant je voulais avoir un petit peu votre sentiment sur cette édition du CES 2024.
00:39 Pour l'instant on est ravis, on est vraiment comblés, on a eu la chance de recevoir de très nombreux prospects que l'on espérait avoir sur notre stand,
00:50 beaucoup de passages et on peut le considérer beaucoup de passages de qualité, donc très important. Pour l'instant on est ravis.
00:58 On en vient au sujet, ce passeport numérique pour les produits, ça va être bientôt une obligation en quelque sorte
01:06 puisqu'il y a une réglementation européenne qui incite, en tout cas à davantage de traçabilité sur tous les produits qui sont mis sur le marché.
01:14 Expliquez-nous ce que ça veut dire très concrètement de préparer une solution qui va offrir cette transparence sur les produits.
01:23 Oui, c'est d'ici 2026, donc 2026 c'est demain, donc on peut considérer que c'est quand même très rapide pour les fabricants de devoir implémenter une telle solution.
01:33 Donc on s'est dit chez NCAPS que ce serait peut-être opportun de créer une plateforme qui permettrait à ces fabricants de pouvoir être "compliantes"
01:43 si on veut le dire à l'américaine, de cette nouvelle régulation le plus rapidement possible.
01:49 Donc il s'agit en effet de simplifier tout ce processus parce que la régulation en demandera beaucoup.
01:55 Alors, en demandera beaucoup sur quoi ? Sur la manière dont les produits ont été conçus ?
02:01 C'est ça, donc l'idée c'est de mieux, en tant que consommateur, vous permettre de savoir comment ces produits ont été conçus,
02:08 de quoi ils sont composés, quel parcours ils ont effectué en termes de dépenses carbone par exemple.
02:17 Donc en effet ça incorpore de nombreux aspects qu'il va falloir agréger et présenter aux consommateurs de manière simplifiée.
02:26 Oui, et alors là on a une image qui s'affiche, donc tout ça, ça va passer par la technologie toute simple du QR code ?
02:33 Alors, on a inventé un QR code qui est breveté, un QR code augmenté, c'est-à-dire que ce n'est pas un simple QR code.
02:40 Le QR code que vous voyez à l'écran ne sert qu'à rediriger l'utilisateur, puisque le QR code c'est fait pour ça à l'origine,
02:46 rediriger l'utilisateur vers une page web. Ensuite vous avez un code propriétaire qui l'entoure,
02:50 qui lui est beaucoup plus sécurisé, parce qu'un QR code ça peut se pirater assez facilement en fait.
02:56 Oui, c'est ce que j'allais vous dire.
02:58 Donc nous, comme on veut intégrer de la valeur dans ce tag, on a donc dû inventer ce système qui sécurise bien plus le QR code en l'augmentant.
03:09 Mais c'est-à-dire qui sécurise bien plus, comment ça fonctionne, qu'est-ce que vous employez comme technique,
03:13 est-ce que vous utilisez la blockchain notamment pour sécuriser cet ensemble de données qui raconte l'éco-conception du produit ?
03:23 Voilà, il y a plusieurs niveaux de sécurité. Imaginez que vous fabriquez un million de vélos électriques.
03:31 Ces vélos électriques, vous allez apposer un tag dessus.
03:34 Si c'est un simple QR code, un pirate pourrait déterminer à l'avance, alors même que vos vélos ne sont pas encore distribués,
03:42 il pourrait les deviner. Vous voyez ce que je veux dire ?
03:44 Donc là, avec ce cap-sac, déjà il est impossible de deviner le tag avant que le vélo soit mis en circulation.
03:50 C'est un premier niveau de sécurité. Le deuxième niveau de sécurité, vous venez de l'employer,
03:53 c'est-à-dire où est-ce que l'on héberge cette donnée.
03:56 Et la donnée aujourd'hui avec Ncaps, on peut l'héberger nous-mêmes,
03:59 on peut l'héberger sur la blockchain quand c'est pertinent, parce que ce n'est pas pertinent pour tous les produits.
04:04 Et évidemment, vous pouvez continuer, vous en tant que fabricant, de l'héberger par vous-même
04:09 et on crée un pont très sécurisé entre notre infrastructure et la vôtre.
04:12 Alors une dernière question, puis après je vais vous laisser aller vous coucher, vu l'heure qu'il est.
04:17 Cette future réglementation qui s'appelle Digital Passport Product, ils en ont entendu parler les Américains ?
04:23 Alors, pour une fois, on peut considérer qu'on est en avance en Europe.
04:28 Et du coup, c'est un des aspects aussi qui nous a poussés à venir à Las Vegas,
04:32 c'est d'évangéliser cette solution parce qu'on pense que certes, c'est une contrainte
04:37 et qu'en tant qu'Américains, si vous voulez vendre des produits en Europe,
04:41 vous allez de toute façon devoir suivre cette réglementation.
