• il y a 11 mois
C'est un écrivain qui ne tient pas en place : après avoir emmené ses lecteurs en Sibérie, au Tibet ou sur les routes de France, Sylvain Tesson nous propose cette fois une escapade celtique dans son dernier livre, "Avec les fées".
Regardez L'invité de RTL Soir du 17 janvier 2024 avec Julien Sellier.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 On a Julien Célier, Isabelle Choquet et Cyprien Signy.
00:08 RTL bonsoir.
00:10 RTL bonsoir à la deuxième heure qui commence vraiment maintenant avec vos compagnons de soirée.
00:14 Cyprien, Isabelle, Brice, notre monsieur littérature Bernard Lehu qui est toujours avec nous.
00:19 Je suis resté.
00:20 Nous accueillons maintenant notre grand invité, un écrivain qui ne tient pas en place.
00:24 Bonsoir Sylvain Tesson.
00:26 Bonsoir.
00:27 Ce nouveau livre "Avec les fées" est en librairie après avoir emmené vos lecteurs en Sibérie, au Tibet, sur les routes de France.
00:33 Vous nous proposez cette fois une escapade celtique.
00:36 Oui, par la mer vous avez relié les différents territoires celtes, la Galice et les Asturies en Espagne, la Bretagne bien sûr,
00:43 puis la Cornouaille anglaise, le Pays de Galles, l'Irlande et l'Ecosse.
00:47 215 pages de voyages, iodés, le vent, la pluie, la lente, les ajouts, des lumières, des rencontres magnifiques.
00:53 Ce livre c'est une quête des fées en quelque sorte.
00:55 Vous écrivez "Fées ériques, ce que l'on déclare l'être".
00:59 Alors si on se donne la peine de regarder, il y a encore de la magie dans ce monde, Sylvain Tesson ?
01:04 Je l'espère bien.
01:06 Moi je vais la chercher dans le paysage, c'est ce que je préfère les paysages.
01:10 Et celui-là, le paysage qui s'étend des Galices espagnoles jusqu'au Schettland écossais,
01:16 en longeant tout ce ruban de landes et de promontoires que vous venez d'écrire,
01:23 c'est pour moi un paysage féérique,
01:27 parce qu'il y a la rencontre violente de la mer, de la terre et de la lumière.
01:32 C'est donc une espèce de pliure des éléments.
01:37 Et pour peu qu'on s'exerce l'œil à essayer de capter les surgissements du merveilleux,
01:44 c'est là où apparaissent les fées.
01:46 En tout cas c'est comme ça que je les décris,
01:48 c'est des petits personnages en tutu qui volettent au-dessus des sources.
01:53 C'est pas la fête Peter Pan.
01:55 Vous n'avez pas vu la fête Peter Pan ?
01:57 Non, ni la fête Clochette, ni la Carabosse.
01:59 Alors pourquoi ce voyage est devenu très marin ?
02:02 Parce qu'on le sait, vous êtes un grand marcheur,
02:04 vous auriez pu faire ça le long des côtes,
02:07 mais parce que le littoral est trop abîmé, c'est ça ?
02:10 Et donc il fallait caboter avec vos compagnons sur le bateau ?
02:14 Oui, d'abord parce que ça me permettait avec un voilier d'avoir un équipage d'amis,
02:18 et que moi j'aime bien l'idée de voyager avec une bande à part,
02:21 avec une escouade de camarades, de très bons amis qui m'emmenaient.
02:26 Et puis parce qu'on a ricroché en fait.
02:29 Parallèlement, eux étaient sur le voilier,
02:32 ils me déposaient dans une crique et ils me reprenaient dans un promontoire.
02:37 Je leur disais "laisse-moi au Dolmen et reprends-moi au Minir, 20 km plus au nord".
02:43 Et puis ça permettait avec ce ricochement,
02:46 cette sinusoïde que moi je décrivais sur la terre et eux décrivaient sur la mer,
02:50 de ne jamais se lasser.
02:52 On est content de rembarquer, on est content de débarquer,
02:55 on est heureux sur la lande, on est heureux dans la mer.
