Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo
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00:00 Bonsoir, bonsoir à tous, merci d'être avec nous dans le Meilleur de l'Info.
00:03 Ce soir, je reçois Haughtman Nafro, vous êtes vice-président LR de la région Ile-de-France.
00:07 - Bonsoir. - On a quelques questions sur les LR.
00:09 Demain, il y a un comité stratégique, tu me sors ?
00:10 - Oui, tout à fait. - Très tôt.
00:11 - Très tôt, on est la France qui se lève tôt, on travaille tôt.
00:14 - La France des longs couteaux, surtout, paraît-il.
00:17 - On va en parler. - On va en parler, absolument.
00:18 Tatiana Renard-Barzac, bonsoir, journaliste politique.
00:21 Et puis, Yoann Izey, bonsoir, journaliste à CNews.
00:24 Et dans un instant, on sera avec le colonel Olivier Rafovich, porte-parole de l'armée israélienne.
00:30 Parce que je voulais démarrer cette émission par une image,
00:33 une image filmée hier à la mi-journée sous la tour Eiffel et un message « Bring them home now ».
00:40 Ramenez-les à la maison.
00:41 Maintenant, c'est ce que demandent les familles des otages et ce que demandent les Juifs du monde entier.
00:48 Toute la communauté juive, plus de 130 otages sont toujours aux mains du Hamas depuis le 7 octobre.
00:52 Vous le savez, depuis que le terrorisme a tué, a violé, a enlevé.
00:57 Hier, des photos ont été brandies.
00:58 Vous le voyez, des mots, des silences et des questions.
01:01 Beaucoup, beaucoup de questions.
01:04 Et je rappelle, voilà, 101 jours, 101 jours que les otages vivent en enfer.
01:08 Je voulais que l'on rappelle, et on le fait aussi souvent que possible,
01:11 que Orion, Ofer, Oad sont entre les mains du Hamas.
01:14 Ces trois hommes sont franco-israéliens.
01:16 L'une de nos équipes a rencontré la maman d'Orion, Marie-Pascale,
01:19 qui tous les jours se donne un moment pour penser à son fils.
01:23 C'est très gênant de rien savoir, d'être dans une incertitude.
01:31 Et le temps passe.
01:33 Et là, dernièrement, effectivement, mon anxiété, elle s'est amplifiée.
01:41 C'est, voilà, je vais de moins en moins bien.
01:45 Mon exigence et notre exigence, parce que c'est toute la famille, tous les amis,
01:52 c'est de demander un cessez-le-feu ou au moins une trêve pour pouvoir libérer les otages.
02:01 On doit penser aux otages, on ne peut pas les oublier.
02:04 Bonsoir, Olivier Rafovitch.
02:07 Je rappelle que vous êtes le porte-parole de l'armée.
02:09 Qu'est-ce qu'on répond à cette maman ?
02:11 Qu'est-ce qu'on répond d'ailleurs à toutes les mamans des otages
02:14 qui réclament une pause, qui ne comprennent pas ce soir
02:17 pourquoi on continue une forme de combat à haute intensité
02:26 alors que des otages sont peut-être là, sous les bombes ?
02:30 Bonsoir et merci de m'avoir invité dans votre émission ce soir.
02:36 Il est clair que pour nous, en Israël, au niveau militaire, au niveau politique,
02:40 au niveau humain, le sort des otages, de tous les otages, est la priorité.
02:45 Et par des moyens souvent secrets, souvent discrets,
02:50 nous faisons énormément d'efforts pour que les otages reviennent à la maison.
02:57 Pour ce qui est des éléments de trêve ou de cessez-le-feu,
03:00 ça reste une décision de l'échelon politique.
03:03 Je rappelle quand même que la dernière fois, durant la dernière trêve,
03:06 une centaine d'otages ont été échangés contre des terroristes,
03:12 libérés des prisons israéliennes,
03:13 c'est le Hamas qui avait brisé, rompu la trêve
03:18 et donc non respecté la continuation de la huitième phase.
03:21 Alors, je…
03:22 Pour une fois, dans la détresse, dans la peine des familles,
03:25 ça reste pour nous une priorité, effectivement.
03:27 Et puis il y a la terreur psychologique qui continue, je le rappelle.
03:29 Le Hamas a profité des 100 jours de captivité des otages
03:32 pour annoncer la mort de deux d'entre eux
03:35 dans une vidéo qu'on ne va pas vous montrer, évidemment.
03:37 Mais il y a cette jeune femme, elle-même otage,
03:40 qui dit que les deux hommes avec qui elle est détenue sont morts.
03:43 Dans un communiqué, les terroristes affirment qu'ils ont été tués
03:46 dans des bombardements sionistes sur Gaza.
03:48 Ce sont leurs mots.
03:49 D'abord, je voulais savoir si vous aviez des confirmations.
03:52 Les médias israéliens annoncent que cette jeune femme otage
03:55 est identifiée comme Noah Harghamanim, qui a 26 ans,
03:59 qui a été enlevée au festival Nova.
04:01 On se souvient tous de ces images où elle est enlevée sur une moto.
04:04 Et les deux hommes sont identifiés également
04:06 comme Yossi Charabie, 53 ans, et Taï S. Ritzky, 38 ans,
04:10 qui avait été enlevé au kibbutz de Béry.
04:12 Il y a cette guerre psychologique horrible
04:17 que mène le Hamas depuis le 7 octobre,
04:21 avec des vidéos qui sont diffusées,
04:24 puis ensuite changées avec des fake news
04:27 qui sont malheureusement transmises sur la toile.
04:31 Nous prenons ces informations extrêmement au sérieux
04:32 puisque des familles sont en contact avec l'armée
04:35 dans tous ces dossiers-là.
04:37 Et nous avons d'énormes doutes sur la situation d'Itaï,
04:50 et nous devons continuer à tout vérifier
04:52 par rapport à la situation des otages.
04:56 Encore une fois, une vidéo extrêmement dure.
04:59 Et Tsaïl est en contact avec les familles,
05:01 et encore une fois, le dossier des otages reste un dossier
05:04 d'une sensibilité gigantesque.
05:06 Pardon, pour être très clair, quand vous dites
05:07 "on a des doutes", vous doutez qu'il est survécu ?
05:13 Vous doutez de quoi exactement ?
05:15 Il y a un fort doute sur l'état vivant de Itaï,
05:28 mais nous continuons à vérifier la situation
05:32 par différents moyens.
05:33 Bon. Les opérations dans la bande de Gaza,
05:35 toujours des combats très difficiles.
05:37 Chaque jour, l'armée israélienne découvre des caches d'armes,
05:40 des tunnels qui sont méthodiquement détruits.
05:43 La stratégie est toujours la même sur le terrain ?
05:47 Kolonel Rafovich ?
05:49 Non, la stratégie est différente.
05:53 Actuellement, il y a, on va dire, un réajustement
05:57 ou un changement de tactique dans le nord de la bande de Gaza,
06:02 avec des forces différentes qui opèrent.
06:04 Il y a un contrôle quasi total du nord de la bande de Gaza,
06:08 alors qu'il y a toujours quatre divisions
06:12 de l'armée israélienne qui opèrent dans le sud de la bande de Gaza,
06:15 avec des moyens extrêmement importants.
06:18 Nous continuons à avoir des combats intenses
06:21 dans la région de Khan Younes,
06:22 qui est véritablement l'épicentre du Hama,
06:28 à ce niveau-là, des tunnels de guerre
06:30 et nombre de terroristes qui se cachent dans cette zone-là,
06:33 avec des usines d'armes qui ont été dévoilées,
06:37 qui ont été même montrées au grand public.