04:44 Mais en même temps, c'est quand même bon pour la planète et que du coup, peut-être que vous devriez suivre ce mouvement.
04:50 Donc vous faites de l'évangélisation sur la réglementation européenne à Las Vegas ?
04:56 Exactement. Et en même temps, il faut leur montrer que c'est une contrainte,
05:01 mais en le faisant intelligemment et notamment avec notre solution, on peut en faire une opportunité.
05:07 Ok. Merci beaucoup Pascal Jarre, fondateur de NCAPS. On vous laisse retourner à vos activités à Vegas.
05:15 Et puis, autour de la table, pour commenter tout ce qui se passe là-bas,
05:19 Eric Le Bourloux, journaliste tech, conseiller éditorial, Alain Staron, président cofondateur d'Artifil,
05:24 et Nicolas Godmet, partenaire en charge des industries créatives, responsable de l'IA chez OnePoint.
05:30 Bonjour à tous les trois.
05:31 Bonjour.
05:32 Tiens Alain, ça ferait quand même une première réaction à ce qu'on vient d'entendre,
05:34 la traçabilité qui va être imposée sur les produits, les produits comme ceux d'Artifil.
05:40 Vous vous y préparez ? Au passeport numérique de votre produit ?
05:43 Je suis très très content d'être venu là parce que je n'en avais jamais entendu parler.
05:46 Eh bien oui, mais c'est la magie de la réglementation européenne.
05:48 Bravo. On va s'en occuper d'autant plus qu'effectivement, on nous demande toujours...
05:51 Ça a été publié le 30 mars 2022.
05:53 Oh zut, je suis encore tard.
05:54 Mais la mise en œuvre ne démarra qu'à partir de 2026, ça vous laisse encore un petit peu de temps.
05:59 Très bien.
06:00 Alors on va commencer par vous. Qu'est-ce que vous avez repéré d'intéressant au CES 2024 ?
06:06 Vous connaissez mon dada pour les voitures autonomes ?
06:08 Oui, pour les voitures tout court d'ailleurs.
06:10 Oui, mais autonomes en particulier. J'ai trouvé la poussette autonome.
06:14 Oui, alors il faut conduire beaucoup plus prudemment une poussette.
06:19 Ah non mais justement, c'est mon grand débat quand je fais la publicité, c'est qu'une poussette autonome,
06:23 je m'attends à ne pas avoir à la pousser.
06:25 Et la publicité dit "tu ne la pousses pas quand tu portes le bébé".
06:28 Oui, mais si tu portes le bébé, c'est fatiguant.
06:30 Alors là, on dit "c'est très simple, vous portez le bébé, la poussette marche à vos côtés".
06:34 C'est probablement parce que quelqu'un en conseil de communication leur a dit
06:37 "il ne faut pas laisser un bébé tout seul dans une poussette autonome".
06:40 Mais dans la vraie vie, ce n'est pas ça qui va se passer.
06:42 Pour expliquer, c'est une poussette dotée de capteurs qui lui permettent de détecter les obstacles,
06:47 qui permet aussi à la poussette de nous suivre, de s'arrêter quand on s'arrête et tout ça.
06:52 Et on a une vidéo de démonstration, je ne sais pas si on va la voir,
06:56 mais effectivement, à chaque fois, on se sert de cette option autonome
07:01 quand on a notre bébé dans les bras et qu'on n'a plus les mains disponibles pour gérer notre poussette.
07:06 Vous êtes en phase poussette en ce moment, Alain ?
07:09 Non, mais ça pourrait un jour, on ne sait jamais.
07:13 En fait, ce qui est intéressant, c'est que ça fait à la fois le lien entre,
07:17 on a vu les Segway, les monoroues, et puis même les bi-roues qui pour l'instant,
07:22 ou les bi-roues, mais l'un à côté de l'autre, qui vous suivent quand vous êtes à côté.
07:26 Vous savez, quand vous allez sur tour d'Arden, vous n'avez pas le droit de rouler.
07:28 Vous marchez, le machin vous suit à côté sans avoir besoin de le nier en étant poussé.
07:32 C'est pareil dans la poussette, elle marche à côté de vous quand vous portez le bébé.
07:35 Quand même, elle est activée avec son moteur, il y a une côte et le bébé est dans la poussette.
07:39 Oui, il y a une aide à la poussée de la poussette.
07:41 Bébé dans la poussette. Il y a un moteur qui commence à rouler,
07:44 donc on n'est pas loin du vrai truc qui est le bébé est autonome dans sa poussette.
