Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée
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00:00 Emmanuel Macron veut renouer avec l'ordre et l'autorité pendant plus de deux heures ce mardi soir.
00:06 Le chef de l'Etat s'est prêté au jeu des questions-réponses devant près de 200 journalistes au palais de l'Elysée.
00:11 Alors les Français ont-ils eu toutes les réponses à leurs questions ? Nous ferons un premier point à l'Elysée dans un instant.
00:17 Les réactions politiques se sont multipliées après cette conférence de presse à droite comme à gauche.
00:22 Mathilde Panot, Eric Ciotti ou encore Olivier Faure ont adressé leurs critiques à Emmanuel Macron.
00:27 Vous verrez tout ça dans cette édition.
00:30 Le président de la République s'est longuement arrêté sur la question de l'éducation avec plusieurs annonces ce mardi soir.
00:36 Et pour la toute première fois Emmanuel Macron s'est exprimé sur la polémique autour de sa nouvelle ministre de l'éducation nationale.
00:42 Le décryptage de Thomas Bonnet du service politique dans ce journal.
00:46 Et puis un hommage aux victimes françaises du Hamas sera rendu le 7 février prochain.
00:50 Il se tiendra au monument pour les victimes du terrorisme sur l'esplanade des Invalides dans la capitale.
00:55 Le chef de l'Etat a rappelé que la France avait perdu 41 de ses enfants dans les attaques du Hamas.
01:01 Bonsoir à tous. Très heureux de vous retrouver sur CNews pour l'édition de la nuit.
01:19 Une conférence de presse qui aura donc duré plus de deux heures ce mardi soir.
01:23 Au palais de l'Elysée Emmanuel Macron s'est prêté au jeu des questions réponses devant près de 200 journalistes.
01:28 Éducation, sécurité, pouvoir d'achat ou encore la situation au Proche-Orient.
01:32 Le président de la République s'est exprimé sur tous les sujets qui préoccupent aujourd'hui les Français.
01:36 On va faire le point à l'Elysée avec Florian Tardif et Laurent Célaré.
01:40 Emmanuel Macron poursuit en quelque sorte sa mue politique.
01:43 Je parle ici de sa droitisation perceptible dès la semaine dernière avec la formation de ce nouveau gouvernement qui penche, disons-le très clairement, à droite.
01:51 Et c'est donc sans grande surprise que ce mardi soir lors de sa conférence de presse,
01:55 il a renoué avec les fondamentaux de la droite qui sont le mérite, l'ordre et l'éducation.
02:02 Nouveau triptyque en quelque sorte de l'exécutif pour tenter de répondre aux mots et MAUX de la société.
02:08 Mais surtout, et c'est une stratégie assumée par le camp présidentiel,
02:12 de contrer le discours du Rassemblement national que le chef de l'État appelle toujours le Front National
02:19 et qui a été désigné par ce dernier ce soir comme étant l'ennemi politique numéro un du camp présidentiel.
02:26 Plusieurs journalistes de la rédaction de CNews étaient présents au Palais de l'Elysée.
02:31 Et parmi eux, Laurence Ferrari qui a d'ailleurs posé une question sur l'éducation au chef de l'État
02:35 et elle l'a également interpellé sur sa vision pour le pays pour les trois prochaines années.
02:39 On va écouter ensemble sa réaction à la sortie de cette conférence de presse.
02:43 J'ai trouvé que tout le début de l'intervention a été très technique
02:46 avec beaucoup de mesures, de détails pratiques sur le nombre de patients par médecin.
02:49 Très bien, où est la vision ? Où nous emmène le président ?
02:52 C'était pour ça que j'ai voulu l'interpeller sur l'éducation nationale
02:55 qui est pour moi la matrice de toutes les fractures de la société française.
02:58 On reste un peu sur notre fin.
03:00 Je pense que la grande adresse à la nation va se faire en plusieurs étapes
03:02 parce que là, évidemment, on n'y trouve pas notre compte.
03:05 Donc voilà, il y a eu une partie sur l'international.
03:07 On a senti le président très mobilisé sur la lutte contre le Rassemblement national
03:11 qu'il a volontairement appelé le Front National.
03:14 Il a positionné évidemment l'adversaire de son camp pour 2027.
03:19 Donc oui, c'est une réponse très partielle.
03:22 Je crois que les attentes des Français ne sont absolument pas satisfaites
03:25 après cette intervention.