06:40 Et l'armée israélienne opère donc différemment
06:44 dans le centre et dans le sud,
06:45 avec toujours la problématique et l'obligation de Tsaïr
06:49 de faire que les populations civiles soient épargnées
06:52 et soient dans des zones protégées des combats.
06:55 Il reste des combats compliqués dans une zone
06:57 où il y a encore des otages et des terroristes.
07:00 Donc les deux priorités,
07:02 libération des otages et l'élimination du Hamas,
07:07 sont deux missions parfois compliquées à mener en même temps,
07:10 mais que nous devons mener en même temps.
07:13 Bon, dernier élément, la journée a été marquée
07:15 par un attentat terroriste à l'intérieur du territoire israélien,
07:17 dans la ville de Ramnana, dans le centre d'Israël.
07:21 Les terroristes ont poignardé une patiente de 70 ans,
07:24 qui est morte avant de s'emparer d'une voiture
07:26 et de foncer sur plusieurs véhicules
07:27 dans trois endroits différents de la ville.
07:29 Parmi les victimes, un homme de 34 ans,
07:31 un adolescent de 16 ans dans un état grave.
07:33 Et parmi les autres blessés,
07:34 on compte huit enfants qui sortaient de l'école,
07:36 puisque c'est une des écoles à été visée.
07:39 Au total, il y a eu 17 blessés.
07:40 La France a condamné cet attentat
07:42 et a fait savoir que deux Français étaient au nombre des blessés.
07:44 Les auteurs sont des cousins originaires d'Ebron,
07:47 en Cisjordanie, qui travaillaient illégalement
07:49 sur le territoire israélien, comme le précisait ce soir
07:52 un voisin au micro de nos envoyés spéciaux.
07:54 Il y a trois terroristes qui sont venus ici à Ramnana.
08:01 On sait qu'ils ont travaillé ici, sans permission.
08:07 Ce n'était pas légal, ils ont travaillé ici pour quelqu'un
08:12 qui a un business ici.
08:14 Ils ont fait une attaque.
08:15 Il y a deux qui sont attrapés.
08:20 Il y en a un qui est libre.
08:24 On pense qu'on va l'attraper.
08:26 Beaucoup de soldats,
08:27 il y a beaucoup de volontaires qui ont pris des armes.
08:33 Mais ce n'est pas suffisant.
08:36 On a eu une grande attaque.
08:38 Olivier Raffovi, je vais faire circuler simplement la parole,
08:41 mais ça fait partie des craintes qu'il y ait d'autres attaques
08:46 terroristes à l'intérieur du territoire israélien ?
08:50 Il va y avoir un attentat très grave,
08:51 puisqu'à la voiture Bélier, à plusieurs endroits
08:54 dans la ville de Ramnana, une ville où il y a une forte
08:57 communauté franco-israélienne.
09:00 Il est clair qu'il peut y avoir ici ce qu'on appelle des répliques
09:06 dues à une volonté de copier ce type d'attentat,
09:10 qui est évidemment d'inspiration islamiste.
09:13 Le Hamas joue un rôle de propulseur d'attaques islamistes
09:20 en Israël, comme cet attentat-là.
09:22 Encore une fois, deux terroristes ont été arrêtés,
09:25 deux terroristes qui étaient illégalement en Israël.
09:27 Tatiana, sur les otages, peut-être un commentaire ?
09:31 Encore une fois, 101 jours sans nouvelles,
09:36 et trois franco-israéliens toujours aux mains du Hamas.
09:39 Avec ces vidéos, elles ne sont pas datées,
09:41 on ne sait pas si elles sont récentes ou pas.
09:44 Avec cette jeune femme, vous le disiez, Noah,
09:45 qui a marqué tous les esprits le 7 octobre,
09:48 et avec une pensée aussi, parce que cette jeune femme
09:50 a aussi une histoire dramatique, sa mère est atteinte
09:53 d'un cancer du cerveau au stade final,
09:56 et elle aimerait évidemment revoir sa fille.
09:59 Ce sont des histoires absolument terribles.
10:01 On pense aussi à la famille Bibas, dont on n'a pas non plus de nouvelles.
10:05 Et avec un questionnement à tout le monde, aux enfants, aux femmes,
10:09 on voit les témoignages qui se succèdent à la CNESET,
10:12 avec de plus en plus de témoignages sur les violences physiques,
10:14 psychologiques, les viols aussi des femmes en captivité,
10:18 et ce qui fait craindre évidemment le pire,
10:22 parce que c'est vrai que pour l'instant,
10:23 on sait que des négociations sont en cours,
10:25 mais il n'y a pas pour l'instant de perspective de libération,
10:27 et quand on voit ce qui se passe aujourd'hui avec cet attentat
10:29 à la voiture Bélier, revendiquée par le Hamas,
10:32 on se dit que c'est très compliqué de poursuivre des négociations
10:36 avec des demandes, évidemment avec un ratio de libération
10:39 de prisonniers palestiniens qui risque d'être exorbitant
10:42 par rapport à ce qu'on a connu il y a quelques semaines
10:45 lors de la première vague de libération.
10:46 - Alors, Yoann, juste une précision,
10:48 parce qu'il y a un débat qui vous a intéressé à la CNESET.
10:51 Israël pourrait changer la loi pour les victimes de viols,
10:56 pour les victimes de viols du Hamas,
10:57 pour repousser le droit à l'avortement ?
11:01 - En tout cas, ce sont des médias israéliens
11:03 qui se sont intéressés à cela, parce qu'effectivement,
11:06 le gouvernement et l'armée s'attendent
11:10 en cas de retour des otages et notamment des femmes,
11:13 des jeunes filles qui vont revenir si elles reviennent.
11:15 On le souhaite tous, bien sûr.
11:17 Elles auront nécessairement, la plupart d'entre elles,
11:19 subi des viols, des violences sexuelles, des viols,
11:22 et le gouvernement et l'armée s'attendent
11:24 à ce que certaines de ces femmes reviennent enceintes.
11:27 Et on s'interroge en Israël désormais pour savoir
11:30 si elles reviennent enceintes de 4, 5, 6, 7 mois,
11:33 on n'en sait rien.
11:34 Combien de temps est-ce que ça peut durer ?
11:35 Hélas, de quelle manière est-ce qu'elles pourraient avorter ?
11:39 C'est le débat qui a lieu en ce moment,
11:40 visiblement notamment au sein du corps médical aussi,
11:43 selon les médias israéliens.
11:46 Mais en tout cas, c'est à ça que s'attendent à la fois
11:49 l'armée et le gouvernement au retour de certaines femmes
11:51 otages enceintes de terroristes du Hamas.
11:54 Et là, il faudra bien prendre des décisions.
11:56 - Othman Assam.
11:58 - Mais c'est absolument terrible
11:59 ce que je viens d'entendre et illustre tout à fait
12:01 le caractère absolument innommable
12:03 de ce qui s'est passé, de ce qui se passe.
12:05 Et je veux là aussi dire les choses très clairement.
12:06 D'abord, une pensée pour les familles des otages,
12:08 parce que je crois qu'il n'y a rien de pire
12:10 que de ne pas savoir ce que devient un proche,
12:12 de ne pas avoir de nouvelles, de ne pas savoir
12:14 ce qu'il peut endurer, ce qu'il peut subir,
12:15 ni s'il va revenir un jour.
