La cour d’assises de Seine-Saint-Denis a condamné à un an de prison avec sursis le policier auteur du coup de matraque qui a grièvement blessé Théo Luhaka à l'anus en 2017 à Aulnay-sous-Bois. Les deux autres policiers jugés pour violences volontaires ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 L'infirmité permanente a été retenue. La qualification du viol dès le début de cette affaire n'a jamais été retenue.
00:06 Et malgré tout, certains veulent la tête de policier comme des trophées.
00:12 Il n'y a jamais eu de viol. Et ça, l'instruction l'a dit dès le début.
00:15 Et malgré tout, dans les médias, le police bashing a perduré.
00:19 Ce soir, la justice a dit qu'il n'y avait pas d'infirmité permanente,
00:23 qu'en aucun cas les policiers n'étaient responsables d'une quelconque mutilation
00:27 que certains continuent d'utiliser ce soir sous la forme d'une diffamation.
00:32 On veut du ferme, certains veulent du ferme, pour des policiers qui n'ont pas commis de crime.
00:38 La reconnaissance surtout d'une intervention de police dans un endroit très compliqué,
00:46 sur un point de drogue, de vendeur de mort, avec un individu,
00:51 et ça, ça a été reconnu dans les débats, et ça n'a pas été répercuté dans les médias,
00:55 un individu qui s'en est pris aux collègues et qui les a violentés pour s'opposer à une opération de police,
00:59 avec une opération de police difficile, et des gestes aujourd'hui enseignés
01:03 dans les écoles de police qui ont été remis en question.
01:05 Alors oui, les violences volontaires ont été retenues, mais pas d'infirmité, pas de viol, pas de crime.
01:10 Il est handicapé à vie !
01:12 La justice s'est prononcée. Et la justice a dit que ce soir, il n'y avait ni crime ni viol.
01:16 Donc merci de changer vos titres.
01:19 La diffamation permanente depuis 7 ans.
01:21 Je rappelle qu'un président de la République s'est rendu au chevet d'un homme,
01:26 alors que jamais on n'avait un président de la République au chevet d'un policier.
01:30 Ça, c'est ce qu'on retient aujourd'hui.
01:31 On est soudés, tous ensemble, autour de nos collègues qui ont été diffamés,
01:36 et ces gens-là qui hurlent malgré la justice, malgré le prononcé de la justice,
01:40 et je tiens à le rappeler, et vous avez été tous les mois,
01:43 que l'avocat général a été très favorable au Parti civil.
01:46 L'avocat général a fait des réquisitoires, a fait une ode au Parti civil.
01:52 L'avocat général a fait un poème au Parti civil,
01:55 dénigrant les collègues, décriant les collègues,
01:58 faisant même abstraction du droit et uniquement du droit.
02:01 Des réquisitoires qui n'étaient pas des réquisitoires,
02:03 mais qui étaient un poème, une ode au Parti civil.
02:06 Et malgré cela, la justice a dit "non, il n'y a pas de crime".