• il y a 10 mois
Le parquet général de Toulouse a effectué une demande de supplément d’information dans l’affaire Delphine Jubillar concernant un nouvel élément à vérifier. La cour d’appel rendra sa décision le 8 février sur la requête qui pourrait provoquer le report du procès - attendu fin 2024 ou début 2025 - à une date ultérieure

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Transcription
00:00 Ma cliente est, comme elle est depuis le début de cette affaire, assez blasée de voir qu'encore une fois l'issue de l'affaire semble reculer.
00:17 Elle garde sa détermination entière.
00:20 Depuis le début de l'affaire, elle et ses amis passent leur temps libre, leur week-end et tout le temps qu'elles ont pour chercher, sans relâche, les traces qui pourraient permettre de retrouver le corps de leur amie et cousine.
00:37 Elle reste très motivée, très déterminée.
00:40 Mais c'est vrai que ce nouvel épisode est assez stressant pour elle, bien sûr.
00:47 Oui, donc ce que vous êtes en train de nous dire, c'est qu'elle ne souhaite pas forcément que l'enquête soit relancée. Elle veut vite en procès.
00:57 Si vous voulez, la justice est en quelque sorte prise en otage dans cette affaire.
01:03 Nous avons une instruction qui s'est déroulée, qui était assez complète, qui était exhaustive, qui était objective, qui aboutit à une ordonnance de mise en accusation.
01:15 Et voilà, art-il pas qu'entre le moment où l'ordonnance de mise en accusation est rendue et l'audience devant la chambre de l'instruction, ses écoutes téléphoniques tombent et que le parquet croit devoir demander un complément d'information.
01:32 Évidemment que le complément d'information doit être demandé, parce que s'il n'était pas demandé et s'il n'était pas ordonné,
01:39 ce serait une porte ouverte pour la défense pour clamer que Cédric Jubilar est le seul suspect possible et que la justice n'investigue pas à côté.
01:50 Cela dit, on replonge un an et demi en arrière à cette époque où déjà un autre détenu, Asseis, avait fait des déclarations avec cette histoire de ferme brûlée
02:03 qui a occupé l'instruction pendant six mois pour rien, juste pour se faire valoir et pour raconter des choses comme ça.
02:12 Donc aujourd'hui, ce détenu à la neumesan nous parle de personnes qui ont déjà été entendues, que ce soit Sébastien, Sofiane ou Mathieu,
02:21 tous ces gens ont été entendus par l'instruction. Tout ce qui devait leur être demandé a été demandé.
02:28 Donc moi, je suis tout à fait convaincu que ce complément d'information qui est nécessaire pour maintenir l'objectivité du dossier,
02:38 il n'aboutira à rien, que dans six mois, nous aurons une nouvelle ordonnance de mise à l'accusation.
02:45 Mais la question que je me pose, c'est un petit peu une espèce de staracadémisation des témoins dans cette affaire.
02:54 Si tous les détenus qui ont croisé de près ou de loin Cédric Jubilar veulent rentrer dans la lumière et font des déclarations en parlant dans un téléphone
03:03 un téléphone dont ils savent qu'il les surécoute, on n'a pas fini.

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