Les attentes de François Bernardini maire d'Istres

  • il y a 7 mois
Le Président Macron donne une grande conférence de presse ce soir à 20h15 sur un bon nombre de télévisions publiques et privées. La parole à quelques maires alentours ...

Vidéo publiée le : 16/01/2024 à 15:23:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/actualites/politique/departement/15765/qu-attendent-les-elus-locaux-de-l-intervention-televisee-du-president-macron-.html
Transcript
00:00 Si vous posez la question, ce que j'attends c'est bien sûr d'avoir des organisations précises sur les usines de la France
00:10 et des positions claires sur des réformes qui peuvent donner à notre pays des atouts indéniables pour divers problèmes qu'il connaît.
00:23 Mais j'ai bien sûr aussi une attente plus particulière par rapport à mon statut personnel.
00:30 En tant que maire, bien sûr, j'ai des attentes et ce que je souhaiterais, c'est que le président distille une meilleure empathie,
00:39 une plus grande empathie vis-à-vis des élus qu'il considère que sont bien évidemment les partenaires de son développement,
00:48 du point de vue de la politique de développement qu'il peut professer et pour cela il faut qu'il nous débrousse ailleurs le terrain.
00:56 Et quand je dis débrousser ailleurs le terrain, ça veut dire clairement éviter de nous mettre une série d'obstacles vis-à-vis de nos intentions et de nos projets.
01:05 Il faut qu'il y ait un nouvel esprit de décentralisation qui puisse nous permettre d'avoir les coudées un peu plus franches et le terrain un peu dégagé.
01:16 On peut dire à travers ça peut-être qu'on parlait souvent du millefeuille administratif, de dépoussiérer tout ça.
01:24 C'est une arlésienne un petit peu, non ?
01:26 Non, non, non, moi ce n'est pas le millefeuille administratif qui me perturbe.
01:30 Vous savez, bon, on a passé le stade de la suppression du Conseil des territoires, on s'est adapté.
01:37 Nos bonnes relations ont fait qu'avec la métropole, les choses sont au meilleur diapason de ce qu'on peut attendre.
01:45 Ce qui nous intéresse, c'est effectivement le déroulement de nos projets, la certitude qu'ils puissent aboutir.
01:54 Et souvent, on a des obstacles et heureusement que des actions du préfet lui-même ou du sous-préfet les attendrissent.
02:06 Non, j'ai des exemples multiples, variés, où on a perdu du temps, perdu de l'argent.
02:15 On est passé de l'ère de la pollution maximale à celle de la dictature de la biodiversité.
02:23 Ça, à un moment donné, il faut arriver à un juste équilibre.
02:28 On ne peut pas nous demander pour protéger la biodiversité de trouver la compensation de terrain qui dépasse le 1,1.
02:40 Des fois, on nous demande 3 hectares pour un hectare à protéger, quand ce n'est pas 4.
02:46 Et ça fait des problèmes qui sont quasiment insurmontables.
02:51 Lorsque ce sont des éléments qui rentrent dans le superflu, on pourrait comprendre,
02:57 mais quand ce sont des politiques de base, comme le pôle aéronautique ou comme le golf,
03:03 parce que derrière le golf, il n'y a pas qu'un aspect ludique et sportif,
03:06 il y a un aspect d'aménagement immobilier, de construction,
03:10 et tous les éléments qui vont être positifs pour l'accueil des populations qui arrivent,
03:15 on bute véritablement par rapport à nos intentions.

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