02:57 C'est une sorte de perpétuelle variation du mode opératoire
03:01 et en cela aussi c'était le merveilleux.
03:04 Et vous avez besoin du voyage pour s'éloigner du monde des machines et des banquiers,
03:08 comme il est écrit sur la quatrième de couverture,
03:10 de ce monde où nous sommes tous géolocalisés, le nez sur le téléphone.
03:14 C'est aussi ça votre but dans le mouvement ?
03:16 Oui, c'est même ça que j'appelle la fée.
03:18 La fée arrive quand on recule,
03:20 toute cette folie des machines, cette méchanceté des masses,
03:25 cet appareillage du monde, cet encerclement que l'on vit tous avec consentement.
03:31 On a l'air d'ailleurs assez extasiés et assez contents de toute cette espèce de breloquerie,
03:36 de toute cette gâterie qui nous envahit.
03:40 Et moi je préfère m'en tenir aux faits et aux faits.
03:44 Et quand je m'en tiens aux faits, je vais chercher la vérité organique du paysage.
03:52 C'est-à-dire les odeurs, les lumières qui frappent, le son de l'océan qui est dans sa rage,
03:57 le vide, le vertige, l'épuisement physique.
04:00 C'est des choses très banales, mais visiblement vous voyez,
04:04 étrangement, le banal, on dirait qu'on l'a oublié.
04:07 Alors j'essaie de le redire et d'aller le chercher.
04:10 - Et on a oublié sa beauté d'ailleurs aussi.
04:12 - C'est un mot qu'on ne prononce plus. Je suis content que vous le disiez,
04:15 parce que bizarrement, vous le remarquerez comme moi,
04:18 par exemple on n'a jamais entendu un homme politique prononcer ce mot depuis des décennies.
04:22 On a l'impression que ces quelques lettres B-E-A-U,
04:25 qui ne sont pourtant pas difficiles, leur arrachent le larynx.
04:29 C'est étonnant.
04:31 - Vous aviez aussi envie de reprendre la mer, de faire du bateau,
04:34 vous aviez déjà navigué aux Antilles, et même vous êtes entré dans un submarin nucléaire aussi.
04:39 - Oui, alors j'ai eu la chance d'appartenir à une confrérie d'écrivains
04:43 qui s'appelle le groupe des écrivains de marine,
04:46 dirigée par Patrice Franceschi.
04:48 On est quelques amis, il y a Fribourg, il y a Jean Rollin, il y a Éric Orsena,
04:53 on est comme ça une vingtaine.
04:55 C'est une merveilleuse organisation qui nous permet d'embarquer sur des bateaux de la marine
05:01 et charge à nous d'essayer d'en parler avec dignité.
05:05 - Pourquoi vous avez choisi les contrées celtes ?
05:08 Pour le romantisme peut-être de leur histoire, l'inconnu qu'il peut y avoir autour de ces peuples-là ?
05:13 - Parce que je trouve que la beauté d'un paysage c'est deux choses.
05:16 C'est d'abord la splendeur violente que votre oeil reçoit,
05:19 mais c'est aussi le fait qu'il y ait eu la fécondation de la géographie par la mythologie,
05:25 par la légende, par la féerie.
05:28 Le ruban de littoral celte qui va de l'Espagne à l'Écosse
05:34 a été le siège et le théâtre de légendes superbes.
05:38 Il y a eu ensuite au XIIe siècle le miracle génial de l'histoire arthurienne.
05:44 Le roi Arthur, les chevaliers, la forêt de Brocéliande, Camalo, Avalon, l'Enchanteur Merlin.
05:50 Tout ça a été un grand génie de l'imagination humaine
05:53 parce que c'était la rencontre du catholicisme, du paganisme, de l'enchantement forestier.
05:59 Et je trouve que le paysage, quand il a été le terrain de ces extraordinaires inventions littéraires et poétiques,
06:09 cela lui confère une dimension encore plus belle.
06:14 - Alors à propos de paysage, il y a en particulier en Bretagne les menhirs.
06:18 Et vous vous livrez, Sylvain Tesson, une interprétation personnelle
06:22 parce que finalement on n'en connaît pas encore aujourd'hui exactement l'origine.
