Regardez L'éco & You du 17 janvier 2024 avec Martial You.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:03 L'écho à New Martial, vous êtes au Forum Économique de Davos.
00:06 Vous avez de la neige, Emmanuel Macron doit intervenir d'ailleurs sur place cet après-midi.
00:10 Davos, où on a décidément peur du retour du protectionnisme.
00:14 Oui, parce que le Covid a changé le monde et le Covid a changé Davos.
00:19 Les populistes, les libéraux, les libéraux, les libéraux,
00:23 ils ont fait un discours à l'école, à l'université,
00:26 ils ont dit "on va faire un discours à l'université, on va faire un discours à la maison blanche".
00:32 Et on a fait un discours à l'université, on a fait un discours à la maison blanche.
00:36 Et on a fait un discours à la maison blanche.
00:38 Et on a fait un discours à la maison blanche.
00:40 Et on a fait un discours à la maison blanche.
00:42 Et on a fait un discours à la maison blanche.
00:44 Et on a fait un discours à la maison blanche.
00:46 Et on a fait un discours à la maison blanche.
00:48 Et on a fait un discours à la maison blanche.
00:50 Et on a fait un discours à la maison blanche.
00:52 Et on a fait un discours à la maison blanche.
00:54 C'est ce qu'il me confie dans le podcast Focus consacré à Davos sur RTL.fr.
00:58 Avant, il y avait les Russes qui venaient, qui faisaient des fêtes absolument hallucinantes.
01:02 Les Russes, ils ne sont plus là.
01:04 Il y avait les Turcs, Erdogan, une fois s'est fâché sur scène, il est parti.
01:08 Et depuis, il y a beaucoup moins de Turcs à Davos.
01:11 Les Chinois sont un peu moins nombreux.
01:13 On sent aussi une forme de démondialisation en marche.
01:16 Oui, c'était la force de Davos en fait, d'offrir un espace neutre pendant une semaine
01:20 pour permettre aux représentants de tous ces pays-là de se parler.
01:23 Mais Marcial, ça veut dire quoi exactement la démondialisation ?
01:26 Bah que chacun prêche pour sa paroisse maintenant.
01:29 Investissez chez moi.
01:30 Voilà ce que chaque dirigeant présent à Davos vient dire aux 2800 PDG,
01:35 influenceurs des grandes entreprises.
01:37 Le Premier ministre chinois l'a dit hier, tout simplement parce que la croissance de la Chine ralentit.
01:42 En ce moment, entre juillet et septembre dernier, Pékin a perdu des investissements directs étrangers.
01:46 Un déficit, rendez-vous bien compte, un déficit trimestriel, ça n'était pas arrivé depuis 1998 en Chine.
01:52 La Chine a besoin des étrangers et qu'ils fassent tourner ses usines.
01:56 Emmanuel Macron va aussi jouer la carte française auprès des investisseurs.
01:59 Le fameux Choose France. Ce soir, il y aura même la French Soirée.
02:04 Ça promet, j'essaie de m'y faire inviter.
02:08 Plusieurs dizaines de patrons d'entreprises françaises régionales qui seront là.
02:13 Depuis 2017, la France est devenue le premier pays pour les investissements étrangers.
02:17 Devant l'Angleterre, devant l'Allemagne, le Président va tenter de convaincre de nouvelles entreprises
02:21 et il va mettre en avant les régions, puisqu'il vient avec les présidents des pays de la Loire,
02:25 de Provence-Alpes-Côte d'Azur, d'Île-de-France et du Grand Est.
02:28 Pourquoi une telle opération de séduction ?
02:31 Pour créer des emplois chez nous. William Galibert le disait dans le journal de 6h30.
02:35 C'est toujours l'obsession du plein emploi.
02:37 Aujourd'hui, un investissement étranger ne crée que 33 emplois en France, selon le cabinet EY.
02:43 En Allemagne, c'est presque le double.
02:45 Pourquoi ?
02:46 Parce qu'en Allemagne, on implante des usines, alors qu'en France, ce sont des laboratoires de recherche.
02:50 Ça emploie moins de monde, évidemment, et il faut donc beaucoup de projets,
02:53 des dossiers industriels plus importants. C'est ce qu'Emmanuel Macron, en VRP tricolore, vient chercher ici.
02:57 Il vient prendre les dossiers de nos voisins ?
02:59 Oui, c'est vrai. Parce que quand je le dis "fin de mondialisation", c'est la fin d'un monde ouvert.
03:04 Les pays se font concurrence. La France est d'abord en bataille commerciale avec l'Allemagne,
03:09 l'Europe se protège contre l'arrivée des voitures électriques chinoises avec un bonus Made in Europe.
03:15 La Chine interdit l'usage des iPhones aux fonctionnaires.
03:18 L'Amérique vote un programme industriel pour aux USA.
03:21 Franchement, Marcial, ce retour du protectionnisme, c'est un problème ou pas ?
03:25 Disons que c'est un changement de philosophie.
03:27 Parce que la mondialisation a provoqué des fermetures d'usines en France, au profit des pays en voie de développement.
03:32 Vous vous souvenez, c'est ce qu'on disait, "pays en voie de développement dans nos cours de géo".
03:35 On a fini par produire du paracétamol en Asie.
03:37 Mais on va dire qu'aujourd'hui, c'est un repli sur soi, et c'est pas sûr que ce soit une très bonne nouvelle.
03:42 Merde.
03:42 [SILENCE]