12:16 Il n'y a peut-être rien de pire,
12:18 il n'y a peut-être pas de violence psychologique
12:20 pire que celle-là.
12:21 Et donc, évidemment, il faut le rappeler
12:23 et je veux surtout rappeler qu'il n'y a rien,
12:26 absolument rien, qui puisse permettre
12:29 de cautionner ce qu'on voit là,
12:30 cet attentat aujourd'hui contre une école
12:32 avec des enfants qui sont pris pour cible
12:34 ou ces prises d'otages.
12:35 Et malheureusement, dans notre pays,
12:37 il y a eu dans la classe politique
12:39 des gens qui ont hésité à condamner,
12:41 qui l'ont fait du bout des lèvres,
12:43 quand parfois ils n'en parlaient pas.
12:44 - Ou qui ne l'ont pas fait.
12:44 - Ou qui ne l'ont pas fait, qui ont été dans l'ambiguïté.
12:46 Eh bien, il faut le dire très clairement,
12:47 il n'y a rien, absolument rien,
12:49 qui peut justifier ce type d'horreur.
12:52 Et ça, on ne le dira jamais suffisamment.
12:54 - Merci beaucoup.
12:55 On va saluer le colonel Raffovide.
12:56 Merci d'avoir été en direct avec nous ce soir.
13:00 "Sans un jour en offert pour les otages",
13:02 c'était le titre qu'on avait choisi.
13:03 - Je voudrais juste vous remercier encore une fois
13:07 pour le soutien que vous donnez à Israël
13:09 dans cette crise des otages
13:11 et votre soutien pour le retour d'otages à la maison.
13:15 Merci.
13:16 - Merci beaucoup à vous.
13:18 On va passer à l'actualité française.
13:21 Avant de parler de la politique,
13:22 il y a la colère et puis il y a la honte ce soir.
13:24 La colère des pompiers attaqués par des voyous
13:26 dans un quartier alors qu'ils étaient en pleine intervention.
13:29 Pour une fois, ils ne se sont pas laissés faire.
13:30 Alors, est-ce qu'ils ont eu raison ?
13:31 Est-ce qu'ils ont eu tort ?
13:33 Je vous poserai tout à l'heure la question.
13:34 Mais le fait est que dans certains quartiers de France,
13:37 quand les pompiers viennent sauver des vies,
13:39 assister des enfants, des femmes, des pères, des mères,
13:42 ils sont parfois pris pour houdins, des embuscades.
13:45 C'est ce qui s'est passé près de Hamante-la-Jolie,
13:47 dans le quartier du Val-Fourré.
13:49 Regardez.
13:50 - Les gars, ouais, ce roi-là, c'est nain.
13:54 Sur le coran de la mer qu'il s'est en train de faire.
13:57 Ce roi-là, les gars, c'est nain.
13:59 Tout commence alors qu'un premier véhicule de pompiers
14:04 intervient sur un incendie
14:06 lorsqu'il reçoit une pluie de projectiles par des assaillants.
14:09 Un deuxième camion de sapeurs-pompiers
14:11 décide alors de lui venir en aide.
14:13 - Ils n'ont pas hésité.
14:14 Pour protéger leurs collègues, ils sont sortis du véhicule
14:16 et ils ont coursé les jeunes pour les éloigner.
14:18 On est vraiment dans une action de protection des collègues.
14:22 Nous avons les agressions qui sont organisées
14:25 comme celles dont vos images ont été le témoin.
14:29 Et puis, vous avez les agressions bien plus nombreuses
14:32 qui restent les agressions quotidiennes, effectivement,
14:35 parce qu'ils ne sont pas contents du délai,
14:38 parce qu'ils ne sont pas contents de la manière
14:39 dont on peut prendre en charge une victime,
14:41 environ six par jour,
14:43 puisque nous sommes à plus de 2000 l'an dernier.
14:45 - Plus de 2000 l'an dernier.
14:49 - Des embuscades, là, contre des pompiers.
14:52 On parlera aussi, pour être la police,
14:55 ça arrive souvent, tout ce qui porte des uniformes.
14:59 Et on dit souvent que les services publics
15:01 désertent certains des quartiers.
15:03 En réalité, ce n'est pas ça qui se passe.
15:04 On voit de quelle manière il y a une guerre de territoire
15:06 et on veut mettre dehors les services publics.
15:09 C'est plutôt l'inverse qu'il faudrait raconter.
15:12 - Il y a une crise d'autorité qui est absolument terrible
15:14 dans notre pays.
15:14 Ces images-là sont insupportables, insoutenables,
15:16 quand on sait qu'en plus, on allume des feux
15:18 pour attirer et en mettre en danger, évidemment,
15:20 les habitants et tout ça pour,
15:23 vous l'avez dit, prendre pour cible des uniformes,
15:25 des symboles de l'autorité, quels qu'ils soient.
15:27 Les enseignants sont aussi pris pour cible,
15:29 les élus, je n'en parle pas.
15:31 Mais alors les pompiers, c'est probablement aussi
15:32 ce qu'il y a de pire, puisque ce sont des gens
15:33 qui viennent éteindre des incendies.
15:34 - Vous, vous avez été pris pour cible, par exemple ?
15:36 - Moi, j'ai déjà reçu des menaces, bien sûr.
15:37 - Menaces de mort ?
15:38 - Des menaces de mort, oui, bien sûr.
15:39 - Vous avez été pris au sérieux ?
15:40 - Bien sûr.
15:40 - Vous avez déposé plainte ?
15:41 - Vous savez, il faut toujours les prendre au sérieux.
15:43 Vous ne savez pas, évidemment, le degré de sérieux
15:45 qu'il peut y avoir derrière, mais on ne joue pas avec ça.
15:47 Et de toute façon, ça n'est pas acceptable.
15:49 Donc, il ne faut pas se laisser faire.
15:50 Et je crois que les pompiers, ça peut choquer.
15:52 On peut dire ce n'est pas le rôle.
15:53 Eh bien, moi, je suis à la fois un peu triste
15:56 et en même temps un peu soulagé de voir qu'ils ont réagi,
15:57 parce qu'on n'en peut plus de cette impunité-là.
15:59 On n'en peut plus de se laisser faire.
16:01 Mais la réalité, c'est que les voyous,
16:02 les délinquants qui ont fait ça,
16:03 s'ils leur arrivent...
16:04 - Il ne va rien se passer.
16:05 - Non, mais s'il arrive quelque chose aux voyous,
16:07 aux délinquants, parce qu'ils sont poursuivis par des pompiers,
16:12 qui va être en faute ?
16:13 Qui sera en faute ?
16:14 Les pompiers.
16:15 - Mais parce qu'on marche sur la tête.
16:16 Il y a une inversion totale de valeur.
16:17 Et la réalité, c'est qu'aujourd'hui,
16:18 par rapport à cette situation-là,
16:20 ceux qui ont fait ça, qu'est-ce qu'ils risquent ?
16:22 Qu'est-ce qui va leur arriver ?
16:23 Rien du tout.
16:24 Ces délinquants-là, ils vont rentrer chez eux,
16:26 ils ne seront jamais condamnés.
16:27 - Juste les pompiers ne voudront plus mettre les pieds là-bas.
16:30 Il y a une guerre de...
16:31 - En fait, on a l'impression qu'il y a une guerre de territoire.
16:33 Je suis voyou, je suis le leader, je contrôle le territoire,
16:35 je contrôle qui rentre à l'intérieur de mon territoire,
16:37 y compris les pompiers, y compris...
