Après avoir franchi l’équateur lundi, après un peu moins de huit jours de course dans le cadre de l’Arkea Ultim Challenge, Anthony Marchand file à présent en Atlantique sud.
Depuis l’Atlantique sud, au large de Rio de Janeiro, Anthony Marchand nous raconte le passage du Pot-au-noir, cette zone de convergence inter tropicale très instable en terme de météo. Les marins peuvent y rencontrer des grains particulièrement violents mais aussi, subir des zones très calmes.
«Maintenant on a la tête à l’envers dans l’hémisphère sud et c’est toujours des moments sympas à vivre», précise le skippeur d’Actual Ultim 3.
Dorénavant les marins vont passer beaucoup de temps dans l’hémisphère sud : « c’est signe que la route s’ouvre vers les dépressions, le froid, les vitesses élevées », nous explique Anthony.
En lien étroit avec l’équipe météo et routage, le marin travaille en permanence, H24 afin de réaliser les plus belles trajectoires et d’anticiper les phénomènes météo. « C’est une discussion en permanence avec eux, on s’échange des modèles, des fichiers, c’est quelque chose d’hyper interessant» souligne le skippeur.
Anthony qui pointe actuellement en quatrième position (sur six), à 1 300 milles des deux leaders et à plus ou moins 200 milles devant Maxi Banque Populaire XI, ce dernier ayant effectué une escale technique de 24 heures à Recife, au Brésil.
Anthony Marchand tient un carnet de bord vidéo chaque vendredi dans l’Humanité, depuis son départ de Brest le 7 janvier. Le principe est simple : il réalise avec cinq autres concurrents de la classe Ultim (multicoques géants de 30 mètres et et plus), une course autour du monde en solitaire.
Depuis l’Atlantique sud, au large de Rio de Janeiro, Anthony Marchand nous raconte le passage du Pot-au-noir, cette zone de convergence inter tropicale très instable en terme de météo. Les marins peuvent y rencontrer des grains particulièrement violents mais aussi, subir des zones très calmes.
«Maintenant on a la tête à l’envers dans l’hémisphère sud et c’est toujours des moments sympas à vivre», précise le skippeur d’Actual Ultim 3.
Dorénavant les marins vont passer beaucoup de temps dans l’hémisphère sud : « c’est signe que la route s’ouvre vers les dépressions, le froid, les vitesses élevées », nous explique Anthony.
En lien étroit avec l’équipe météo et routage, le marin travaille en permanence, H24 afin de réaliser les plus belles trajectoires et d’anticiper les phénomènes météo. « C’est une discussion en permanence avec eux, on s’échange des modèles, des fichiers, c’est quelque chose d’hyper interessant» souligne le skippeur.
Anthony qui pointe actuellement en quatrième position (sur six), à 1 300 milles des deux leaders et à plus ou moins 200 milles devant Maxi Banque Populaire XI, ce dernier ayant effectué une escale technique de 24 heures à Recife, au Brésil.
Anthony Marchand tient un carnet de bord vidéo chaque vendredi dans l’Humanité, depuis son départ de Brest le 7 janvier. Le principe est simple : il réalise avec cinq autres concurrents de la classe Ultim (multicoques géants de 30 mètres et et plus), une course autour du monde en solitaire.
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SportTranscription
00:00 [bruit de vent]
00:04 Bonjour l'Humain, nous voici en Atlantique Sud, au large de Rio de Janeiro.
00:10 On a réussi à passer, tant bien que mal, le Pot au Noir.
00:12 [musique]
00:28 Le Pot au Noir, c'est la zone de convergence intertropicale.
00:31 C'est là où il y a les phénomènes météo de l'hémisphère Nord et l'hémisphère Sud qui se rencontrent.
00:36 Donc ça met un peu le bazar pour la météo, ça fait des grains, des nuages, des conditions assez instables.
00:42 On peut y passer pas mal de temps dedans, à s'en dépatouiller.
00:45 Mais voilà, c'est une bonne chose de faite, et puis juste à peu après, c'est l'équateur, c'est la ligne symbolique de l'équateur.
00:52 Donc voilà, maintenant on est à la tête à l'envers, en hémisphère Sud.
00:56 On a toujours des moments assez sympas à vivre.
00:58 Voilà, c'est signe de... On va passer beaucoup de temps en hémisphère Sud.
01:03 Plus de temps en hémisphère Sud qu'en hémisphère Nord, ça c'est sûr.
01:07 C'est signe que la route s'ouvre vers les dépressions, vers le froid, vers le vent, vers les vitesses élevées.
01:15 En attendant, on doit quand même contourner l'anticyclone de St-Hélène.
01:19 Voilà, chez nous on connaît notre anticyclone des Açores, qui nous donne de belles conditions en Europe.
01:26 Et ici, leur anticyclone, c'est l'anticyclone de St-Hélène.
01:29 J'ai eu quelques petits soucis mineurs pour l'instant.
01:33 Tout a été réparé à chaque fois.
01:36 Tout ça, ça a été réparé avec l'aide de l'équipe à terre.
01:41 L'équipe qui me surveille H24 en permanence.
01:45 Et la deuxième grosse équipe, c'est l'équipe météo, l'équipe du cage,
01:50 avec qui on travaille sur le fait de faire les plus belles trajectoires,
01:55 de voir ce qui se passe au niveau de la météo,
02:00 d'essayer de comprendre un peu les phénomènes, ce que nous on a, ce qu'on aura dans les prochains jours.
02:07 Ce que nos copains concurrents ont aussi.
02:10 De savoir s'il y a des possibilités de rattraper, s'ils vont creuser.
02:16 C'est des discussions en permanence.
02:21 Des discussions avec nous en permanence, on s'échange des modèles, des fichiers.
02:28 C'est quelque chose d'hyper intéressant.
02:31 [bruit de moteur]