07:49 Vous l'aviez repéré aussi cette Glux Kid Ella ?
07:52 Pas du tout.
07:54 Ils ne sont pas en phase bébé.
07:56 Récupèrez-vous que cette émission, je la prépare avec Lily Zalkind,
07:59 elle l'avait repérée également. Comme quoi, il y a peut-être un marché.
08:04 Il y a peut-être un bébé dans l'air.
08:06 Autre chose Alain ?
08:09 Oui, c'est mon deuxième dada.
08:11 C'est dans ce monde de brut avec des fake news partout.
08:14 Si on ne se fait pas aider, on ne pourra plus décoder le monde.
08:17 Vous avez parlé de Human l'autre jour.
08:20 Maintenant, c'est Rabbit qui fait à peu près la même chose.
08:22 C'est un petit boîtier qui capte tout ce qui bouge,
08:24 qui évidemment vous entend et qui décode pour vous ce qui se passe.
08:27 Alors ça, c'est plutôt moi qui projette ce que j'ai envie que ça fasse.
08:30 En gros, c'est de l'IA générative embarquée dans un petit objet
08:34 qui vous aide à converser avec le monde extérieur.
08:37 Mais un, c'est un objet.
08:41 Deux, il a suffisamment de capteurs.
08:43 Il a un fisheye, un rabbit eye, il a ce qu'il faut.
08:46 Et trois, il peut aussi non seulement écouter ce qu'on dit
08:50 et aller chercher sur Internet,
08:51 puis il peut regarder ce qu'il y a autour de nous,
08:53 décoder par ce qu'il peut trouver
08:55 et nous renvoyer une information pure, expurgée, non biaisée.
09:00 Non biaisée, alors là, je ne sais pas ce qui vous fait dire ça.
09:04 Aujourd'hui, ça n'existe pas, mais c'est le moyen qui permet à ça d'exister.
09:08 Donc je trace très précisément tous les objets qui font ça,
09:12 qui sont notre décodeur d'un monde réel
09:14 qu'on ne va plus pouvoir décoder avec nos sens
09:16 parce que la techno est là pour biaiser nos sens.
09:18 Donc si on fait confiance à nos sens, on ne va plus y arriver.
09:21 Il nous faut des objets.
09:22 - Moi je suis très sceptique vis-à-vis de ces objets,
09:23 mais je sais qu'Eric l'avait repéré aussi ce rabbit.
09:26 - C'est en fait le produit qui m'a le plus emballé à l'ECES.
09:31 - C'est dingue ça.
09:32 - Pourquoi c'est vachement intéressant ce truc-là ?
09:34 Déjà parce que l'un des concepteurs de ce produit,
09:36 c'est un gars qui s'appelle Jesse Liu, je crois.
09:38 Et je pense qu'on entendra de nouveau parler de lui dans les années qui viennent.
09:41 C'est un gars assez brillant qui a bossé notamment pour Teenage Engineering,
09:44 qui est une petite boîte de hardware qui sait faire d'excellents produits très bien finis.
09:49 Et ce produit, il est très très bien fait d'ailleurs.
09:51 Ça se voit au premier abord, c'est un produit qui est bien fait
09:55 et il a été fait par Teenage Engineering d'un point de vue hardware.
09:58 Pourquoi c'est intéressant ?
09:59 Parce qu'en fait, c'est effectivement, comme vous le disiez,
10:02 c'est un produit qui permet de rendre tangibles
10:06 chat GPT ou des LLM comme on les connaît aujourd'hui.
10:09 Mais ils n'ont pas fait que ça.
10:11 Ils n'ont pas juste mis chat GPT dans un produit
10:14 alors qu'on peut déjà l'avoir sur un smartphone.
10:16 C'est ce que j'allais dire, il y a déjà un produit tangible, ça s'appelle le smartphone.
10:19 Et d'ailleurs, ils le disent très bien, ils disent
10:22 "Attention, ce n'est pas un truc qui remplace le smartphone"
10:25 comme on l'a déjà vu, notamment avec le AI pin de, je ne sais plus le nom de la boîte,
10:30 mais bon, qu'on aura déjà oublié.
10:31 Human !
10:32 Non, on ne l'aura pas oublié.
10:33 Non mais Human, la démo était super jolie,
10:35 ça faisait un design très à la Apple,
10:37 mais ça ne marchera jamais, je vous le dis tout de suite,
10:39 ça ne marchera jamais, et un vidéoprojecteur, c'est inutilisable.
10:42 Bref, la différence avec ce truc-là,
10:45 c'est qu'ils ont vraiment fait un travail sur à quoi ça peut nous servir.