16:39 Et moi, ce qui m'a fait bondir,
16:42 tout à l'heure, en entendant le début du sujet,
16:44 c'est le gars qui filme, mais qui se marre,
16:46 qui se gosse en regardant.
16:48 Eh, regardez !
16:49 C'est hallucinant.
16:50 - Oui, parce que pour eux, c'est une forme de jeu.
16:52 Il n'y a aucun respect pour la vie humaine,
16:54 parce que, vous l'avez dit,
16:56 il y a une véritable crise d'autorité dans ce pays.
16:58 Mais là, on est au-delà de la crise d'autorité.
17:01 Quand vous avez ces jeunes qui attirent des pompiers,
17:05 qui leur jettent des boules de pétanque
17:08 depuis le 18ème étage d'une tour,
17:11 ce n'est pas de la crise d'autorité, là, dont on parle.
17:13 Ce sont des criminels, ce sont des véritables criminels,
17:16 et il faut les considérer et les traiter comme tels,
17:18 naturellement.
17:19 Mais effectivement, ils se sont appropriés ce territoire
17:23 et quelques dizaines d'individus dans les quartiers
17:25 font régner le plus grand désordre,
17:27 au détriment des habitants de ces cités,
17:29 parce que, vous l'avez dit, effectivement,
17:30 les services publics sont obligés de partir.
17:32 Les médecins n'y vont plus dans certains quartiers
17:34 depuis bien longtemps.
17:35 Quand on est malade, vous appelez SOS,
17:37 ce sont des médecins dans certains quartiers islamisés,
17:39 aussi, disons les choses.
17:41 Eh bien, les médecins refusent de s'y rendre
17:42 parce qu'ils savent très bien qu'ils risquent leur vie.
17:44 Donc, bientôt, ce sera la même chose
17:45 pour les pompiers, naturellement.
17:47 - C'est ça.
17:48 - Bon, d'abord, je pense que c'est très grave,
17:51 parce que quand on voit qu'il y a un observatoire national
17:53 qui a été créé en 2021
17:56 pour les violences envers, justement, les sapeurs-pompiers,
17:59 on se dit qu'il y a donc un phénomène qui va l'accroissant.
18:01 Et c'est ce qu'on constate quand on lit cet observatoire.
18:03 Je suis allée regarder le dernier bilan,
18:05 donc c'était sur l'année dernière.
18:06 On voit une explosion des violences physiques faites aux pompiers.
18:09 Donc, on voit que c'est un souci.
18:11 C'est la première chose.
18:11 - Le monsieur le syndicat a dit trois attaques par jour.
18:13 Alors, violences physiques ou verbales ?
18:15 - Non, des violences verbales qui sont en stagnation,
18:17 régression, même des violences physiques,
18:18 par contre, qui sont exponentielles.
18:20 Deuxième chose, parce que je sais que vous aimez bien
18:21 mes trois points à chaque fois,
18:22 je vais vous faire en trois points.
18:24 Deuxième chose, c'est vrai qu'il y a quand même,
18:27 on voit là, vous évoquiez les élus,
18:29 vous évoquiez les forces de l'ordre,
18:30 vous évoquiez les enseignants.
18:32 Il y a aussi les urgences,
18:33 les personnels de santé qui sont aux urgences.
18:36 On voit quand même que là, ce sont les réceptacles,
18:38 toutes ces personnes qui sont au service des citoyens,
18:41 de la détresse sociale et qu'en fait,
18:43 ce sont les premiers de cordée, si je veux dire,
18:45 les premières lignes qui se prennent en pleine face
18:49 de la détresse sociale.
18:50 Et du coup, ça m'amène à mon troisième point.
18:51 Oui, c'est très important dans les quartiers.
18:53 On l'a même vu d'ailleurs pendant les émeutes.
18:55 On a vu d'ailleurs ces rires de ces jeunes
18:56 qui filmaient justement ces exactions.
18:58 Cela dit, ce que disent les pompiers,
19:00 c'est que c'est de plus en plus aussi dans les centres-villes
19:03 et que ça concerne de plus en plus ces violences vides
19:04 dont ils sont victimes, toutes les catégories sociales.
19:07 Donc, il ne faudrait pas non plus penser
19:08 que ça ne se passe que dans les quartiers.
19:09 C'est-à-dire qu'on le voit non plus en normes quotidiens.
19:11 Il y a une exacerbation de la tension et des violences
19:14 auxquelles ils font face.
19:16 Et ça n'a pas eu tout lieu que dans les quartiers.
19:17 Il faut juste qu'on écoute Linda Kebab
19:19 qui a régi sur le réseau X et puis Yoann.
19:23 Les voitures de secours ont été caillassées.
19:31 Caillassées alors qu'ils essayaient de sauver une jeune fille
19:36 qui était peut-être en train de perdre la vie.
19:39 Vous le reprochez quoi en fait ?
19:40 Des violences pompières ?
19:42 Des violences samouaires ?
19:44 C'est quoi ? Des soins au faciès ?
19:46 Non mais juste expliquez-moi.
19:48 C'est juste des petits voyous
19:50 qui n'ont que faire de la vie des autres
19:52 et qui n'ont qu'à cœur de tout détruire.
19:55 Même le service public qui vient sauver des vies dans le quartier.
20:00 Linda Kebab donc sur le réseau X.
20:05 Une précision ?
20:06 Non mais c'est-à-dire qu'elle a raison de nommer les choses.
20:08 Linda Kebab, dans les quartiers, qu'est-ce qui pose problème ?
20:10 Qu'est-ce qui génère la violence ?
20:12 Il y a le trafic de drogue.
20:13 Allemands, ça génère effectivement beaucoup de violence.
20:15 Qu'est-ce qui génère de la violence aussi ?
20:17 C'est la haine de la France parce que Linda Kebab dit
20:19 "mais qu'est-ce que vous leur reprochez de la violence pompière ?"
20:21 Non, c'est simplement parce qu'ils portent un uniforme
20:23 et que certains individus, certains de ces individus
20:26 considèrent que parce qu'ils portent un uniforme,
20:28 ils représentent la France.
20:29 Et comme ils sont dans une haine de la France,
20:31 eh bien ils s'attaquent à tous ceux qui portent un uniforme,
20:33 y compris des médecins d'ailleurs,
20:34 parce qu'ils ne font pas de différence.
20:35 Pourquoi sont-ils dans une haine de la France ?
20:37 Parce que certains d'entre eux, notamment les plus jeunes,
20:39 sont radicalisés sur les réseaux sociaux
20:42 par des islamistes radicaux, par les frères musulmans,
20:45 par des salafistes.
20:46 Ils grandissent là-dessus dans des prêches de haine de la France.
20:49 Et c'est cela aussi en partie qui explique
20:52 ce qui est en train de se passer.
20:53 On attaque du bleu les policiers, on attaque du rouge les pompiers,
20:55 on attaque du blanc, vous l'avez dit, des médecins.
20:57 Le SAMU, comme affronté sur bois alors que les urgences
20:59 prenaient en charge une jeune femme qui avait été poignardée,
21:01 le camion du SAMU a été caillassé.
21:04 Là aussi, c'est incompréhensible et c'est honteux.
21:06 Une jeune fille de 14 ans a été poignardée
21:11 dans un parking couvert ce samedi.
21:13 Il y a du sang qui coule de partout.
21:16 Ensuite, mon pote, il a eu la force, je ne sais pas comment il a fait,
21:20 il a eu la force de l'attraper, de commencer à prendre un tissu,
21:26 à appuyer sur sa pied.