06:27 Pourquoi existent les menhirs ? Pourquoi ont-ils été dressés selon vous ?
06:31 - Il y a beaucoup d'interprétations.
06:35 - Mais on veut la vôtre !
06:37 - Il y en a une qui me plaît bien, c'est que l'homme se sentant légèrement absurde
06:41 dans cette espèce d'existence bizarre pour laquelle il n'y a pour rien,
06:44 se dit qu'il faut quand même quelque chose de stable au milieu de cette espèce de variation permanente de mon état.
06:49 Alors il a mis un truc comme ça qui pesait des tonnes et qui tenait.
06:53 Après, je pense que les sociétés qui vivaient comme ça sur ces confins,
06:57 les sociétés celtiques, enfin les sociétés de l'arc celtique,
07:02 parce que là on rentre dans des considérations historiques,
07:06 mais les menhirs c'est plus ancien que l'arrivée des celtes sur les promontoires,
07:10 mais ces sociétés qui étaient là voulaient exhiber leur force
07:15 et montrer de ce dont elles étaient capables.
07:18 Et quand vous pouvez monter une pierre de 17 tonnes à 5 mètres de hauteur,
07:23 c'est quand même que vous êtes assez organisé.
07:25 Alors c'était une manière d'exposition de sa puissance et de sa valeur.
07:29 Mais je peux en ajouter une autre.
07:32 Pourquoi est-ce que le menhir me plaît moins ?
07:34 C'est parce que ce sont des choses qui sont stables dans un monde qui est désordonné
07:39 et ce sont des choses qui se dressent au milieu de sociétés qui souvent se couchent.
07:45 C'est un voyage quand on vous lit parce qu'on sent que vous avez été émerveillé par les paysages.
07:50 Vous racontez votre amour des paysages, ces nuances de bleu, de vert, de gris,
07:53 d'ailleurs bleu, vert, gris c'est un seul et même mot en breton, c'est glace.
07:57 Elle vous saisissait parfois ces couleurs ?
08:00 Tout l'intérêt de cette navigation celtique c'est de se rendre compte
08:07 que de la Galice au Schettland, au fond, on ne quitte pas le pays.
08:12 C'est le même ruban, c'est comme un littoral.
08:15 Et probablement parce qu'il est frappé, enluminé, des mêmes plastrons de couleurs.
08:22 Le mauve des Landes, l'or des Genêts et cette espèce de gris qui a tant de teintes,
08:28 qui va de l'anthracite quasiment au noir ou alors à la flanelle du ciel.
08:36 Parfois il a la couleur de l'huître ou de la perle et tout ça fait le même ruban.
08:41 On peut l'appeler le ruban littoral celtique, moi je l'appelle l'arc celtique,
08:45 si bien qu'on n'a jamais l'impression de quitter le pays.
08:48 On reste dans le même décor de l'enchantement.
08:51 - Vous avez un peu cédé à la Celtomania aussi.
08:53 Il faut raconter qu'en direction de l'Ecosse, vous portiez même le kilt sur le bateau
08:57 et les enceintes crachaient de la cornemuse.
08:59 - Oui, c'est ça, c'est l'esprit d'enfance qui revient.
09:04 C'est-à-dire qu'on finit toujours par jouer une sorte de jeu et de divagation.
09:09 Mais la Celtomania, ça correspond à quelque chose qui a été très historique.
09:12 Au 19ème siècle, les poètes redécouvrant le patrimoine des légendes
09:17 irlandaises, bretonnes et arthuriennes, ont fait une sorte de kermesse un peu romantique
09:23 en associant toutes les époques de ces siècles-là
09:27 et en redécouvrant un patrimoine qui avait été assez enfoui.
09:32 - Sylvain Tesson, vous restez avec nous, on prolonge cette balade celtique
09:35 dans la deuxième heure de RTL Bonsoir.
09:37 Juste après ça, on revient dans une seconde.
