• il y a 10 mois
Parmi ses nombreux invités, le festival du film qui dérange a eu le plaisir d’accueillir François Damiens, fidèle à lui-même, la jeune talentueuse Salomé Dewaels et le réalisateur Pierre Godeau pour la projection belge du long-métrage « Sous le vent des Marquises ».
Transcription
00:00 3 sur 1 première. Aller moteur.
00:02 Action !
00:03 Il y a deux manières de réussir devant tout ce concept.
00:05 C'est de décréter cet idiot ou aller voir.
00:07 Et j'avoue avoir un grand feu pour les hommes qui vont voir.
00:10 Ok, coupé.
00:11 Alain, tes analyses ne sont pas bonnes.
00:14 Tu as un cancer du côlon de Stap 2.
00:16 Ça se soigne. Il faut commencer maintenant.
00:18 J'y crois pas.
00:21 Est-ce une vie pour te voir ?
00:22 T'es bon ton âge ?
00:23 Non.
00:24 L'actrice, Salome de Waltz.
00:30 Et alors, un jeu de corps qui débute. Un grand feu d'amiable.
00:33 Elle a grandi. On dirait une vraie femme.
00:57 Je vais en profiter pour rester un peu.
00:58 Tu débarques et nous on t'accueille comme ça, comme si tu n'y avais rien été.
01:01 C'est quoi le problème ? C'est vrai ? C'est la maladie ?
01:04 Les chansons ?
01:05 Qu'est-ce qui te fait peur ?
01:06 C'est un peintre belge, Larolde Lancar, qui avait appelé un tableau "Les Marquises".
01:09 C'est un tableau intéressant que je me suis réintéressé à la vie de Brel et à la connaître.
01:13 C'est en la lisant que je me suis aperçu des ponts qui se faisaient entre l'histoire que j'avais écrite et la sienne.
01:19 Je lui offre le bouquet de fleurs et qu'elle n'en veut pas au début.
01:21 Elle m'a retourné. C'était la première scène qu'on faisait en arrivant.
01:26 Le fait de pête au bon endroit, essayer de rattraper le temps perdu,
01:30 c'était des sujets qui évoquaient en moi énormément de...
01:38 peut-être pas de la culpabilité, mais de questionnement du moins.
01:41 Je me suis senti filmé de l'intérieur.
01:43 Je n'ai vu qu'une fois le film et j'ai eu énormément de mal à le voir.
01:47 J'avais l'impression d'avoir fait un match de tennis de 6 heures quand je suis sorti du film.
01:51 J'étais très affecté en fait.
01:55 Je pense que ça nous a aidé à nous rapprocher et à prendre du plaisir.
02:05 T'as vu la petite...
02:10 Salomé Adolens, c'était une vraie découverte.
02:14 Comme je le disais tout à l'heure, le personnage d'Alain était quelqu'un d'assez puissant, je trouve.
02:21 Il fallait avoir quelqu'un de fort et de robuste en face.
02:26 Ce petit bout de femme dégageait une chose énorme.
02:29 En fait, quelque part, toutes les scènes étaient très prenantes.
02:32 Et chaque fois à la fin de la scène, je disais "T'es chouette, non ? Tu l'as sentie ?"
02:36 Et on faisait toujours la même blague, on disait "Non, je ne sens rien."
02:45 Happy birthday to you, François.
02:51 Happy birthday to you.
02:54 J'ai jamais eu autant de gens qui chantaient dans l'université.
02:57 (Applaudissements)

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