21:28 Moi, je suis arrivé, j'ai tenu sa main,
21:30 je tenais un peu sa tête pour qu'elle reste avec nous.
21:32 Et je voyais de plus en plus, au fur et à mesure,
21:34 elle fermait les yeux et elle commençait à perdre conscience.
21:37 Mais alors que la victime était installée dans le SAMU,
21:39 le véhicule ainsi que celui des policiers ont été la cible
21:43 de nombreux projectiles lancés depuis un autre bâtiment à proximité.
21:47 Les garçons, les lascars, on appelle ça des lascars du quartier,
21:50 nous caillassaient alors que ma fille se vidait de son sang.
21:54 Ils n'ont même pas laissé les secours tranquilles faire les soins.
21:57 Ils nous ont caillassés.
21:59 On s'est dit c'est foutu pour nous.
22:01 Ils nous ont détruits.
22:02 On s'est dit, c'est fini.
22:03 On va écouter ce que vit la maman de cette jeune femme.
22:08 Et l'origine, je n'en parle même pas, c'est un conflit sur TikTok.
22:12 Enfin bon, c'est pas très loin de chez vous.
22:14 - Bah si, il faut quand même en parler.
22:15 - Oui, oui, tout à fait.
22:16 Et montre la jolie, c'est dans le département où je suis élu, dans les Yvelines.
22:19 Ce que je veux dire par là, c'est que, en même temps, pardon,
22:22 mais il faut mettre chacun devant ses responsabilités.
22:24 Où est le gouvernement ? Qu'est-ce qui va se passer concrètement ?
22:26 Comment est-ce qu'on peut accepter que des gens qui bravent des interdits
22:30 ne soient jamais sanctionnés ?
22:31 - Emmanuel Macron a dit c'est le retour de la fermeté de l'autorité.
22:33 - Mais absolument pas. C'est l'inverse.
22:35 Je vous donne juste un chiffre pour qu'on se rende bien compte des choses.
22:37 Il y a 30 ans, dans notre pays, il y avait 1000 refus d'obtempérer par an.
22:40 1000. Aujourd'hui, on a 30 000 par an. 30 fois plus.
22:43 Ça veut dire que 30 000 fois par an, il y a des individus qui,
22:45 quand ils se voient intimer l'ordre par un policier de s'arrêter,
22:48 ne respectent même plus, ne se sentent même plus liés par l'autorité du policier.
22:52 Évidemment que c'est des gens qui n'ont plus aucune limite
22:53 et qui ne sont jamais sanctionnés.
22:55 Et on a eu des émeutes, des nuits d'émeutes au début de cet été
22:57 qui ont marqué tous les esprits.
22:58 On a refermé cette parenthèse et tout se passe comme s'il n'était rien arrivé.
23:02 Ce gouvernement n'en tire aucune conclusion, il n'a pris aucune décision.
23:05 Et la vie continue, suit son cours, comme si nous ne l'avions pas aujourd'hui.
23:09 Cette crise de l'autorité qui est terrible dans notre pays.
23:10 - Mais vous connaissez très bien ces quartiers.
23:12 Vous connaissez leur population.
23:14 Peut-être que cette maman, enfin des mamans comme celle-là, vous les connaissez.
23:17 Comment se fait-il que leurs enfants, parce que ce sont leurs enfants aussi,
23:21 en arrivent à caillasser le SAMU, la police, les pompiers ?
23:26 Comment on en arrive là, quoi ?
23:27 - Je crois que ça a été très bien dit.
23:28 Il y a une détestation chez certains de la France.
23:31 Il y a la volonté de s'attaquer à tout ce qui incarne un symbole de la République.
23:36 Ce qui renvoie certains à leur propre échec.
23:39 Pour une partie, évidemment, de ces jeunes qui sont minoritaires dans ces quartiers,
23:42 mais qui font des dégâts considérables et qui prennent en otage l'ensemble des habitants honnêtes
23:45 qui, dans leur cage d'escalier, ont des trafiquants de drogue,
23:48 là aussi au sud de tout le monde.
23:50 Et ces habitants s'étonnent qu'on n'y mette pas bon ordre, en fait.
23:55 Il n'y a pas un seul pays au monde où ça peut fonctionner.
23:57 - On ne peut plus simplement s'étonner.
24:01 On ne peut plus s'étonner qu'on ne mette pas bon ordre.
24:03 - On a des propositions à vous faire aussi, Olivier Benkemou, pas à vous,
24:05 mais où sont les peines planchers qu'on demande depuis longtemps ?
24:07 On l'avait dit à l'élection présidentielle avec Valérie Pécresse,
24:09 on le porte avec les Républicains.
24:11 Où sont la peine incompressible d'un an de prison de fer ?
24:14 - C'est inconstitutionnel.
24:16 La France a choisi, elle va essayer de le faire.
24:18 - C'est inconstitutionnel ? Révisons la Constitution.
24:20 Révisons la Constitution.
24:21 - Y'a qu'un faucon, vous n'êtes pas que là-dedans.
24:22 - Non, c'est pas qu'il n'y a qu'un faucon, c'est un puissance publique.
24:24 C'est un puissance publique qui consiste à expliquer aux gens
24:27 qu'on ne peut rien faire alors qu'il y a bien des pays au monde
24:30 où la règle est respectée, où l'ordre est établi.
24:32 Je suis désolé, ça n'est pas acceptable.
24:33 Sinon, les gens vont se révolter, ils auront raison de le faire.
24:36 Donc non, non, il y a des mesures à faire.
24:37 Aujourd'hui, les peines de prison de moins d'un an de prison de fer ne sont pas exécutées.
24:40 On peut enfin construire les places de prison dont on parle maintenant
24:42 sous Emmanuel Macron depuis sept ans.
24:44 Il en a des promis.
24:44 - Mais elles ne vont pas arriver comme ça.
24:46 - Vous le savez très bien, elles ne vont pas arriver comme ça,
24:48 elles ne vont pas être là comme ça.
24:49 Et ce problème-là, là, maintenant, tout de suite, ne sera pas réglé.
24:52 - Vous avez raison.
24:53 Là où je suis d'accord avec vous, c'est-à-dire que je pense qu'il y a en effet
24:55 cette proposition en effet faite pendant la campagne sur la peine de fermeté absolue
25:01 d'un an minimum quand on s'en prend aux forces de l'ordre, etc.
25:04 Je pense que ça, c'est un symbole fort parce qu'en effet,
25:06 ce sentiment d'impunité génère cela.
25:08 Et vous avez raison, on sent qu'il n'y aura pas de fermeté
25:11 et d'effectivité absolue d'une peine.
25:14 Et c'était une de vos propositions en effet pendant la campagne de Valérie Pécresse.
25:17 C'est vrai que ça posera un problème parce que là, il y a un vrai sentiment d'impunité.
25:21 - 28h32, c'est Alussi Moglia pour le rappel des titres.
25:24 - Bonsoir, cher Olivier et bonsoir à tous.
25:26 L'île Maurice subit de plein fouet le passage du cyclone Bélal.
25:29 Voitures emportées par les eaux, bâtiments inondés,
25:32 les premiers dégâts, vous le voyez à l'antenne, sont très importants.
25:35 Le cyclone qui s'éloigne d'ailleurs de l'île de la Réunion
25:38 où l'heure est à l'estimation des dégâts.
25:39 Et on apprend ce soir que Gérald Darmanin se rendra sur place mercredi.