03:26 Mais voilà, peut-être qu'il y en aura d'autres dans les prochains jours
03:28 comme il nous l'a promis.
03:29 Je vous le disais dans le titre, les réactions politiques
03:32 se sont multipliées après cette conférence de presse de plus de deux heures.
03:35 A commencer par Mathilde Panot de la France Insoumise.
03:38 Selon elle, le gouvernement est complètement déconnecté.
03:40 Ce sont ses mots, on l'écoute.
03:42 Vous avez un pouvoir qui est complètement déconnecté du peuple et de ses besoins
03:47 et qui flotte dans un déni démocratique de plus en plus fort
03:52 puisque je rappelle que dans une démocratie, ce n'est pas au président de la République
03:56 de faire une allocution qui dure 2h20, mais bien au Premier ministre
04:00 de faire un discours de politique générale en demandant la confiance au Parlement
04:04 qui a été annoncé le 30 janvier.
04:06 Il aurait peut-être pu annoncer carrément l'année prochaine.
04:08 Ça aurait été plus clair sur le fait qu'il ne souhaitait pas dire
04:11 quelle direction allait prendre ce gouvernement,
04:13 si ce n'est continuer la politique de maltraitance sociale et écologique de ce gouvernement.
04:18 Une autre réaction à droite, cette fois-ci celle d'Éric Ciotti, président des Républicains.
04:22 Emmanuel Macron annonçait ce soir un grand rendez-vous avec la nation.
04:26 Il ne fut rien. Une nouvelle fois, il promet monts et merveilles.
04:29 Une seule question se pose, qui est président depuis 2017 ?
04:32 Le premier secrétaire du Parti Socialiste.
04:35 Olivier Faure a également réagi, vous le voyez à l'antenne.
04:37 C'était ça la grande initiative pour unir les Français.
04:40 Les jeunes, classes dangereuses ou pas, les salariés, renvoyés à l'arbitraire patronal,
04:44 les franchises doublées, les chômeurs sanctionnés, l'écologie limitée,
04:48 l'électricité augmentée, la préférence nationale assumée.
04:51 Une dernière réaction qu'on va regarder ensemble, celle de Jordane Bardella, du Rassemblement National.
04:56 Emmanuel Macron commente, il enchaîne les numéros dans lesquels il se veut le beau parleur du déclin français.
05:01 Ces interventions se répètent sans que les Français ne voient de changement dans leur quotidien.
05:06 Emmanuel Macron, toujours, qui a annoncé ce mardi soir une série de mesures pour une France plus forte et plus juste.
05:13 Le chef de l'État souhaite d'ailleurs doubler la présence policière dans les rues
05:16 et renforcer sa lutte contre le trafic de drogue.
05:19 On va écouter ensemble le président de la République qui est notamment revenu sur la notion de liberté.
05:24 L'absence de règles, la liberté absolue, ce n'est pas la véritable liberté.
05:31 Il n'y a de liberté que si des contraintes existent.
05:35 Il n'y a de liberté que si des limites à celles-ci existent.
05:39 Et il n'y a de véritable émancipation que si un ordre existe.
05:43 Je crois par ailleurs que les réformes que je porte sont aussi celles d'une société de progrès.
05:48 Je crois très profondément que le progrès va aussi avec une forme d'ordre républicain.
05:55 Et si l'ordre n'est pas républicain, le risque que nous courrons,
05:59 c'est parce que nos compatriotes chercheront des repères,
06:02 c'est que cet ordre devienne réactionnaire.
06:05 On va décrypter ces annonces du chef de l'État avec vous, Thomas Bonnet, du service politique.
06:09 Thomas, on a senti ce mardi soir un président déterminé à faire régner l'ordre dans le pays.
06:15 Oui, le président de la République a affiché une certaine fermeté,
06:18 notamment en ce qui concerne les sujets d'éducation.
06:20 Il parle une nouvelle fois de réarmement civique.
06:23 C'est une expression qu'il avait déjà utilisée lors de ses voeux.
06:26 Parmi les mesures qu'il a annoncées ce soir, il y a la généralisation du service national universel pour les élèves de seconde,
06:33 l'apprentissage obligatoire de la marseillaise en primaire.
06:36 C'est indispensable, nous dit le président de la République.
06:39 Il a également revenu sur l'instruction civique qui va être refondée, le volume doublé.