10:49 Et en fait, ce qu'ils ont fait, c'est qu'ils ont entraîné un autre modèle
10:53 qu'ils ont conçu de leur propre main
10:55 à apprendre à utiliser toutes les applications que nous on utilise.
10:58 Par exemple, ils ont mis un humain devant
11:01 et qui s'est mis à utiliser Spotify, par exemple,
11:07 en essayant toutes les fonctions de Spotify,
11:09 et ça a été analysé par leur modèle.
11:11 Ils ont fait la même chose pour Uber, pour plein de services en ligne,
11:14 ce qui permet ensuite que la machine comprenne
11:18 à la voix une action sur une application.
11:21 Vous pouvez par exemple lui demander
11:23 "mets le volume plus fort sur Spotify",
11:25 "change de chanson", "fasse autre chose".
11:27 Oui, mais tout ça, toute cette intelligence logicielle,
11:29 on peut l'avoir sur son smartphone aujourd'hui.
11:30 Pas pour l'instant, en fait.
11:31 Pas pour l'instant, mais là non plus,
11:33 pas pour l'instant dans le rapide, parce qu'il faut que ça fonctionne.
11:35 C'est un petit peu comme un zapieur,
11:37 je ne sais pas si vous connaissez ce tapis,
11:38 appliqué à l'intelligence artificielle.
11:41 Donc c'est un peu comme si vous aviez un zapieur,
11:43 c'est-à-dire une espèce de service
11:46 qui peut automatiser des tâches à la chaîne, par exemple.
11:49 Pourquoi est-ce qu'on a besoin d'un matériel ?
11:50 Moi, c'est ça mon interrogation.
11:51 Alors, effectivement, il pourrait très bien
11:54 développer une application pour smartphone,
11:56 mais son idée, il est parti de ça d'ailleurs,
11:59 en disant qu'on doit se passer des applications,
12:02 parce que les applications sont silotées.
12:04 À partir du moment où on utilise une application,
12:05 on va aller par exemple sur le service de kayak au hasard,
12:08 et donc on va utiliser tous les services de kayak,
12:09 et puis après on doit passer une autre application.
12:11 Son device, il l'a conçu pour qu'on n'ait plus associé des applications,
12:15 mais qu'on puisse dire "fais-moi un voyage à New York",
12:17 et donc là il va aller chercher automatiquement sur kayak,
12:20 puisqu'il sait comment fonctionne kayak.
12:21 Ensuite, il va aller chercher sur Booking
12:25 pour savoir comment il peut réserver un hôtel.
12:27 Enfin, là, c'est le principe de la super app.
12:29 C'est une super app, en fait.
12:30 C'est une super app, donc c'est du logiciel,
12:33 donc ça pourrait arriver dans nos smartphones.
12:34 Pourquoi est-ce qu'on a besoin d'un petit matériel supplémentaire
12:37 qui va se rajouter dans nos poches, dans nos sacs ?
12:39 Non, mais parce que déjà...
12:40 C'est parce que c'est juste pour le business model.
12:42 Non, pour capter, le capteur d'image n'est pas le même.
12:45 Sur un smartphone, pour prendre des photos,
12:47 il faut tourner dans une certaine position,
12:48 enfin ce n'est pas fait pour,
12:49 c'est fait pour des selfies, prendre des photos,
12:51 ce n'est pas fait pour capter le monde qui nous entoure,
12:53 ce que fait Rabbit.
12:54 En fait, c'est vrai qu'en plus, on ne sait pas trop à quoi il va servir,
12:56 d'ailleurs, le capteur d'image, pendant ce temps.
12:58 Mais par contre, ce qui est intéressant,
13:01 c'est aussi que c'est un smartphone,
13:03 il a dit que c'est un compagnon supplémentaire,
13:05 et surtout, ce n'est pas cher.
13:06 Alors, ce n'est pas cher, ça vaut 200 dollars.
13:08 Oui, d'accord.
13:09 Ça vaut 200 dollars.
13:10 En plus de...
13:11 Pour un smartphone, c'est vraiment pas cher.
13:13 Ça remplace pas le smartphone.
13:14 Et d'ailleurs, il est sold out.
13:15 En plus, on ne peut pas se passer de ce smartphone, je retenais quand même.
13:17 Je ne suis pas sûr.
13:18 À partir du moment où le smartphone ne vous a plus servi pour téléphoner,
13:21 mais pour utiliser des applis,
13:22 ce machin permet de remplacer l'usage de toutes les applis.
13:24 Encore un petit peu pour téléphoner, quand même, de mon smartphone.
13:26 On ne va pas dire que ça va remplacer le smartphone, c'est sûr.
13:28 En revanche, ce n'est pas cher, et d'ailleurs, ça a été sold out en une journée.
13:32 Il a eu 10 000 unités.