25:44 La justice française est prête pour les Jeux Olympiques 2024.
25:48 C'est ce qu'assurait aujourd'hui le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti.
25:51 Violence, vol à la tire ou encore arnaques au faux billet,
25:54 la justice est prête face à ceux qui voudraient gâcher la fête.
25:57 122 postes de magistrats et 294 postes de greffiers qui étaient vacants jusqu'à présent
26:03 sont désormais pourvus dans les juridictions concernées.
26:07 Et puis il y aura bien une hausse des prix de l'électricité le mois prochain.
26:10 Aujourd'hui, Bruno Le Maire a confirmé qu'il n'y aurait pas de gel
26:13 sur le tarif réglementé de l'électricité.
26:15 Le ministre de l'Économie a réaffirmé que cette augmentation ne dépasserait pas les 10%.
26:21 Merci Simon. On est prêts pour les Jeux.
26:23 Ça c'est la bonne nouvelle du point de vue judiciaire.
26:26 Espérons. On n'a pas le droit à l'erreur.
26:29 Vous n'avez pas vu la tête qu'a faite exactement votre voisin.
26:32 Non, moi ce qui m'inquiète c'est d'entendre Éric Dupond-Moretti dire
26:34 que la justice est en bon ordre.
26:35 Parce qu'on ne peut pas dire que sous sa responsabilité,
26:37 on ait eu une réponse pénale qui soit au niveau de fermeté qui est attendue.
26:41 On regarde tout ce qu'on se dit depuis tout à l'heure.
26:42 Maintenant sur les Jeux olympiques et paralympiques, j'espère qu'on sera à la hauteur.
26:45 Je sais que toutes les parties prenantes font le maximum.
26:49 Il faut que ce soit une belle réussite pour notre pays.
26:52 L'enjeu est très important pour l'image qu'on va donner au monde entier.
26:54 Alors aujourd'hui, je crois que c'est Gérald Darmanin qui a précisé
26:56 le nombre de policiers qui contrôlaient ceux qui allaient s'occuper de la sécurité.
27:01 Parce que c'est un vrai boulot de regarder les antécédents,
27:04 les réseaux sociaux, le CV.
27:06 Si vous n'avez pas fait rentrer dans ceux qui contrôlent,
27:10 peut-être ceux qui seront un ennemi de l'intérieur en quelque sorte.
27:14 Un peu, j'allais dire lunaire.
27:16 Parce qu'évidemment, il faut que tout soit prêt pour les Jeux olympiques.
27:19 Il faut que les visiteurs se sentent en sécurité.
27:21 Il faut que les Français se sentent en sécurité.
27:23 On a même une ministre des Jeux olympiques.
27:25 Oui, mais c'est formidable.
27:26 Mais le problème, c'est que ça n'est pas le cas toute l'année.
27:29 C'est-à-dire qu'on va avoir quoi ?
27:30 On va avoir deux semaines et demie de parenthèses enchantées.
27:33 Et puis ensuite, chacun va retourner à ses petites affaires.
27:35 Et puis, on va retrouver la délinquance et la criminalité du quotidien.
27:38 Si on est capable de faire certaines choses pendant les Jeux olympiques,
27:41 il faudrait qu'on soit capable de le faire le reste de l'année.
27:43 Parce que sinon, ça n'a absolument aucun sens.
27:45 Comment aller expliquer aux Français qu'on va avoir une France
27:47 hyper sécurisée pendant deux semaines
27:49 et qu'après, on va retrouver une forme d'insécurité permanente ?
27:52 Ça n'a aucun sens.
27:53 J'ai un message pour les élus, pour vous aussi,
27:54 du général Emmanuel de Rifoutsch, qui était chez Jean-Marc Morandini,
27:57 celui qu'on a surnommé général des banlieues, qui disait
28:00 "Il y a peu de temps, il faut faire entrer l'armée dans les banlieues".
28:02 Je ne sais pas si vous êtes d'accord avec ça.
28:03 C'est compliqué comme déclaration.
28:05 Enfin, ce matin, chez Jean-Marc Morandini,
28:07 il lançait un appel aux femmes et aux hommes politiques,
28:08 enfin, surtout aux hommes, vous allez comprendre.
28:11 Je crois qu'il est important que maintenant,
28:16 nos élus, nos hommes politiques, nos gouvernants,
28:20 puissent avoir des "cojones", comme on dit en Espagne,
28:22 et puissent véritablement prendre à bras de corps cette situation.
28:26 Cette situation, c'est quoi ?
28:27 Ce sont 1 000 quartiers qui échappent à la République.
28:29 Or, la République est une indivisible,
28:31 et ces 1 000 quartiers, ce n'est pas grand-chose, j'allais dire.
28:33 Mais dans ces 1 000 quartiers, il y a 10 % de la population
28:36 qui est prise en otage et qui ne croit plus en la France.
28:40 C'est vrai ce qu'il dit ?
28:43 Oui, j'ai déjà eu l'occasion de le rencontrer,
28:44 et il a raison sur un point, c'est qu'il faut du courage politique.
28:47 Pour Renes, il dit.
28:48 Oui, mais l'armée n'est pas qualifiée pour faire du maintien de l'ordre.
28:52 Je ne suis pas certain que ce soit l'armée,
28:53 mais ne serait-ce que déjà la police qui soit réellement là,
28:55 avec le soutien de sa hiérarchie,
28:57 avec la conviction que même s'il y a des choses qui se passent,
29:00 malheureusement, après un refus d'obtempérer,
29:02 eh bien qu'on ne ville en pente pas les policiers
29:03 quand ils ont respecté les règles.
29:05 Mais je vais vous dire une chose, simplement, il s'adresse aux élus.
29:07 Il y a aussi des élus qui ne respectent pas les règles.
29:09 Et dans un certain nombre de ces quartiers,
29:10 il y a des élus qui jouent avec le feu.
29:11 Vous pensez à qui ?
29:12 Je pense à des élus d'un certain nombre de villes plutôt de gauche,
29:15 où on a concentré les difficultés,
29:17 où on a voulu avoir 70 % de logements sociaux,
29:20 où on a ghettoisé les quartiers,
29:22 où on ne met pas de police municipale,
29:23 ou alors on fait en sorte qu'elle s'arrête à 17h.
29:25 J'ai des noms de villes à vous citer si ça vous intéresse.
29:27 Et donc tout cela est absolument honteux.
29:29 Et il y en a même qui sont dans un clientélisme débridé.
29:31 Mais lorsqu'on arrête la police municipale à 17h,
29:34 c'est pour des raisons moyennes ?
29:37 Bien sûr que non.
29:38 Il y a, dans ce que je vous ai dit là,
29:40 beaucoup de financements qui existent,
29:41 beaucoup de choses qui ne sont pas une question d'argent.
29:42 Je vous donne un exemple.
29:44 Dans ma ville, à Trappes, j'ai un maire qui a été élu,
29:46 et quelques jours après son élection,
29:47 la première chose qu'il a faite, c'est de faire venir Assa Traoré
29:50 et d'organiser une grande manifestation
29:51 contre les violences policières.
29:53 Ce n'était pas il y a 10 ans, c'était en 2020.
29:55 Et vous vous étonnez qu'après, il y a un certain nombre de nos jeunes
29:57 qui soient biberonnés à l'idée que le policier est un ennemi.
30:00 Eh bien, je suis désolé.
30:01 C'est avec des comportements comme ceux-là qu'on crée
30:03 les situations qu'on a connues durant cet été,
30:05 cette violence endémique et cette impunité
30:07 qui gagne les esprits d'un certain nombre de jeunes dans certains quartiers.
