• il y a 11 mois
La cour d’assises de Seine-Saint-Denis a condamné à un an de prison avec sursis le policier auteur du coup de matraque qui a grièvement blessé Théo Luhaka à l'anus en 2017 à Aulnay-sous-Bois. Les deux autres policiers jugés pour violences volontaires ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis

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Transcription
00:00 Cette décision est une décision mesurée. C'est une décision qui permet à toute la France, à travers vous, de prendre enfin la pleine conscience de ce que ce dossier était et de ce qu'il n'était pas.
00:15 Ce soir, notre client ressort de la cour d'assise en étant condamné pour un délit, mais pas pour un crime. C'est-à-dire que pour la première fois depuis 7 ans, ce qu'il dit depuis la première minute, à savoir "je ne suis pas un criminel", a été entendu par la justice.
00:33 Pour autant, la gravité de la blessure de M. Luaka, que personne ne conteste et pour lequel tout le monde au sein de la Défense, que ce soit parmi nos clients, parmi les avocats, éprouve la plus grande compassion,
00:48 la gravité de cette blessure a également été prise en compte par la juridiction. Encore une fois, je pense que certains, devant leur télévision, en lisant les journaux, seront surpris.
00:59 Parce que l'histoire qui leur a été vendue depuis 7 ans est une histoire qui est en complet décalage avec la réalité de ce dossier. La réalité de ce dossier, c'est une rébellion, c'est une violence commise par un jeune homme
01:11 lors d'un contrôle de police qui a entraîné une réaction des policiers, qui a été qualifiée d'excessive par la Cour d'Assise, mais cet excès est considérablement tempéré par la peine qui a été donnée à notre client
01:26 et qui, par sa mesure, montre que pour autant, la Cour d'Assise a compris que les gestes de notre client avaient été effectués dans un environnement extrêmement complexe.
01:38 Encore une fois, c'est une décision mesurée et j'invite chacun et notamment les gens qui font profession de commenter et plus encore d'exploiter les décisions judiciaires
01:51 sans connaître le fond des dossiers, quel que soit le côté de l'échiquier politique sur lequel il se trouve, à la mesure, ce dossier ne mérite aucune démesure, ni violence, ni d'un côté, ni de l'autre.

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