Le directeur de la rédaction du JDD, Geoffroy Lejeune, sur l'enquête du JDD autour des médias et de l'affaire de l'établissement Stanislas : «On a découvert la manière dont certains médias, publics et privés, ont décidé de mettre une cible sur Stanislas et détruire Stanislas et sa réputation»
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00:00 - Ecoutez, je me disais, c'est exactement la même chose.
00:02 Dans un cas, il y a Bardalà, mais nous, c'est pas Bardalà, c'est l'établissement Stanislas.
00:05 Vous savez, qui était l'établissement dans lequel la ministre Amélie Wodea Castellar
00:09 avait mis ses enfants.
00:10 Et donc, ça fait dix jours qu'il y a une polémique sur ce lycée,
00:12 sur ce collège lycée, pour expliquer que c'est catholique, rétrograde, privé, etc.
00:18 C'est pas bien, c'est pour les riches.
00:19 Ils sont dans la tourmente.
00:20 Et en fait, nous, on a travaillé sur ce sujet
00:24 parce qu'on voyait bien que c'était important, que ça montait.
00:26 On a parlé, on a voulu travailler sur la guerre scolaire.
00:28 C'est le fameux fantasme de la guerre entre le public et le privé
00:31 que certains veulent rallumer en permanence.
00:33 Et en travaillant, on a découvert, et c'est exactement la même chose
00:35 que ce que vous disiez juste avant, on a découvert, en fait,
00:37 la manière dont certains médias et publics privés,
00:42 mais publics aussi, en fait, il faut le dire,
00:45 ont décidé de mettre une cible sur Stanislas et de détruire Stanislas et sa réputation.
00:50 Et je vous donne un élément qui va un peu dans le sens de ce que disait Jacques Cardoze.
00:53 On révèle qu'une journaliste du 20h de France 2
00:58 contacte des élèves pour avoir des témoignages à charge
01:01 contre leur établissement ou leur ancien établissement.
01:03 Et quand ils l'appellent pour dire qu'ils ont envie de dire du bien de Stanislas,
01:06 parce qu'ils sont très nombreux à vouloir dire du bien,
01:08 elle leur dit non, non, je ne suis pas intéressé.
01:09 Moi, je ne veux que des témoignages qui vont dans le sens de ce que dit Mediapart.
01:12 Et ça a commencé comme ça, si vous voulez.
01:14 Et en fait, à partir de cette information là, on a décortiqué la manière
01:17 dont le traitement médiatique avait été fait autour de cette affaire
01:19 avec personne ou presque pour défendre Stanislas,
01:22 que Figaro l'a fait, mais sinon, très peu de gens l'ont fait.
01:26 Les élèves qui voulaient défendre leur lycée ou leur ancien lycée
01:28 ne trouvaient pas d'endroit où parler.
01:31 Ils enregistraient parfois des entretiens avec Quotidien,
01:33 avec le service public et ces entretiens n'étaient pas diffusés.
01:36 On raconte tout ça, on a ces témoignages là.
01:38 Et je vous jure, je retiens deux mots de ce qu'a dit Martin tout à l'heure,
01:42 déontologie et ils font leur métier sans aucune déontologie.
01:47 Et c'est ce qu'on découvre, en fait, avec uniquement un objectif politique et idéologique.
01:51 [Musique]
01:54 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]