06:44 On peut aussi évoquer la tenue unique qui va être expérimentée dans 100 établissements
06:48 avec une généralisation possible d'ici 2026.
06:52 Mais on a aussi vu un président de la République assez ambivalent sur les questions d'ordre,
06:57 puisqu'il est également revenu sur les émeutes des jeunes qui s'ennuyaient,
07:00 selon le chef de l'État, qui a déroulé des explications, presque des excuses, pour les auteurs de violences.
07:06 Il ne veut pas faire de lien avec l'immigration, tout juste évoque-t-il une question d'intégration.
07:12 On retiendra aussi le long discours d'Emmanuel Macron sur les écrans.
07:17 Il compte réguler l'accès aux écrans pour les jeunes.
07:20 Merci beaucoup Thomas Bonnet pour toutes ces précisions.
07:23 À six mois maintenant des élections européennes.
07:26 Le Rassemblement National, vous le savez, domine les sondages avec Jordan Bardella en tête de liste.
07:31 Et lors de cette conférence de presse, Emmanuel Macron a vivement critiqué le parti de Marine Le Pen,
07:36 promettant de se battre jusqu'au dernier quart d'heure contre le parti de l'appauvrissement politique et du mensonge.
07:42 Moi je pense qu'il faut, pour éviter le retour des extrêmes, en particulier de l'extrême droite,
07:46 s'attaquer à ce qui fait voter pour eux.
07:48 La première chose, c'était le chômage de masse.
07:51 C'était une spécificité française.
07:54 Nous étions à coup sûr la grande économie qui n'avait pas réussi à endiguer celui-ci.
07:59 On est en train de le faire.
08:01 Deuxième élément, l'immigration.
08:05 Lutter contre l'immigration clandestine, c'est je pense une des réponses au Rassemblement National.
08:12 C'est pourquoi j'assume totalement la politique au niveau européen et français qu'on a menée.
08:15 Pas de naïveté, mais le faire dans le cadre de notre République, nos principes.
08:19 Ce que je défends.
08:21 Mais il faut s'attaquer à ce qui, dans certaines régions, les nourrit.
08:25 Puis la troisième chose qui, je pense, les nourrit, c'est une forme de sentiment de dépossession.
08:29 Beaucoup de nos compatriotes se disent au fond, le pays ne marche plus, on a tout essayé, on ne les a pas essayés.
08:34 Et ma crainte, et ce contre quoi je me bats, parce que je ne suis pas là pour craindre, vous me direz,
08:39 c'est que tout le monde s'habitue à ça.
08:41 Et plus personne ne dit que le Rassemblement National, comme toutes les extrêmes droites en Europe,
08:46 c'est surtout et avant tout le pays de l'appauvrissement collectif.
08:50 Et au fond, le Rassemblement National est devenu le parti de la colère facile.
08:55 Le président de la République qui s'est longuement arrêté, je vous le disais, sur la question de l'éducation
09:00 avec plusieurs annonces, ou plutôt des mesures, qui ont été annoncées ce mardi soir.
09:04 Vous les voyez s'afficher à l'antenne, ces principales mesures.
09:07 Une tenue unique sera testée dans 100 écoles dès cette année.
09:11 L'instruction civique refondée dès la rentrée, son volume horaire sera doublé.
09:14 Emmanuel Macron s'est dit donc favorable à ce qu'on apprenne la marseillaise aux primaires.
09:18 Des cérémonies de remise des diplômes dès cette année au collège.
09:21 Et enfin, la généralisation du service national universaire en classe de seconde.
09:25 Et au sujet de la tenue unique dans les établissements scolaires, une réaction cette nuit,
09:30 celle du porte-parole de la Fédération Parent d'élèves de l'enseignement public.
09:35 C'est une mesure, selon lui, extrêmement difficile à mettre en place.
09:38 On écoute ensemble ses explications.
09:40 Le port d'un uniforme, nous, à la base, on n'est pas contre, bien évidemment.
09:44 Mais la question, ça semble un peu décalé par rapport au problème actuel.
09:50 Le problème, on n'a pas suffisamment d'enseignants, on n'a pas suffisamment d'assistants d'éducation,
09:56 on n'a pas suffisamment d'infirmières scolaires, de médecins scolaires.
10:01 Donc, c'est un peu commencé par la fin.
10:05 C'est un peu mettre la chair devant les bœufs.