30:09 - Vous restez avec nous, on va marquer une pause.
30:11 Ensuite, on parlera de politique,
30:12 de ce qui se passe, quoi, chez les LR,
30:15 et puis du total faux pas d'Amelie Moudet à Casterrat.
30:19 Va-t-elle se relever ? Réponse dans un instant.
30:21 Une belle rentrée, une belle rentrée pour Amélie Moudet à Casterrat.
30:29 En trois jours, elle a mis par terre tous les efforts du nouveau gouvernement
30:31 pour présenter le visage de la nouveauté et de la jeunesse.
30:34 Aujourd'hui, les syndicats enseignent unité FURAX
30:37 et lui ont même demandé de s'excuser pour sa justification maladroite
30:40 d'envoyer l'un de ses enfants dans le privé.
30:45 - Amélie Moudet à Casterrat, elle est combattante et compétente.
30:51 Une sportive de haut niveau, une championne, une gagnante.
30:53 Elle va faire gagner notre école.
30:55 - La résaltion de vos enfants au lycée Stanislas qu'on a appris aujourd'hui,
30:58 c'est un lycée qui condamne l'homophobie,
31:00 qui condamne l'avortement dans ses enseignements,
31:02 qui prône la non-mixité.
31:03 Est-ce que dans votre vision de l'enseignement, ça révèle quelque chose ?
31:06 - Non, là, vous êtes totalement dans le procès d'intention.
31:09 Mon mari et moi qui avons vu des paquets d'heures
31:12 qui n'étaient pas sérieusement remplacés.
31:16 Et à un moment, on en a eu marre.
31:18 Comme des centaines de milliers de familles
31:19 qui, à un moment, ont fait un choix, voilà,
31:21 d'aller chercher une solution différente.
31:23 - Je ne sais pas si on a déjà démarré aussi mal
31:27 une prise de fonction en tant que ministre de l'Éducation nationale.
31:30 - Nous lui avons rappelé la très grande colère de la profession
31:35 depuis quelques jours.
31:36 Le fait que la profession s'était sentie blessée,
31:39 humiliée par ses propos, par finalement une forme de remise en cause
31:44 du service public d'éducation.
31:46 Il fallait qu'elle en prenne la mesure,
31:47 qu'il fallait qu'elle s'excuse publiquement.
31:49 - Marie et moi n'avons priorisé autre chose
31:52 que le bien-être de notre enfant.
31:54 Je pense qu'il faut clore ce chapitre-là
31:57 des attaques personnelles et de la vie personnelle.
32:00 - Malheureusement, ça ne se décrète pas.
32:02 Il faut mettre fin aux attaques.
32:04 Quand on commence de cette manière,
32:06 ça come.
32:07 On voit de quelle manière, à l'intérieur,
32:11 ça doit bouillir chez Gabriel Attal,
32:12 qui a tout de suite pigé ce qui se passait.
32:14 - Ah oui, lui, il a compris qu'elle était en train de faire une grosse boulette.
32:17 Mais d'abord, vous avez dit les syndicats d'enseignants sont furax.
32:21 C'est le principe des syndicats d'enseignants,
32:23 ils sont toujours furax.
32:24 Première chose.
32:25 Deuxième chose, là, ils s'en prennent la jeune ministre,
32:28 qui est arrivée il y a seulement quelques jours,
32:30 en disant qu'elle a humilié les enseignants.
32:32 Pas du tout, elle n'a pas humilié les enseignants.
32:34 Elle a fait un constat.
32:35 C'est un constat qui est cruel pour Emmanuel Macron,
32:37 non pas pour les enseignants,
32:39 pour le bilan des sept dernières années qu'Emmanuel Macron a passé à l'Élysée.
32:42 Parce que s'il y a des milliers et des milliers et des millions d'heures
32:45 qui ne sont pas remplacées chaque année,
32:46 c'est aux politiques qu'il faut demander des comptes,
32:48 ce n'est pas aux enseignants.
32:49 Donc, de ce point de vue-là, c'est plutôt cruel pour Emmanuel Macron
32:52 et pas pour les syndicats d'enseignants,
32:53 qui feraient mieux de se tourner vers le chef de l'État, manifestement.
32:58 - Claude Pat, c'est une situation...
33:00 La communication, c'est difficile.
33:01 Les premiers pas comme ministre,
33:03 il ne faut pas se tromper.
33:05 Là, elle s'est totalement trompée.
33:06 On peut l'admettre quand même.
33:07 - C'est probablement une grosse maladresse
33:10 sur le plan de la communication, sur le plan politique.
33:12 C'est probablement extrêmement maladroit.
33:15 Et c'est ainsi, mais ce n'est pas l'essentiel.
33:18 Moi, je veux le dire très clairement.
33:19 On a un principe dans notre pays qui est celui de la liberté scolaire.
33:21 - Oui, bien sûr.
33:22 - Moi, je n'accepte pas que ce principe, quelque part, soit remis en cause.
33:25 Qu'elle l'ait mal justifiée,
33:27 qu'elle l'ait peut-être même mentie ou déformée la réalité,
33:30 ça ne m'est totalement égal.
33:31 - Elle a le droit de choisir où elle veut scolariser ses enfants.
33:34 On ne va pas réanimer dans notre pays la guerre scolaire du début des années 80.
33:37 Et il y a trop de gens dans notre pays qui s'attaquent déjà aux privés,
33:40 alors que vous savez, il y a des écoles privées qui sont prises d'assaut,
33:42 y compris par des familles modestes,
33:44 qui font tout pour y scolariser leurs enfants
33:45 parce qu'il y a des quartiers où c'est la seule voie de réussite.
33:48 S'il y a une faillite de l'éducation nationale dans notre pays aujourd'hui,
33:50 ça a été dit à l'instant, je suis d'accord,
33:52 elle est d'abord la responsabilité d'Emmanuel Macron,
33:54 qui avait nommé M. Papendia et c'était son choix.
33:56 On a perdu un an.
33:57 On a eu tellement de contresens sur...
33:59 - Dont les enfants étaient à l'Alsacienne.
34:03 - Et là, en totale contradiction.
34:05 - Mais ceux de M. Blanquer aussi.
34:06 En fait, tous les ministres, les quatre précédents ministres...
34:09 Mais ce n'est pas le débat.
34:11 - Voilà, ils font ce qu'ils veulent.
34:12 - C'est juste le faux pas en communication.
34:15 Je voulais qu'on parle quand même, parce qu'il reste très peu de temps.
34:18 Non, le cas de Rachida Dati.
34:20 Le cas de Rachida Dati qui fait peut-être exploser la maison et l'air,
34:25 disperser face aux puzzles en acceptant la culture.
34:27 Est-ce qu'elle a donné le baiser de la mort aux Républicains ?
34:29 - Mais bien sûr que non.
34:30 Exploser la maison et l'air, on est tous d'accord pour dire la même chose.
34:34 Éric Ciutti a immédiatement, il a eu raison de le faire,
34:36 prononcé l'exclusion de Rachida Dati parce qu'on ne peut pas être...
34:39 Et bien, dans l'opposition, évidemment, il rejoint le gouvernement,
34:42 un gouvernement qu'on combat sur tant de sujets.
34:43 Regardez tout ce qu'on a dit, Olivier Benkemou,
34:45 depuis le début de votre émission sur la sécurité.