13:34 Moi, je pense que c'est le côté lapin qui vous plait, Eric,
13:36 ce n'est pas le cas du Human Pin.
13:38 Ce n'est pas le cas du tout du Human AI Pin.
13:41 Mais oui, il est à 1000 dollars.
13:43 Oui, 700 ou 700.
13:44 La version plaquée est à 1000 dollars.
13:46 On a un chef IA, ici, en plateau.
13:48 Nicolas, votre avis sur ces nouveaux appareils,
13:52 qui surfent quand même sur la vague Tchad GPT,
13:55 et ces IA qui comprennent notre langage naturel ?
13:58 Juste pour répondre, en tout cas, à la promesse évoquée par Alain,
14:02 qui est de lutter contre un monde de désinformation, de post-vérité.
14:05 Je pense qu'elle est de plus en plus importante.
14:07 Il y a Davos qui a fait son rapport annuel des risques mondiaux 2024,
14:11 et le premier risque, c'est la désinformation.
14:13 Une année où on a 2 milliards de gens qui vont aller voter,
14:16 notamment aux États-Unis, en Europe, avec les élections européennes,
14:18 et ce week-end à Taïwan.
14:20 Donc, en tout cas, le sujet est important.
14:23 Oui, mais la lutte contre la désinformation
14:25 ne va pas passer par du petit matériel de soutien.
14:27 Non, non, non.
14:28 Mais en tout cas, l'objectif est louable.
14:32 Moi, ce que je note à Las Vegas,
14:35 c'est qu'on a de l'IA un peu partout,
14:38 qui s'immisce dans des objets, dans des apps, dans des services.
14:44 Donc, on le voit dans des poussettes, on le voit dans des petits lapins.
14:48 On le voit dans des voitures.
14:50 Dans des alarmes.
14:51 Volkswagen qui va intégrer GPT,
14:53 JGPT, sous forme de voie, dans les voitures.
14:58 Donc, c'est quelque chose qui est en train d'arriver.
15:01 Et moi, ce que j'ai noté, c'est Microsoft,
15:04 qui a fait une annonce qui paraît anodine,
15:06 c'est-à-dire que les nouveaux claviers des PC
15:10 qui marchent avec Windows auront une nouvelle touche,
15:13 qui va être une touche copilote.
15:15 Et ça paraît anodin, mais en fait, c'est une révolution absolue,
15:18 parce que la dernière fois qu'il y a eu une nouvelle touche sur un clavier de PC,
15:21 c'était il y a 30 ans, en 1994, pour Windows.
15:25 C'était la touche Windows démarrée.
15:27 Et bien voilà, donc la révolution de l'IA générative,
15:29 elle est telle qu'on arrive à avoir un nouveau clavier
15:33 avec une touche d'IA générative qui est copilote,
15:36 qui permettra d'appeler tous les outils copilote de Microsoft.
15:38 Ils en mettent partout, d'ailleurs on s'y perd un peu parfois,
15:40 parce que c'est dans le Pairting System, c'est dans Word, c'est dans Office.
15:44 - Et donc ça va arriver aussi dans le bloc notes, j'ai vu.
15:47 - Ça arrive un peu.
15:49 - Oui, Eric ?
15:50 - Non, ça arrive sur toutes les applications de Microsoft, effectivement.
15:52 - Est-ce qu'on peut se réjouir de ça ?
15:54 - Oui.
15:55 - Oui ? Ah, j'aime bien l'enthousiasme d'ailleurs.
15:58 - Non, pour Microsoft, on peut se réjouir.
16:00 - Non, je ne sais pas, moi je ne suis pas sûre d'avoir envie d'avoir l'IA dans mon bloc notes, par exemple.
16:04 - Si on utilise Microsoft comme une aide à faire des choses,
16:09 donc c'est quelque chose, un outil de développement personnel, j'ai peut-être un peu forme,
16:13 enfin, ça m'aide à écrire, j'ai Word, c'est plus facile à écrire qu'avec du papier et un crayon.
16:17 A ajouter ces outils-là m'aide à écrire mieux, à faire mieux des tableaux Excel,
16:22 à faire mieux des présentations, et donc c'est un accélérateur de mon développement personnel.
16:27 Donc oui, c'est très bien.
16:28 Et c'est fermé, c'est-à-dire que c'est Microsoft pour Microsoft.
16:31 - C'est un peu plus simple. J'ai l'impression qu'on n'en fait pas beaucoup moins.
16:34 - En tout cas, l'IA n'en fait pas.
16:37 - Statistiquement. - Peut-être qu'on a une mal à la recopier.
16:40 - Donc voilà, dans le cas de Microsoft qui est fermé, qui n'est pas à vocation mercantile et publicitaire, oui.