10:07 Donc, l'uniforme, pour nous, c'est un cache-misère.
10:11 Et on n'est pas contre.
10:16 Parce que, comme dans le domaine du sport, ça peut véhiculer une logique un petit peu d'appartenance.
10:23 Pourquoi pas ?
10:25 Emmanuel Macron, toujours, qui est également revenu sur la polémique
10:28 autour de sa nouvelle ministre de l'Éducation, Amélie Oudéa Castera.
10:32 Le président a écarté tout conflit entre école privée et école publique.
10:35 "Je suis un enfant des deux écoles", a-t-il affirmé ce mardi soir à l'Elysée.
10:39 "Moi, je suis un enfant des deux écoles", comme disent les grands auteurs.
10:44 "J'ai été à la laïque et à l'école privée sous contrat.
10:47 J'y ai vu des professeurs engagés à qui je dois beaucoup.
10:52 Donc, je pense qu'il n'y a pas de conflit entre les deux écoles à avoir."
10:55 "Les polémiques du moment ne doivent pas nous faire quitter l'axe qui est le nôtre,
10:59 la réussite de nos enfants et une école forte.
11:01 C'est un des fondements de la République."
11:04 C'était la toute première fois que le chef de l'État s'exprimait sur la polémique
11:07 autour de la nouvelle ministre de l'Éducation nationale,
11:10 qui, on le rappelle, a donc affirmé scolariser ses enfants dans le privé
11:13 plutôt que dans le public par manque de professeurs.
11:16 Thomas Bonnet, on peut dire cette nuit que le président est venu au secours
11:20 de sa ministre dans la tourmente, je le disais depuis plusieurs jours maintenant.
11:23 Oui, les mots du chef de l'État étaient particulièrement attendus,
11:26 parce que vous l'avez dit, c'était la première fois qu'il s'exprimait
11:28 au sujet de sa nouvelle ministre de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Casterat,
11:32 plongée dans une polémique depuis sa nomination.
11:35 Il dit "j'ai de l'indulgence pour elle", il a repris son exemple personnel
11:39 en expliquant que lui aussi avait eu des propos qui avaient pu blesser
11:42 au début de ses responsabilités politiques.
11:45 "Elle a eu raison de s'excuser", affirme également Emmanuel Macron,
11:48 qui souhaite désormais que sa ministre réussisse sa tâche avec les enseignants.
11:53 "Les polémiques ne doivent pas nous écarter de notre axe politique",
11:56 déclare le chef de l'État.
11:58 On le comprend donc, la ministre de l'Éducation nationale garde la confiance
12:02 du président de la République, mais il y a désormais une question.
12:05 Pourra-t-elle œuvrer malgré les critiques, notamment celles des syndicats ?
12:09 Ça, c'est une autre question.
12:11 Merci beaucoup Thomas Bonnet du service politique pour cette analyse complète.
12:15 Cette nuit, Amélie Oudéa-Casterat, qui s'est d'ailleurs rendue
12:18 à l'école Littré, dans le 6e arrondissement de la capitale, ce mardi,
12:21 un établissement scolaire où était scolarisé son fils,
12:24 avant donc de rejoindre une école privée.
12:26 Et sur place, la nouvelle ministre de l'Éducation nationale a été accueillie
12:29 sous les huées. Elle en a profité d'ailleurs pour présenter ses excuses.
12:33 Audrey Bertheau, Adrien Spiteri, Bambaguet.
12:36 Une arrivée sous les sifflets, casserolades et huées pour Amélie Oudéa-Casterat.
12:45 Syndicats et enseignants attendaient ce mardi matin la nouvelle ministre
12:48 de l'Éducation nationale. Amélie Oudéa-Casterat a tenté d'éteindre
12:52 la polémique autour de la scolarisation dans le privé de ses enfants.
12:56 Un choix et une justification qui ne passe toujours pas pour les syndicats.
13:00 Les enseignants de l'école Littré qui travaillaient dans cette école en 2009
13:05 se sont sentis insultés et c'est tout à fait normal, mais c'est l'ensemble
13:08 de la communauté éducative qui s'est sentie insultée.
13:11 La ministre a pu échanger avec les professeurs et l'équipe dirigeante
13:14 de l'établissement où était scolarisé son fils aîné.
13:17 A sa sortie, elle a fait son mea culpa.