09:40 - RTL Bonsoir
09:41 - RTL Bonsoir
09:42 - Julien Célier
09:43 - Isabelle Choquet
09:44 - et Cyprien Signy
09:45 - RTL Bonsoir, la suite avec toute l'équipe et notre grand invité, l'écrivain, voyageur
09:50 Sylvain Tesson, votre nouveau livre avec les fées est en librairie.
09:53 Vous invitez les lecteurs à une jolie promenade depuis la Galice jusqu'en Écosse
09:57 en passant par la Bretagne, c'est-à-dire à travers les terres celtes.
10:00 - Et c'est un livre aussi où vous racontez vos rencontres.
10:02 Alors, il y a des rencontres amusantes et assez récurrentes,
10:05 comme par exemple avec ces vieilles dames anglaises à cheveux bleus et à veste rose,
10:10 des hortensias vivants, c'est ce que vous écrivez.
10:13 Elles, elles peuvent surgir à tout moment, comme ça, sur la lande.
10:16 - Ah oui, c'est très impressionnant.
10:18 - Ils poussent des hortensias.
10:20 - Oui, c'est comme un peu les champignons après la pluie.
10:22 Dès qu'il pleut, tout à coup, les vieilles dames anglaises, merveilleuses,
10:27 qui semblent avoir été découpées dans...
10:30 dont les robes semblent avoir été découpées dans des premières éditions des livres d'Agatha Christie,
10:36 avec des fleurs, c'est superbe.
10:39 C'est une véritable décoration qui fait que la campagne anglaise
10:42 finit par ressembler à un home sweet home avec son papier peint.
10:46 - Alors, vous êtes moqueur aussi avec les Irlandaises,
10:49 qui vous saluent pourtant en jardinant ses quatre heures à la main,
10:52 mais enfin, vous dites que leur sourire ressemble plus à une grimace.
10:55 Et vous les imaginez castratrices dans un roman de Stephen King.
10:59 - Oui, il y a un côté...
11:01 - Je peux même vous citer, elles viendraient tout juste de châtrer leurs voisins,
11:04 de donner les testicules à bouffer aux chihuahuas,
11:06 et de dissimuler le corps dans les hortensias.
11:09 - Oui, ça ressemble à un cauchemar de Stephen King,
11:11 parce que parfois, dans cette campagne anglaise,
11:13 qui de temps en temps est légubre, est fantomatique, est superbement symphonique,
11:19 et parfois, elle est très rutilante, avec cette espèce de passion que les Anglais ont pour l'intérieur,
11:26 le jardin, la véranda, tout est parfaitement briqué,
11:30 tout a été taillé, même le chien s'est vu refaire une coupe,
11:34 comme le buisson d'hortensias par exemple.
11:37 Et alors, il y a des moments, c'est presque angoissant.
11:39 Le voyageur traverse ses bocages en se disant "je vais échapper belle".
11:43 - Et il y a aussi des rencontres très émouvantes.
11:46 En Bretagne, vous partagez une randonnée avec une gueule cassée,
11:49 un sergent qui a sauté sur un explosif en Afrique,
11:52 vous-même, on le sait, vous avez eu le crâne fracassé lors d'une chute à Chamonix.
11:56 Est-ce que Sylvain Tesson, vous avez, chez ce soldat défiguré, reconnu un frère ?
12:02 - Très bizarrement, cette rencontre, qui a été très belle, très importante pour moi,
12:06 s'est parfaitement inscrite dans ma recherche du merveilleux,
12:09 et de la définition que j'essayais d'en donner à travers l'image de la fée.
12:13 Parce que ce garçon était, évidemment comme moi, je l'avais été après ma défiguration,
12:18 il était traversé de pensées très noires.
12:23 Celui qui a été blessé erre à la recherche,
12:26 en essayant de comprendre pourquoi il a été infligé de cette blessure.
12:30 Et on est convenus tous les deux que la marche à pied,
12:34 dans la beauté violente de la Bretagne, sur le bord de ces falaises,
12:38 pouvait avoir un bénéfice pour la reprise en main de soi-même.
12:45 Le retour des forces, la remise sur pied,
12:49 et il y a un moment où il faut balancer ces noirceurs par la falaise.