16:46 - En tout cas, ce qui est intéressant, ce qu'on a vu au CES,
16:50 c'est vrai que j'y pensais aussi à cette touche copilote qui a été lancée sur les PC,
16:54 ce qui s'est passé aussi au CES, c'est qu'on a vu les premiers PC,
16:58 ce que Intel appelle les PCIA, avec une série de puces qui s'appelle Core Ultra,
17:03 qu'ils ont lancé le mois dernier, et on a vu là les premiers PC arriver avec cette touche
17:08 et ces nouveaux Core Ultra d'Intel.
17:13 C'est intéressant parce que pour l'instant, ça ne sert pas à grand-chose en vrai.
17:17 Ces nouveaux PCIA, ça sert à améliorer les fonds d'écran quand on fait une visio, des choses comme ça.
17:24 Mais en fait, il y a quand même une table ronde avec tous les grands patrons du PC là-bas à Las Vegas
17:29 qui le disaient clairement, ça servira demain, ces puces-là, pas de cette génération sans doute,
17:34 parce qu'elle n'est pas assez performante, mais dans 2-3 ans, à faire tourner carrément des modèles
17:38 sur son propre ordinateur. Et ça, c'est aussi une révolution qui va arriver là, à partir d'aujourd'hui.
17:43 C'était un petit peu le top départ à ce CES de ces PCIA.
17:47 - Et c'est une tendance de fond, c'est-à-dire que là, on parle des PC,
17:50 et effectivement, ça peut contribuer à renouveler le marché du PC dans les mois et les années qui viennent.
17:54 - Qu'est-ce qu'on va en faire, le fait de faire tourner ces modèles IA sur nos PC ?
17:57 - Pas que sur les PC, en plus, c'est dans tous les objets.
18:00 La tendance de fond, c'est que plutôt que d'avoir des modèles absolument énormes
18:05 qui tournent dans le cloud et il faut être tout le temps connecté,
18:08 on va avoir des modèles qui sont plus compacts.
18:11 C'est tous les travaux d'open source de Mistral AI par exemple, avec Mistral 7b, etc.
18:15 - Ou Meta aussi. - Les travaux de Meta, il y en a plein d'autres.
18:20 Et donc, ces modèles vont être embarqués dans des terminaux
18:25 qui seront moins puissants que toutes les machines qu'on a sur le cloud
18:28 pour avoir de l'IA à proximité, en déconnexion.
18:32 Et donc, c'est pour ça qu'on peut avoir de l'IA dans sa poussette,
18:34 qu'on peut avoir de l'IA dans sa télé aussi.
18:37 Il y a Samsung qui a fait des annonces "L'IA partout",
18:39 ils ont fait une conférence de presse, une communauté de presse "L'IA partout".
18:41 Et effectivement, on a de l'IA dans sa télé pour des cas d'usage qui vont être de l'upscaling,
18:45 par exemple pour améliorer la qualité, pour passer en 8K de façon automatique
18:49 sur des images reçues par le téléviseur,
18:51 ou tout simplement pour traduire de façon instantanée en langage des signes.
18:57 Voilà, donc ces modèles plus petits vont être embarqués dans les terminaux.
19:02 Et puis, on va aussi observer l'essor de ce qu'on appelle de l'IA fédérative,
19:06 c'est-à-dire qu'on peut avoir des modèles qui vont être assez gros,
19:09 mais qui vont être distribués sur plein de terminaux différents
19:12 et ils vont être entraînés petit par petit.
19:14 Samsung travaille beaucoup là-dessus.
19:16 Ce qui fait que vous allez entraîner un modèle avec vos données personnelles,
19:20 mais elles vont rester dans votre téléphone.
19:22 Et le modèle complet, ça va être la constitution de tous les téléphones de tout le monde.
19:25 C'est très exactement ce qu'on fait dans nos alarmes.
19:27 Chaque alarme a son modèle particulier à l'Edge.
19:30 Et on a un super modèle dans le cloud.
19:32 Et la bonne nouvelle, c'est que ça permet d'être spécialisé par objet.
19:35 On dit que ce sont des petits modèles, mais ça a l'air d'être comme ça à moins dix ans.
19:38 Mais spécialisé, c'est que c'est plus fort qu'un modèle général à la fin.
19:42 En tout cas, c'est beaucoup plus efficace.
19:44 Et c'est de toute façon plus efficace, oui.
19:46 Ça coûte moins d'énergie, ça coûte moins cher.
19:48 Et c'est "affiné", "faduné" pour une tâche spécifique.
19:52 Donc c'est très bon dans ce conduit.
19:54 Des esseins d'IA autonomes à l'Edge.