13:20 J'ai pu revenir sur ces excuses que je leur devais de les avoir blessés.
13:28 J'ai pu aussi réévoquer le fait que je regrettais de les avoir cités non aimants.
13:34 Quelques heures plus tard, interpellée à l'Assemblée, la ministre a dû à nouveau se justifier.
13:39 Donc ma question Madame la ministre de l'Enseignement privé est simple.
13:42 Quand allez-vous clore ce chapitre ? Quand démissionnerez-vous ?
13:45 Depuis vendredi, j'ai tout entendu. Les leçons de morale sur l'école publique
13:49 de la part de ceux qui mettent leurs enfants dans l'école privée.
13:52 L'agressivité de ceux qui rêveraient de raviver une guerre entre l'école publique et l'école privée.
13:58 Guerre qui n'existera pas.
14:01 Et ce week-end, c'est mes valeurs éducatives de maman qui ont même été mises en doute.
14:08 En plus d'une démission exigée par l'opposition, une plainte en diffamation a été déposée par un syndicat enseignant.
14:15 Et enfin, on va terminer ce journal avec une autre annonce d'Emmanuel Macron.
14:19 Un hommage aux victimes françaises du Hamas sera rendu le 7 février prochain.
14:23 Il se tiendra au monument pour les victimes du terrorisme sur l'esplanade des Invalides à Paris.
14:28 Le chef de l'État a rappelé que la France avait perdu 41 de ses enfants dans les attaques des terroristes du Hamas.
14:34 On va écouter ensemble une réaction. C'est celle de Samuel Lejoyeux.
14:38 Il est président de l'Union des étudiants juifs de France.
14:41 Il faut le dire, c'est extrêmement positif. C'était attendu que la France rende hommage aux victimes françaises du 16 octobre.
14:51 Le président de la République rappelle que le 7 octobre est également une attaque qui a visé la France.
14:58 Ses valeurs et aussi ses citoyens et l'attaque la plus meurtrière depuis Nice.
15:04 Pourquoi avoir attendu quatre mois dans ce cas-là alors que la guerre continue
15:09 et qu'on a du mal à comprendre le timing ?
15:12 S'il y a une phrase que je regrette, c'est lorsqu'il est dit que cet hommage aurait lieu avec ceux qui le veulent.
15:20 Comme si on ne pourrait pas le vouloir, rendre hommage aux victimes du 7 octobre.
15:26 Je crois qu'il est extrêmement important d'appuyer sur quelque chose qui est
15:30 c'est la nation toute entière qui doit se rassembler autour de la question de l'hommage aux victimes du 7 octobre.
15:38 Allez, vous restez bien avec nous sur CNews. Tout de suite, votre journal des sports.
15:42 On va parler de l'Euro 2024 de Handball.
15:45 On parlera aussi bien sûr de la Cannes et enfin de l'Open d'Australie.
15:49 L'Open d'Australie qui réussit plutôt bien en français cette année.
15:52 Vous restez avec nous sur CNews, votre journal des sports, dans un instant.
15:59 On ouvre ce journal des sports avec l'Euro 2024 de Handball et la victoire de l'équipe de France face à l'Allemagne 33 à 30.
16:07 Longtemps menée au score pendant ce match, les hommes de Guillaume Gilles ont montré un visage conquérant pour renverser les Allemands.
16:13 Grâce à cette victoire, les Bleus terminent en tête de leur groupe du tour préliminaire et aborderont le tour principal avec deux points.
16:20 De bon augure donc pour la suite de cet Euro.
16:27 Allez, on passe au tennis. Dans ce journal des sports, le français Richard Gasquet était opposé au jeune prodigé espagnol Carlos Alcaraz au premier tour de l'Open d'Australie.
16:35 Mais le français n'a malheureusement pas fait le poids face au deuxième joueur mondial. Il s'est incliné en 3 petits sets. 7-6, 6-1, 6-2.
16:42 Le résumé du match cette nuit est signé Pierre Magne. Regardez.
16:46 Face à Carlos Alcaraz, Richard Gasquet aura eu le mérite d'avoir fait douter l'Espagnol dans le premier set.
16:54 Grâce à son revers magique, il tire le numéro 2 mondial jusqu'au tie-break, puis s'écroule. Carlitos accélère tout en puissance.
17:02 En finesse aussi.