12:53 Alors quand on est au bout d'un promontoire, devant la mer d'Iroise, devant le couchant,
12:58 c'est un endroit où on peut essayer de renaître.
13:00 C'est ça en fait de dépasser la blessure, c'est de tenter la métamorphose.
13:04 Et bien le fil du littoral celtique y aide,
13:08 parce qu'à chaque moment il y a des interstices où le merveilleux à nouveau surgit.
13:13 La Vertu de la Marche, un comédien randonneur,
13:16 était venu nous en parler il y a quelques mois sur RTL,
13:19 Jean Dujardin, qui jouait votre rôle dans l'adaptation au cinéma de "Sur les chemins noirs",
13:23 ce voyage sur les routes de France pour vous reconstruire, justement après votre accident.
13:27 Écoutez-le, c'est notre instant vintage.
13:29 Ça me saisit tout le temps, c'est depuis que je suis enfant.
13:38 Depuis que je cohabite bien avec ma solitude, j'habite pas loin des arbres,
13:42 j'aime bien, comme dit Sylvain, prendre l'escalier de service.
13:45 J'aime bien prendre le chemin de traverse, me dire qu'à ce moment-là je m'appartiens.
13:50 Et c'est facile, c'est gratuit, c'est un bout de chemin, n'importe où,
13:53 c'est deux heures dans les bois, c'est une semaine dans la montagne,
13:56 ou un mois sur la côte d'Argent, j'en sais rien.
14:01 Donc effectivement, dès qu'il y avait une pente sur la montagne de Lurges,
14:04 j'y allais et je savais que mon corps forcément ressentirait des choses,
14:07 que la sueur serait vraie, que mes souffles, que ma colère,
14:10 que mon agacement, tout ça participe à l'image.
14:13 - On sent que vous partagez le même amour de la marche.
14:15 Vous en aviez discuté au coin d'un feu, il nous l'a dit la dernière fois qu'il était venu pendant le tournage.
14:19 - Oui, moi j'ai été très content que Jean Dujardin se saisisse de l'occasion
14:23 de me faire ce film sur la randonnée que j'avais faite après mon accident sur les chemins noirs,
14:29 parce qu'on a reconnu l'un et l'autre une même certitude,
14:35 c'était que la marche est probablement l'un des exercices humains
14:40 dont le rapport proportionnel est le plus grand
14:43 entre la simplicité du mode opératoire et l'immensité des bienfaits que cela vous octroie,
14:49 physiques, mentaux, physiologiques, moraux, c'est incroyable.
14:53 Alors que comme le dit Dujardin, c'est d'une simplicité folle.
14:56 Et puis la marche est le seul exercice de l'homme
15:00 qui permet de mettre totalement son regard à disposition du temps qui passe.
15:06 Et comme le disait le poète Rilke,
15:09 si le monde ne vous plaît pas, pensez d'abord à changer votre regard.
15:13 Ça c'est une phrase de marcheur.
15:15 - Sylvain Tesson, vous restez avec nous, avec l'effet votre voyage en terre celte étant librairie,
15:20 vous êtes le grand invité de la deuxième heure,
15:23 on ne va pas vous laisser partir sans parler cuisine,
15:25 on se demande bien ce qu'on mange sur un bateau, notamment RTL, bonsoir à la suite.
15:28 C'est de la cuisine justement, la guinguette d'Angèle Ferromag.
15:31 - Salut Angèle. - Bonsoir tout le monde.
15:33 - Qu'est-ce qu'on mange ce soir ? - Ce soir on va manger des scones.
15:35 - Mais attention, on reste dans le thème british alors.
15:38 - Oui, je vais faire une recette spéciale bretonne,
15:40 mais finalement j'avais une vieille purée de courge, donc scones à la courge et au bleu.
15:44 - Scones à la courge, très bien. On teste, on vous rappelle aussi chers auditeurs qu'il y a du cinéma à suivre
15:48 avec notre détour au festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez.
15:51 Ce soir c'est Audrey Lamy qui sera avec nous dans quelques minutes.
15:55 RTL
15:57 [SILENCE]

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