19:56 Eric, qu'est-ce que vous avez repéré d'autre ?
19:58 Plusieurs choses, mais j'ai envie de parler quand même des écrans.
20:01 Je ne suis pas au Cébeste l'année, mais j'y ai été de nombreuses fois.
20:05 Les télétransparentes ?
20:07 Oui, mais exactement, les télétransparentes.
20:09 Un oxymore !
20:11 L'aquarium virtuel.
20:13 La technologie géniale qui va tout réinventer.
20:16 Les télétransparentes au CES,
20:18 je suppose que vous êtes tous allés au CES.
20:20 On en voit depuis à peu près 15 ans,
20:23 chaque année au CES.
20:25 Et pourquoi on les voit ?
20:27 Parce que des Samsung Display, des LG Display
20:29 veulent montrer l'état de l'art de leur technologie,
20:31 tout ce qu'ils savent faire.
20:33 Et donc montrent aux visiteurs ébahis du CES des télétransparentes.
20:37 Parce que ça fait très très beau dans le salon du CES.
20:40 C'est impressionnant, etc.
20:42 La différence c'est que cette année, effectivement,
20:44 LG a décidé de commercialiser une télévision à écran transparent.
20:50 Sous sa gamme signature.
20:52 Sa gamme signature d'LG, c'est un peu des télés
20:55 un petit peu plus surprenantes d'un point de vue du concept.
20:58 Donc...
21:00 Mi-2024, la commercialisation.
21:02 Très proche.
21:03 Voilà, je ne suis pas certain du succès de cette technologie.
21:08 Parce qu'effectivement, il faut avoir un cas d'usage très particulier.
21:11 J'ai du mal à m'imaginer dans quel cas ça pourrait être vraiment superbe.
21:18 À moins qu'on veuille vraiment montrer qu'on a la dernière tech.
21:21 Là, dans le cadre des images que l'on regarde, tu vois, Eric,
21:23 du coup, ton salon a une toute autre vie.
21:25 Oui, il faut habiter dans un gratte-ciel à New York.
21:27 Mais oui, effectivement.
21:29 Non, non, mais j'ai du mal à croire que c'est autre chose
21:33 qu'une performance technologique et que ça va cartonner.
21:36 En revanche, oui, c'est très joli quand on voit les images du CES.
21:39 Mais ça a beaucoup fait parler.
21:42 Il y a eu beaucoup d'articles de presse au sujet de ces télés transparentes.
21:46 Mais j'ai envie de dire que c'était un petit peu le cas, comme chaque année.
21:48 Oui, en même temps, c'était historiquement le salon de la télé.
21:51 C'est le salon de la télé.
21:52 Il y a eu d'autres améliorations sur les dalles télé,
21:56 que ce soit chez Samsung ou chez LG, qui ont été annoncées au CES.
21:59 Il y a eu beaucoup de choses.
22:00 Sony a bizarrement été beaucoup plus discret.
22:02 Mais il y a eu des améliorations mineures qu'on verra arriver sur les télés.
22:07 Parce que c'est au CES qu'on voit tous les modèles de dalles qu'on va voir toute l'année.
22:11 J'ai compris que Sony allait sur le OLED.
22:14 C'est pour ça qu'ils ont préféré rester...
22:16 Ils retirent du QLED et de l'OLED.
22:18 Ils disent "C'est plus pour nous, on a le OLED".
22:19 Parce que la télé, c'est le troisième Danad à l'instant.
22:22 Avec les poussettes ?
22:23 Allez, on va donner la parole.
22:25 Là encore, on est connecté avec une start-up qui a fait le déplacement à Las Vegas.
22:30 Athenaïs Oslaty, est-ce qu'elle nous entend ?
22:34 Fondatrice de Ondebo.
22:37 Bonjour.
22:39 Merci beaucoup d'être connectée avec nous.
22:41 Parce que je sais que c'est un effort, vu l'heure qu'il est, vu le décalage horaire et l'intensité d'un salon comme le CES de Las Vegas.
22:49 Votre start-up est spécialisée en neurosciences et en développement de technologies d'intelligence artificielle.
22:55 Émotionnelle et non pas générative.
22:57 Vous parlez de psyché numérique.
23:00 Qu'est-ce que c'est que ça, le psyché numérique ?
23:03 Je vais recontextualiser.
23:06 Ondebo, c'est effectivement une IA émotionnelle qui permet aux sociétés de mieux comprendre leur utilisateur.
23:15 Derrière, on a développé des concepts propres à Ondebo, notamment la psyché numérique.
23:19 Aujourd'hui, on est capable, au travers des différentes données qui existent, de modéliser informatiquement parlant votre psyché,
23:28 c'est-à-dire des traits de personnalité, des comportements, des besoins,
23:31 pour permettre à toutes ces IA, comme vous l'avez évoqué, de pouvoir s'adapter à qui nous sommes.