17:06 Le français débordé ne peut faire mieux qu'accrocher 3 jeux dans le reste de la rencontre et s'incline 7-6, 6-1, 6-2.
17:16 Carlos Alcaraz est bien arrivé à Melbourne.
17:20 Allez, on passe au football. Dans ce journal des sports, la Tunisie s'est inclinée un but à zéro face à la Namibie pour son premier match lors de cette Cannes 2024.
17:28 Les Tunisiens se sont fait surprendre en toute fin de match sur cette tête de Deon Oto.
17:33 Grâce à cette victoire, les Namibiens remportent le premier match de leur histoire en Coupe d'Afrique des Nations.
17:38 Le prochain match pour la Tunisie, ce sera ce samedi face au Mali.
17:48 Les Maliens ont quant à eux parfaitement lancé leur Cannes. Face à l'Afrique du Sud, les coéquipiers d'Yves Bissouma se sont montrés efficaces et tranchants face au Bafana Bafana, bien lancé par Amari Traoré à l'heure de jeu.
18:00 Les Maliens récidivent 6 minutes plus tard grâce à Sina Yoko. Une victoire finale, 2 buts à zéro. Les Maliens prennent la tête de ce groupe E.
18:15 En football italien, l'Aistrom a annoncé ce mardi le licenciement de l'entraîneur star José Mourinho.
18:21 À 60 ans, le Portugais est démis de ses fonctions pour la sixième fois de sa carrière, déjà triste neuvième de Serie A.
18:27 Les dirigeants romains ont préféré mettre un terme à leur collaboration avec Mourinho alors que celle-ci était libre en juin prochain. Les explications avec Mathilde Brun.
18:36 Depuis la fin de sa première expérience à Chelsea en 2008, jamais José Mourinho n'est resté plus de trois saisons dans un club.
18:44 Et la Roma ne déroge pas à la règle. Ce mardi matin, après deux ans et demi de bons et loyaux services, le Portugais a été limogé.
18:52 "Nous remercions José au nom de tous les membres de l'Aistroma pour sa passion et son engagement.
18:57 Nous garderons toujours d'excellents souvenirs de sa gestion, mais nous pensons que dans l'intérêt du club, un changement immédiat est nécessaire."
19:04 Le Special One paye les mauvais résultats de la Roma, engluée à la 9ème place de Série A, avec seulement 46% de victoire cette saison.
19:12 Mais la capitale italienne se souviendra longtemps du Portugais, un coach passionné qui a très vite enthousiasmé les supporters.
19:19 "Il a apporté une catherva de gens au stade, qui n'était pas là avant."
19:25 "Il a démontré qu'il y avait une équipe forte, unie."
19:30 "C'est nous, c'est la Roma, ce sont les fans les plus incroyables que j'ai jamais vus."
19:36 Mais son passage aura surtout permis à la Louvre de regoûter aux folles soirées européennes.
19:42 Sous son mandat, le club a disputé la finale de Ligue Europa en 2023 et a remporté la première édition de la Ligue Europa Conférence en 2022, son premier trophée en 14 ans.
19:52 "Un jour, je veux gagner un trophée. Dans ma première saison, j'ai réussi. Grand crédit à mes alliés, excellente performance."
20:00 "Une question sur le facteur clé de votre victoire aujourd'hui. Pourquoi pensez-vous que vous avez gagné aujourd'hui ?"
20:06 "Efficacité, c'est un mot que j'adore."
20:09 Grâce à ce succès, José Mourinho est devenu le seul entraîneur au monde à avoir gagné toutes les Coupes d'Europe.
20:15 La Roma devrait donc garder une place particulière dans sa carrière. Une carrière qui s'écrit désormais en pointille.
20:23 Allez-vous rester belle avec nous sur CNews ? On se retrouve dans un instant pour un prochain journal.
20:29 Et nous reviendrons bien sûr en longueur sur cette conférence de presse qui aura duré plus de deux heures ce mardi soir à l'Elysée.
20:35 Le chef de l'État s'est prêté au jeu des questions-réponses devant près de 200 journalistes.
20:39 Alors les Français ont-ils lus toutes les réponses à leurs questions ce mardi soir ?
20:43 Éléments de réponse donc dans notre prochain journal. Surtout, quoi que vous fassiez, faites-le bien.
20:47 C'est très important. Je vous souhaite une très belle nuit. Je vous dis à tout de suite sur CNews.
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