34:47 Comment voulez-vous cautionner aujourd'hui la politique d'un gouvernement
34:50 qui, sur ce sujet-là, est dans une faillite totale,
34:53 qui est en échec et qui n'arrive pas à incarner ni le discours,
34:56 ni les actes de fermeté dont on a besoin ?
34:58 Je crois que la droite a vocation à dessiner un autre chemin.
35:00 Et donc, on n'est absolument pas morts au contraire.
35:03 Je constate qu'il y a beaucoup d'intérêt encore pour nous.
35:05 On continue de débaucher des gens de chez nous.
35:07 Le débat se fait autour de nos propositions.
35:09 La loi immigration a été durcie et adoptée grâce aux Républicains.
35:13 Et aujourd'hui, quelque part, le gouvernement veut se venger
35:15 en faisant la seule chose qu'Emmanuel Macron sait faire,
35:17 à savoir de la tactique polystitienne en nommant un gouvernement
35:20 qui ne brique et ne broque avec des gens qui ne pensent rien en commun,
35:23 sans feuilles de boue, sans cap politique.
35:25 Elle n'a aucun intérêt.
35:26 Elle sait faire de la politique aussi, Rachida Dati.
35:27 Elle sait très bien en faire.
35:29 Oui, ça c'est une évidence.
35:31 Oui.
35:33 Vous voulez que je réponde à ça ?
35:34 Bien sûr, elle est là pour ça.
35:37 Elle est là pour ça et c'est en cela que c'est un coup absolument magnifique.
35:41 Et c'est une énorme perte, me semble-t-il, malheureusement pour votre camp.
35:45 Parce que c'est vrai que d'abord, c'est compliqué,
35:49 parce que c'est vrai qu'il faut être tout à fait honnête.
35:51 Il n'y a plus forcément beaucoup de personnalités très connues aujourd'hui
35:55 au sein des Républicains.
35:56 Le banc de touche est en train de s'amenuiser.
35:57 Il faut dire que Emmanuel Macron a siphonné largement ces dernières années
36:02 vos bancs et vos talents.
36:04 Et puis, par ailleurs, parce que c'est une grande gueule.
36:07 On l'a vu aujourd'hui, d'ailleurs, la passe d'armes avec François Baroin.
36:10 Et on a vu qu'elle ne louperait pas une occasion
36:13 de rendre coup pour coup à votre famille poétique
36:15 si jamais les LR étaient tentés justement de lui en vouloir de cette trahison.
36:21 Donc, on voit que la guerre aussi a commencé avec son propre camp
36:24 ou en tout cas son ancien camp.
36:25 Et on voit aussi ceux qui se profilent pour la bataille pour la mairie de Paris.
36:29 Qu'est-ce qui va se passer ?
36:30 Puisqu'on sait qu'il y a un ticket aussi avec la Macronie.
36:32 Qu'est-ce que LR va faire ?
36:33 Voilà, c'est aussi notre question.
36:34 François Baroin, il dit "c'est surprenant de voir des gens
36:36 qui montent à bord du Titanic avec le sourire,
36:37 surtout quand on connaît la fin de l'histoire".
36:41 On se dit que Rachida Dati manque de lucidité.
36:43 Est-ce qu'elle croit vraiment que la croisière sera jolie et ensoleillée ?
36:46 La Macronie va exploser.
36:48 Et réponse faudroyante, François Baroin est un héritier
36:51 qui n'a rien d'autre dans sa vie que de profiter des protections qu'il a reçues
36:54 et qu'au moment décisif s'est défilé tant pour notre famille politique que pour le pays.
36:58 Ses propos sont indignes, je n'ai pas de leçons à recevoir.
37:01 Mais la question ce n'est pas de savoir s'il y a des leçons à donner.
37:03 La question c'est...
37:05 Non mais je veux dire, on voit bien qu'il y a coup pour coup LR.
37:08 Mais très bien, d'accord.
37:09 Mais qui pense au pays dans cette histoire ?
37:10 Qui pense à ce que veut vraiment faire ce gouvernement ?
37:12 Qui sait aujourd'hui ce que ce gouvernement va proposer ?
37:13 Est-ce que Rachida Dati fait partie encore des LR ?
37:16 Demain elle sera exclue ou demain...
37:17 Non, non, elle est exclue.
37:17 Elle est exclue, la décision est déjà prise, elle a été annoncée bien sûr.
37:19 Attendez, on est dans l'opposition à Emmanuel Macron.
37:22 On le combat sur bien des sujets, on a énormément de divergences de fond.
37:25 Ils sont en train de couler le pays, on ne va pas effectivement monter sur le Titanic
37:28 alors qu'ils sont en train de couler le pays.
37:30 Et encore une fois, ils prennent les gens de droite,
37:32 mais ils ne prennent pas leurs convictions.
37:33 Ils prennent les visages de la droite, ils ne prennent pas les idées de la droite.
37:36 La politique, je suis désolé, qui est celle d'Emmanuel Macron,
37:38 aujourd'hui n'est pas une politique de droite.
37:39 Sur la sécurité, sur l'immigration, sur la dette, sur les déficits...
37:42 Vous ne pouvez pas dire ça.
37:43 Je vous le dis, je vous le dis, preuve à l'appui.
37:45 C'est qu'il est justement venu puiser d'abord son gouvernement et de droite.
37:47 Il puise dans le discours de la droite, il puise dans l'intérêt de l'affichage.
37:50 Il est venu puiser dans vos solutions, dans vos propositions.
37:52 Mais non, je suis désolé de vous le dire que sur le fond des sujets,
37:54 sur le fond des décisions, ce qui nous fait mal, c'est qu'on est dans le spectacle en permanence.
37:58 À un moment où le pays ouvre les yeux, il voit bien que les actes ne suivent pas.
38:01 Et ceux qui ont décidé d'aller au gouvernement,
38:04 de troquer leurs convictions pour un poste,
38:06 eh bien c'est leur responsabilité personnelle.
38:08 Moi, je vous dis qu'il y a une ligne politique à défendre si on veut redresser le pays.
38:11 Mais qui va rester ?
38:12 La vraie droite, peut-être.
38:14 Mais le problème, c'est qu'il y a plus grand monde.
38:16 C'est qui la vraie droite ?
38:17 Mais pourquoi vous dites ça ?
38:17 Mais il reste des niveaux les plus grands.
38:19 On a beaucoup de personnalités de qualité, on a des présidents de région,
38:22 on a des parlementaires, on a encore 200 parlementaires dans notre famille politique.
38:27 On a un tissu d'élus locaux dans les territoires.
38:29 La droite est aussi importante.
38:30 Donc demain, qu'est-ce que vous ferez ?
38:31 On a beaucoup de force encore.
38:32 Et la preuve, c'est qu'on fait tout pour nous affaiblir.
38:34 Donc voilà, et on a surtout des idées, des choses à dire.
38:36 Et croyez-moi, on va continuer de le faire.
38:37 Vous les ferez demain matin, 7h45 ?
38:39 Demain matin, voilà.
38:40 Je vous raconterai.
38:42 Merci beaucoup, Tatiana, Johan et Hauteman.
38:45 Merci d'avoir été avec nous au direct pour le Meilleur de l'Info dans un instant.
38:48 C'est Soir Info.
38:49 On se retrouve mercredi soir parce que demain, vous le savez,
38:51 spéciale, spéciale conférence de presse.
38:53 Cinq heures de conférence, non, deux heures de conférence de presse au moins.
38:56 Allez, disons deux heures, deux heures et demie.
38:57 Allez, à demain.
38:59 ...