23:36 Puisque aujourd'hui, on a des IA qui restent générales, qui vont générer du contenu.
23:41 Et la prochaine étape, la prochaine révolution, c'est ce qu'on appelle des IA émotionnelles,
23:45 des IA qui peuvent s'adapter à nos émotions.
23:48 Et qu'est-ce que vous captez comme données, qu'est-ce que vous collectez finalement comme données pour mesurer notre état émotionnel ?
23:57 Ce sont des données qu'on utilise déjà tous les jours.
24:01 Par exemple, la caméra.
24:03 On va détecter vos états émotionnels au travers d'une analyse faciale, physique, comportementale,
24:09 mais également vis-à-vis du timbre de la voix, du son, d'un enregistrement.
24:13 On détecte également au travers d'un style d'écriture, ça peut être avec des chatbots, dans un email,
24:20 le contenu écrit, couplé bien sûr à tout ce qui touche à des biocapteurs.
24:26 Les biocapteurs, derrière, on les utilise notamment dans le domaine du sport
24:29 pour avoir une compréhension beaucoup plus précise des réactions émotionnelles et psychologiques des athlètes de haut niveau.
24:36 Alors, c'est ce que j'allais dire. Est-ce que vous pouvez nous donner d'autres exemples de ces nouvelles expériences
24:40 qui pourraient nous attendre dans les mois qui viennent ?
24:44 Bien sûr. Aujourd'hui, nous, on opère vraiment dans quatre grands secteurs.
24:48 Premier secteur, c'est le secteur du sport.
24:51 Là, on se prépare notamment pour les JO 2024.
24:54 Ce qu'on va faire, c'est qu'on va plonger l'athlète dans un état émotionnel,
24:58 c'est-à-dire que lors d'un entraînement, on va le mettre face à des situations qu'il a déjà vécues
25:03 pour mettre en place son profil émotionnel.
25:06 Dans un deuxième temps, on va évaluer son profil psychologique.
25:09 Est-ce que c'est un leader ? Est-ce que c'est un suiveur ?
25:11 Comment est-ce qu'il va réagir lorsqu'il est seul face à une cage et qu'il doit tirer un pénalty en finale ?
25:17 Toutes ces informations-là sont importantes pour justement mettre en place sa psyché.
25:22 Le deuxième point, c'est nos algorithmes de prédiction et de recommandation.
25:26 Ici, on vient aider le coach, on vient aider tout le staff technique, sportif,
25:31 pour lui fournir la stratégie, leur fournir la stratégie adéquate
25:35 pour adapter en temps réel justement ces stratégies.
25:39 Donc ça, c'est dans le domaine sportif.
25:41 Ensuite, on est également dans le domaine, ce qu'on appelle du retail,
25:43 plus particulièrement de la beauty tech et du luxe.
25:47 Ici, l'objectif, il est double.
25:49 Premièrement, améliorer l'expérience client en magasin, mais également en ligne
25:54 pour avoir une expérience qui soit hyper personnalisée.
25:57 Et le deuxième point, c'est tout ce qui se passe derrière.
26:00 Aider, par exemple, les cosmétiques dans le domaine du parfum à créer un parfum qui nous ressemble.
26:05 Donc, on travaille avec des nez pour sélectionner des flagrances particulières
26:10 puisqu'on le sait, le parfum suscite un souvenir, une émotion.
26:15 Le troisième secteur, dans lequel nous sommes...
26:19 Excusez-moi Athénaïs, mais on court après le temps.
26:22 Qu'on comprenne bien, ces IA émotionnelles nous emmènent vers un numérique
26:27 de plus en plus personnalisé avec des expériences qui s'adressent directement à nous.
26:31 On se dit effectivement que ça peut être extraordinaire en termes d'opportunité
26:35 pour tous ceux qui aiment bien profiler précisément leurs cibles.
26:40 On peut aussi penser que c'est un véritable cauchemar qui se prépare.
26:43 On va remercier Athénaïs Ouslaty qui était avec nous depuis Las Vegas.
26:47 Vous pouvez aller vous reposer. Merci beaucoup d'avoir témoigné.
26:50 Je sais que c'est déjà un beau succès médiatique, en tout cas pour vous, ce déplacement.
26:54 Merci aussi à Éric Lebourlou, Alain Saron et Nicolas Gaudemet
26:58 qui m'ont aidé à commenter cet événement majeur dans le monde de la tech.
27:03 À très bientôt sur BeSmart et puis vous pouvez nous retrouver également en podcast et en replay.
27:07 [Musique]