• il y a 10 mois
À l’appel du syndicat Unité SGP Police, 200 policiers ont défilé dans les rues de Paris à bord de 4 bus à impériale. Le but : réclamer des garanties sur leurs conditions de travail pendant les Jeux olympiques, et un dédommagement financier plus conséquent de leur « suremploi ». Cette manifestation répond au courrier que Gérald Darmanin a adressé aux syndicats de police en fin d’année. Un courrier dans lequel le ministre de l’Intérieur explique que les agents pourront poser dix jours de vacances, soit deux semaines, entre le 15 juin et 15 septembre. Et que 100 % de présence sera demandée sur la période des JO.

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Transcription
00:00 (sirène)
00:02 (sirène)
00:04 (musique)
00:30 La mobilisation à 100% ou la mobilisation extrêmement forte, elle se décrète pas, elle se conditionne.
00:34 On demande à tous les agents du ministère de l'Intérieur d'être partout,
00:37 sauf qu'en fait on leur dit pas comment ils vont être partout,
00:39 et ceux qui ne pourront pas être là, on leur dit pas comment on va aménager leur temps.
00:42 Donc aujourd'hui l'état d'esprit, il est pas conditionné à 100% pour qu'on soit présent sur les Jeux Olympiques.
00:47 Ça va être justement tout l'intérêt du dialogue social, et nous aujourd'hui, on alerte nos autorités pour leur dire "attention, les policiers sont pas prêts dans leur tête".
00:54 Les gros points noirs c'est comment s'organisent nos collègues pendant ces Jeux Olympiques en fait.
00:57 Comment ils s'organisent avec leurs enfants, comment ils s'organisent dans leur vie au quotidien en fait.
01:02 Parce qu'on a les Jeux Olympiques, qui vont mobiliser énormément de fonctionnaires de police,
01:08 et on a le quotidien, on a le plan Vigipirate, qui est Carlate, on a l'actualité internationale, et on a le coeur de métier, c'est la police secours.
01:17 On va déjà avoir un engagement très fort avec ce qui est prévu.
01:19 Imaginez que malheureusement on repasse une année 2024 qui ressemble à l'année 2023,
01:24 c'est ça peut-être la grosse part d'inquiétude qu'on a.
01:27 C'est que si on a des émeutes dans les banlieues, si on a malheureusement un attentat,
01:32 si on a malheureusement des mouvements sociaux par rapport à des décisions politiques,
01:36 les policiers vont devoir tout gérer de front, les agents du ministère de l'Intérieur vont devoir tout gérer de front,
01:41 et je crois que malheureusement, encore une fois, on n'est pas conditionnés, on n'est pas prêts, et on est juste humains.
01:46 Et alors, à mon ais, je suis décongé !
01:50 Presse, presse !
01:52 Presse !
01:56 [Musique]

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